Participation aux discussions
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le mercredi 12 février 2014 à 20h36
Caline
Dis-moi, Vaniel, le héros de Into the wild, il se suicide à la fin ou pas ? Je me souviens d’un jeune gars ayant tout abandonné pour partir seul voyager au travers le monde, qui élit domicile dans un vieux bus laissé pour la carrosserie mais le reste... Le film m’avait beaucoup plu, à l’époque.
Cette question me poursuit depuis ce matin:-D
SPOILER :
en voulant aller au bout de sa quête de liberté, il se retrouve coincé dans la nature, à cause d'un fleuve qui déborde. La nature et la liberté, c'est cool, mais ya des limites. Du coup, comme il sait pas chasser, il meurt faim.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le mercredi 12 février 2014 à 09h23
PolyEric
Bref. Le mot Polyamoureux/Polyamoureuse est loin de qualifier une relation, c'est beaucoup plus lourd que ça.
Si je rencontre trois personnes :
- un femme, son époux et son amant adultère/caché
- une femme, son époux consentant et son amant assumé
Dans un cas, je peux dire que c'est du polyamour, dans un autre, c'en est pas. La situation, et la forme des relations a changé.
PolyEric
Et quand on parle de l'amour, on ne s'en sert que très peu pour qualifié une relation
Malgré la polysémie du terme amour (conjugal, filial, Bol de Soupe Universelle...), il s'agit à chaque fois d'un lien.
Je suis partisan de dire qu'effectivement, ce lien est lui-même qualifié, non pas par un concept extérieur mais par ce que chacun met dans le sentiment qu'il appelle amour. Mais c'est pour ça aussi que "je t'aime" est une expression performative, un truc qui décrit en même temps qu'il fait, comme "je vous souhaite la bienvenue". En le disant à quelqu'un, ça désigne d'abord notre sentiment, mais aussi le lien qu'on veut établir.
C'est souvent un problème, puisque l'effet miroir ne fonctionne pas magiquement.
Donc il y a du sentiment dans amour (et lequel est presque aussi discutable que ce dont on peut parler dans polyamour), mais, quand on parle de son Grand THamour, des jeux de l'amour, des amours mortes et des amours empêchées, on parle aussi de la relation, de sa qualité et de son histoire.
Discussion : Quelqu'un vous aime ! Vous le découvrez : aimez-vous plus facilement ?

Siestacorta
le mardi 11 février 2014 à 22h13
Pour répondre au sujet : non, en fait, ce serait plutôt le contraire.
Enfin... Plus précisément :
- soit je ressens moi-même quelque chose, et du coup cette découverte ne sera pas une "grande" surprise, puisque j'étais attentif.
- soit je ressentais pas d'attirance, je ne montrait pas d'intérêt - la personne dans ce contexte a commencé à s'intéresser dans un temps où je ne faisais rien pour ça. J'ai l'impression d'une erreur sentimentaliste, d'être apprécié sans en connaître les raisons, donc, pour une illusion encore plus égo-centrée que celle qui favorise les attirances plus symétriques.
Mais bon : ça dépend de la personne, quand même. Son attirance ne constitue pas un élément essentiel de son charme, mais elle peut donner une chance de le percevoir.
Par exemple, les gens qui ne sourient pas beaucoup d'habitude, et qui dans l'affection sourient plus. Ca joue !
Sur l'effet narcissique du sentiment amoureux, ça me rappelle une citation approximative de Gainsbourg : "dans tes yeux, je vois mes yeux, t'as du bol, ça te donne une lueur d'intelligence".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le lundi 10 février 2014 à 19h55
Tu sous-estimes l'effet du manque d'information, pour beaucoup de gens.
Par contre, je suis d'accord pour dire qu'il y a un dosage, que tout à trac, "tout dire" "en même temps" "dans la première seconde", ça peut aussi être contre-productif.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le lundi 10 février 2014 à 13h55
bouquetfleuri
je sais que je ne peux pas tout dire, je sais aussi que je m’efforce de pouvoir le faire.
Et c’est là que se situe la fracture.Quand je dis « tout n’est pas dit », je ne dresse pas seulement un constat, j’affirme quelque chose qui laisse entendre que j’ai la volonté de ne pas dire tout. Quid de l’autre s’il a envie d’en savoir plus ?
Je me sens assez proche de ce raisonnement.
Au départ, on propose de tout dire (ce qu'on nous demande de dire). Pas forcément de tout annoncer en avance, décrire au présent, commenter après coup... Seulement, poser dès le départ que ça peut avoir lieu et qu'il n'y a pas de tabou.
Par ailleurs, si on veut ne pas tout se dire, on peut, ça s'explique parfaitement, mais on le décide pas seul.
Après, selon les personnes, les périodes, il ya plus ou moins de souplesse, d'aisance. Quelqu'un qui voulait en savoir beaucoup au début peut dans le temps être plus libéral et moins inquiet... L'inverse est sans doute possible.
Par contre, Eric, si, si, l'utilisation de "polyamour" comme relation est assez courante, hein, on différencie même régulièrement la capacité d'aimer plusieurs personnes et le polyamour sur ce point.
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

