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Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

RobotEtourdi
le mercredi 18 juin 2014 à 20h59
Ah voilà :
Je me fais beau aujourd’hui. Mes cheveux sont fraichement coupés, ma chemise laissée légèrement entrouverte, ma veste choisie avec soin. Je me parfume. Je veux être attirant. Je me rends à un rendez-vous galant.
Quand je sors, il est déjà tard. Je ne suis pas rassuré. Aujourd’hui encore, un homme ne peut pas sortir le soir dans cette tenue sans risquer de se faire emmerder. Bien sûr, ce n’est pas systématique, mais ça suffit à maintenir une discrète mais permanente tension, comme une musique de film qui jouerait un rythme inquiétant à chaque sortie.
Sur le quai du métro, une fille me regarde avec insistance. Elle est affalée sur son siège avec une nonchalance dégoulinante qu’elle doit assimiler à de l’assurance. Elle ne semble pas comprendre que j’esquive son regard, et le fait que je ne réponde pas à ses hochements de sourcil cartoonesques ne la décourage pas. Elle finit par se lever et vient vers moi en me lançant un improbable : « Excuse-moi, t’es charmant. Y a moyen de te séduire ? ». Pitoyable.
Je réponds que non. Je dis que j’attends ma petite-amie. Elle insiste, elle me met une main sur l’épaule, elle ne me lâche pas. Je réitère mon refus. Elle s’écrie alors : « Tu fais ton difficile mais tu crois que t’es beau ? Les queutards comme toi on sait bien ce qu’ils veulent. Ils s’habillent sexy pour nous exciter et après ils font genre… Sale gigolo. ». Re-pitoyable.
Elle prend le métro. Moi j’attends le prochain. Pendant le trajet, je suis sur les nerfs. Ce qui n’arrange rien, c’est qu’au moment de sortir, la femme assise sur les strapontins me met une main au cul ! Je pars sans me retourner, d’humeur massacrante. Deux connes dans la même soirée, c’est pas bon pour mes stats !
L’esprit retourné par ces rencontres, je me laisse aller à la paranoïa dans les rues qui mènent au restaurant. A plusieurs reprises, je crois être suivi par un groupe de nanas. Il n’en n’est rien. J’arrive au restaurant sans encombre.
Lucie m’y attend. C’est notre premier rendez-vous. Soyons court : ça ne se passe pas très bien. Je lui raconte mes mésaventures et bien sûr elle compatit… mais elle se sent obligée d’ajouter que parfois, les hommes qui se font harceler l’ont quand même bien cherché. Pas moi, non, mais ceux dont on voit le boxer dépasser du jean, ceux qui mettent chemises et vestes alors qu’ils n’ont que quinze ans à peine !
Je réponds qu’elle ne connaît pas la galère que vivent les hommes, qu’elle ne sait pas ce que c’est d’être systématiquement perçu comme un morceau de viande par de pauvres filles en chaleur… Le pire, c’est de s‘entendre dire que c’est justifié, parce qu’on a le malheur de retirer un bouton de trop de temps en temps. Elle tente de revenir sur ses propos sans en avoir l’air, elle cristallise ses reproches contre les virilistes et leur combat… Je fais mine d’acquiescer. Je ne relance pas le débat. Je paie ma part moi-même à la fin du repas et lui dis au revoir… mais je ne la reverrai pas.
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

RobotEtourdi
le mardi 17 juin 2014 à 23h35
LuLutine
L'objectif de départ de la vidéo est vraiment louable, mais c'est vrai qu'il est dommage d'être tombés dans trop de clichés
C'est aussi mon avis. Les auteurs ont voulu montrer plusieurs formes d'injustices, plus ou moins conséquentes, plus ou moins fréquentes, pour couvrir beaucoup de sujets. Mais du coup, cela donne l'impression que les auteurs argent que la journée décrite est une journée ordinaire pour une femme.
Je me demande dans quelle mesure les détracteurs du féminisme (considéré ici sans connaissance de l'existence de sous-courants) pourront être convaincus, alors que le principal procès qu'ils font aux féministes est d'exagérer, de dramatiser.
C'est important quand on essaie de faire passer un message de s'assurer qu'il fasse mouche avant tout chez ceux qui seraient a priori opposés à celui-ci, plutôt que chez ceux qui sont déjà d'accord.
Je me souviens que j'avais écrit un petit texte (pas très bon) sur le même principe d'inversion du stéréotype homme/femme (Je le posterai ici quand je le retrouverai). J'avais eu à cœur de rester mesuré, dans le cadre d'une journée ordinaire et en précisant quand la situation devenait un peu moins dans la moyenne. Bien sûr, je ne pense pas qu'une injustice est moins condamnable si elle est rare, où que l'on doit moins la combattre, mais ça me paraissait (et me paraît encore aujourd'hui) plus efficace de ne pas ouvrir le débat de la fréquence, pour ne pas parasiter le fond.
Discussion : Charlie Foxtrot

