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Siestacorta

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Discussion : Le pouvoir des mots

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Siestacorta

le mardi 03 mai 2011 à 15h47

D'un certain côté, je suis complètement d'accord avec les paroles de Goldman... La question dans "je t'aime", elle m'a toujours fait flipper.

Mais je suis pétochard affectivement... je le sais.
Et surtout, je crois que ce besoin d'être rassuré n'est qu'une interprétation partielle du besoin de dialogue amoureux (là j'ai l'image de piafs disneyeins qui se chantonnent et roucoulent leur amour... Aaaaaah ! Même si c'est ça aussi le dialogue, c'est pas comme ça que je fais !)

On vit en communiquant, ici, dans nos relations, dans nos amours.
Dire ce qu'on ressent, vouloir entendre ce que ressentent les autres, c'est aussi ce qui fait qu'on est pas aliénés (a-liénés, pas de liens). La relation, ça existe parce qu'elle se reconnaît, se nomme.

Alors, ornifleur, je suis d'accord qu'il y a plein de manifestations d'amour. Mais si elles ne sont pas communiquées à l'autre dans un langage partagé si ce n'est articulé, comment sait-on qu'on ne vit pas les sentiments que dans sa tête ? C'est à dire, finalement, de ne pas avoir besoin de l'autre pour aimer ?

Je suis assez convaincu que le sentiment amoureux est une "illusion nécessaire". Moment + effets mirroirs + hormones. Mais s'additionne aussi à cela la réalité, les mots qu'on utilise pour la décrire... Sinon, l'amour demeure une illusion narcissique.
Un amour universel et permanent qu'on ressentirait sans stimulation. ¨Pour le coup, une vision aussi égocentrée serait vraiment basée sur un besoin de se rassurer.
"Le monde est amour, donc j'ai pas à avoir peur".
Oh. Attention, là, un crocodile.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Ma loi d'avenir, Claire Démar

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Siestacorta

le lundi 02 mai 2011 à 15h09

La loi d'inconstance ! Joli...
Merci pour ce chouette document !

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Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...

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Siestacorta

le lundi 02 mai 2011 à 11h52

Ben tout cas, ça fait plaisir d'entendre un truc comme ça.
Je me disais bien qu'un clash "attendu" comme tu en as eu un ne pouvait pas être qu'une fin.

Bon, j'avais parié sur le complexe d'infériorité, apparemment la culpabilité est plus présente...
Il faudrait sans doute que tu cherches de quoi, dans ta personnalité, indépendamment du couple, se nourrit une culpabilité comme celle-ci. Est-ce que, dans d'autres situation (tes parents, certaines relations sociales) tu aurais tendance à vivre comme un "enfant sage" pour te faire accepter ? Le gentil qui fait les choses bien, qui fait jamais de bêtises ?
Je dis pas du tout que tu dois faire des conneries, si c'est le cas. Je dis que se penser en gentil conditionne la façon dont on fera des bêtises.

Même si ta compagne a aussi du chemin à faire... Il y a toute une responsabilité qui concerne comment toi tu vas te changer pour ne pas conditionner les histoires comme tu l'as fait avant. Un truc où elle ne peut pas t'accompagner, où personne va te donner de bon point quand tu vas avancer, à part toi.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Le pouvoir des mots

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Siestacorta

le dimanche 01 mai 2011 à 12h23

oh, joli, ça.

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le samedi 30 avril 2011 à 13h21

Hum, je suis pas tous les jours limpide.

Reformulation.
L'époque où Hypathie - encouragée par Tanguy - s'ouvrait à ses sentiments à propos de "la collègue" est décrite d'une façon assez forte. Dans les "chroniques" de T. comme de H., on sent l'intensité de cette époque.
Est-ce que l'existence d'une histoire intense (bien que "sans concrétisation..." *perplexe*) n'a pas conditionné pour chacune, au moins partiellement, les évènements qui suivirent avec "Le monsieur" ?

Ce qui a été vécu et dit à ce moment-là, peut-il avoir influencé la façon dont a été vécue les épisodes avec la collègue ? Est-ce que le mensonge aurait existé, ou aurait été le même, sans cet épisode antérieur ?

