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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le mardi 26 novembre 2013 à 19h41
Siestacorta
En revanche, on peut bien comprendre que le rapport de confiance soit sérieusement affaibli après.
Oui bien sûr.
Moi aussi j'ai pris des risques (même si j'étais pas sur un trapèze, quand même on roulait vite, et je me suis méchamment ramassée). Et aujourd'hui je ne fais plus confiance à ceux qui m'ont trahie (enfin, surtout ceux qui n'ont pas fait d'excuses, pour les autres une forme de confiance peut parfois se regagner, avec le temps).
Cela dit j'ai pris la responsabilité de leur faire confiance, à l'époque. En sachant qu'on n'a jamais 100% de garantie, et que par la suite c'est aussi à moi de gérer, même si c'est uniquement l'autre qui a merdé.
Et du coup :
aviatha
j'accepte mal de risquer de tomber parce que d'un coup il s'est dit tout seul que le jonglage c'était cool aussi.
Ben en fait, tu peux l'accepter ou pas, mais ça arrive. Ca m'est arrivé. C'est arrivé à d'autres. A beaucoup en fait. A presque tout le monde, un jour ou l'autre, je dirais même (oui, je prends le risque de dire ça ; j'aime prendre des risques, parfois ^^ ).
Le fait que ça arrive ne veut pas dire que tu en es responsable. Il y a des situations (j'en ai vécues comme je le dis) où c'est uniquement l'autre qui a merdé. Mais tu es obligée d'assumer les conséquences, et même si tu n'en étais pas consciente, tu as aussi accepté ça en t'engageant. Etre ensemble, c'est aussi subir à deux les conséquences de la connerie d'un seul.
aviatha
au risque de ne découvrir que le fait qu'on se soit planté de A à Z.
Faut voir le positif, si on découvre qu'on s'est planté de A à Z, alors on a quand même appris quelque chose :)
Puis c'est la même chose quand les gens qui avaient pris des engagements se révèlent non fiables. On apprend des choses.
Pour moi dans le fond, c'est positif :)
Mais bon, je suis une grande optimiste... ^^
aviatha
"je ne veux pas une troisième perte de cette ampleur dans ma vie".
Moi non plus, je ne voulais pas d'échec/perte supplémentaire. Dans plein de domaines (pas que affectif). J'avais tout misé dessus, c'étaient aussi des pertes de grande ampleur. Le monde qui s'écroule, comme on dit parfois. Et tu sais quoi ? J'ai survécu, et ça en valait la peine !
Je sais aujourd'hui à côté de quoi je serais déjà passée si j'avais renoncé...et je sais aussi que je ne sais pas encore de quoi l'avenir sera fait, mais qu'il est sûr qu'il renferme des trésors !
Est-ce qu'en t'accrochant à en mourir à une situation destructrice, tu ne risques pas justement de passer à côté de ta vie ?
La vie est pleine de surprises, et elle ne t'amène pas souvent sur le chemin que tu croyais emprunter...ça ne veut pas dire qu'il n'en vaut pas la peine ! D'ailleurs c'est souvent le contraire !
Mais pour emprunter les chemins que tu ne vois pas encore se dessiner devant toi (car tu es trop dans la souffrance), il faut je pense faire le deuil de tous ceux qui ne sont plus possibles...sinon, tu vas rester toute seule au croisement, face à une route barrée, et tu vas mourir de faim (bon ça c'est le pire des cas, le meilleur c'est simplement que tu n'avances pas - et honnêtement, faire du sur-place ne m'amuse pas, mais toi c'est peut-être ton truc ?).
PS : J'ai écrit un truc, quand j'étais ado. Je devais avoir 17, 18 ans, je ne sais plus très bien. Quelque chose comme "Ce n'est pas toujours facile d'accepter la mort, mais c'est encore plus difficile d'accepter la vie". Je le pense toujours. Tu m'y as fait penser quand tu disais que tu n'avais pas peur de mourir.
Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

LuLutine
le mardi 26 novembre 2013 à 13h15
lyly42
Il faudrait que mon coeur l'oubli mais comment ?
Je ne vais pas te rassurer sur ce coup-là, mais je peux te dire que pour ma part, je n'ai jamais oublié quelqu'un.
Je ne peux pas dire comment ça sera pour toi, je ne suis pas toi.
En tout cas pour "oublier", je n'ai pas la méthode. Je n'oublie pas. Je vis avec. C'est ça aussi, être amoureux(se) pluriel(le), je suppose...quoique je connais un nombre incalculable de personnes exclusives qui n'oublient pas non plus...en fait parmi les personnes que je connais suffisamment, je n'en connais pas qui sachent oublier (enfouir oui, mais oublier non).