RobotEtourdi
le mercredi 11 juin 2014 à 12h58
Janis
...cette vidéo est une bonne vulgarisation de principes qui nous sont chers sur ce forum, avec éventuellement quelques maladresses...
C'est l'avis que j'en avais. Bien sûr, on trouvera certainement des personnes qui voudront nuancer certaines réponses ou défendre une autre vision, mais globalement ça me semble pédagogique. D'autant que le format podcast vidéo est peut-être plus attractif, dans le cadre d'une première approche, qu'un long article.
Discussion : Charlie Foxtrot

RobotEtourdi
le mardi 10 juin 2014 à 22h09
Je suis tombé sur ça :
https://www.youtube.com/watch?v=V1ADpqY4mPA&list=U...
Vous connaissez ?
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

RobotEtourdi
le lundi 02 juin 2014 à 19h35
@ LuLutine : En relisant mon message, je le trouve plus abrupt que je l'aurais voulu, désolé. Pour être honnête, même si je sais que personne n'est visé, je me sens un peu blessé de la même façon que si on vous avait dit que le milieu polyamoureux est patriarcal. J'ai construit ma philosophie libertine autour de considérations féministes, comme beaucoup de gens qui fréquentent ce milieu, et j'ai trouvé un monde où les femmes ne sont enfin plus amputées de leur droit de décider. Pour autant, je sais que le milieu n'est pas parfait. On y voit parfois encore du sexisme (presque toujours subie par les hommes, d'ailleurs), mais une seule sortie en club suffit à se convaincre que les femmes y ont leur pleine faculté de choisir.
@ Junon : Je renonce à débattre davantage ici, pour éviter le hors-sujet par rapport au post initial. Si tu souhaites garder l'esprit ouvert, on pourra en discuter calmement à l'occasion.
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

RobotEtourdi
le dimanche 01 juin 2014 à 23h23
LuLutine
Je ne connais pas bien le libertinage, mais le peu que j'ai pu apprendre (principalement par des lectures, des témoignages etc) me fait penser que l'analyse dont tu parles est souvent vraie pour le libertinage.
Surtout quand on voit le fonctionnement des clubs libertins...les hommes qui payent un tarif d'entrée très cher alors que pour les femmes c'est pas grand-chose, voir gratuit !
"Si pour toi c'est gratuit, c'est que c'est toi le produit !!!"
J'ai tendance à penser (encore une fois, avec les informations que j'ai) que le milieu libertin est très patriarcal (dans l'ensemble, ce qui ne préjuge en rien des tendances patriarcales ou non de tel ou tel individu qui pratiquerait le libertinage).
Je confirme : tu n'es pas assez renseignée.
Le libertinage est un état d'esprit, avant d'être une pratique. Cela fait longtemps que le sexisme n'y a plus sa place. Quant à la réalité des pratiques, dans la très grande majorité des cas ce sont les femmes qui choisissent et décident si oui ou non, avec qui, où, quand et comment (question de déséquilibre entre l'offre et la demande, comme pour le prix).
Je ne dis pas que les milieux libertins sont immunisés contre toute forme de sexisme, mais prétendre que c'est un milieu patriarcal, c'est être effectivement bien mal renseigné.
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

RobotEtourdi
le dimanche 01 juin 2014 à 19h05
Green-Man-Outside
Donc, en gros même réponse à RobotEtourdi dont j'ai pourtant beaucoup apprécié certaines parties de la première intervention :
RobotEtourdi
Les crimes racistes, sexistes et autres existent bel et bien. Il y a bien des violences motivées ou encouragées par des convictions inégalitaires. La question n'est pas là.
Je n'ai jamais dit le contraire.
Je n'ai pas dit que tu avais dit le contraire ^^ (Je répondais surtout à Junon).
C'est déjà pas évident de nous comprendre entre personnes à peu près d'accord, imaginez ce que ça donne quand on fait commenter sur le même fil des internautes aux convictions radicalement différentes... Ouais, il suffit d'aller voir sur Youtube en fait...
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