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 19h36

tanguy31>

La responsabilité est une de mes marottes... Même si je dois admettre que dans ma propre vie, j'ai pas les meilleurs résultats dans ce genre-là (je fais peu de conneries, mais je fais pas grand chose de toute façon.)
Mais savoir quand on est responsable et quand on ne l'est pas, "le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux"... C'est vraiment un truc libérateur et constructif.

Toutefois, peut pas être responsable de tout, tu t'en défies d'ailleurs.
A plusieurs reprises, tu parles de la sensibilité d'hypathie, desa finesse et de son intelligence, et en parallèle tu te places comme moins douée.
Comme si être NT et plus commune c'est moins bien.
Ca va, hein, chacun ses imperfections ! T'es pas tous les jours parfaite, elle est difficile à vivre... Un point partout, la balle au centre.

Cela me pousse à préciser que la responsabilité, c'est pas "faire toujours bien". Responsable, ça veut pas dire "coupable d'imperfection".
On ne peut qu'essayer de faire le bien, et être sincère. Ca marchera jamais à chaque fois, faut se retirer la perfection du crâne, sinon on est jamais satisfait de ce qu'on a déjà, et on emmerde les autres à ne pas reconnaître assez ce qui va déjà bien. En ressentant sans plaisir le monde, on fait exister ses peines pour les autres, et du coup, ils portent des douleurs qu'ils n'auraient pas trouvé eux-même.
Faut tous péter un coup, je dis.

La perfection... j'en profite pour une petite digression perso...
C'est une motivation, l'idéal. C'est un besoin presque naturel, pour l'être humain, de progresser. Mais à un moment, faut aussi aimer le monde tel qu'il est, s'aimer tel qu'on est, avec les défaut. Pas aimer la vie comme on espère qu'elle sera, un beau matin avec tout bien tout propre tout organisé par des G.O toujours contents et une loi morale qui nous serait devenue spontanée par l'opération du saint-esprit. Aimer la vie telle qu'elle est, avec son imperfection, et donc, ses milles perfections, variations...

Bref.
Tu aimes, t'as pas pu t'empêcher de le vivre.
Donc tu dois assumer le mensonge que tu as mis en place, reconnaître les moments où tu as créé les obstacles. Savoir assumer les erreurs, et aussi les bons aspects de tes intentions à ce moment-là.
Tu aimes, tu peux pas t'empêcher de le vivre encore.
Donc, tu dois organiser, avec le plus d'honnêteté possible, une façon de fonctionner qui aille bien. Assumer que ce sera pas parfait, pas facile, mais aussi qu'en y mettant ce qu'il faut, ça peut épanouir.

Et pour ce qui est d'offrir une amante, vaut mieux quand même être très délicat... Tu peux pas les pousser dans les bras l'un de l'autre, simplement leur ouvrir la porte.

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 17h53

> hypathie :
oké ! comme je disais, mes lignes sur l'érotomanie, pour le coup, c'était pas tant de l'intuition qu'une incompréhension des histoires d'implicite et de non-dit. Avec aussi un petit vécu personnel, qui me rend un poil méfiant.

Mais comme vous mentionnez toutes deux cet épisode, ça semble néanmoins important, intense.
Est-ce que cette intensité a pu avoir un effet rebond sur tanguy, d'après toi ?

Puisque tu postes quelques réponses, dans le contexte "passionné", je préfère demander : tu as envie de parler de tout ça ici, de te poser pour le faire, ou tu réponds à chaud sans souhaiter un débat/échange ?
Ce serait émotionnellement tout à fait compréhensible ! Si c'était le cas, je peux juste essayer moi-même de ne plus répondre. "Ta gueule Siesta" est une auto-injonction que je ne me fais pas assez souvent, mais qui me semble néanmoins souvent parfaitement justifiée.

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Discussion : Draguer sans se faire râtisser, ou De la quadrature du cercle...

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 14h44

Oui, Clown a raison de le souligner, le sentiment de sincérité compterait beaucoup...

Et sur le reste aussi, je suis d'accord : on parle quand même d'un scénario rarissime. Tristement peu probable. Ya encore du boulot à faire pour que nos moeurs soient moins tristounettes...

(et qu'on vienne pas me dire que c'est la réaction de recul qu'on décrit ici qui pose le problème. D'abord parce que côté mec, le râteau semble pas si décourageant, et ensuite parce qu'avant de dire "j'ai peur de faire peur", faut avoir testé un peu les résultats !)

