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Siestacorta

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Discussion : Pour vous quelqu'un de sexy ressemble à quoi ?

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Siestacorta

le mercredi 17 septembre 2014 à 22h01

Dieu
Pour moi, quelqu'un de sexy ressemble à quoi ?
- Pour les hommes : à moi évidemment ^^

Je relève l'autoérotisme torride de cette réponse :-)

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Discussion : Désir ou amour ?

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Siestacorta

le mercredi 17 septembre 2014 à 21h58

Omalai
Pourquoi serait il nécessaire que vous me connaissiez ou bien connaissiez mon histoire pour répondre à cette question simple.

Un développement de la question ou du contexte n'était effectivement pas nécessaire ; pas plus, pas moins que celui de la réponse.

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Discussion : Désir ou amour ?

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Siestacorta

le mercredi 17 septembre 2014 à 21h39

Oui et j'ai même multiédité ma non-réponse.

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Discussion : Désir ou amour ?

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Siestacorta

le mercredi 17 septembre 2014 à 21h28

C'est une question fermée (on peut y répondre complètement avec un oui ou un non), et j'ai besoin de plus de grains pour commencer à moudre quelque chose.

Qui est "vous" dans la question ?
Chacun, en pensant que l'explication des réponses varie forcément, ou ça s'addresse à la communauté du forum, dont il serait attendu qu'elle ait une seule opinion ?

Par ailleurs, sachant que beaucoup de gens répondront "oui", le questionneur qui ne donne pas de détail peut, par contraste avoir l'air de douter que moi ou nous" sachions faire la différence.
" Est-ce que vous rencontrez des vrais gens, des fois ?" , venant de quelqu'un que je connais pas du tout, s'adressant à des gens qui se sont déjà exposés largement, ça donnerait un peu pareil le sentiment que mon interlocuteur exprime un doute - sans risquer d'exposer avant moi son propre cheminement ; et dans ce cas, j'aimerai en savoir plus dessus avant de pouvoir fournir autre chose que de quoi nourrir un préjugé.

Enfin, quelle que soit par ailleurs la façon dont ils pensent qu'amour et désir sont liés, on peut attendre que les gens s'exposent un peu dans cette réponse.
Que la question suppose que les polyamoureux s'ouvrent pour quelqu'un qui de son côté, reste " à couvert"- en n'étant pas inscrit et en ne donnant ni contexte ni réponse perso à sa propre question - ça me pousse contrepodaliquement à montrer que j'attends un peu plus du questionneur, ou au moins un peu moins de binaire dans la façon de poser la question.

D'où le côté laconique de ma réponse spontanée : tendre un miroir vers ce qui manque dans la question en faisant manquer beaucoup dans la réponse.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Désir ou amour ?

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Siestacorta

le mercredi 17 septembre 2014 à 20h23

Omalai
Faites vous la différence entre le désir et l'amour ?

Oui.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Un jeu de dettes et de contre-dettes ?

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Siestacorta

le mardi 16 septembre 2014 à 13h25

Pour moi, amour inconditionnel, c'est les conditions que je ne donne pas au déroulement de la relation. Il y a en revanche des conditions de naissances, même en dehors de celles dont je crois décider.

Sinon, "amour inconditionnel", ça serait un peu de l'omniamour : j'aime sans conditions pré-requises, donc j'aime tout le monde et n'importe qui. Dont ceux qui m'ont rien demandé.
C'est pas du tout mon caractère, et ce le serait, je pense que ça encombrerait pas mal de gens. Même ceux qui se revendiqueraient d'une immense ouverture aux rencontres pourraient trouver que déterminer qu'ils vont m'aimer n'est pas de mon ressort.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Un jeu de dettes et de contre-dettes ?

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Siestacorta

le mardi 16 septembre 2014 à 13h18

J'espère rencontrer une semblable, pas un double !

Disons que dans le cadre de la multiplicité, oui, rencontrer des gens très différents est plus intéressant.