RobotEtourdi
le dimanche 01 juin 2014 à 13h39
Les crimes racistes, sexistes et autres existent bel et bien. Il y a bien des violences motivées ou encouragées par des convictions inégalitaires. La question n'est pas là.
La question est de savoir comment on dénonce et on combat ces violences. Considérer que toute violence est condamnable, indépendamment des groupes auxquels appartient la victime (si on souhaite les identifier), ce n'est pas nier qu'il existe du sexisme ou du racisme, ni même que ça puisse être à l'origine de violence, ni même que ça mérite d'être dénoncé et combattu.
Identifier la cause d'un délit ou un crime est une bonne chose pour pouvoir implémenter à long terme des solutions qui empêchent que ce délit ou crime ne soit perpétué de nouveau au sein de la société, en prenant le mal à la racine. Mais à court terme, on a un délit ou crime à juger et des auteurs à sanctionner, sur la base de leur actes pas de leur intentions. La race, le genre, les préférences sexuelles, rien de tout cela ne doit entrer en compte dans le jugement. Et le fait que la violence ait été motivée ou non par une idéologie inégalitaire ne change pas la violence subie.
Discussion : Le sexisme, c'est aussi ça

RobotEtourdi
le samedi 31 mai 2014 à 10h40
Il s'agit toujours d'un problème de communication épineux, quand on rend visible une forme d'oppression dans laquelle l'oppresseur et la victime sont le contre-pied du stéréotypes habituels.
En effet, cela peut être pris (parfois à raison) comme une tentative de minimiser ce que vivent les victimes habituelles, d'excuser le comportement de leurs agresseurs habituels, ou simplement d'éluder la question de l'agression en signalant que, de toute façon, il y a de la violence des deux côtés.
On retrouve ce phénomène lorsque l'on parle de racisme, de sexisme, de ségrégation sur les préférences sexuelles, bref, à chaque fois qu'il y a à la fois de l'oppression et des groupes facilement reconnaissables.
On voudrait pouvoir expliquer que ce que l'on dénonce, c'est la violence en générale, l'injustice, la ségrégation, indépendamment de qui la subit. On voudrait que le message soit "Soyez apte à détecter une injustice, même si elle ne correspond pas à l'image la plus répandue".
Mais parmi les commentateurs, il s'en trouvera toujours pour dire : "Ouais nous aussi les blancs, on subit du racisme, alors arrêtez de nous gonfler" ou encore "Enfin les statistiques montrent quand même clairement que les agressions les plus graves, comme le viol, sont très majoritairement subites par les femmes" ou encore "Moi une fois je me suis fais discriminé du fait de ma condition d'hétérosexuel, faut arrêter de faire croire que les gays sont les seuls victimes" ou encore ... ou encore... ou encore...
Il y a pléthore de réponses qui maintiendront le clivage initial, qui alimenteront la discorde, alors que le message sur lequel on devrait tomber d'accord est celui vu à la fin de la vidéo : "Violence is violence".
Notre erreur est d'avoir vu un homme et une femme sur cette vidéo alors que nous aurions dû y voir deux individus. S'il s'était agit deux deux hommes, de deux femmes, d'un blanc et un noir, d'un handicapé et d'un transgenre, cela n'aurait rien changé au caractère inexcusable de la situation.
Mais on est déjà là dans une réflexion plus poussée que celles qu'auront une bonne partie des commentateurs (oup's, j'ai failli dire "électeurs"...). Décidément, c'est un problème de communication épineux.
Discussion : La légitimité de la jalousie

RobotEtourdi
le lundi 26 mai 2014 à 21h27
Il faut distinguer trois choses : ce que l'on ressent, ce que l'on manifeste et la responsabilité que l'on fait porter à l'autre, même implicitement.
Ce que tu ressens, personne ne peut te le reprocher. La sphère des pensées et des émotions, c'est le seul endroit ou tu es totalement libre, ou aucune responsabilité morale n'a de sens. Si tu éprouves un sentiment désagréable, comme la jalousie, la tristesse, la haine, on ne peut pas t'en tenir rigueur. Même si tu décides de te complaire dans ces émotions, ça ne regarde que toi, personne n'a rien à te dire là-dessus.
Là où ça commence à devenir chiant, c'est quand ce sentiment a des répercutions en dehors de ta tête, qu'il te rend grognon, bougon, moins agréable à vivre d'une quelconque manière. Là, l'autre n'est pas obligé de l'apprécier et peut le manifester.
Cependant, même dans ce cas, il me paraît inapproprié de pointer la manifestation de ce sentiment comme une faute. Après tout, tu es humain. On peut comprendre qu'il n'est pas simple de ne pas laisser transparaître un sentiment. On n'est juste pas obliger d'accepter.
Enfin, il y a le dernier niveau où tu essaies de faire porter sur l'autre la responsabilité de ta jalousie, où tu souhaites que l'autre change son comportement, pourtant inoffensif. Je pense que cette attitude-là est déjà plus critiquable. Ce n'est pas forcément facile, mais je pense que dans ce cas l'autre devrait refuser d'amputer sa liberté pour encourager ton défaut.
Je pense que ce dernier point est critiquable parce qu'il s'agit de choix, de pensées transformées en actes, non plus de ressenti.
NB : le "tu" es une façon de dire "quelqu'un", de manière indéfinie.
Discussion : La fin des normes

