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Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le samedi 22 février 2014 à 19h03
Apsophos
les gens m'aimeraient autant comme ça.
Disons : pas moins que pas beaucoup - mais ça dépend à quels gens tu penses.
Sinon, moi je veux bien jouer le rôle de l'agent double, à faire semblant de sauver des monos pour finalement leur faire faire un bon syndrome de Stockholm après quelques années de cavale paranoïaque.
Oh, merde, c'est toute l'histoire du couple romantique...
(c'est vrai que ça faisait un moment que ça trollait plus tellement)
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le samedi 22 février 2014 à 16h41
Non mais on le savait, hein, il était pas très fermé ton placard, c'est pas une révélation.
Nous condamnons cette radicalité, mais elle est le signe que le Peuple Français souffre, et que ses élites sentimentales ignorent les problèmes réels causés par l'encouplement des esprits.
Nous sommes un recours contre cette chienlit, et ne faites pas attention à ces remarques maladroites montées en épingle par un système manipulé qui...
(je le fais bien, hein ?)
Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

Siestacorta
le samedi 22 février 2014 à 14h06
Bienvenue Wazza.
+1 sur le fait que le préservatif et la pureté de l'amour, c'est complètement hors de propos. Les MST ne s'attrapent pas que lorsqu'on est impur.
Cette jeune fille nettement plus jeune, si lui il lui fait confiance, pourquoi pas, c'est con, mais admettons, mais ce qui peut arriver te concerne aussi toi. Et que ton homme ait envie d'être avec elle n'est, en soi, pas un argument de confiance suffisant.
Sinon, le profil du mec libertaire qui t'apprend la vie, qui sait tout bien et qui fait tout bien c'est pas sa faute si autour de lui ça merdoie parfois, j'ai l'impression de le croiser assez régulièrement sur ce forum. C'est fou comme ses copines ont envie de nous parler de leurs difficultés...
Ca veut pas dire que ce héros est un sale con, mais je crois que ça situe souvent les relations dont on entend parler comme ça comme des situations de dépendance, où on est en train d'éprouver les limites du cadre du mec Sauveteur et de la femme A sauver.
Le mec chevaleresque, qui est attiré comme un papillon par toutes les demoiselles en détresse...
C'est pas forcément un manipulateur. Parce que ce genre de mec peut faire vraiment du bien, parce qu'il peut être très sincère dans sa démarche. Mais à force d'agir sur ce mode, il coince ses relations. Face à lui, tu n'as plus de choix libre, soit tu es la victime pleine de gratitude, soit tu es l'ingrate qui refait des mauvais choix (le rendre "otage de ta tristesse"). Dans ce cadre, tu ne peux pas être quelqu'un qui a ses propres besoins, qui peut évoluer depuis le temps de tes doutes et de votre rencontre. Il te définit par tes doutes, tandis que lui se définit comme quelqu'un qui bouge. Ca te gêne pas que les rôles soient distribués ?
Et lui, s'il tombe amoureux que comme ça, du coup tu te remet en position de victime, parce que c'est comme ça que tu lui plais. ..
Lui avec tous ses hauts faits, il n'a jamais eu l'occasion de vivre ses sentiments sans se placer "au-dessus" de demoiselles en détresse, ce n'est pas vécu comme une relation qui a sa beauté propre, elle reste sur la beauté "chevaleresque". C'est rassurant pour lui (il a besoin d'être rassuré alors ?), plus facile pour les autres de s'appuyer pour lui, on regarde pas les dents du cheval, et on se retrouve face à un moment où cette histoire ne suffit plus à remplir vos vies.
Et là, il est excessif. C'est romantique, passionné, yeah, woknwoll, l'essence des choses, mais bon, curieusement, ça fait pas du bien.
Dans ton message, tu l'excuses beaucoup, tu cherches ce que tu fais de mal, tu pressens les difficultés que TOI tu aurais à t'adapter. A aucun moment, tu ne te dis que de sa part, il y a peut être des façons de faire plus délicates de sa part, plus attentionnées envers toi, qui t'aideraient... Tu pars du principe que ce qu'il fait est bien, que si tu le critiquais, ça voudrait dire le rejeter et lui donner l'occasion de s'éloigner de toi ?
Je crois que tant que tu te sens dépendante de lui, tu ne peux pas lui demander les bonnes choses pour avoir confiance en votre relation. C'est un peu paradoxal, dis-moi si ça te parle.
Enfin, si toi tu cherches une autre relation, ce serait "par vengeance" ?
- peut-être et alors ? Tu obtiendrais sûrement autre chose que ça en le faisant, et si tu ne souhaites pas de mal à ton héros, ça sera peut-être aussi du grain à moudre pour réfléchir sur relation et liberté
- dit-il ça parce qu'il te sent pas dans une recherche saine ? Dans ce cas, vu que lui est décomplexé et plein de qualités humaines et spirituelles (brrrrgnnnn - rien oublie ça ressortira peut-être plus tard), au lieu de te dire que c'est une mauvaise démarche, il peut faciliter celle qui serait la bonne, non ?
Bref, tu as sûrement un travail d'émancipation, de prise de confiance à faire, mais, contrairement à ce que tu sembles penser, je crois que lui aussi a énormément du boulot à faire pour que vous puissiez prendre cette "belle route" l'un avec l'autre.
Discussion : Quelqu'un vous aime ! Vous le découvrez : aimez-vous plus facilement ?