Siestacorta
le lundi 10 février 2014 à 13h10
Sur un site communautaire dont je faisais partie, on cotisait quelque chose comme 10 € par an, et on mettait quelques sous dans une tirelire ou un chapeau lors d'évènement organisés par le site.
On est loin de la compensation de frais d'un vrai site, mais ça restait un peu viable.
PAr contre, au prix d'un abo à un site de rencontre (30 - 40), je l'aurais mauvaise que des fonctions communautaires comme le couchsurfing ou le covoiturage soient payantes, et ça écarterait je crois beaucoup de monde déjà qu'il y en a pas beaucoup.
Autre question, c'est que si le projet à un fonctionnemet commercial, c'est à dire chercher à vendre pour se maintenir, donc ici s'adresser aux gens "pas poly mais que les fonctions pour poly peuvent intéresser", ben ça oriente le projet, son image et les rencontres vers autre chose.
Par exemple, si on part du principe qu'on fait un site pour couple open, yaura beaucoup plus de demande libertine que poly, et du coup pour vivre le site devra être p us à l'écoute des besoins libertins, et moins fait dans l'intérêt de la vie poly.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

Siestacorta
le vendredi 07 février 2014 à 16h32
Ca ne déconnecte pas le sentiment et l'histoire de la relation, non plus.
"tu me plais, c'est chouette, je t'aime", ça veut pas dire la même chose la première semaine et la deuxième année, à priori.
Par contre, "ce qu'il plait beaucoup aux femmes dans l'amour c'est de se trouver de la valeur à travers le sentiment amoureux"...
- se sentir exister et sentir que l'autre fait cette expérience par nous, c'est valorisant, mais au fond, il s'agit d'un bien-être, pas d'un jugement sur "je vaut mieux qu'avant". L'amour a une part de reconnaissance, c'est possible, mais il peut toucher tellement n'importe qui que se comparer à partir de ça, c'est quelque chose qu'on devrait éviter. "L'amour c'est l'infini à la portée des caniches", disait Céline. C'est un peu cruel, mais ça dit bien que n'importe qui, donc pas forcément quelqu'un de valeur, y a accès.
- les femmes se trouvent ? heu... les hommes ont pas une réaction similaire, tu crois ? (au delà de ma divergence d'interprétation de la valeur)
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

Siestacorta
le jeudi 06 février 2014 à 18h29
bohwaz
Sinon @siestacorta : GeekMeMore est payant (20 € / mois !) rien que pour s'échanger des messages. C'est pas ce que j'appelle un site communautaire moi...
Certes... Je suis pas assez renseigné pour être certain que communauté au sens web c'est lié à du gratuit. C'était plus pour évoquer une articulation entre la rencontre et les autres services.
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

Siestacorta
le jeudi 06 février 2014 à 15h09
un site d'annonces poly, ça m'aurait intéressé avant de fréquenter les poly que je connais maintenant.
Et non, je n'ai pas fait de rencontres amoureuses ici : pas cherché, pas évité, juste que ce que je suis en train de dire, c'est pas "maintenant que pour moi ça va je m'en fous " :-)
Avec en tête le sentiment de minorité, renforcé par les débats sur le sujet du polyamour quand ils ont lieu dans d'autres médias, le parcours des polys rencontrés au café, les stat de fréquentation assez mineures rappelée par Bowhaz, ben je me dis aujourd'hui que construire un site de rencontre avec comme filtre le poly, c'est pas une si bonne idée.
L'utilisateur qui a ce besoin, c'est le poly célibataire. Celui qui a déjà quelqu'un dans sa vie, il peut vouloir des rencontres, mais il aura moins d'énergie à y consacrer qu'un célibataire mono, puisqu'il n'est pas dans le tout ou rien qui alimentent la demande des sites d'annonces classique. Un poly casé aura un peu besoin de rencontres, mais sa vie ne permettra pas d'y passer beaucoup de temps, l'investissement imaginaire dans le recherche d'un nouvel amant ne sera pas similaire.
Voilà ce que je m'imagine...
Par contre, je crois qu'un bouquet d'outils polypratiques rassemblés, sans focaliser sur une rencontre poly ni même intitulé "polytruc" mais qui faciliterait notre mode de vie, ça intéresserait des gens pas encore poly, pas forcément en recherche, ça augmenterait au final les rencontres.
Par exemple, des signalements de couchsurfing, d'endroits pratiques pour se retrouver, de covoiturages...
Chacun de ces services existe séparément, et je crois qu'on perdrait du temps à vouloir en refaire une version poly.
Par contre, un portail bien fichu où on pourrait tomber sur ces services et les polys qui les pratiquent, ce serait pas mal.
A chaque fois que je propose un évènement sur Paris, je suis embêté parce que je voudrais proposer des couchsurfers "fiables", pour que les gens qui habitent pas à moins d'une heure de transport public puissent se pointer quand même. Je pense que si sur Paris cette proposition serait déjà utile, en région ça serait encore plus évident.
Donc, je pense à la communauté "geekmemore", qui est un site de rencontre, mais dont les fonctions communautaires semblent assez riches pour continuer à y aller sans focaliser sur le "moi petit velu toi brunette rigolotte".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