Là, c'est seulement des croyances que j'ai à partir de ma façon de vivre. En pratiques, mes amoureuses ont rarement été ces semblables...
La recherche d'inconditionnel et d'absolu est à mon avis autant un piège que la recherche de complémentarité : dans les deux cas, on attend que la relation amoureuse (le plus souvent, le couple) soit une entité qui nous dépasse, ou une transcendance floue, pas "seulement" une situation épanouissante. Hors, pour moi, un cadre qui favorise ce bien-être, c'est déjà beaucoup, je crains beaucoup un Hâmour qui serait comme un destin, ou une loi, ou un phénomène qui dépasserait les gens. Attendre d'un concept des élans et des forces dont je serais plus l'objet que le sujet.... Ne pas reconnaître que ce que je ressens pour les gens est issu de mes désirs et de mes limites (ou de ce que je pense de celles-ci).

Chercher une semblable, pour moi, c'est un genre de perspective modeste. C'est pas que je me trouve si génial que je veux un peu plus de moi ! C'est que je veux pas que la confiance que j'ai en la relation n'ait comme références communes que des concepts dépersonnalisés comme l'amour romantique, le sentiment amoureux... dont le contenu varie tellement selon l'individu qui les vit.

Ceci dit, je parle d'une similarité d'échelle des valeurs, plutôt que d'une similarité affective ou psychologique.
Enfin, de nouveau, le polyamour est l'occasion bien sûr de sortir de mes critères idiosyncra-truc. Avoir plusieurs amoureuses de caractère et de goût semblable, ça serait parfois rigolo, mais aussi un peu flippant, et facilement lassant. Et comme je suis un indécrottable individualiste, ça serait un groupe assez dysfonctionnel, à terme.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : La disponibilité dans les relations poly

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Siestacorta

le mardi 16 septembre 2014 à 00h39

Sauge21

La où je suis moins d'accord avec toi, c'est sur le fait que les enfants ne cherchent pas à recomposer un "binôme parental" ... je crois que c'est assez complexe car l'enfant s'adapte intuitivement à son parent (peut-être encore plus s'il est solo) et à son inconscient ... genre : "si maman cherche un co-parent alors c'est qu'il en faut un et je le cherche aussi" ...

Je généralise peut-être à partir de la situation où le papa ne disparait pas de la circulation et maintient son rôle parental - c'est de là que je partais, et j'ai cru comprendre que c'était le cas pour Strega (il y a conflit mais aussi dialogue apparemment).
Bien sûr que des enfants peuvent chercher à adopter des nouveaux entrants quand le parent donne lui-même l'impression que la place est à prendre. Et encore, peut-être qu'il ne faut pas surestimer ce mouvement d'affection, et pas estimer son risque de déception en équivalence avec le notre. Ni craindre que l'enfant ait une mauvaise image de nous, qui serait un reflet de nos culpabilités.
Je crois que même là, les mesures "de protection" du parent déterminent l'attente de l'enfant beaucoup plus que la situation réelle (papa/maman rencontre des gens). Si la monoparentalité est accompagnée de tristesse, de manque, de crainte amoureuses, ou de difficultés à parler d'un parent manquant, oui, il y a de plus grand risque que l'enfant projette sur un tiers avec intensité (même avant qu'il se présente). Et c'est pas un mal, dans un sens, ça voudrait aussi dire que l'enfant serait prêt à ce que le cadre change.

S'il y a une confiance reconstruite, l'enfant bien sûr a toujours regard, un jugement, des attentes, pourra projeter ; mais ce sera moins "l'ombre" du manque de son parent. Et ce sera, je pense ? d'autant moins à fleur de peau pour l'enfant que ça ne l'est pas pour son parent.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Vos pseudonymes !

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Siestacorta

le mardi 16 septembre 2014 à 00h24

T'inquiète, HS c'est pas grave, pour moi en tout cas, ici. Ca veut juste dire que je donne une occasion aux gens qui veulent suivre le fil du sujet pour qu'ils puissent sauter le paragraphe.
(par contre des poils irisés, faudra que je voie ça un jour. Quand un chat fait ça, il devient couleur arc-en-ciel ?)

bodhicitta
Et je pense qu'on peut arriver à maintenir cette embiance jusqu'au point ou ça nous aide d’avantage p t etre à assumer avec des gens pas inconnus famille, voisins, amis etc et donc aussi pourquoi pas au point de ne pas avoir de pseudo...