RobotEtourdi
le jeudi 24 avril 2014 à 21h58
Je n'ai pas été totalement convaincu par l'argumentaire de l'article qui voit dans la plus grande visibilité de l'homosexualité féminine un présage de la fin des normes dans leur ensemble.
Je crois que tant qu'il y aura une tendance majoritaire, il y aura une notion de normalité dans les esprits. Ce n'est pas un problème en soi. Ce qui est problématique c'est l'exclusion de ce qui est hors norme (ou trop conformiste, quand on se sent l'âme d'un rebelle).
Que l'homosexualité féminine soit encore mieux acceptée est une bonne chose mais ça ne me semble pas induire forcément d'autres formes de tolérance, envers le polyamour par exemple. Je ne suis déjà pas certain que cela soit symptomatique d'une meilleure acceptation de l'homosexualité masculine.
Je pense que ce qui permet aux modes de pensée et de vie non majoritaires de faire leur chemin dans les esprits, c'est la tolérance théorisée, fruit d'une réflexion propre à s'étendre à de nombreux sujets, plus que la tolérance "effet de mode".
Discussion : Polyamour, je suis perdu.

RobotEtourdi
le samedi 19 avril 2014 à 23h10
Le constat est clair : elle est polyamoureuse, et toi non.
En parcourant ce forum, tu pourras comprendre le polyamour, les différentes visions que l'on peut retrouver sous cette étiquette, mais ce n'est là que la première foulée d'un long chemin que tu ne voudras peut-être pas parcourir. Tu ne trouveras pas ici de formule magique qui te feras oublier d'un coup ton besoin d'exclusivité. Seule une longue introspection et une longue réflexion pourront éventuellement te mener sur cette voie... ou pas.
Peut-être espères-tu encore que cette histoire se résolve à ton avantage : qu'elle quitte son autre amoureux pour entamer une relation exclusive avec toi.
Ça n'arrivera pas.
Même si l'autre devient insupportable et qu'elle le quitte pour des raisons indépendantes de toi, elle ne voudra pas revenir vers toi pour autant, a fortiori si tu lui imposes une relation exclusive. Oublie, ça n'arrivera pas.
Je crois qu'il ne te reste plus qu'à l'aimer encore un peu plus : juste ce qu'il faut de plus pour vouloir son bonheur, même dans les bras d'un autre. De l'aimer au point de ne plus exiger d'elle qu'elle ne connaisse pas l'amour en dehors de toi.
Ce n'est pas très difficile, quand on a grand cœur. Tu pourras y arriver même si tu es loin d'elle, même si tu ne la vois plus, même si tu fréquentes d'autres personnes. Tu peux l'aimer à ce point-là si tu retournes auprès d'elle ou bien si tu continues de te tenir à l'écart. Tu peux le faire en faisant de belles rencontres, en aimant, à en perdre haleine, une nouvelle venue. Ça ne demande pas plus d'énergie à ton cœur. Ça ne lui demande que de savoir se réchauffer quand, repensant à elle, tu souriras intérieurement de la savoir épanouie.
Discussion : [Film] Her, film de Spike Jonze

RobotEtourdi
le dimanche 23 mars 2014 à 15h19
Un petit post rapide pour vous recommander le film "Her".
La vision polyamoureuse y est brièvement discutée, sans être nommée. Le film parle des relations amoureuses (parfois hors normes) dans toute leur complexité.
[Edit modération : fiche du film https://en.wikipedia.org/wiki/Her_%28film%29 ]
Discussion : Besoin de conseils pour accepter une situation nouvelle...

RobotEtourdi
le lundi 10 mars 2014 à 13h49
Bonjour,
Tu trouveras ici des témoignages de personnes pour qui ce genre de configuration a apporté une grande satisfaction ou plus encore. Néanmoins, le polyamour n'est une obligation pour personne.
En effet, je pense que se forcer n'est pas la meilleure entrée en matière.Peut-être pourrais-tu demander un délai de réflexion. Si tu en arrives à ressentir un amour tel que tu te réjouisses de savoir ton amoureux bienheureux, y compris dans les bras d'une autre, alors accepte de poursuivre votre relation. Sinon... eh bien quitte-le. Ou du moins, prends beaucoup du recul. Cette dernière solution est triste, d'autant que vous vous aimez et que personne n'a été malhonnête, mais c'est mieux qu'une situation qui te seras inconfortable au quotidien.
En attendant de choisir, n'oublie pas de communiquer avec lui. Et puis, tu peux aussi parcourir les témoignages de ce forum.
Discussion : Le Langage de l'amour : modifions notre langue !

