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Discussion : Arte Radio : Les jeunes filles et la morale

LuLutine
le dimanche 08 mars 2009 à 19h30
Salut,
Ce n'est pas moi qui ai parlé du milieu lesbien je crois...
Surtout que je n'y connais rien, étant plutôt franchement hétéro ;)
Discussion : Arte Radio : Les jeunes filles et la morale

LuLutine
le dimanche 08 mars 2009 à 18h13
Pourquoi sans rancune ? Y avait-il une rancune ? Parfois on est d'accord, parfois non....ça n'empêche pas de se respecter... ;-)
A ce propos, une amie (très croyante et monogame) à qui je parlais de ma façon de voir la vie, et qui ne raisonne pas du tout comme moi m'a récemment écrit ceci :
"Je te respecte en tant que personne et amie même si je n'adhère pas à certaines de tes idées. [...] Je pense que la façon dont les polyamoureux voient l'amour mérite d'être étudiée car toute tentative d'augmenter un peu la dose d'amour sur la planète est légitime et respectable en soi."
(Si jamais elle passe par ici j'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir reproduit ses mots).
Ca prouve que ne pas être toujours d'accord n'est pas forcément un problème ;).
Ca prouve aussi que quelqu'un de fortement monogame peut rester ouvert au mode de vie polyamoureux (tout comme les polyamoureux respectent ceux qui souhaitent vivre de façon monogame). C'est plutôt un bon signe !
Discussion : un jour poly, un jour mono, toujours amour ?

LuLutine
le dimanche 08 mars 2009 à 17h59
Euh oui un autre détail aussi, la femme qui t'intéresse étant mariée, il faut peut-être voir si elle compte mettre son mari au courant ou pas...
Et si elle compte le lui cacher, c'est à toi de choisir ce que tu veux faire (moi, je n'entamerais pas une relation avec quelqu'un qui m'avoue clairement que son(sa) conjoint(e) n'est pas au courant, mais il y a déjà eu des discussions sur le sujet, et il se trouve que chacun a sa philosophie...).
Discussion : un jour poly, un jour mono, toujours amour ?

LuLutine
le dimanche 08 mars 2009 à 17h56
En tout cas ta femme est plus compréhensive que beaucoup de gens, cela me parait déjà un bon point.
Peut-être qu'il peut être bien de voir avec ta "maîtresse" potentielle ce qu'elle veut précisément. Si elle veut "juste un plus" a priori elle ne risque pas de chercher à te faire divorcer. Il faut être très clair avec elle sur le fait que tu ne comptes pas quitter ta femme (comme tu ne donnes pas de détails, je ne sais pas si tu as déjà beaucoup discuté avec elle, ou pas).
Si tout est en ordre d'un côté comme de l'autre, j'aurais envie de te dire, vas-y, fonce, qu'est-ce que tu attends !
Est-ce que tu peux tomber, te faire mal, souffrir comme cela t'est arrivé par le passé? Bien entendu, car il n'y a jamais de relation sans risque (et cela, mono ou poly...). Mais je crois que tu es plus vieux que moi et que tu sais déjà tout cela :-).
Tu sais aussi que si on voulait ne pas prendre de risques, on ne vivrait pas !
Et puis, il semblerait que ta femme soit restée près de toi malgré les difficultés par le passé. Elle t'est fidèle, selon la définition que tu évoquais dans un autre sujet. Alors si jamais ça se passe "mal", tu sais qu'elle sera toujours là pour te soutenir.
Est-ce que quelque chose de particulier te retient d'entamer une relation avec l'autre femme que tu viens de rencontrer ?
Discussion : Arte Radio : Les jeunes filles et la morale

LuLutine
le dimanche 08 mars 2009 à 17h42
Je suis d'accord aussi sur cette définition de la fidélité, clown et lapin...
Rien à dire de plus... :-)
Discussion : Elle...