J'ai rien contre la confiance par la familiarité comme apprentissage.

Je crois qu'il ya déjà plein de gens pour qui écrire en ligne, même sous pseudo, est déjà trop impudique... Donc beaucoup d'autres, s'ils écrivent, souhaitent ne pas passer directement de la non-publication d'info à la transparence. Mais quand on est pris dans le feu d'une discussion, on finit par dire des trucs personnels. Parfois plus que ce qu'on est capable d'assumer le reste du temps.
Moi aussi je trouve ça bien d'apprendre le courage dans un cadre de connivence semi-anonyme, pour pouvoir ensuite avoir les mots pour parler publiquement (j'ai tenu un blog "extime" pas mal de temps, je fais assez bien le tri entre ce que je suis prêt à assumer publiquement et ce que je ne souhaite pas dire à des inconnus, ni même/encore moins à des proches).

Je pense simplement que tout le monde n'a pas ce rapport à l'intime et à la confidence, et je le comprend.
D'autant plus dans le cadre parfois endogame du polyamour affiché online...

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Un jeu de dettes et de contre-dettes ?

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Siestacorta

le lundi 15 septembre 2014 à 19h22

Sur le groupe FB le lien est passé aussi. Une commentatrice faisait observer que l'article portait sur l'ensemble des amours multiples : libertinage, échangisme, adultère... Donc la logique un peu comptable de l'équilibre est inadaptée pour certains engagement polyamoureux.

Même s'il faut bien avouer que lorsqu'on est fraichement arrivé du cadre mono, ou un cadre restrictif de l'échangisme, passer à un mode de confiance gratuite est difficile. Abandonner l'illusion de sécurité que confère l'exclusivité est éprouvant pour beaucoup.

Par ailleurs, ça correspond un peu à une idée que j'ai du sentiment amoureux : un effet de miroir narcissique. On reconnait dans l'émotion de l'autre sa propre émotion, c'est une cristallisation de ce regard mutuel qui fonderait l'identité de la relation (du couple). Du coup, l’arrivée d'un troisième est un reflet qu'on ne reconnait pas, qui casse ce mythe et ce miroir. C'est pour ça que j'insiste souvent sur aimer l'autre pour lui-même, pas pour l'effet qu'il nous fait.
Pas facile... c'est aussi pour ça que je préfère rencontrer une semblable plutôt que quelqu'un de trop différent de moi. Ca conserve l'effet miroir sans contraindre à un mimétisme affectif que l'un ou l'autre finit par ne pas tenir.

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Discussion : La disponibilité dans les relations poly

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Siestacorta

le lundi 15 septembre 2014 à 16h29

On peut ne pas vouloir s'exposer soi à trop de cahots pour ne pas soi-même être plus "néfaste" pour l'enfant ; ne pas risquer, sous l'effet de nos émotions d'adulte, d'avoir des comportements qui seraient moins justes pour lui que ceux qu'on aurait sans ça.

Maintenant, faut pas perdre de vue l'inverse : un enfant qui te voit bien, il est content pour toi, il s'en contrefiche si c'est grâce à des passades. Il attend pas un père supplémentaire, il cherche pas à constituer une famille à chaque fois qu'il croise quelqu'un avec qui t'es bien, et il va pas te juger s'il revoit plus le copain du mois dernier.
Si tu crains d'être triste ou fragilisée à cause d'amants pue engagés, t'as raison d'être prudente, mais si tu crains que les petit changements prennent trop de place, tu peux peut-être te tranquilliser en te contentant de choisir des amants pas trop cons.

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Discussion : La disponibilité dans les relations poly

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Siestacorta

le lundi 15 septembre 2014 à 14h51

Strega
Et pourtant, j'ai adopté cette position de refus assez forte, je ne sais même pas pourquoi.

Le "pourtant" me semble presque de trop !
Pour moi, c'est logique qu'après avoir été placée dans l'obligation d'une autonomie tu la revendiques pour plus être piégée dans une attente de solidarité qui risquerait de te décevoir.

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Discussion : Vos pseudonymes !