Tu peux enfouir les choses dans un coin de ta mémoire et décider d'aller de l'avant, te lancer dans des projets. Ca n'empêchera peut-être pas qu'à un moment il sera là, il reviendra, dans tes pensées. Moi, c'est presque tous les jours (tous les jours concernant certaines personnes, presque tous pour d'autres).
Donc désolée, pas de méthode pour "oublier". Apprendre à vivre avec, c'est tout.
D'ailleurs tu le dis toi-même :
lyly42
Aujourd'hui j'imagine mal de l'oublié. Il restea dans mon coeur aussi à jamais
Et quand bien même tu réussirais quand même à l'oublier un jour, ce n'est pas aujourd'hui que tu vas t'en sentir capable, à mon avis.
lyly42
Il répète sans cesse qu'il doit essayer de refaire en sorte que cela fonctionne avec sa femme [...] mais au fond il continue à lui mentir
Moult relations fonctionnent comme ça.
Je connais aussi quelqu'un qui ment à sa compagne, de peur de la perdre, qui lui fait croire à l'exclusivité depuis des mois et des mois, et qui pour cette raison ne veut pas être avec moi (mais ne se gêne pas pour draguer ailleurs...oui l'ennui c'est que moi elle me connaît, elle a mis des limites, mais elle ne sait pas ce qu'il fait lorsqu'elle a le dos tourné !).
Bon, y a aussi le fait que moi, je ne veux pas d'une relation cachée, je ne veux pas "faire semblant d'être amis", je ne veux pas d'hypocrisie. Ca rend toute relation impossible.
En tout cas, votre histoire j'ai envie de dire que c'est un adultère qui n'a rien à voir avec le polyamour, mais ça a déjà été dit plus haut je crois (je ne sais plus) ?
Certains ici auront peut-être des conseils à te donner (on parle de relations avant tout, et les relations polyamoureuses ne sont pas forcément exemptes de tout mensonge, du moins ça dépend des gens), mais pour ma part je préfère faire part de mon opinion sur la façon de vivre les relations polyamoureuses, pas les adultères. Les adultères à mon sens, c'est juste casse-gueule. Je reconnais toutefois que certains préfèrent vivre ainsi.
Discussion : Sur le consentement

LuLutine
le mardi 26 novembre 2013 à 12h57
GreenPixie
* Il y a parfois des conversations ici qui n'arrivent pas à " s'entendre " par écrans interposés, alors qu'elles pourraient donner de belles choses ' dans la vraie vie ' (sans écran, autour d'un verre, dans un café par exemple).
Mais en creusant ensemble, je suis sûr que l'on peut trouver des manières de s'écouter différemment, et mieux. En tout cas elles existent.
Oui sans doute, et puis le but de ma réponse initiale, c'était d'aller dans ton sens, en parlant de consentement actif. :)
Donc je le redis : j'apprécie que les gens en face de moi aient un consentement actif, quitte à contre-proposer, ce qui est tout-à-fait sain (d'ailleurs je n'ai jamais vécu de relation un minimum saine sans ce mécanisme de contre-proposition). Tu en connais toi, GreenPixie, des gens qui sont d'accord sur tout à 100% et à tout instant ? Moi pas (mais si c'est le cas, tu peux me les présenter ^^ ).
Donc, on va pouvoir repartir, merci.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le mardi 26 novembre 2013 à 12h51
Siestacorta
Si vous étiez deux trapézistes et que lui faisait une connerie en se mettant à jongler en plus d'essayer de te rattraper, ça serait sa connerie, son inconscience, son mépris de sa partenaire, mais à la base, si tu veux vivre l'amour sur un trapèze, tu prends sur toi une part de responsabilité dans les chutes que tu risques, une part qui n'est pas réduite par le fait que ton partenaire n'ait pas assuré la sienne de son côté.
C'est tellement bien expliqué !
T'as fait quelle école Siesta pour expliquer les choses aussi bien ?
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le mardi 26 novembre 2013 à 00h13
aviatha
Ces "je t'aime", ces regards, ces touchers, ces baisers, ils sont beaux aussi parce qu'ils relèvent de quelque chose d'unique, parce qu'ils ne sont crées par l'autre que pour nous, et que nous ne les créons que pour lui.
Aaaaah.
Hum.
Désolée.
J'ai buggué.
Je me sens obligée de dire que....ça me terrifierait de savoir que les "je t'aime", les regards etc. ne sont "créés que pour moi". Je sais pas trop expliquer pourquoi. Parce que ça fait monomaniaque, peut-être. Et dans le fond, j'ai pas envie qu'on soit monomaniaque de moi (même si c'est vrai que je suis tellement super extraordinaire et inimitable, mais bon justement je le sais, j'ai pas besoin qu'on me le rappelle en étant monomaniaque ^^ ).
Bref. Brrr. Ca me fout les jetons, un peu cette idée.
C'est drôle hein ?