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 13h10

Ha, heu, et puis une relation amoureuse "épanouissante" basée sur le non-dit et l'implicite, pour une personne qui, en tant qu'Asperger, aura sûrement plutôt tendance à baser ses pensée sur des informations exprimées clairement... J'avoue que j'aurai pas tout à fait imaginé ce paradoxe.

En passant, ça existe, l'érotomanie, chez les aspies ? C'est sans doute pas du tout adapté pour votre histoire, mais le côté "implicite" et "non-dit" quand on se déclare amoureux, ça me laisse souvent perplexe...

Je juge pas, hein, c'est pour moi des tendances qu'on peut avoir à un bas degré... mais je me dis que ça peut être des fonctionnements qui se croisent... Si l'Asperger a tendance à créer des comportements assez radicaux à partir d'une somme d'informations à laquelle il serait hypersensible, j'imagine qu'il doit être envisageable d'arriver à une interprétation paranoïde comme l'érotomanie.

Dans l'idée où la paranoïa, c'est pas "tout le monde m'en veut", mais "j'interprète les informations selon mon filtre, et je crée une histoire que je trouve cohérente, même si elle ne se base sur aucun point démontrable et explicite". Du coup, dans l'érotomanie, la personne explique les comportements de l'autre comme des comportements amoureux, et tout ce qui ne relève pas de cette explication, c'est pour "cacher" le comportement amoureux, parce que l'aimé a une femme, ou que le contexte social n'accepterait pas... Bref, toute explication vaut plutôt que "ah ben en fait il y a pas de relation amoureuse, seulement un sentiment pas explicitement partagé".

Je parle de tout ça parce que je suis tombé sur des personnes relevant de ces traits trois fois, déjà...
Mais c'est que mon expérience, si ça n'a rien à voir ici, c'est juste une digression.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 12h56

Hmmm... C'était mentionné un peu comme préambule, dans une logique "j'ai peut être un peu fauté, mais avant j'avais ouvert la liberté à l'autre"...

Du coup, dans un contexte de forum poly, j'ai surinterprété (c'est moi qui met en gras les mots trompeurs) :

tanguy31
Un peu avant de le rencontrer, elle était tombée amoureuse d'une collègue et je me suis efforcée de l'aider à avancer avec cette femme (que j'estime beaucoup en outre), à la fois pour elle et en espérant que la jouissance de sa propre liberté lui ouvrirait l'esprit.

et

hypathie
quand ma compagne m'a encouragée à fréquenter ma collègue, je lui ai bien demandé si elle n'allait pas en souffrir avant; j'ai hésité pendant des semaines, pour vérifier qu'elle n'en souffrirait pas ; plus mes sentiments grandissaient, plus je lui demandais comment elle le vivait, et si elle m'avait dit qu'elle en souffrait, j'aurais arrêté, car mon couple passe avant tout le reste).

Pour moi, "fréquenter" au sens strict n'est pas une liberté qu'on puisse vraiment me donner ou m'interdire, et je n'imagine pas spontanément qu'une "fréquentation" engendre une souffrance chez une amante.
Avec ce présupposé et comme c'est raconté en regard de ta relation avec le monsieur, j'en ai donc déduis qu'il y avait aussi un part sexuelle à cette fréquentation.
Mauvaise interprétation de l'intensité des sentiments que vous décrivez... Et mesure trop subjective de votre échelle de jalousabilité, sans doute !
J'ajouterai pour ma défense que les spécificités de votre histoire sont assez peu communes. Avec des aspects importants qui sont omis du récit ("elle est difficile à vivre".... mais j'oublie de préciser qu'elle est diagnostiquée Asperger - "je l'ai poussé à développer sa relation amoureuse avec une autre avant d'en avoir une moi-même"... mais j'oublie de préciser qu'elle n'a pas eu de relation sexuelle), tu m'enduis d'erreur, comme dirait Virenque.

Si c'est un amour platonique... L'impression que toi, de ton côté, tu as dépassé une ligne implicite en vivant ta relation sexuellement est plus facilement compréhensible.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Draguer sans se faire râtisser, ou De la quadrature du cercle...