LuLutine
le dimanche 08 mars 2009 à 17h40
"Lulutine, tu n'as jamais éprouvé "l'envie d'avoir envie", "l'envie d'être amoureux(se)" ?"
Et bien, certainement pas au point de chercher activement quelqu'un et d'en ressentir un manque...
Certainement pas au point de m'en sentir malheureuse...c'est en cela que je ne rejoins pas l'expérience d'Océane.
Mais chacun vit les choses différemment...
Discussion : Elle...

LuLutine
le dimanche 08 mars 2009 à 15h25
Bonjour Océane,
Je vais avoir du mal à te donner des conseils. En ce qui me concerne il faut que je tombe amoureuse de quelqu'un pour ressentir le besoin (et encore, je peux me contenter de peu, si la personne n'est pas amoureuse de moi) de développer une relation.
Sauf à l'adolescence, où j'avais très peu d'ami(e)s et où je m'inventais des amies imaginaires (ou plutôt des mères de substitution, parce que c'étaient plutôt des femmes adultes), je n'ai jamais ressenti le manque de quelqu'un que je ne connaitrais pas, que je n'aurais pas encore rencontré(e).
Ca me fait penser à une chanson de Jean-Jacques Goldman qui s'appelle "Famille". Elle évoque pour moi ce lien avec quelqu'un qu'on ne connait pas, qu'on cherche, dont on sait l'existence, là quelque part, et qui nous comprendrait..."tu es de ma famille [...] celle que j'ai choisie, celle que je ressens, dans cette armée de simples gens".
En tout cas, une chose que j'ai remarquée, c'est que l'amour (ou l'amitié d'ailleurs) m'est souvent tombé dessus sans que je le cherche, sans que je l'attende.
Et si tu te disais que tu vas arrêter de chercher activement, mais seulement sortir, t'amuser, et voir ce qui vient sans rien attendre de précis ?
Peut-être que tes attentes très fortes et très précises sont justement la cause de tes échecs ?
Je n'ai jamais cherché à tomber amoureuse, mais c'est arrivé (que cela soit réciproque ou pas), plusieurs fois.
A côté de moi, j'ai vu des amis qui cherchaient à tout prix "l'âme soeur" (ben oui au singulier, car beaucoup de monogames) et qui restaient désespérément seuls, ou bien enchaînaient des histoires trop courtes à leur goût.
Alors je me pose vraiment la question : est-ce que chercher trop activement ne nous éloigne pas parfois de notre objectif ?
Une raison "sensée" (autre que la loi de Murphy, qui a pourtant le mérite de parfois trop bien fonctionner !) peut être que les gens face à toi sentent l'importance de tes attentes et que ça les effraie....j'ai souvent éloigné des gens de moi sans le vouloir, en leur en demandant trop...ça les faisait fuir...
Discussion : Polyamour et famille