Siestacorta
le jeudi 06 février 2014 à 11h07
L'idée d'arriver à badiner me semble intéressante - même si je crains d'avoir encore du chemin à faire avant ça.
Mais oui, l'excès de sérieux, d'identification et de projection, l'Hamour, c'est souvent une entrave à la relation.
Le titre de l'article, je pense, est du traducteur : c'est un écho au titre de la pièce de Musset "on ne badine pas avec l'amour".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Parano ?

Siestacorta
le mercredi 05 février 2014 à 18h18
Une bonne partie de nos vies amoureuses (monos ou poly) sont fantasmatiques. On pense à l'autre à partir de petits bouts, pas à partir ce qu'on fait avec lui en vrai.
On pense à lui quand il ne répond pas, on construit.
Il s'agit de surveiller que c'est toujours à l'autre qu'on réagit, et qu'on sait faire la différence entre ces moments où on a joué avec nos sentiments et les moments où l'autre a concrètement participé.
C'est pas de la parano, parce que ça reste du doute (la parano, ton explication de la réalité remplace toutes les autres, même les plus plausibles). Mais dans le doute, on s'autorise à avoir nos sentiments parce qu'on sait que c'est pas tout à fait vrai, parce qu'on se donne des raisons de continuer à projeter / imaginer. On fait vivre nos sentiments, la relation ne vit pas pour autant.
C'est pas grave d'avoir un naturel à fantasmer, d'une certaine manière, on se fait plaisir avec notre vie affective.
Pour faire le tri, tu peux aller jusqu'au bout de l'interprétation fantasmée de l'autre. Là où dans le monde idéal où la vie ferait exactemetn ce qu'on attend d'elle, ce que tu voudrais voir arriver arrive.
Est-ce que cette histoire "complétée" est pas trop, un peu, beaucoup en contradiction avec ce qui s'est déjà passé ?
Est-ce que cette histoire imaginaire est moins bien complète qu'incomplète, juste en état de chatouillage du doute ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février

Siestacorta
le mercredi 05 février 2014 à 15h38
Janis
Je suppose que c'est à relier aux trois derniers mots-clef. Mais est-ce que la politique a débordé le cadre "familial" ?
Non, enfin, il s'agissait pas de se positionner sur une orientation droite-gauche, en tout cas.
C'est plus de dire dans quels cas faire exister les unions multiples et les polyfamilles dans un débat public / politique / légal serait pertinent, efficace...
Il s'agissait d'informer et faire parler les gens sur le lancement de l'assoce de Aurelien/ Tentacara / Thomas, www.polyfamilles.fr . Faudrait qu'Aurelien puisse faire suivre une page avec les statuts.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février

Siestacorta
le mercredi 05 février 2014 à 02h08
Coucou, pas mal de monde ce soir, toujours plus de nouvelles têtes, toujours les faces bien connues et appréciées, ça requinque !
Je crains ne pas avoir bien assuré une animation plus assertive. Moi je me disais "bon, ça passe en souplesse, tout le monde parle, c'est relativement spontané", en fait on m'a dit qu'au contraire la parole avait l'air plus captée.
Autre petit soucis, j'aurai sans doute dû limiter un peu plus le temps de parole sur la revendication politique. Pour moi il était nécessaire, et les échanges qui ont eu lieu dessus m'ont semblé pertinents ; mais ça a pris plus de place sur les questions témoignages que je ne l'aurai voulu idéalement.
Dans le positif : le micro m'a semblé pratique pour quelques moments qui aurait été un peu brouhahesques sinon, l'accueil du bar a été super (installation des chaises, temps de battement tranquille au sous-sol entre fin du débat et fin de soirée).
Sinon, quelques mots clé, vous demandez si ça vous intéresse :
- personne charnière
- configuration en V
- référentiel
- moins de fausse tranquillité, plus d'aventures
- polyfamille
- le polyamour comme circonstance aggravante dans la garde des enfants
- parent social
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février