RobotEtourdi
le dimanche 05 janvier 2014 à 13h26
Constellation amoureuse : Ensemble de personnes pouvant être reliées par un chemin de relations amoureuses.
Il faudrait aussi trouver un meilleur terme pour décrire "l'amour amoureux", par opposition à l'amour filial, amical, fraternel, etc.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Le Langage de l'amour : modifions notre langue !

RobotEtourdi
le samedi 04 janvier 2014 à 14h32
Il faudrait un mot pour les lutins/lutines croyants non pratiquants. Un truc du genre "farfadets/farfadettes" ? :D
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Help ! La femme de mon amoureux fait semblant de m'accepter

RobotEtourdi
le mardi 31 décembre 2013 à 11h31
Es-tu payée pour garder leurs enfants ?
La question peut paraître incongrue mais je cherche à déterminer si il y a une relation économique entre vous, ou si tu fais ça bénévolement.
Je veux dire par là qu'aussi choupi que peuvent être ces gosses, le baby-sitting d'enfants qui ne sont pas les tiens est un service qui a ordinairement un certain coût.
Si tu es payée, il me semble très important que ce travail soit entièrement décorrélé de ta relation affective. Tu dois pouvoir fixer ton prix et tes horaires comme le ferait n'importe quelle baby-sitter.
Si tu le fais par plaisir, tu dois être sûre de pouvoir arrêter cette activité à tout moment sans que cela perturbe ta relation avec lui (sinon cela veut dire qu'il est la rémunération que tu reçois), et tu as plus encore le droit de définir tes horaires.
Une distinction claire des relations économiques et sentimentales m'a toujours paru être une bonne idée.
Discussion : [Humour] Polyamoureux... ce que les gens pensent que je fais...
Discussion : La Saint Va-lutin, ce serait quand et où ?

RobotEtourdi
le jeudi 21 novembre 2013 à 21h25
J'ai déjà assisté à une soirée où le thème était la "St Valentin guimauve". Le but était de constituer des couples hasard une fois sur place et de s'offrir des cadeaux volontairement clichés.
Nous avons tiré les couples (monos) au sort (le hasard a choisi principalement des couples homos) et avons passé une bonne soirée dans un appartement redécoré en rose.
Il manquait peut-être des jeux de couples du genre "teste ta connaissance de l'autre" pour rester dans le thème du stéréotype et donner aux couples nouvellement formés une excuse de plus pour apprendre à se connaître rapidement.
Je pense que la St Va-Lutin est une bonne idée et que les réseaux de relation formées par le hasard doivent être surtout un prétexte à des jeux impliquant tout le monde.
Discussion : Se sentir impliqué dans les œuvres de fictions normées.

RobotEtourdi
le dimanche 10 novembre 2013 à 10h40
Depuis un moment, j'ai l'impression de ne pas toujours vivre pleinement certaines histoires dans les œuvres de fiction (films, romans, BD, etc). En effet, j'ai du mal à me sentir impliqué par les enjeux dramatico-romantiques lorsque ceux-ci n'existent que dans le modèle monogame le plus répandu.
Ces histoires postulent par exemple que l'on ne peut aimer qu'une personne en même temps, qu'il existe une âme sœur, qu'on doit l'aimer toujours, que dans l'adultère c'est l'acte sexuel et non la malhonnêteté qui est dommageable, que notre amour doit être notre sauveur, etc.
Entendons-nous bien : ce ne sont pas de mauvaises histoires. Ce ne sont pas non plus des histoires qui se contentent de promouvoir le modèle dominant. Non, elles ont d'autres propos, parfois intelligents, et les tensions dramatiques engendrées par les situations normée sont parfois même anecdotiques.
Il n'empêche que je n'arrive pas toujours à rentrer dedans. Parfois, j'ai vraiment l'impression que les personnages s'inventent des problèmes qui n'en sont pas. Que pour moi, tout serait plus simple. Du coup, je m'identifie moins à ces personnages, je m'implique moins dans l'histoire et je n'en profite pas à fond.
C'est grave, docteur ? La philosophie polyamoureuse nous rend-elle inapte à apprécier pleinement les œuvres de fiction plus normées ?