LuLutine
le vendredi 06 mars 2009 à 22h30
A la soirée du 21 février il y avait un couple de jeunes (allemands je crois), elle 25 ans et lui 30 je crois.
Elle a aussi un copain qui vit avec eux.
Ils ont deux ou trois enfants et ils étaient venues avec le dernier, un bébé de 3 semaines qui a dormi comme un bienheureux dans les bras de son père tout le temps qu'ils ont été là.
Ce qui m'a frappée particulièrement c'est le regard brillant de ce jeune papa. Je ne sais pas si c'était la naissance de son dernier enfant ou s'il est tout le temps comme ça...mais moi, j'ai trouvé qu'il avait plein d'étoiles dans les yeux.
Pour en revenir au sujet, j'ai posé quelques questions. Leur fille la plus âgée (4 ou 5 ans) semble vivre très bien la situation, d'après sa mère avec qui j'ai discuté. D'après ses paroles (j'espère avoir bien compris et ne rien transformer :-)), le matin sa fille trouve parfois sa mère au lit avec un homme, parfois avec un autre, et comme ça a toujours été comme ça, ça ne lui pose aucun problème.
Autre "détail" : le "copain" amène parfois la petite à l'école, mais elle est consciente que ce n'est pas son père. Elle a un père et pas deux. Il y a juste un autre homme qui vit avec sa mère, mais elle fait très bien la différence (toujours d'après les paroles de sa mère).
A noter que si j'ai bien tout suivi, son père n'est pas son père biologique mais un ancien copain de sa mère (après, ce genre de chose arrive aussi dans les couples monogames, on sait déjà que ça pose rarement un problème).
En ce qui me concerne les questions que je me pose ont plus à voir avec ce que peut vivre un enfant à partir de 10 ans (âge que leur aînée n'a pas encore atteint), à l'époque où certains camarades de classe, ayant entendu parler leurs parents, peuvent être parfois un peu cruels vis-à-vis de ceux qui ont une famille "différente".
Je n'ai pas trop réussi à poser la question comme je le voulais. En tous les cas la mère (dont je ne me rappelle pas le prénom...) m'a dit que si sa fille posait des questions en grandissant elle serait ravie de lui répondre et de partager ça avec elle (je suppose, en fonction de ce qui serait adapté à son âge évidemment !).
Je pense que pour un enfant, voir que sa mère a un ou deux autres copains que son père, ça ne doit pas être traumatisant surtout si c'est ce qu'il a toujours connu. Par contre si elle voit beaucoup d'hommes, il faut peut-être un peu compartimenter les choses et ne pas étaler devant ses enfants ses 18 amants ;-). Pareil du côté du père.
Dans la situation dont je parle visiblement la mère a juste un copain régulier en plus du père. Je ne suis pas (encore) en mesure de faire part d'une expérience personnelle en ce domaine malheureusement :-).
En tout cas je retiendrai toujours leurs sourires à tous les deux et les étoiles qu'ils avaient dans les yeux, surtout le père. Je ne peux pas penser qu'avec des parents comme ça, leurs enfants vivent mal les choses. Mais après tout, je ne suis pas chez eux...
Discussion : Connaissez vous les partenaires de vos partenaires?

LuLutine
le vendredi 06 mars 2009 à 19h04
Salut Clémentine,
"Tu as déjà vu ou connu la problématique que tu évoques, lulutine ? "
Et bien non mais je me dis que ça peut très bien arriver un jour...du coup, je me demande ce qu'on peut faire dans ces cas-là (oui, j'ai le don de me poser des questions par rapport à des choses qui n'arriveront peut-être pas, je suis comme ça ! ;-))..
Discussion : Connaissez vous les partenaires de vos partenaires?

LuLutine
le vendredi 06 mars 2009 à 15h50
Je n'ai pas encore de partenaires multiples et mon ami non plus...mais chacun, nous aimons quelqu'un d'autre (les sentiments ne sont pas réciproques) qui fait partie de nos amis.
Je connais donc la femme qu'il aime et il connait l'homme que j'aime.
Ce sont des amis que nous fréquentons assez régulièrement.
Je dois avouer que je n'aime pas trop l'attitude de la femme qu'il aime parce qu'elle a des comportements trop ambigus à mon goût alors qu'elle est en couple, exclusive, et prétend ne pas être intéressée.
Ces comportements ont fini par m'énerver, principalement parce que j'ai le sentiment qu'elle laisse trop de faux espoirs à mon ami (on connait tous des femmes - voire des gens tout court - qui "disent non" et qui "font oui", et ce sont les actes les plus parlants !). Suite à ce comportement mon ami ne sait pas toujours clairement quoi penser, et ce n'est pas facile pour lui.
Au moins, avec l'autre homme que j'aime, les choses sont claires. Même s'il est parfois un peu câlin (mais pas qu'avec moi, très loin de là), il a adopté une position très claire et je le vis bien. Il n'agit pas en contradiction avec ses paroles...il maintient ses distances.
J'ai l'impression que notre amie, elle, se sent obligée d'être plus gentille (étant déjà pas bien méchante à la base, il y a juste des jours où elle ne réfléchit pas, mais ça c'est autre chose) avec mon ami parce qu'il l'aime...et je pense que si elle lui faisait sentir qu'il n'est pas différent des autres, il arrêterait de fantasmer.
Pour sortir de cette grosse digression et revenir au sujet, j'ajouterais que j'ai eu un coup de foudre il y a un peu plus d'un an pour quelqu'un que je ne connaissais pas, et que mon ami n'a jamais vu. Mais comme rien n'est encore fait de ce côté-là, je ne peux pas (encore) répondre à la question du sujet.
Cela dit j'y ai déjà pensé et si jamais une relation se développait entre nous (amitié ou amour, peu importe), je pense que ça ne me dérangerait pas que mon ami actuel et lui se rencontrent...voire, je préférerais cette solution ; cependant je ne les pousserais pas à la rencontre, ça se ferait uniquement s'ils le demandent ou si l'occasion se présente...
Je crois que le vrai casse-tête a lieu quand l'un veut absolument rencontrer l'autre mais que l'autre ne le veut pas....quelqu'un a déjà été dans cette situation ?
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