Siestacorta
le mardi 04 février 2014 à 09h30
Bonk.
Bon taux d'inscription. Un peu moins que la dernière fois, mais c'est clair, va yavoir du monde.
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

Siestacorta
le lundi 03 février 2014 à 12h01
gcd68
Donc ton bonheur ne dépend pas de toi mais des autres. Tu ne peux te construire en parfaite autonomie. Si tu lâche prise et si tu t'abandonnes, c'est à cause de l'autre. Idem pour ta construction personnelle, elle dépend de l'autre...
Soit. Là aussi nous sommes en parfait désaccord.
Bien qu'étant moi-même très jaloux... de mon indépendance, je crois que la "parfaite autonomie", soit n'existe pas réellement, soit n'est pas contraire à une acception responsable de la relation amoureuse.
- soit la parfaite autonomie, c'est se nourrir, dormir sous un toit et que personne na besoin de nous et nous de personne, dans dans ce cas, sauf cas extrême (ermites, personnes refusant tous rapports sociaux teinté de sentiments), ça n'a jamais lieu. L'autre, aimé ou pas aimé, il est là, on vit avec, il agit sur nous et on agit sur lui, et ces actions ont des conséquences l'un pour l'autre. On peut prendre ses décision sans tenir compte de l'autre mais dans ce cas nos relations avec lui tourneront court, car il y a des moments où soit l'autre est en opposition, soit son accord sera différé. La définition de l'altérité fait ça.
- soit une autonomie moins absolue, non-autarcique, où on a un équilibre entre notre attention à ne pas prendre des décisions qu'on ne veut pas prendre et savoir prendre des décisions déterminées par l'autre, notre relation avec lui et ce qu'on sait de ses attentes. Là, on entend autonomie dans notre capacité à chercher à ce que nos actions face aux tiers ressemble à celles qu'on prendrait si on était pas dans une relation. Une fois qu'on a reconnu qu'on tient compte de l'autre, que l'autre le sait, on est responsable des rapports qui vont suivre, on est plus seul avec, on sait qu'on a codéterminé et codéterminera la relation, et un bon nombre des effets qu'elle aura sur chacun.
Maintenant, la limite, c'est que cette responsabilité qu'on se reconnait sur ce qu'on fait à l'autre dans la relation avec lui, si elle donne le droit à l'autre de nous demander d'être responsable envers lui, elle ne lui permet pas de définir à notre place ce que nous considérons comme bon, de nous faire agir selon sa propre façon de définir la responsabilité.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Recherche conseils et témoignages

Siestacorta
le dimanche 02 février 2014 à 11h37
Pour ce qui est de trouver la personne en particulier (qui est donc, quelqu'un que vous pourriez aimer, qui devrait pouvoir aimer deux personnes, qui serait seulement une femme, surtout pas un homme, ET enfin une femme qui serait exclusivement pour votre couple, pas une femme que aurait la possibilité d'être poly à sa manière), on ne peut sans doute pas vous aider beaucoup.
D'abord parce que le site ne sert pas à cela, ensuite parce que vous êtes ce qui s'appelle des chasseurs de licorne.
Ca ne signifie pas que vous avez de mauvaises intentions, mais ça semble important que vous en connaissiez les problématiques. Si vous lisez un peu l'anglais, je vous propose de lire ce morceau. (un de ces 4 faudra se pencher sur la trad).
Pour ce qui est de parler avec des polyamoureux et vous rassurer, en dehors de venir dialoguer ici, je vous conseille de vous mettre en contact avec d'autres poly, pour poser des questions, parler des expériences...
Sur l'annuaire des membres, je vous conseille de tenter de parler avec Junon, KittYN (sur ce même fil) et MetaZet, ils sont de votre coin, et je crois qu'ils seront au courant s'il y a des cafés poly à venir.
Si vous êtes sur FB, écrivez moi un MP, je vous enverrai sur la page du dernier évènement à strasbourg, pour que vous preniez contact.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Acceptation puis refus