Toi aviatha, tu ne peux pas supporter de ne pas être l'unique. Mais moi, je ne peux pas supporter d'être l'unique ^^ ! (En tout cas, en potentialité : je pourrais entretenir une relation avec quelqu'un qui ne fréquente personne d'autre, mais je supposerais je pense toujours au fond de moi, que cette personne peut très bien faire une rencontre demain...c'est de supposer le contraire qui me paraîtrait absurde !)
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le lundi 25 novembre 2013 à 23h57
Siestacorta
Je sais pas, comme d'hab j'essaie d'exprimer une intuition, mais si ça se trouve ya que moi qui peux comprendre à quoi je pense :-/
Euh, je crois que j'ai compris. A peu près.
En fait, je crois que j'étais un peu comme ça à une époque. J'aimais totalement, inconditionnellement. aviatha et moi sommes très différentes - aujourd'hui en tout cas - mais je me retrouve beaucoup (l'ancienne "moi") dans certaines de ses réactions.
Probablement qu'à sa place, l'ancienne "moi" serait restée aussi, probablement qu'elle aurait aussi tout donné (et pas en fonction de ce que donne ou non l'autre) pour garder une chance que "ça marche", pour préserver la relation. C'était bien mon genre à une époque.
Avec le recul, ce fonctionnement m'a tellement peu apporté (et tellement coûté !) que...j'ai continué à aimer totalement, inconditionnellement (oui, je ressens toujours les mêmes choses, avec la même force, intensité, profondeur)....mais en me protégeant.
Même si je continue à aimer pareil, je ne mets plus tous mes jetons sur le tapis. Parce que je l'ai fait quelques années, dans plusieurs relations, et qu'à chaque fois c'était bien trop destructeur. Pour moi certes, mais aussi par ricochet (je m'en suis rendue compte avec le recul), pour les autres. Bref, c'était bon pour personne.
Alors, peut-être qu'il y a des situations différentes, où ça vaut la peine de se "sacrifier" pour "sauver" la situation...je sais pas. Je sais juste que pour moi, c'était pas le bon chemin. Et aujourd'hui, je me sens bien. J'ai dû faire le deuil de beaucoup, beaucoup...mais je ne compte plus tous les cadeaux que la vie m'a offerts depuis et à côté desquels je serais immanquablement passée si je m'étais sacrifiée "pour l'amour" de quelqu'un.
Discussion : Polyamour, trouple et jalousie… essais et errances

LuLutine
le lundi 25 novembre 2013 à 20h08
Katouchka
[...]avant on partageait tout et cette fusion me donnait beaucoup de plaisir. Mais j’ai compris avec le temps que c’est une sorte de prison aussi, une prison dans laquelle on se sent en sécurité. La vraie liberté, c’est moins de sécurité il faut le reconnaître. On ne peut pas toujours contrôler l’avenir.
(+) (+) (+)
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le lundi 25 novembre 2013 à 20h01
aviatha
manifestement, quand on amoureux, on réfléchi pas des masses.
Ah, ça dépend des gens et des situations quand même, on peut pas généraliser.
Lui dans ce cas, il n'a pas réfléchi, en effet...
Pour le reste, je plussoie Siesta.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 22h59
aviatha
il ne supporterait pas de me savoir folle amoureuse d'un autre...
Alors, il est peut-être comme un certain nombre de personnes qui atterrissent ici : incapable d'être exclusif de son côté, mais pas polyamoureux...
Lorsqu'il a pris cet engagement explicite d'être exclusif à vie avec toi, j'espère bien que c'est en considérant qu'il en était capable ? De fait, on voit aujourd'hui qu'il s'est trompé : il ne se connaissait pas assez, je considère ça comme un aspect de l'immaturité (c'est pas forcément péjoratif comme mot, c'est plus descriptif).
Ou alors, si comme j'ai l'impression de le comprendre, il a pris cet engagement en se disant que ça te contraindrait à la même exclusivité, et bien c'est aussi ce que j'appelle de l'immaturité. Ou alors, de la mauvaise foi...
aviatha
et oui, il a dit explicitement "je ne veux pas que tu partes, je refuse".
Bon alors s'il a dit texto ces mots-là, il faut qu'il fasse un choix. Et s'il ne le fait pas, c'est à toi de te protéger.
Violent ? Je ne sais pas. Sur le coup, peut-être.
Pragmatique ? Ca, j'en suis sûre.
aviatha
Si je suis capable de miser jusqu'à mon intégrité mentale et ma santé physique, je ne prend pas de petits joueurs à ma table.
J'ai moi aussi souvent misé jusqu'à mon intégrité physique et mentale...et tu sais quoi ? J'en suis vite revenue.
Je crois que quand on fait ça, on ne se respecte pas. Et si tu ne te respectes pas, n'attends pas des autres qu'ils le fassent.
