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lyon (France)

Participation aux discussions

Discussion : Apéro poly Lyon

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bouquetfleuri

le mardi 11 septembre 2012 à 21h14

milou, il faut arrêter une date... parce que le mois d'octobre approche à grands pas

Et bien sûr, le nez dans le guidon, je n'avais pas vu que c'était fait !
Merci LiliLutin

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Possible futur nouveau qui cogite encore avant de se lancer

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bouquetfleuri

le vendredi 07 septembre 2012 à 12h37

Sois le bienvenu dans ce joli monde. Le travail commence...
Si je peux me permettre, pour le décorum et la solennité de ton accord, fais simple. L'essentiel n'est pas l'accord en lui même, mais le fait que vous vous épanouissiez. Là, oui, tambours et trompettes obligatoires !

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Discussion : Apéro poly Lyon

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bouquetfleuri

le mardi 04 septembre 2012 à 15h49

LilLutine, plus il y a de monde, plus je trouve cela sympa, plus on apprend de choses et plus on découvre que les expériences même très différentes sont enrichissantes pour tous. Et si tu es à Lyon à ce moment-là, c'est magique !

Mais, Ainour, je n'attends jamais rien de ces rencontres, je me contente d'ouvrir mon esprit et mes oreilles (un peu ma bouche aussi, mais ce n'est pas obligatoire) et je repars toujours joyeux.

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Discussion : Apéro poly Lyon

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bouquetfleuri

le mardi 04 septembre 2012 à 10h03

Je suis partant aussi pour une nouvelle rencontre, avec le plus d'amis possibles.
Le programme de l'après-midi qui se poursuit ailleurs me ravit déjà... sauf si c'est un lundi, hihihi
Au pif, je dirais que le samedi ce serait presque parfait !
À bientôt

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Discussion : Quelques précisions par quelques questionnements...

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bouquetfleuri

le lundi 03 septembre 2012 à 09h36

Il est difficile, pour moi, de réagir à ton post parce que je perçois une appréhension de l'amour qui m'est étrangère.

J'ai l'impression à te lire, mais je peux me tromper bien sûr, que tu considères l'amour comme une matière qu'on rencontrerait, dans laquelle on se plongerait et dont on se badigeonnerait pour mieux vivre ou pour se guérir de sa maladie d'enfant. Par ailleurs, tu en fais un fantasme merveilleux capable de résoudre tous les affres de son existence, ce qui le pare de telles vertus qu'il est inaccessible.
Pour moi, l'amour est un état, pas un outil, une énergie pas une matière. Il est constitutif de la pulsion de vie, l'expression idoine de la vie et l'énergie de la survie. Le français nous aide bien à comprendre cela : il n'existe qu'un mot. Avec ce mot, on aime bien sa voisine, on aime bien une pièce de théâtre ou un film, on aime bien un fromage et on aime bien sa chérie ou son chéri.
C'est à dire qu'on aime bien tout ce qui procède de l'expérience vitale et qui produit du plaisir.

Depuis que j'ai rencontré Erich Fromm (psychanalyste américain mort en 1992, et qui a brillamment revisité Freud) j'ai adopté sa définition psychanalytique de l'amour sentimental : il y a amour quand quatre conditions sont remplies : 1) le respect de l'autre (respect au sens premier qui demande de faire un effort pour regarder l'autre tel qu'il est et non tel que l'on voudrait qu'il soit) 2) la connaissance de l'autre (la connaissance passe au premier chef par la connaissance de soi) 3) la sollicitude qui consiste en toutes les attentions que l'on peut témoigner de et à l'autre 4) la responsabilité, savoir répondre de l'autre.

Si j'essaie d'opposer deux manières de vivre cet amour, je vais forcément distinguer des éléments non opposables à savoir mon expérience intérieure (ma nature) et la régulation sociale (ma culture) qu'en fait le groupe de mammifères auquel j'appartiens. Actuellement, le schéma le plus répandu est la relation mono amoureuse, Cette relation met en scène les envies inextinguibles d'aimer de deux partenaires et des codes, légaux autant que moraux, qui rendent indentifiables les contrats explicites et implicites entre ces deux personnes. Différentes productions d'effets sociaux découlent de ces codes dont le plus important est le confort d'organisation de la société.