LuLutine
le mercredi 04 mars 2009 à 21h52
Moi non plus, Siestacorta, je n'ai pas tout suivi....
Et sinon par rapport à cette phrase : "Je ne peux pas toujours m'empêcher de mettre mes mains dans le cocon"
Je crois comprendre ce que ce que Marigold veut dire, et je crois que c'est exactement ce que Françoise a fait lorsqu'elle nous a interrompus dans notre quête de définition.
Sauf qu'après cela elle a reconnu qu'elle avait peut-être parlé un peu vite et qu'elle aussi avait eu besoin de définitions au début...et qu'elle comprenait notre besoin de poser des mots.
Donc, elle a reconnu qu'elle n'avait pas résisté à la tentation de s'en mêler peut-être un peu plus que nécessaire...ce qui est exactement ce que Marigold met en avant en avouant qu'elle aussi, ça lui arrive ! (Et pour être honnête, je crois que ça nous arrive à tous un jour où l'autre.)
En résumé : dans tous ses discours, Françoise nous fait part de son expérience, ce qui est très utile pour ceux (dont moi) qui n'ont quasiment aucune expérience dans le domaine du polyamour. Mais elle n'impose rien et elle reste ouverte à la vision des autres, ça me semble totalement en accord avec la position que défend Marigold, et non pas en opposition (comme a l'air de le penser Marigold)...
Discussion : Revolution Sexuelle

LuLutine
le mercredi 04 mars 2009 à 21h26
"La ou l'homosexualité relève d'une attirance sexuelle et affective, le polyamour est un choix conscient"
Je pense que ce choix conscient découle quand même souvent d'une expérience personnelle (en particulier le fait de vivre des attirances multiples, tout comme les homosexuels se découvrent une attirance pour les gens du même sexe).
Pour ma part, je suis polyamoureuse parce que j'aime plusieurs hommes. Je ne l'ai pas choisi, c'est un état affectif que je ne contrôle pas. Je suis comme ça.
En fonction de ce vécu, effectivement, j'ai fait un choix conscient. Mais je n'aurais jamais fait ce choix si je n'avais aimé qu'un seul homme.
En fait, je crois que la différence vient du fait que "être homosexuel" est considéré comme un état : autrement dit, un homosexuel qui nie son attirance pour les personnes du même sexe est quand même homosexuel.
En revanche, quelqu'un qui aime plusieurs personnes mais sans être franc avec ses relations (par exemple, une femme et une maîtresse cachée, ou bien deux copines qui croient chacune être la seule) ne sera pas considéré comme "polyamoureux" parce que la définition qu'on donne en général d'un polyamoureux suppose l'honnêteté dans ses relations. Il en sera de même de quelqu'un qui refusera de reconnaitre ses sentiments envers une nouvelle personne, sous prétexte qu'il en aime déjà une autre (ou bien quittera l'ancienne pour aller vers la nouvelle, en estimant que la première devait "ne pas être la bonne").
Dans la définition que j'évoque plus haut, "polyamoureux" est donc bien un choix de vie et pas un état.
Mais au final, est-ce qu'il ne faudrait pas aussi un terme pour désigner l'état de celui qui aime plusieurs personnes (qu'il ait choisi de vivre ses attirances multiples et de les assumer, ou non) ? On ne choisit pas ses sentiments...
Je ne sais pas ce que vous en pensez, ça mérite peut-être même un nouveau sujet si cette discussion intéresse des gens...à moins qu'il existe déjà un terme et que je sois passée à côté...?
Discussion : Le polyamour peut-il n'être qu'une passade ?