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 11h52

> Françoise
Comment réagirait un homme ?
Ca dépend de comment elle aborde.
C'est une question de première impression. Moi, c'est pas le côté "séductrice" qui me ferait flipper. C'est plus le côté caractère trop carré de celle qui ose passer outre les conventions sociales. Je m'imaginerais du coup la personne avec des façons de faire dans ses relations qui seraient aussi "bousculantes".

Oh, c'est aussi ce que j'aime chez une femme ! C'est paradoxal, je sais. Mais disons que ce qui me ferait flipper, c'est le frontal, ce qui me ferait craquer, c'est un panaché de frontal et de délicatesse.

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Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 11h42

RIP
Et pour ce qui est de l'image, je prendre celle de l'aménagement d'une porte dans un mur.

Autre proposition de métaphore : il y a de grands points communs entre un mur et un pont... Tout dépend par quel côté on le regarde.

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Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 11h39

> Colvert
Bravo pour ce courage.
Malgré ma tendance "boute-feu", je sais que c'est super difficile, au moment de prendre parti, et même après.
Mais je crois que tu as fait un mouvement qui a du sens pour toi. Une affirmation de ce que tu es, de ce que tu ressens.
Ca se sent dans les sentiments que tu décris, dans ta colère.
Ta douleur face à sa réaction contient ton amour pour elle.
Et ta colère ( "sa supériorité" "elle m'impose" "ses certitudes") contient, je crois, une frustration qui remonte à une autre source que les questions de fidélité.

Je dis ça, parce que dans les descriptions de tes craintes dans votre relation, je lis parallèlement une sorte de mise sur piédestal de son intelligence, sa nature forte, tout ça... On dirait un genre de complexe d'infériorité.
Le réel, c'est pas que tu es inférieur. Tu le "sais" mais tu semble ne pas le ressentir. Le réel, c'est que cette femme a bien du te trouver des qualités pour rester avec toi et te faire des enfants. Pour faire l'amour comme tu étais heureux de l'évoquer dans tes premiers messages. Pour t'accompagner dans des plans un peu libertins. Il faut pour tout ça une confiance, un intérêt, et si ta compagne est aussi intelligente que tu le dis, ses raisons de t'aimer ne sauraient être vraiment mauvaises !

Ce sentiment de "couple avec un dominant un dominé" a probablement joué sur ta façon d'arriver à des désirs polyamoureux. Besoin d'oxygène, de continuer à évoluer hors de la "case" construite dans une relation traditionnelle... Ca peut s'exprimer par un regard vers dehors.
Mais attention ! Ca ne veut pas dire que ton polyamour ce n'est que ça. Ca veut dire que ce problème-là, cette estime de soi fragile qui a mené à être dominé (s'il a bien l'importance que je crois deviner...), doit être réglé séparément. C'est à dire qu'il faut que tu développes ta confiance en toi hors de la "bataille pour le polyamour". Parce que sinon, tu vas mélanger les sentiments, te sentir blessé et être peut-être blessant pour une question qui est très sensible dans la situation, mais distincte.

Développer sa confiance : je connais deux méthodes. Faire des trucs que tu as peur de faire d'habitudes (de nouveau : d'autres trucs que le poly et le changement de rapports de couple. Instinctivement, là j'improvise sur mes intuitions irrationnelles, je dirais que tes trucs à faire c'est plutôt des loisirs et activités sociales et parler avec tes parents sur des thèmes qui fâchent...). L'autre méthode... C'est aller voir un psy spécifiquement à propos de ce ressenti de complexe. Plutôt un comportementaliste, parce qu'on ressent concrètement et rapidement les résultats du travail, et parce que l'estime de soi c'est un domaine important dans cette école de thérapie.

Colvert

"on continue comme avant,jusqu'à ce que tu trouves quelqu'un d'autre avec qui tu partiras"

Je suis très amer sur son incapacité à accéder à la pensée poly-amoureuse

Je dirais pas incapacité, mais difficulté.
Ca ne va pas se faire d'un seul coup bien, de la même manière que tu n'es pas arrivé à réfléchir au polyamour et à en parler en un seul jour.
Tu as fait un mouvement important hier, mais le "coming out" n'est pas une fin en soi. C'est une étape...
De ton côté, tu peux travailler sur ton estime de toi, sur tes craintes. Et du sien... attend-toi à ce qu'il y ait une digestion de l'idée, des questions, des micro-conflits et micro-réconciliations. Ce n'est pas aussi "noir et blanc" qu'elle le dit, même pour elle, parce que le réel c'est que vous vivez ensemble, que tu as fais une démarche d'honnêteté et pas une connerie, qu'elle a des sentiments pour toi... Il faut compter sur le principe de réalité, qui fait que ça se passe jamais comme on pense ou craint que ça se passe.