(Bien sûr il y a des cas particuliers où l'on met en danger son intégrité pour quelqu'un d'autre, dans une situation de vie ou de mort par exemple. Mais présentement, ce que je lis me porte à croire que ce n'était pas le cas.)
Plutôt que de "chercher" quelqu'un qui mettra en jeu son intégrité pour ton confort (à te lire, c'est ce que tu as fait pour lui), ne mets plus en jeu ton intégrité dans ces circonstances !
Bon, c'est un conseil, pas un ordre hein. T'en fais ce que tu veux, ta vie est entre tes mains, pas celles des autres.
aviatha
ce qui le bloque vraiment, c'est les conséquences pour elle
Hum. Et y penser avant, il l'a fait ?
(Avant de commencer une histoire avec elle.)
Je me pose sérieusement la question de la maturité, honnêtement, avec tout ce que tu nous as décrit.
Bon, pragmatiquement, ça ne change pas grand-chose, c'est sûr (quoique).
A mon sens, pragmatiquement parlant, les choses sont "simples" : si ça lui convient et pas à toi, et qu'il ne bouge pas d'un iota malgré toutes vos discussions, va bien falloir que tu agisses non ? Et agir, ça ne peut se faire que sur soi, pas sur les autres (du moins, je déconseille la seconde option).
Au fait, (je sais bien, ça a peut-être été dit une fois, mais je relis pas les dix pages) vous avez déjà envisagé des solutions "intermédiaires" ?
Ou bien c'est forcément "elle ou toi", la solution (avec un "ou" exclusif !) ?
C'est l'existence de cette relation qui te fait souffrir ? Ou seulement certaines des choses qu'ils partagent ? Est-ce qu'ils pourraient partager des choses dans certaines limites, qui seraient vivables pour toi ? Est-ce que c'est un prix trop cher pour lui, pour elle ? Ou pas ?
Je me souviens que tu as dit que tu voulais qu'il cesse de l'aimer. Mais ça, on contrôle pas. Alors, si cet amour s'exprimait dans certaines limites, serait-ce acceptable pour tous ?
Parce que sinon, je ne vois pas 36 solutions, honnêtement, et je me demande ce que tu fais à y réfléchir encore...
PS : Je sais qu'on est tous différents, mais pour ma part, je ne suis pas capable de cesser d'aimer quelqu'un. Etre avec lui sachant qu'il pense à elle, même s'il ne la voit plus : acceptable ou pas pour toi ?
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 22h09
aviatha
Je peux obtenir beaucoup de lui, si je le réclame, si je l'exige, si je bataille, mais quel intérêt ?
Je ne pense pas que c'était le sens de l'intervention de Siesta (mais je peux me tromper).
Je suis 100% d'accord avec ce que tu dis, je ne vois aucun intérêt à obtenir quelque chose par la contrainte dans ce contexte (pourtant je vois tant de gens s'évertuer à le faire...toi aussi peut-être ?).
Le message de Siesta je crois, c'est plutôt du genre "vis pour toi, sans être dépendante de quelqu'un d'autre".
(Bon, je suis ptet à côté de la plaque, mais si c'est le cas, il passera sans doute pour rectifier...)
C'est lorsqu'on est dans la dépendance qu'on "bataille", qu'on "réclame", qu'on "exige" comme tu le dis. Lorsqu'on est indépendant....on n'a pas besoin de ça. Si ce que l'autre propose nous convient, tant mieux, sinon tant pis.
aviatha
Je n'ai pas envie de savoir qu'il se comporte ainsi, fait telle ou telle chose parce que je l'ai exigée au pied du mur, mais parce que c'est le résultat de quelque chose de profond chez lui.
Exactement. Et ce qui est profond chez lui, aujourd'hui, c'est peut-être le fait d'être polyamoureux ? Alors si ça ne te convient pas, ça ne te convient pas, je ne vois pas trop quoi ajouter...
aviatha
on ne passe pas ce genre d'accord à la légère, on ne les maintient pas pendant des années pour considérer du jour au lendemain qu'ils sont nuls parce que ça nous arrange. En tout cas c'est ma vision des choses.
Je suis d'accord avec toi à 100%, de mon côté j'ai toujours respecté les engagements que je prenais explicitement, c'est pourquoi je réfléchissais beaucoup avant d'en prendre ; et si au contraire je n'étais pas sûre de tenir certains engagements que je supposais attendus de moi, je le précisais autant que possible.
Ce qui s'est passé peut-être dans la situation actuelle, c'est qu'il a pris à l'époque des engagements d'exclusivité explicites et précis avec toi, sans se rendre compte qu'il ne pourrait peut-être pas les tenir.