LuLutine
le mercredi 04 mars 2009 à 02h05
Pour les droits de traduction, je ne sais pas Siestacorta, je suppose que le mieux c'est de voir s'il y a moyen de contacter l'auteur du site à partir de la page principale :
www.practicalpolyamory.com
Discussion : Le polyamour peut-il n'être qu'une passade ?

LuLutine
le mardi 03 mars 2009 à 15h28
Si vous lisez l'anglais, peut-être que ce texte peut vous aider :
www.practicalpolyamory.com/images/14_steps_to_open...
Discussion : Revolution Sexuelle

LuLutine
le mardi 03 mars 2009 à 15h04
On fait quoi alors ? On organise une poly pride en France ? :-)
Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

LuLutine
le mardi 03 mars 2009 à 14h48
"on balance à l'autre, du coup on est plus l'origine d'un problème, c'est l'autre qui réagit mal"
Pour ma part, si quelqu'un n'accepte pas que je fréquente d'autres personnes, je ne considèrerai jamais que cette personne est "l'origine du problème" ou "réagit mal".
On réagit tous différemment et la personne en face de moi a *le droit* de réagir en fonction de sa sensibilité, ses convictions et son histoire.
Donc en ce qui me concerne, ce n'est pas un moyen de me décharger d'une quelconque responsabilité. Bien au contraire.
Pour le reste de ce que tu dis, je crois que je comprends ce que tu veux signifier, même si je n'arrive pas à le dire mieux que toi.
Malgré tout je trouve l'honnêteté plus importante, pour l'autre et pour moi, pour taire ma façon de vivre trop longtemps.
A noter que si je rencontrais quelqu'un en étant célibataire, je laisserai peut-être passer un peu plus de temps avant de parler de ma façon de voir. Mais lorsque je sors déjà avec quelqu'un, je trouverais cela trop malhonnête de ne rien dire. Je pense qu'au maximum je laisserais passer deux rencontres avant de le faire.
Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

LuLutine
le mardi 03 mars 2009 à 13h51
Moi j'aurais tendance à faire comme Sam et amorgen : dès les premiers signes...je ne suis pas capable de cacher un aussi gros éléphant dans mon placard ; parce que pour moi, oui, c'est vraiment quelque chose de trop gros pour être tu.
En plus, ne pas le dire immédiatement, ça veut dire que je prends le risque de m'attacher à la personne, de commencer à l'aimer vraiment ; et si le jour où je lui dis la vérité, elle décide de me quitter, je souffrirai plus que si elle avait refusé toute relation dès le début.
Donc, je préfère le dire le plus tôt possible. Il peut se passer deux ou trois choses avant : un baiser, quelques câlins...mais pas plus. Voire, si c'est moi qui ai abordé la personne, comme j'ai souvent tendance à être assez "cash" (du genre "tu me plais", ou quelque chose d'approchant), si la personne répond à mes avances, il est fort probable que j'enchaine immédiatement pour lui dire que je suis polyamoureuse.
A entamer une relation et ne rien dire sur ma situation, j'aurais trop l'impression de faire pourrir la situation.
Discussion : Le polyamour peut-il n'être qu'une passade ?