Le polyamour bouscule ces codes, mettant en valeur d'abord les envies d'aimer comme étant les forces essentielles de la production des effets sociaux à savoir la reconnaissance de la nature de chacun, être désirant. Il en découle une vision de la société où l'individu serait responsable de son bonheur en s'appuyant plus sur sa nature (la pulsion amoureuse) et sa culture (mon partenaire est mon égal, a les mêmes droits et les différences s'harmonisent au lieu de s'opposer) que sur une morale hiérarchisant les différences.
Par rapport à une relation monoamoureuse, une relation polyamoureuse revendique la possibilité d'aimer simultanément plusieurs partenaires sans s'enfermer dans des codes moraux ou légaux qui brident cette expression première de la vie.
Mais s'il y a amour dans les deux cas, la conflagration entre la nature de chacun et la morale ne produit pas les mêmes résultats. Le libertinage (où l'on se pose en libertaire dans le domaine amoureux) est une solution que peuvent rechercher ceux qui veulent contourner la coercition que révèle à leurs yeux la relation monoamoureuse sans échapper à ses règles, et pour les polyamoureux, le libertinage sera plus facilement une expérience physique d'accompagnement. Mais dans les deux cas, le libertinage est un déni d'amour.

Tu le dis bien : "J'entend par là, que nous nous construisons tous ce que nous attendons de l'amitié, et de l'amour" et c'est cette construction qui donne du sens à sa vie et son prix. Pour ma part, amitié et amour procède de la même énergie et des mêmes nécessités, partant, du même encadrement. J'appréhende chaque personne de mon entourage comme un être désirant, et si nous pouvons être amis, rien ne s'oppose à ce que nous puissions être amoureux, c'est juste une question de curseur sur l'échelle des affinités.

Le polyamour a toujours été la forme privilégiée d'expression de ma capacité à aimer. Elle correspondait à mon besoin de revisiter les codes sociaux (de l'amour filial obligatoire à la nécessité de payer des impôts) pour devenir conscient et averti des choix de ma vie et pour exercer au mieux mon libre-arbitre. En avançant dans l'analyse et la connaissance des mécanismes qui me relient au monde, je me suis aperçu que le polyamour était sans doute la manière la plus naturelle d'aimer et d'aimer vivre. Je peux le dire autrement : le polyamour m'a obligé à remplacer la morale par une éthique personnelle, et j'en suis bien heureux.
À ce jour, je n'ai toujours pas compris pour quelles bonnes raisons (pour les mauvaises, je sais à peu près) cette forme de relation amoureuse ne s'est pas imposée à tous.

En me relisant je m'aperçois que j'énonce comme des vérités... Je précise qu'il ne s'agit que de ma conception des choses. Si elle est partagée, tant mieux !
Et puisque j'en suis aux précisions, j'ajoute que dans ce domaine, tout est en mouvement, tout, l'humain, le sujet, l'être, les normes et les morales et que chacun fait d'abord comme il peut en fonction de son parcours. Si à un moment donné, il peut faire comme il veut, c'est qu'il n'est pas très loin d'un bonheur qu'il a identifié, avec tout ce que cela comporte de travail et d'espérance...

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Les polyamoureux font-ils peur ?

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bouquetfleuri

le vendredi 31 août 2012 à 10h57

ben non, gcd68, si tu ne devais plus participer aux discussions, cela voudrait dire que les polyamoureux arrivent à se faire peur entre eux... !

Nous n'avons pas tous les mêmes mots, ni les mêmes interprétations, ni les mêmes façons de nous exprimer. Il se peut même que nous ne soyons pas d'accord sur des éléments essentiels. Il se peut aussi que certains d'entre nous fourbissent une animosité particulière envers d'autres.

Et alors ?

C'est aussi cela une discussion, construire un antagonisme qui permet de mieux préciser sa pensée, lever des doutes sur telle ou telle attitude, fort de son bagage et ouvert à celui de l'autre.

Que tu abandonnes la discussion n'est pas une bonne nouvelle pour moi. Même si je ne suis pas toujours en accord parfait avec tout ce que tu peux dire, je te lis avec beaucoup d'intérêt et une curiosité qui se nourrit de ton regard très personnel.

À bientôt !