Bon courage... Ou plutôt, continue à avoir le courage dont tu as déjà fait preuve !

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 08h19

ah, oui, du coup, ça a plus de sens.
Lapsus ?

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Amitié Homme – Femme. Il me manque un mot !

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 08h10

Tiens, sinon, comme à chaque fois qu'on parle du thème de la perméabilité amour / amitié, je vous sors mon Henri Tachan...

Entre l'amour et l'amitié,
Ils ont barbelé des frontières,
Nos sentiments étiquetés,
Et si on aime trop sa mère
Ou bien son pote ou bien son chien,
Il paraît qu'on est en eau trouble,
Qu'on est cliniquement freudien
Ou inverti, ou agent double,
Alors qu'l'amour et l'amitié
Ont la mêm'e gueule d'innocence.
Entre l'amour et l'amitié,
Dites-moi donc la différence...

Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie !

Plus de paroles.

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le vendredi 29 avril 2011 à 08h03

Vis la part de ta vie qui ne te fait pas souffrir (avec ton amante collègue, avec tanguy). Prend un peu le large. Parlez, mais ne vous imposez pas vos présences...

Pas bien compris la partie "ils soutiennent ... que leur relation... n'est pas compatible avec leur amour et son amitié".

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Discussion : Amitié Homme – Femme. Il me manque un mot !

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Siestacorta

le jeudi 28 avril 2011 à 22h57

Mais, de nouveau, qu'est-ce qu'exploser les cadres ? Qui est est débridé ?
C'est des mots qui marquent un danger... Je ne comprends pas bien, tu peux développer plus, s'il te plait ?

Il n'y a pas de cadre unique, sinon, justement, toutes les sociétés seraient similaires.
Donc... La différence n'est qu'entre moi et "pas moi". C'est dire si elle est un peu obligatoire.
Etre ouvert, c'est reconnaître et aimer la diversité. On peut pas annuler les différences, donc autant en jouir... Dans le cadre qu'on se choisit, pour soi.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Amitié Homme – Femme. Il me manque un mot !

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Siestacorta

le jeudi 28 avril 2011 à 22h05

ornement-fleuri
Je comprends que ça t'énerve boucledoux mais si tout le monde avait l'esprit très ouvert et débridé, on serait tous pareils et franchement, la vie serait bien triste.

Débridé ? Qui ça ?
Mais aussi : si tout le monde était ouvert, non, on serait pas tous pareils. Au contraire, je revendique souvent mon individualité, des trucs sur lesquels je crois pas que la vie me changera, et le mélange de traits communs et pas communs qui me font être moi. Je revendique, au point de pas aimer qu'on me dise d'être autrement.
Pourtant, l'ouverture est là, dans le sens où même en étant "très soi-même", à dire et faire des choses qui déplairont à d'autres, on peut quand même aimer que les autres soit différents - de nous, ou par rapport à la société. Les aimer même pour ça.
"Rappelle-toi que tu es unique. Comme tout le monde." Ce paradoxe, c'est ça, l'ouverture. Peu de risque que ça se transforme en uniformité.

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Discussion : Partenaire jalouse

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Siestacorta

le jeudi 28 avril 2011 à 20h52

hypathie
Bonjour à tous,
Je tiens à préciser que je ce que je vis le plus mal est un immense sentiment de trahison, surtout à un moment où on essaie d'avoir un enfant.

Il y a plusieurs façon d'arriver dans un fonctionnement polyamoureux...
La votre est assez spécifique, puisque d'un côté, tu as eu "droit" à ça, mais que votre arrangement ne prévoyait pas que ta compagne puisse l'avoir aussi.
Je ne vais pas juger la question de la justice / équité dans l'histoire. C'est plus une question de contrat moral. Si on s'engage à quelque chose comme la fidélité (ou la vérité dans un cas de couple ouvert), on est censé s'y tenir. En disant "je vais fonctionner comme ça", on donne à l'autre une indication, et c'est effectivement déstabilisant de se rendre compte que ça n'a pas fonctionné comme prévu.
Maintenant... La vie est généralement plus compliquée, hein ?
Les gens ne savent pas quand ils vont avoir besoin d'amour, quand il vont rencontrer quelqu'un. En s'engageant, on ne tient généralement pas assez compte de cette relativité...