Il a pris un engagement qu'il n'était pas capable de tenir : l'erreur ne se situe peut-être pas dans le fait d'avoir rompu l'engagement, mais dans le fait de l'avoir pris en premier lieu.
J'ai vécu exactement la même chose à l'inverse (une personne ayant pris librement et de sa propre initiative des engagements envers moi, qui m'a laissée tomber du jour au lendemain pour une relation exclusive, alors même que nos accords ne l'empêchaient en rien de vivre cette relation). Je pense qu'à l'époque où cette personne s'était engagée :
- soit elle a été de mauvaise foi (ça reste possible),
- soit elle n'était pas consciente du risque de rupture de ce "contrat".
Je ne pense pas d'après tout ce que j'ai pu lire de ton histoire, que ton compagnon soit de mauvaise foi. Donc, probablement n'était-il pas conscient des implications d'un tel engagement explicite d'exclusivité à vie ?
Il a probablement manqué de maturité à l'époque, mais vous êtes assez jeunes non ?
Bref, pragmatiquement, l'erreur est de son fait, mais ça ne change pas les conséquences : il faut que tu te protèges, et tu ne peux pas compter sur lui pour ça. Je ne pense pas que pragmatiquement ce soit en ressassant ce qu'il a fait de travers que tu vas avancer...comme dit par Siesta, ce n'est pas lui qui te fera avancer, il n'y a que toi qui peux le faire.
Très honnêtement, la seule chose qui m'a sauvée dans ce genre de situation, c'est le pragmatisme ("Je ne peux pas forcer les autres, je ne peux pas changer les autres, je modifie donc en conséquence mon comportement et mon fonctionnement, qui sont les seules choses sur lesquelles j'ai un peu de prise ; et je quitte les situations qui me font souffrir").
aviatha
Oui, il a exigé que je reste, bien sûr. Il n'imagine même pas comment il pourrait continuer avec elle si je partais, alors...
Il y a une différence entre exiger que tu restes et te dire qu'il n'imagine pas continuer sans toi...
Dans le premier cas il cherche volontairement à te contraindre, dans le second il te fait part d'un sentiment...
Faire part d'un sentiment, ça me semble tout-à-fait sain. C'est ce qu'il ressent ? Normal qu'il le dise.
Il s'en est "servi" pour te dire explicitement : "Non, ne pars pas, reste avec moi" ? Là je ne cautionne pas son comportement alors !
Cela dit, j'irais bien jusqu'à dire : encore heureux qu'il t'affirme qu'il tient à votre relation ! Non ?
Mais dans la vie tout a un prix (enfin presque tout). Votre relation en a un. Ton compagnon est peut-être prêt à le payer, ou pas. Dans le second cas, ça ne veut pas dire qu'il n'accorde pas d'importance à votre relation (c'est pas binaire, mais ça tu le savais déjà). Ca veut simplement dire que le prix à payer est trop cher pour lui, que ça le force à renoncer à quelque chose qui a plus de prix pour lui.
D'ailleurs ce raisonnement vaut aussi pour toi : ta survie a peut-être plus de prix que votre relation...non ? Qu'en penses-tu ?
aviatha
Pour ce qui est du côté "survie" VS "confort" (en gros), si je pose le problème en ces termes, c'est que je pense sincèrement que c'est le cas.
Ben, c'est peut-être le cas (seul lui peut te dire si c'est "juste" une question de confort pour lui, ou non), mais aussi, c'est pas forcément aussi "binaire".
Il y a toute une échelle entre "ça serait plus confortable" et "je ne peux pas vivre sans".
Comme je le disais plus haut, renoncer au polyamour, c'est peut-être pour lui un prix trop cher à payer, même sans être question de survie ? Seul lui pourra te le dire : alors qu'en pense-t-il ?
Un amoureux que je fréquentais, qui se disait profondément poly depuis toujours, a accepté depuis plusieurs semaines une situation d'exclusivité : le prix à payer dans le cas contraire (perdre la relation avec la personne exclusive) était trop cher pour lui. Plus cher que le fait de renoncer au polyamour et à toutes les autres relations. Pour le moment il est donc exclusif. A la question : "Quel prix est plus cher à payer ?", chacun a sa réponse, et celle-ci peut varier dans le temps.
Dernière question : ton compagnon est-il réellement, profondément conscient que c'est une question de survie pour toi ?
A force de jouer la forte comme tu le dis toi-même, tu lui as peut-être fait croire (involontairement) que tu pouvais supporter cela ?
Discussion : Sur le consentement

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 20h59
Paille, poutre, tout ça... Bref. Je ne vais pas non plus perdre mon énergie, je ne te lirai plus, ça sera plus simple.