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Discussion : Peur, panique et tremblements

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bouquetfleuri

le vendredi 31 août 2012 à 08h55

Voilà une situation des plus courantes... dans le monde des monoamoureux !
Avancer vers son éthique en réexaminant les concepts d'amour, de couple, de liberté est nécessaire mais insuffisant. Il faut que chaque acteur de la relation multiple fasse le même travail, à son rythme, avec ses capacités.
Que manque-t-il dans le cas que tu nous décris ? De la transparence. Tant que P continuera à mentir (je ne dis pas qu'elle peut faire autrement, je crois de toute façon qu'on ne fait dans ce domaine que ce que l'on peut) vous n'aurez aucune chance de vous éloigner du modèle initial de la relation monoamoureuse.
N'est-ce pas vers cela que tu te diriges en pensant rompre ta relation avec M qui t'avait pourtant permis d'être peu ou prou honnête avec elle et avec toi-même ?
Que P accepte d'être un enjeu entre ses deux partenaires ne simplifie pas les choses.
Que tu prennes le risque de la passion exclusive avec P détruit définitivement la moindre chance d'installer des relations multiples qui s'articulent ordinairement mieux en dehors du rapport de force et en dehors du jugement.

Mais c'est une question de choix, on peut très bien s'épanouir et construire son bonheur dans une relation monoamoureuse, le polyamour n'est ni une recette, ni la garantie d'un bonheur éternel (et heureusement).

Il me semble qu'il faut simplement distinguer le fantasme du polyamour comme une béquille à son éthique, avec tout ce que cela comporte de libérateur dans l'analyse des modèles sociaux dont on se désaliène et l'application du modèle de vie qu'est le polyamour.
Au-delà d'une philosophie qui ouvre grand les portes d'un amour possible entre deux, trois personnes ou plus, le polyamour s'appuie sur des actes quotidiens et des pensées qui permettent à chacun d'exister dans le questionnement qu'il poursuit sans cesse.
Le premier des gestes est le respect de l'autre. Respecter quelqu'un, c'est faire l'effort de le considérer tel qu'il est, et non tel qu'on voudrait qu'il soit.
Le deuxième geste est le culte de la vie. Le polyamour maintient en vie, il est d'abord l'expression de la vie. Il ne souffre pas de générer du mal-être, du travail oui et parfois douloureux, du mal-être jamais.

À toi de savoir si le polyamour que tu idéalises peut-être partagé par d'autres. D'après ce que tu nous dis, il semble que non. Et ce n'est ni un échec, ni triste. C'est comme ça, avec ces personnes.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Les polyamoureux font-ils peur ?

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bouquetfleuri

le jeudi 30 août 2012 à 09h26

Je pense comme toi LuLutine, je n'aborde aucune relation avec des critères ou des oeillères lexicales.
D'abord parce que chaque relation est une totalité en soi, ensuite parce qu'elle construit sa propre identité qui ne peut être réduite à sa désignation.
Des relations polyamoureuses peuvent très bien présenter certaines caractéristiques des relations monoamoureuses. L'inverse est vrai aussi. Une question revient souvent sur mon établi philosophique : quelle est la taille critique d'un ensemble de relations polyamoureuses et quelle en est la distribution idéale, 1, 1+1, 1+2, 1+3, 2+1, 2+2, 3+1 etc. ou autrement dit l'expérience que l'on fait de l'amour est-elle plus conditionnée par ses choix ou par son environnement ?

Pour ce qui est de faire peur, j'ai plutôt l'impression que le polyamour bien expliqué fait envie.
De la même façon que "union libre" ou "exclusivité-non exclusivité" enferme l'interlocuteur ou l'interlocutrice dans ses représentations plus ou moins figées, l'explication de ce mot nouveau laisse apparaître à la fois sa curiosité et sa capacité de faire des liens entre ses choix et les possibilités qui s'offrent à lui ou elle. Parfois même j'ai rencontré de l'enthousiasme...
Je ne brandis jamais ce qui semble être un statut (parce que ce n'en est pas un pour moi) mais j'en parle très rapidement, ne serait-ce que pour expliquer pourquoi j'apparais serein, libéré de l'emprise du jugement, éloigné des rapports de force etc. qualités consubstantielles à mes yeux de ma manière de vivre cette modalité des relations amoureuses.