LuLutine
le lundi 02 mars 2009 à 08h52
"ma compagne ne semble pas capable de tracer une frontière entre l'affection et la sexualité"
Tout comme Sam, je ne suis pas spécialiste non plus.
Mais j'aurais bien envie de conseiller à ta compagne (si elle est prête à le faire évidemment, ça doit être une démarche personnelle) d'aller voir un spécialiste à ce sujet ; pour parler clair, un psy.
Il n'y a aucun mal à aller voir un psy, ça ne veut pas dire qu'on est "anormal" ou déséquilibré, juste qu'on a besoin "d'investiguer" certaines problématiques personnelles avec l'aide d'un tiers qui nous aide à y voir plus clair.
D'ailleurs, il y a un peu moins d'un an, je suis allée en voir un, ça m'a permis d'avancer (sur des questions par rapport auxquelles je n'avais pas réussi à progresser toute seule, justement...voire, le psy m'a aussi posé des questions que je ne m'étais jamais posées, du genre "pourquoi est-ce que vos amis vous apprécient ?", et j'avoue, j'ai toujours pas trouvé la réponse - peut-être à cause d'une vision trop dévalorisante de moi-même ? - mais même sans avoir la réponse, c'est agréable de me rendre compte que oui, il y a des gens qui m'apprécient, ce qui veut dire que je suis "appréciable" :-)).
Comme Sam le disait, et comme pas mal de spécialistes le diront je pense, il y a sûrement certaines choses dans le comportement de ta femme qui sont liées à son histoire personnelle, en particulier à son enfance. Mais à mon avis, ça ne veut pas dire qu'elle ne peut pas évoluer sur ce sujet ; au contraire, c'est justement à ça que servent les psys !
Je pense donc que si elle peut au moins comprendre d'où lui vient cet amalgame entre affection et sexualité, ça pourrait beaucoup l'aider. Voire lui permettre d'envisager sa relation avec cet autre homme, sans sexe (au moins pour commencer).
Maintenant, c'est toi qui la connais, à toi de voir si elle pourrait envisager de rencontrer un (ou une, si elle est plus à l'aise avec une femme) spécialiste. A toi de voir s'il y a un moyen "diplomatique" de lui proposer cela.
Je précise que pour moi, cette problématique (la distinction "affection/sexualité") n'a rien à voir avec le fait d'être polyamoureux(se) ou pas...c'est un problème distinct, qui pourrait l'aider dans tous les cas, que votre relation prenne une tournure polyamoureuse ou pas.
Si elle ne souhaite pas se faire conseiller par un psy (trop de gens aujourd'hui considèrent que "les psys, c'est pour les fous" ou que "se faire aider, c'est de la triche", ce que je trouve très dommage, mais c'est comme ça), tu peux peut-être chercher des lectures sur le sujet (malheureusement je n'en connais pas, je n'en ai donc aucune à te conseiller), les lire toi-même et puis lui glisser, "tiens, j'ai lu ce livre, c'est super intéressant, si tu veux je te le prête ?" - là encore à toi de voir comment introduire la chose de la bonne façon....
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

LuLutine
le lundi 02 mars 2009 à 07h57
Bonjour Vladimir; j'y étais et je ne trouve pas que c'était la "guéguerre" comme tu dis !
De quel blog parles-tu ? Celui de Françoise ? Je suppose que non (ou alors nous n'avons pas compris son article de la même façon...).
Quoi qu'il en soit, pourquoi ne viendrais-tu pas la prochaine fois, pour te faire ta propre opinion ? Ton opinion directe vaut mieux que n'importe quelle opinion forgée par personne interposée...
Discussion : Moyens éprouvés ou à tester pour rencontrer d'autres polyamoureux

LuLutine
le lundi 02 mars 2009 à 07h54
"Il y a juste un peu moins de chances de tomber sur des personnes qui acceptent le polyamour. "
Je crois que le but de ce sujet c'est justement d'indiquer des moyens de rencontrer directement des polyamoureux, sans avoir à tenter sa chance par les moyens "classiques", et risquer de flasher sur quelqu'un qui n'accepte pas le polyamour, non ?