Discussion : Les lundis poly - 9 décembre - Paris - Bubble Bar

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 20h55
Mise à jour avec un bout du message envoyé par Isa aux participants ; j'ai pensé que ça pouvait intéresser certains :
Isa Lutine
Pour celles et ceux qui n'étaient pas là le 11 nov et souhaiteraient participer : c'est possible ! Car toute une partie du bar (celle en face des escaliers) n'a pas encore été immortalisée à la caméra… Merci alors de venir en tenues "été" (ou au pire mi-saison), d'éviter le blanc et le noir, et les imprimés trop "compliqués" qui ne passent pas bien à l'image.Nous tournerons le début de la séquence qui nous manque encore de 17h à 20h, comme la dernière fois, et nous enchaînerons sur un "vrai bar" ! ;-)
Pour ma part, je ne peux être là avant 18h, j'espère que ça ira (si Isa passe par ici elle peut confirmer ?).
Discussion : Sur le consentement

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 20h17
Toi aussi, si tu espères que je comprenne tes phrases obscures, tu m'en demandes trop.
Tu es le seul sur ce forum dont je n'arrive pas à comprendre la moitié des formulations.
Chances are, we did not understand each other at all. Le problème est là, on ne parle pas la même langue, car je pense qu'au fond, on partage le même point de vue.
Je ne suis pas quelqu'un qui me focalise sur le négatif, très loin de là. Mais si tu n'as pas assez d'air ici, désolée de te dire que ce n'est pas à toi de décider ce que les autres peuvent dire ou non, et qu'il te faudra trouver un autre endroit pour aller respirer.
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 20h00
nuereve
ok Eric50 je te fais entièrement confiance:-)
Oui, tu peux lui faire confiance, je confirme ! :)
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 14h12
Kajal
Est ce que c'est évident que pour être poly-amoureux il faut d'abord faire un gros travail sur soi même pour se déconditionner par l'univers dual ?
Euh, non je ne crois pas que ce soit "évident".
J'ai rencontré des poly pour qui ce qui avait toujours été "évident", c'est la manière de vivre poly, donc à mon avis ce qui nécessiterait pour eux une "reprogrammation", ce serait plutôt le fait de vivre une relation exclusive !
Je dirais que pour la majorité des gens, il y a un travail sur soi (plus ou moins gros selon les gens, par exemple le mien a été important mais je n'étais déjà pas jalouse et j'ai croisé ici ou là des gens qui sont partis de bien plus loin que moi). Mais que ce n'est ni "évident" ni "systématique".
Et ce qui n'est pas "évident" non plus, c'est que ce travail soit souhaitable. Certains sont heureux de rester dans un fonctionnement exclusif. Pourquoi seraient-ils forcés de se "reprogrammer" à être polyamoureux ? Ce serait aussi absurde à mon sens que de demander à un polyamoureux de se forcer à être exclusif, à quelqu'un qui aime son travail d'être parent au foyer ou l'inverse, à quelqu'un qui ne vit que pour la montagne de vivre en plaine et en ville...etc.
Siestacorta
Kajal
Ce que je te conseille Aviatha, avec tout mon coeur, est de laisser tomber les Psychiatres, les médocs, ça sert a rien, tu peut sans l'aide de personne, faire une déprogrammation de conditionnement reçu,
C'est une erreur de jugement, mais il faut lire aviatha depuis assez longtemps pour le savoir.
Je plussoie.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 12h39
@aviatha : quand je disais "il ne te fait pas du mal", je n'incluais pas le fait de te "maintenir volontairement dans la souffrance", chose que ta psy évoque et que pour ma part je n'ai jamais cherché à faire (et forcément je ne peux parler que de ce que je connais, j'ai donc tendance à faire un parallèle avec mon expérience).
Les gens qui étaient avec moi ont toujours été dans des relations mono ou poly mais toujours consenties (choisies au départ), personne ne s'est vu "forcer" la main pour passer d'un mode relationnel à un autre, puisque la personne avec qui j'étais lors de ma découverte du polyamour souhaitait aussi un passage à la non-exclusivité (le fait qu'il souhaitait d'autres histoires pour lui ayant d'ailleurs été un déclencheur de ma propre démarche).
Si ton compagnon devient poly (si l'on peut le dire ainsi) et exige que tu restes, oui c'est aussi violent que s'il exige que tu sois femme au foyer alors que tu veux travailler ! S'il fait ça bien sûr que c'est violent ! Tout aussi violent que toi exigeant de lui d'être exclusif (ou qu'il travaille, ou qu'il soit homme au foyer) !
S'il devient poly et que c'est une souffrance pour lui d'y renoncer, qu'il te pose les choses et que ça ne te convient pas, tu es adulte et libre de partir. Les personnes que j'ai fréquentées l'ont toujours été (libres de rester ou de partir, parce que pour être adultes c'est malheureusement une autre histoire chez certains).