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Discussion : Demande de conseils

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bouquetfleuri

le mercredi 29 août 2012 à 11h34

Bonjour As2trefle,

J aimerais la voir heureuse avec une femme

,

aimerais-tu la voir heureuse ou aimerais-tu la voir heureuse avec une femme ?
Les deux propositions sont antagonistes.
Dans le premier cas, problématique assez emblématique du mode de relation polyamoureuse, vous échangez sur ce qui peut faire qu'elle soit heureuse et vous accomplissez vos vies en fonction des éléments qu'elle te propose, dans le deuxième cas, c'est toi qui lui dis ce qui te ferait plaisir, et pas elle et c'est plus de la négociation libertine qu'autre chose !
Avoir envie de quelque chose pour l'autre ou pour soi n'est pas l'expression du désir. L'articulation des désirs dans une relation se fait activement de part et d'autre, à deux, à trois ou à quatre, voire tout seul, et rarement dans l'énoncé d'une situation sexuelle, sentimentale, mentale ou autre, mais au gré de l'individuation que chacun poursuit et qui conduit à investir la ou les relations.
Poser un souhait de résultats pour favoriser cette articulation me semble correspondre à l'élaboration de critères favorisant une rencontre : ce sont autant de barrières qui interdisent, et la rencontre, et l'articulation de vos désirs.

C'est peut-être ce constat de l'antagonisme entre tes envies et son désir qui vous rend tristes. On le serait à moins. Cela peut signifier que vous n'avez pas assez identifié votre désir, peut-être par manque de mots, de lucidité ou de respect (au sens premier).
Le premier travail pourrait bien être de résoudre cette double contradiction : "heureuse, mais avec une femme" et "mon envie contre ton désir"
Je te souhaite d'y arriver vite.

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Discussion : Ma relation avec son autre amoureuse

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bouquetfleuri

le mardi 21 août 2012 à 12h57

Je crois quand même que le plus dur est derrière toi : tu es passée dans un autre monde.
La question des priorités des relations est un poison qui ressemble à la jalousie, seule son éradication (en termes de jugement de valeur, parce qu'en termes de volume, de géographie ou de chronologie, cela ne change rien) permettra à chaque relation de s'installer avec ses attributs et ses caractères spécifiques au sein de vos échanges.
Cela me rappelle une réflexion menée par un psychologue sur un autre sujet : on accepte plus facilement les mendiants de la rue quand ils se mettent en situation d'infériorité, sales et manifestant le besoin de la charité.
La deuxième amoureuse de ton compagnon n'a pas à mendier le droit d'aimer, celui-ci est impérieux, voire impérialiste et c'est normal.
Et tu n'as pas non plus à marchander ton bonheur, sinon, on n'est plus dans du polyamour, on est juste dans une foire aux sentiments.
En te lisant, j'ai quand même l'impression que vous n'êtes pas loin de l'équilibre. Je vois pointer des angoisses toutes naturelles, marquées encore par l'absence de validation ou de la vérification au coin de l'expérience, et par quelques anciens réflexes dont tu te débarrasses doucement...
Le temps, toujours, te tranquillisera, pour autant que tu continues d'accepter cet amour qui change, mais qui ne faiblit pas.

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Discussion : Ma relation avec son autre amoureuse

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bouquetfleuri

le mardi 21 août 2012 à 11h27

Il me semble que Marco développe quelque chose d'essentiel : les frontières conceptuelles sont plus difficiles à saisir dans des relations amoureuses qui se nourrissent entre elles. Et cela peut très bien générer incompréhension et inquiétude. Les rythmes des relations que tu distingues ne sont pas les mêmes, vous n'êtes pas dans la même situation, rien ne s'échange de toutes les façons et les aspirations peuvent être, elles aussi, bien différentes et en plus changer avec des fréquences différentes selon leur histoire.
Manifestement vous êtes dans un moment délicat à vivre, et dans ces moments-là, la grande difficulté dans les relations qui se croisent me paraît être l'ajustement permanent et obligatoire des manières de regarder l'autre et les autres (en plus de soi, bien sûr).
C'est aussi à ce moment que l'habitude prise de ne pas juger porte tous ses fruits.
Peut-être que ce que tu nommes irrespect de sa part n'est que la seule solution qu'elle ait trouvée pour résoudre son équation personnelle. Et ton compagnon devrait t'aider à retrouver confiance tout au long du temps nécessaire pour que son autre amoureuse s'intègre sans exclusive dans votre relation d'amour partagée.
Mais ce n'est pas qu'une question de temps, il y a aussi une réévaluation à faire de vos liens triangulaires, pour vous assurer que tel lien n'est pas devenu toxique sous l'effet d'une transformation radicale du paysage amoureux ; s'éloigner d'un conjoint (même de confort) n'est pas anodin et la réussite de votre modèle passe aussi par le partage d'un travail qui n'est de toute façon pas simple.
Pour ma part, je ne conçois le "polyamour" que comme une mouvance permanente qui réactualise sans cesse le bonheur d'être amoureux, avec les mêmes personnes le plus souvent, et parfois avec d'autres quand l'une d'elle met en danger une construction saine.
Mais je rejoins encore Marco quand il te conseille de ne pas être trop pressée : le temps est l'allié des gens qui s'aiment, même s'ils croient dans un premier temps que c'est trop difficile...