Ton sentiment de trahison est légitime. C'est pas agréable de devoir ré-estimer le temps qu'a duré le mensonge.
Toutefois, ce n'est pas parce qu'il y a un mensonge qu'il y a insincérité. C'est à dire que le reste de ce qui s'est dit et fait n'est pas nécessairement pas beaucoup falsifié parce qu'une partie était cachée. Après que l'image complète a été révélée, que dit-elle : que vous vous aimez, ou pas ?
Tu dis toi même que vos sentiments demeurent. Et tu dis justement que c'est sur eux que tu vas compter pour continuer... C'est la bonne démarche, et c'est la même qui te permet de pardonner, et éventuellement d'essayer de penser à la suite.
La suite, monogame ou polyamoureuse, ne peut pas se construire avec une condamnation et une culpabilité permanentes. Si c'est pour vivre une relation qui ne se ressent que sous forme de blessure et pénitence, c'est pas la peine...Les ressentis douloureux peuvent être là, c'est dur de l'empêcher, mais ils ne peuvent qu'être dépassés. Autant s'orienter vers ça, je crois.

hypathie
Beaucoup de posts semblent dire que la personne qui souffre d'un polyamour de la part de son compagnon doit apprendre à faire avec. Mais de quel droit imposez-vous aux autres vos opinions ?

Du même "droit" que les monogames imposent la monogamie à l'autre. Ce n'est justement pas un droit, dans un sens ou dans l'autre (même si la loi et les coutumes disent le contraire).
C'est à dire que si on veut qu'une relation amoureuse soit juste, il ne s'agit pas de s'imposer, mais de faire à deux un choix éclairé par les fonctionnements de chacun.
Ici, on dit rarement que l'autre doit faire avec. On dit comment ensemble on peut essayer de le faire pour que ça marche. En tant que polyamoureux, c'est sûr qu'on va pas essayer d'en décourager les gens.
Mais il y a très peu de prosélytisme. Il arrive de temps en temps qu'on explique aux personnes qui viennent parler qu'ils ne sont peut-être pas faits pour ça, quand vivre deux amours ou voir l'autre en vivre semble apporter plus de peine que d'épanouissement.
Le polyamour n'est pas une "meilleure voie" amoureuse, c'est juste un fonctionnement et un choix qu'on aimerait voir socialement compris. Un peu comme l'homosexualité, sur certains points...

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Discussion : Amitié Homme – Femme. Il me manque un mot !

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Siestacorta

le jeudi 28 avril 2011 à 13h14

Les étiquettes, c'est à la fois très utile et très insuffisant.
Comme j'ai de grandes difficultés avec le non-dit, je préfère utiliser des étiquettes "partielles", qu'on peut regrouper, agglomérer, changer, et dont on considère les désignations comme perméables.

Mettons, pour classer les animaux, tu peux dire que c'est un mammifère à sabots et sans cornes. Les trois idées désignent le même animal.

Pour les relations affectives, je crois que c'est pareil, que croire qu'il y a une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, c'est une façon de se rassurer avec un ordre fallacieux.

Par rapport à cette amitié colorée dont tu parles, j'ai utilisé plusieurs expressions :
- le mot-valise "amantié" (le problème, c'est qu'à l'oral il y a "entier" dedans)
- l'expression "amitié sensuelle". J'aime bien, mais ça laisse un peu penser que sans la sensualité, l'amitié n'existerait pas par elle-même.
- la très proprette expression américaine "friends with benefits". On couche de temps en temps, mais pour le reste on vit en amis.

Par défaut, j'utilise le mot "amants", parce qu'il me semble le plus large. "amante" n'est pas tout à fait du bon français, mais ça me gène pas de faire un usage personnel. Pour moi, "amants", c'est des gens qui s'aiment. Au sens à la fois affectif et "actif" du mot. Actif affectivement et sexuellement. Aimer est un mot et un ressenti qui a les épaules larges... Et on peut aimer, être amants, sans être exclusivement amoureux. J'aime mes amis... J'aime mes amantes.

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