Toute relation n'est pas vouée à durer, j'en sais quelque chose. Certaines personnes deviennent "incompatibles", quand bien même elles auraient été "compatibles" par le passé, pendant une longue voire très longue période de leur vie (5 ans, 10, ans, 15 ans, 20 ans...ou plus).
Tout le monde évolue, et je maintiens que ton compagnon ne "te" fait pas quelque chose en évoluant. Par contre s'il a exigé explicitement (désolée j'ai pas relu les 10 pages) que tu restes, là oui il y a une action concrète vis-à-vis de toi qui te fait souffrir. Autant que si toi, dans l'autre sens, tu lui demandes de "redevenir" exclusif.
aviatha
Quelqu'un peut être maltraitant sans en avoir conscience
Oui tout-à-fait, aussi. D'ailleurs ça arrive plus souvent qu'on ne le pense.
aviatha
Pour moi, rendre quelqu'un aussi malheureux, le savoir, avoir les moyens de mettre un terme à cela et s'y refuser pour son bien-être personnel, c'est de la trahison au dernier degré.
Remplace "bien-être" par "survie" et tu comprendras pourquoi certaines personnes poly (ou qui se découvrent comme telles) ne peuvent juste pas faire marche arrière.
Je fais des hypothèses : pour toi, c'est limite une question de survie, l'exclusivité. Et tu considères que pour lui, la non-exclusivité, c'est "juste" une question de "bien-être". A te lire, ce serait souhaitable qu'il se sente mal tout le reste de sa vie (parce que tu supposes qu'il survivrait, quand même) pour que toi tu survives. Du moins c'est comme cela que je le comprends, dans mon hypothèse. Et ça peut paraître logique.
De son point de vue à lui, dans mon hypothèse toujours, c'est peut-être le contraire. Il voit que jusqu'à maintenant tu survis, donc ce qui pourrait être en jeu pour lui ce serait au contraire sa survie au prix de ton mal-être.
Ne t'excite pas hein, je ne connais pas ton compagnon, ce sont juste des hypothèses !
On peut avoir l'impression que tu lui dis "Ce serait si difficile de renoncer à l'exclusivité, alors que tu l'as vécue plusieurs années ?". Et bien, peut-être que sa réponse à cette question est : "Oui, ce serait trop difficile, ça me tuerait."
En tout cas moi, ça me tuerait, je le sais aujourd'hui, et c'est depuis que je suis pleinement poly que je ne meurs plus à petit feu...
Attention, je le redis, ça peut très bien être exactement le contraire pour toi, en fait (renoncer à l'exclusivité te tuerait - ou pas, j'en sais rien hein !).
Si mes hypothèses étaient correctes, pour moi ça voudrait juste dire que vous êtes dans l'impasse et que votre histoire s'arrête là.
Enfin, comme le dit Siesta :
Siestacorta
la personne qui aura la responsabilité de te faire encore avancer demain, et après-demain c'est toi.
Alors, fais en sorte de pouvoir compter sur toi. A mon sens (et de par mon expérience, pour avoir testé les deux cas de figure), ce n'est pas en comptant sur l'extérieur/les autres que tu avanceras, mais bien en comptant avant tout sur toi et tes ressources propres. Les autres ne seront jamais dans tes baskets.
Et je précise : ça ne veut pas dire que tu seras seule. L'as-tu remarqué ? Les personnes les plus indépendantes sont les plus entourées ! (En tout cas, c'est ce que j'ai remarqué pour ma part.)
Discussion : Sur le consentement

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 11h57
RIP
Je pourrais faire l'effort de situer tes propos dans l'ensemble des propos que tu as tenus sur ce forum,
Je crois que tout est dit.
Discussion : Sur le consentement

LuLutine
le dimanche 24 novembre 2013 à 00h18
RIP
Voir ses propositions presque sans cesse contrées
Sauf que, je l'ai précisé, ce n'était pas le cas, et il avait exagéré en disant cela.
J'ai bien précisé aussi que très souvent, mes "contre-propositions" portaient sur des détails, et c'était la majorité des cas.
Exemple : "Tu veux venir chez moi à 20h ?"
(Là, je sais que 20h c'est trop juste pour moi et que je risque d'être très en retard si je dis oui.)
Je réponds : "Plutôt à 21h, si ça te va ?"
Je n'ai donc absolument pas rejeté la proposition, au contraire je propose justement ce qui va me permettre d'accepter la proposition de départ (dans ce qu'elle a de réellement important : ce n'est pas l'heure où j'arrive qui compte dans ce contexte, c'est le fait que je vienne) !
Par contre, j'ai vraiment eu le sentiment (et je le redis, c'est mon sentiment, pas forcément la réalité, mais l'ayant ressenti dans plusieurs situations, je me dis qu'il doit y avoir un fond de vrai dans au moins un des cas) que j'aurais dû toujours accepter sans contre-proposer, y compris sur des détails, et non je ne trouve pas ça "normal".