Siestacorta
le samedi 01 février 2014 à 17h09
amourmajeur
nous avons vécu une histoire forte et exclusive (on tentait de faire comme tout le monde à nouveau) de 6 mois, puis une séparation de 6 mois, et nous nous retrouvons maintenant avec bonheur et on vient à peine de s'avouer nos "dissidences". cela est fort.
cependant je nous sent en décalage, lui ne semble pas vouloir s'engager.
moi j'ai besoin pour mon équilibre d'une relation stable. amour-fidélité-liberté.
Bonjour.
Une hypothèse : votre relation était forte. Et toi, tu as des émotions plus brutes que les siennes.
Face à une projection poly, tu te sens en insécurité, tu cherches un repère dans une équivalence fidélité / relation primaire.
C'est courant ! beaucoup de poly ont une recherche ou un fonctionnement similaire.
(Si c'est pas assumé, ça peut engendrer quelques déséquilibres, puisque les privilèges (plus ou moins conscients) du couple amènent forcément des "servitudes" (plus ou moins acceptées) chez les tiers aimants.
Mais si tout le monde est clair avec ce modèle, et se vit et se rencontre avec ses limites, ça peut être une possibilité.)
Je reprend mon hypothèse... Ta demande d'assurance peut venir renforcer sa difficulté à projeter l'engagement que tu recherches. Il est pas trop à s'engager parce qu'il craint le rapport que ça engendre, tu lui demandes un engagement, il ressent exactement ce qu'il craint.
Bien sûr, cesser de proposer ce cadre où vous seriez les plus importants l'un pour l'autre ne te contenterait pas !
Par contre, puisque tu es déjà dans un questionnement un peu ouvert sur le polyamour, peut-être que tu peux en comprendre et en proposer les avantages...
C'est à dire que contre-intuitivement, la liberté que demande un poly et que son partenaire lui offre contribue à la solidité et à la durée de la relation. Le partenaire reste parce qu'il se sent compris, donc bien aimé, et parce qu'il sait qu'il ne rencontrera pas forcément une relation aussi bonne et la liberté avec d'autres personnes.
Il peut certes tomber amoureux de l'autre, que ça remette en cause les priorités dans sa vie. Mais ça, ça arrive aussi dans la fidélité monogame. Le risque est à peu près le même, et on ne peut pas vraiment le contrôler.
L'autre aspect de ton message auquel je réagirait, c'est "il est froid, non communicant".
Ca peut être une réaction de défense face à une "amour majeure" qui veut s'assurer d'une promesse, autant que son naturel.
Mais s'il veut des relations poly, la communication, il y coupera de toute façon pas.
De ton côté, tes peurs vont peut être te faire réagir / parler contre ton intérêt, dans vos dialogues.
Une des situations est de beaucoup beaucoup parler, pas seulement de ce sujet de "qui éprouve plus, pensons à l'avenir baby", mais de ce que vous éprouvez, sans vous juger pour les émotions qui vous traversent. Bref : vous accorder pour que vos dialogues puissent bien se passer, puisse continuer.
Est-ce que vous voulez tous les deux essayer de poser et tenter de résoudre le problème ? Pas dans la minute où vous vous le demandez, mais prochainement, quitte à choisir un moment pour ça. Sans "menace" de "on va s'opposer, se quitter", mais juste "on a envie de parler".
Et peut-être, utiliser des outils de CNV, pour vous assurer du moins de malentendus, de moins de jugement.
Toi, ça te donnerait une façon de dire ce que tu ressens sans faire monter la pression, lui, une assurance que ce qui sera dit ne sera pas "retenu contre lui".
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le vendredi 31 janvier 2014 à 15h45
homme_partit
Parce qu'une personne ne peut entièrement satisfaire son conjoint, .
ne peut pas... C'est ce que tu crois personnellement, indépendamment de la situation, et que tu croirais aussi pour une rupture mono "classique", ou c'est ce que tu déduits théoriquement ?
homme_partit
par un manque de courage,....
hm. Je peux remarquer un truc ? Tu as lancé un processus de rupture. Ni à tort ni à raison, c'est pas de ça à quoi je réponds. Mais en gros, vu le mélange de rationalisation et d'émotion que tu partages, je me dis que toi, tu as devancé SA rupture, dans un sens. Préféré le faire toi même que subir la rupture qu'elle aurait pu craindre en te parlant de ce qui manquait.
Comme si, dans un sens, tu avais déjà peur qu'il arrive quelque chose avant que ça ne soit arrivé. Je suis dans le juste, ou pas ?
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

Siestacorta
le vendredi 31 janvier 2014 à 11h32
Posons la même question par un autre bout ?
Pour quelle(s) raison(s) ta femme aurait cherché ailleurs plutôt que te demander directement quelque chose qui manquait, ou te demander de changer quelque chose ?