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Siestacorta

le lundi 15 septembre 2014 à 14h38

(HS <=> magenta)
Oui, l'argument des courses de moto est parlant.
Ceci dit, déjà, pour le polyamour, on est plus tout à fait dans ce domaine facilement présentable en public.
Par contre, je pense que même en parlant d'un sujet anodin, ya moyen de tomber dans un sentiment de familiarité avec des interlocuteurs. Et cette ambiance nous pousse à dire des trucs, en contenu et en forme, plus personnels que ce qu'on serait prêt à assumer face à des inconnus...

(fin HS)

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Discussion : Polyamour oui mais comment faire pour ne pas se comparer à l'amant

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Siestacorta

le vendredi 12 septembre 2014 à 01h11

Un club de solitaires ? Huhuhu :-D On ne s'y réunira que les soirs d'obscure clarté...

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Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

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Siestacorta

le vendredi 12 septembre 2014 à 01h03

LuLutine
Je suis très heureuse moi, donc j'ai tout ce que je veux - parce que sinon je serais malheureuse

Je prend le raisonnement au pied de la lettre, ou bien... ? :-)

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Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

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Siestacorta

le vendredi 12 septembre 2014 à 00h51

LuLutine
Mouais, cela dit, je pourrais tout-à-fait écrire aussi que la personne "super débauchée qui a tout ce qu'elle veut, tout le temps", je la cherche encore... ;)

Hm, là, pour le coup, c'est une question de persévérance dans le travail d'investigation.
Si tu veux de la troisième main, tu lis quelques nouvelles de Bret Easton Ellis. Ou le roman Glamorama, si t'as un peu plus de temps.
De la seconde main, tu lis "la violence des riches" des Pinçon Charlot, ou tu te fais une doc sur les vacances de Jean-François Coppé.
De première main, tu fais un peu de tourisme dans quelque boutique pour quelques objets qu'a priori t'imagines pas que c'est un besoin.

Après, "tout ce qu'elle veut tout le temps" est peut être une exagération :-) mais pour ce qui est de trouver des gens qui vivent dans la classe supersupérieure et qui connaissent très très peu de limites à leurs désirs, si, si, yen a.
Mais bon, pour le coup, leur compétitivité intellectuelle est largement insuffisante par rapport à l'ampleur de leur capital de départ. Comme quoi, j'insiste, la corrélation entre réflexion et richesse est pas évidente :-)

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Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

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Siestacorta

le vendredi 12 septembre 2014 à 00h15

Apsophos

Difficile également de ne pas se dire qu'une "force supérieure" (qu'on pourrait appeler vulgairement éducation si on est auto-conspirationniste) s'emploie à dépeindre la réflexion et la remise en question comme une activité rébarbative, non rémunératrice, voire dangereuse. (et donc réservée à ceux qui ont les moyens d'échapper à la force en question)

Ben même si ya une force supérieure qui essaie de te faire croire ça, t'es pas obligé de la croire.
Tu te fais un joli casque en papier alu et puis les ondes éducatrices.. non ? Moui.

Je veux dire : je trouve également embarrassants les deux icônes possibles d'une réflexion méritoire : le petit saint issu du caniveau qui a réussi à tout changer à la seule force de son cortex (vouais, le bon mot est plus réussi que la métaphore) comme le richard pénitent qui ferait sa B.A en pensant un peu aux autres.
Pourtant, dans les deux cas, ça peut faire des gens intéressants (si tu suspends une seconde ta misanthropie, oui, juste à côté de l'incrédulité)... Mais comme modèles de l'autonomie de la réflexion, ils filent plus de complexes que de billes.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Polyamour oui mais comment faire pour ne pas se comparer à l'amant

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Siestacorta

le jeudi 11 septembre 2014 à 21h37

Oui mais moi ça compte pas, j'aime beaucoup être seul.

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Discussion : Polyamour oui mais comment faire pour ne pas se comparer à l'amant

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Siestacorta

le jeudi 11 septembre 2014 à 20h59

Tiens, moi j'aurai prévu un binge de plusieurs épisodes de série, de quoi m'épuiser...

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Discussion : L'histoire à jojo

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Siestacorta

le jeudi 11 septembre 2014 à 19h45

De quoi t'en veux-tu ?
Je te souhaite du courage.

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