Siestacorta
le jeudi 13 février 2014 à 13h52
bouquetfleuri
, cela pourrait signifier que l'on peut aimer sans être aimé, ce que je ne crois pas du tout,
Il n'y a pas QUE des amours heureux, hein ? j'ai aimé sans être aimé, on m'a aimé sans que ce soit réciproque, ou il y a eu des déséquilibres tels que la relation amoureuse au sens romantique était impossible d'avance.
Brefdonccertespuiquenéanmoins, ressentir l'amour (le sentiment) se vit en solo, au départ (et même jusqu'à la fin, dans mes jours les plus pessimistes, j'ai tendance à y voir un effet de miroir illusionniste).
Après, la relation amoureuse (amour aussi, la polysémie crée un sale flou) se vit à deux, est une entité nouvelle, comme un dialogue, et sans doute pas aussi conséquent des sentiments amoureux des personnes concernées qu'on le voudrait.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le jeudi 13 février 2014 à 11h24
Grossomerdo, cette lassitude de déclarer c'est : "Je suis comme je suis, que les autres fassent avec, pas besoin de tout dire."
MAIS remettre en question ce que je fais, en fait, c'est leur façon de faire avec !
Si on veut pas que ça tourne en rond, faut quand même parler et créer un compromis...
D'où, l'honnêteté, et être capable de dire, au fur et à mesure.
(HS : GMO, sinon, assez d'acc sur le problème du consensus, à mon avis ça doit se résoudre par remplacer le refus de la notion de pouvoir par une valorisation de celle de contre-pouvoir, plutôt que par un retour à la décision par un responsable central)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le mercredi 12 février 2014 à 20h36
Caline
Dis-moi, Vaniel, le héros de Into the wild, il se suicide à la fin ou pas ? Je me souviens d’un jeune gars ayant tout abandonné pour partir seul voyager au travers le monde, qui élit domicile dans un vieux bus laissé pour la carrosserie mais le reste... Le film m’avait beaucoup plu, à l’époque.
Cette question me poursuit depuis ce matin:-D
SPOILER :
en voulant aller au bout de sa quête de liberté, il se retrouve coincé dans la nature, à cause d'un fleuve qui déborde. La nature et la liberté, c'est cool, mais ya des limites. Du coup, comme il sait pas chasser, il meurt faim.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le mercredi 12 février 2014 à 09h23
PolyEric
Bref. Le mot Polyamoureux/Polyamoureuse est loin de qualifier une relation, c'est beaucoup plus lourd que ça.
Si je rencontre trois personnes :
- un femme, son époux et son amant adultère/caché
- une femme, son époux consentant et son amant assumé
Dans un cas, je peux dire que c'est du polyamour, dans un autre, c'en est pas. La situation, et la forme des relations a changé.
PolyEric
Et quand on parle de l'amour, on ne s'en sert que très peu pour qualifié une relation
Malgré la polysémie du terme amour (conjugal, filial, Bol de Soupe Universelle...), il s'agit à chaque fois d'un lien.
Je suis partisan de dire qu'effectivement, ce lien est lui-même qualifié, non pas par un concept extérieur mais par ce que chacun met dans le sentiment qu'il appelle amour. Mais c'est pour ça aussi que "je t'aime" est une expression performative, un truc qui décrit en même temps qu'il fait, comme "je vous souhaite la bienvenue". En le disant à quelqu'un, ça désigne d'abord notre sentiment, mais aussi le lien qu'on veut établir.
C'est souvent un problème, puisque l'effet miroir ne fonctionne pas magiquement.
Donc il y a du sentiment dans amour (et lequel est presque aussi discutable que ce dont on peut parler dans polyamour), mais, quand on parle de son Grand THamour, des jeux de l'amour, des amours mortes et des amours empêchées, on parle aussi de la relation, de sa qualité et de son histoire.
Discussion : Quelqu'un vous aime ! Vous le découvrez : aimez-vous plus facilement ?