Et oui, je trouve "normal" que quelqu'un me dise : "Euh, oui je veux bien passer te voir un week-end, mais pas le prochain, plutôt celui d'après si tu veux bien ?"
Comme le dit GreenPixie, tout est question de communication. Pour reprendre son parallèle, dans mon exemple le verre n'est pas à moitié plein, il l'est à 90%, et toi tu regardes les 10% vides ! (Comme le faisait peut-être la personne dont je parlais plus haut...il y a des gens comme ça !)
De toute façon je crois qu'il y a suffisamment de gens qui me connaissent assez et personnellement pour savoir que je ne passe pas mon temps à rejeter les propositions, bien au contraire.
Par contre, je m'affirme (quoique pas encore tout le temps et en toutes circonstances...) et ça visiblement, ça en gêne certains. Tant pis pour eux.
Discussion : Sur le consentement

LuLutine
le samedi 23 novembre 2013 à 19h12
Coucou GreenPixie, quand tu parles de contre-propositions, ça me fait penser à une anecdote...
Un copain me dit un jour : "As-tu remarqué ? A chaque fois que je te propose quelque chose, tu fais une contre proposition !"
Bon, sa remarque était partiellement fausse, j'ai en tête des exemples où je n'ai pas contre-proposé et où j'ai accepté sa proposition telle quelle. Mais il est vrai que je contre-proposais très souvent, même sur des "détails mineurs".
J'ai toujours trouvé normal de répondre ainsi. Sauf que lui m'a fait cette remarque (en italiques plus haut) comme un reproche. Du moins, je l'ai vraiment ressentie comme ça. La suite de la discussion ne m'a pas détrompée, a priori (même s'il n'a pas dit texto que c'était un reproche).
Ca m'a donné le sentiment que pour certaines personnes, dans certains cadres (notamment celui d'une relation "importante"), il faudrait - au moins à certains moments ou sur certains sujets - tout accepter !
En gros, le comportement de la personne "pas sûre d'elle" (le consentement passif dont tu parles) serait souhaitable au moins dans certaines circonstances !
J'ai aussi observé ça dans des groupes, des remarques du style : "Machin a décidé que tout le monde ferait ça, pourquoi tu veux discuter et proposer autre chose ?" (Bon, c'était pas dit comme ça, mais de fait une ou deux personnes avaient décidé, parmi les autres certaines étaient consentantes et d'autres non mais ces dernières n'osaient pas faire de remarques pour ne pas passer pour des emmerdeuses...ce pour quoi je dois souvent passer du coup !!!)
Et bien moi, cela me choque qu'on puisse penser comme ça, et au contraire je trouve toujours "normal" que quelqu'un me fasse une contre-proposition lorsqu'une de mes suggestions ne lui convient pas.
A certaines occasions, j'ai donc vraiment eu le sentiment que beaucoup n'ont pas une culture du consentement, comme j'ai tendance à me dire que cela serait souhaitable pour bien vivre ensemble.
Tant qu'on trouvera "normal" que quelqu'un "s'écrase" dans ce genre de circonstances (pour faire plaisir, pour ne pas être un(e) emmerdeur(euse) etc.), il y aura un souci.
Discussion : Polyamour, trouple et jalousie… essais et errances

LuLutine
le samedi 23 novembre 2013 à 18h34
wolfram
Bonsoir Driver et LuLutine, ne croyez-vous pas que votre intervention au sujet de la comparaison et du besoin peut passer pour un jugement ?
Bonsoir,
Pour ma part ce n'était absolument pas dans une volonté de jugement, mais pour apporter mon témoignage.
Je ne vois pas où est le problème de répondre à mamamanon11 que je vis les choses comme elle.
Je ne juge pas ceux qui veulent comparer, pour ma part j'en suis juste incapable.
Ca m'a valu beaucoup de soucis avec des gens qui me posaient des questions du genre "Qu'est-ce que cette autre personne a que je n'ai pas ?" et j'étais incapable de répondre, c'était juste indicible... "Parce que c'est lui/elle, parce que c'est toi !" était ma seule réponse. "Vous êtes différent(e)s, point."
Ayant beaucoup souffert de ce genre de situation, je crois que c'est naturel de vouloir insister sur le fait que non, tout le monde ne compare pas, car on baigne dans un monde où la comparaison est permanente, donc quelqu'un qui compare sera compris, et quelqu'un qui ne peut/veut pas le faire, non...
Il sera traité par exemple d'hypocrite (ou pire, comme je l'ai vécu), alors qu'il est juste sincère.
Bref : non, je ne peux pas comparer globalement deux personnes. C'est juste infaisable pour moi, mais je sais que je suis minoritaire : la majorité des gens comparent. En permanence.