Siestacorta
le mardi 11 février 2014 à 22h13
Pour répondre au sujet : non, en fait, ce serait plutôt le contraire.
Enfin... Plus précisément :
- soit je ressens moi-même quelque chose, et du coup cette découverte ne sera pas une "grande" surprise, puisque j'étais attentif.
- soit je ressentais pas d'attirance, je ne montrait pas d'intérêt - la personne dans ce contexte a commencé à s'intéresser dans un temps où je ne faisais rien pour ça. J'ai l'impression d'une erreur sentimentaliste, d'être apprécié sans en connaître les raisons, donc, pour une illusion encore plus égo-centrée que celle qui favorise les attirances plus symétriques.
Mais bon : ça dépend de la personne, quand même. Son attirance ne constitue pas un élément essentiel de son charme, mais elle peut donner une chance de le percevoir.
Par exemple, les gens qui ne sourient pas beaucoup d'habitude, et qui dans l'affection sourient plus. Ca joue !
Sur l'effet narcissique du sentiment amoureux, ça me rappelle une citation approximative de Gainsbourg : "dans tes yeux, je vois mes yeux, t'as du bol, ça te donne une lueur d'intelligence".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le lundi 10 février 2014 à 19h55
Tu sous-estimes l'effet du manque d'information, pour beaucoup de gens.
Par contre, je suis d'accord pour dire qu'il y a un dosage, que tout à trac, "tout dire" "en même temps" "dans la première seconde", ça peut aussi être contre-productif.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le lundi 10 février 2014 à 13h55
bouquetfleuri
je sais que je ne peux pas tout dire, je sais aussi que je m’efforce de pouvoir le faire.
Et c’est là que se situe la fracture.Quand je dis « tout n’est pas dit », je ne dresse pas seulement un constat, j’affirme quelque chose qui laisse entendre que j’ai la volonté de ne pas dire tout. Quid de l’autre s’il a envie d’en savoir plus ?
Je me sens assez proche de ce raisonnement.
Au départ, on propose de tout dire (ce qu'on nous demande de dire). Pas forcément de tout annoncer en avance, décrire au présent, commenter après coup... Seulement, poser dès le départ que ça peut avoir lieu et qu'il n'y a pas de tabou.
Par ailleurs, si on veut ne pas tout se dire, on peut, ça s'explique parfaitement, mais on le décide pas seul.
Après, selon les personnes, les périodes, il ya plus ou moins de souplesse, d'aisance. Quelqu'un qui voulait en savoir beaucoup au début peut dans le temps être plus libéral et moins inquiet... L'inverse est sans doute possible.
Par contre, Eric, si, si, l'utilisation de "polyamour" comme relation est assez courante, hein, on différencie même régulièrement la capacité d'aimer plusieurs personnes et le polyamour sur ce point.
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

Siestacorta
le lundi 10 février 2014 à 13h10
Sur un site communautaire dont je faisais partie, on cotisait quelque chose comme 10 € par an, et on mettait quelques sous dans une tirelire ou un chapeau lors d'évènement organisés par le site.
On est loin de la compensation de frais d'un vrai site, mais ça restait un peu viable.
PAr contre, au prix d'un abo à un site de rencontre (30 - 40), je l'aurais mauvaise que des fonctions communautaires comme le couchsurfing ou le covoiturage soient payantes, et ça écarterait je crois beaucoup de monde déjà qu'il y en a pas beaucoup.
Autre question, c'est que si le projet à un fonctionnemet commercial, c'est à dire chercher à vendre pour se maintenir, donc ici s'adresser aux gens "pas poly mais que les fonctions pour poly peuvent intéresser", ben ça oriente le projet, son image et les rencontres vers autre chose.
Par exemple, si on part du principe qu'on fait un site pour couple open, yaura beaucoup plus de demande libertine que poly, et du coup pour vivre le site devra être p us à l'écoute des besoins libertins, et moins fait dans l'intérêt de la vie poly.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

Siestacorta
le vendredi 07 février 2014 à 16h32
Ca ne déconnecte pas le sentiment et l'histoire de la relation, non plus.
"tu me plais, c'est chouette, je t'aime", ça veut pas dire la même chose la première semaine et la deuxième année, à priori.
Par contre, "ce qu'il plait beaucoup aux femmes dans l'amour c'est de se trouver de la valeur à travers le sentiment amoureux"...
- se sentir exister et sentir que l'autre fait cette expérience par nous, c'est valorisant, mais au fond, il s'agit d'un bien-être, pas d'un jugement sur "je vaut mieux qu'avant". L'amour a une part de reconnaissance, c'est possible, mais il peut toucher tellement n'importe qui que se comparer à partir de ça, c'est quelque chose qu'on devrait éviter. "L'amour c'est l'infini à la portée des caniches", disait Céline. C'est un peu cruel, mais ça dit bien que n'importe qui, donc pas forcément quelqu'un de valeur, y a accès.
- les femmes se trouvent ? heu... les hommes ont pas une réaction similaire, tu crois ? (au delà de ma divergence d'interprétation de la valeur)
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

Siestacorta
le jeudi 06 février 2014 à 18h29
bohwaz
Sinon @siestacorta : GeekMeMore est payant (20 € / mois !) rien que pour s'échanger des messages. C'est pas ce que j'appelle un site communautaire moi...
Certes... Je suis pas assez renseigné pour être certain que communauté au sens web c'est lié à du gratuit. C'était plus pour évoquer une articulation entre la rencontre et les autres services.
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

Siestacorta
le jeudi 06 février 2014 à 15h09
un site d'annonces poly, ça m'aurait intéressé avant de fréquenter les poly que je connais maintenant.
Et non, je n'ai pas fait de rencontres amoureuses ici : pas cherché, pas évité, juste que ce que je suis en train de dire, c'est pas "maintenant que pour moi ça va je m'en fous " :-)
Avec en tête le sentiment de minorité, renforcé par les débats sur le sujet du polyamour quand ils ont lieu dans d'autres médias, le parcours des polys rencontrés au café, les stat de fréquentation assez mineures rappelée par Bowhaz, ben je me dis aujourd'hui que construire un site de rencontre avec comme filtre le poly, c'est pas une si bonne idée.
L'utilisateur qui a ce besoin, c'est le poly célibataire. Celui qui a déjà quelqu'un dans sa vie, il peut vouloir des rencontres, mais il aura moins d'énergie à y consacrer qu'un célibataire mono, puisqu'il n'est pas dans le tout ou rien qui alimentent la demande des sites d'annonces classique. Un poly casé aura un peu besoin de rencontres, mais sa vie ne permettra pas d'y passer beaucoup de temps, l'investissement imaginaire dans le recherche d'un nouvel amant ne sera pas similaire.
Voilà ce que je m'imagine...
Par contre, je crois qu'un bouquet d'outils polypratiques rassemblés, sans focaliser sur une rencontre poly ni même intitulé "polytruc" mais qui faciliterait notre mode de vie, ça intéresserait des gens pas encore poly, pas forcément en recherche, ça augmenterait au final les rencontres.
Par exemple, des signalements de couchsurfing, d'endroits pratiques pour se retrouver, de covoiturages...
Chacun de ces services existe séparément, et je crois qu'on perdrait du temps à vouloir en refaire une version poly.
Par contre, un portail bien fichu où on pourrait tomber sur ces services et les polys qui les pratiquent, ce serait pas mal.
A chaque fois que je propose un évènement sur Paris, je suis embêté parce que je voudrais proposer des couchsurfers "fiables", pour que les gens qui habitent pas à moins d'une heure de transport public puissent se pointer quand même. Je pense que si sur Paris cette proposition serait déjà utile, en région ça serait encore plus évident.
Donc, je pense à la communauté "geekmemore", qui est un site de rencontre, mais dont les fonctions communautaires semblent assez riches pour continuer à y aller sans focaliser sur le "moi petit velu toi brunette rigolotte".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

Siestacorta
le jeudi 06 février 2014 à 11h07
L'idée d'arriver à badiner me semble intéressante - même si je crains d'avoir encore du chemin à faire avant ça.
Mais oui, l'excès de sérieux, d'identification et de projection, l'Hamour, c'est souvent une entrave à la relation.
Le titre de l'article, je pense, est du traducteur : c'est un écho au titre de la pièce de Musset "on ne badine pas avec l'amour".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Parano ?

Siestacorta
le mercredi 05 février 2014 à 18h18
Une bonne partie de nos vies amoureuses (monos ou poly) sont fantasmatiques. On pense à l'autre à partir de petits bouts, pas à partir ce qu'on fait avec lui en vrai.
On pense à lui quand il ne répond pas, on construit.
Il s'agit de surveiller que c'est toujours à l'autre qu'on réagit, et qu'on sait faire la différence entre ces moments où on a joué avec nos sentiments et les moments où l'autre a concrètement participé.
C'est pas de la parano, parce que ça reste du doute (la parano, ton explication de la réalité remplace toutes les autres, même les plus plausibles). Mais dans le doute, on s'autorise à avoir nos sentiments parce qu'on sait que c'est pas tout à fait vrai, parce qu'on se donne des raisons de continuer à projeter / imaginer. On fait vivre nos sentiments, la relation ne vit pas pour autant.
C'est pas grave d'avoir un naturel à fantasmer, d'une certaine manière, on se fait plaisir avec notre vie affective.
Pour faire le tri, tu peux aller jusqu'au bout de l'interprétation fantasmée de l'autre. Là où dans le monde idéal où la vie ferait exactemetn ce qu'on attend d'elle, ce que tu voudrais voir arriver arrive.
Est-ce que cette histoire "complétée" est pas trop, un peu, beaucoup en contradiction avec ce qui s'est déjà passé ?
Est-ce que cette histoire imaginaire est moins bien complète qu'incomplète, juste en état de chatouillage du doute ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février

Siestacorta
le mercredi 05 février 2014 à 15h38
Janis
Je suppose que c'est à relier aux trois derniers mots-clef. Mais est-ce que la politique a débordé le cadre "familial" ?
Non, enfin, il s'agissait pas de se positionner sur une orientation droite-gauche, en tout cas.
C'est plus de dire dans quels cas faire exister les unions multiples et les polyfamilles dans un débat public / politique / légal serait pertinent, efficace...
Il s'agissait d'informer et faire parler les gens sur le lancement de l'assoce de Aurelien/ Tentacara / Thomas, www.polyfamilles.fr . Faudrait qu'Aurelien puisse faire suivre une page avec les statuts.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février

Siestacorta
le mercredi 05 février 2014 à 02h08
Coucou, pas mal de monde ce soir, toujours plus de nouvelles têtes, toujours les faces bien connues et appréciées, ça requinque !
Je crains ne pas avoir bien assuré une animation plus assertive. Moi je me disais "bon, ça passe en souplesse, tout le monde parle, c'est relativement spontané", en fait on m'a dit qu'au contraire la parole avait l'air plus captée.
Autre petit soucis, j'aurai sans doute dû limiter un peu plus le temps de parole sur la revendication politique. Pour moi il était nécessaire, et les échanges qui ont eu lieu dessus m'ont semblé pertinents ; mais ça a pris plus de place sur les questions témoignages que je ne l'aurai voulu idéalement.
Dans le positif : le micro m'a semblé pratique pour quelques moments qui aurait été un peu brouhahesques sinon, l'accueil du bar a été super (installation des chaises, temps de battement tranquille au sous-sol entre fin du débat et fin de soirée).
Sinon, quelques mots clé, vous demandez si ça vous intéresse :
- personne charnière
- configuration en V
- référentiel
- moins de fausse tranquillité, plus d'aventures
- polyfamille
- le polyamour comme circonstance aggravante dans la garde des enfants
- parent social
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février

Siestacorta
le mardi 04 février 2014 à 09h30
Bonk.
Bon taux d'inscription. Un peu moins que la dernière fois, mais c'est clair, va yavoir du monde.