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : [Presse] « une alternative au couple le polyamour une relation amoureuse multiple et libérée », 2012 (lien périmé)

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bouquetfleuri

le lundi 20 août 2012 à 10h39

Chère Françoise Simpère,

peut-être est-ce vous qui êtes dans le vrai : ce n'est pas un commerce.

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Discussion : [Presse] « une alternative au couple le polyamour une relation amoureuse multiple et libérée », 2012 (lien périmé)

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bouquetfleuri

le lundi 20 août 2012 à 10h20

Coup de gueule partagé, LuLutine...

En même temps, pouvait-on attendre mieux de la part de quelqu'un qui considère la relation amoureuse comme un objet qui se partage ?
Tant que la relation, mono ou poly d'ailleurs, est réduite à un objet transitionnel pour adultes et non appréhendé comme la juxtaposition de deux ou plusieurs individuations il est à craindre qu'elle puisse faire l'objet d'une normalisation, voire d'un normativisme empruntant son sens à d'autres systèmes de fonctionnement, économiques, écologiques ou sociétaux.

Mais l'attrait du principe d'alternative, comme une recette facile, est également perceptible dans nombre de réflexions de polyamoureux. Gageons que ce soit une porte d'entrée vers une recherche et une connaissance de soi.

Et pour cela, tout est bon. La vie et l'amour faisant le reste... (et vice-versa, hihihi, ce serait trop facile sinon !)

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Discussion : Mes nuits et mes matins sans lui.

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bouquetfleuri

le samedi 18 août 2012 à 00h13

Comme le dit si pertinemment Tentacara : "il est important que tu t'écoutes".
Et parce que tu peux très bien n'éprouver aucun plaisir à son absence (sans parler du tout de jalousie), tu peux aussi, doucement, commencer à ressentir un intérêt à ta solitude. Et il ne s'agit pas de la même chose : ta solitude n'égale pas son absence.
Une relation n'est pas linéairement établie, quand ton compagnon choisit cette voie, votre relation change avec des bouleversements importants pour vous deux, il me paraît dans l'ordre des choses que ce changement te profite également. L'effet d'abondance d'amour dans votre rapport est une chose, certes, mais ta mutation doit aussi te permettre de t'épanouir, par toi-même.
Tu as parfaitement le droit d'apprécier ta solitude, c'est à dire l'espace augmenté de ta personne, et de ne pas aimer, définitivement, son absence. Il me semble que par ce biais, le problème se poserait moins en termes de volume horaire ou de nuit, et plus en termes d'accomplissement de votre histoire qui s'écrit en sa présence et en ta solitude.

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Discussion : un pique-nique (samedi 4 août à Lyon - Villeurbanne)

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bouquetfleuri

le mardi 14 août 2012 à 10h50

mais non Éric, ce n'est pas moi !
Je les ai seulement publiées...
Je ne pourrai vraiment pas être présent au prochain week-end, à mon grand dam !

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Discussion : Un sens à ma vie

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bouquetfleuri

le samedi 11 août 2012 à 07h52

C'est merveilleux, cela ressemble à un idéal de relation amoureuse partagée. En tout cas, pour ma part, c'est cette forme d'idéal que je poursuis et qui me conduit à faire des efforts, à me grandir, à me remettre sans cesse en question.
J'aime bien ta façon de l'exprimer, ça me parle bien.
Et je comprends bien que ce n'est pas du ciné, non, c'est du ceni... J'adore !

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : un pique-nique (samedi 4 août à Lyon - Villeurbanne)

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bouquetfleuri

le vendredi 10 août 2012 à 23h45

oui, merci beaucoup gcd68 !

Je viens de recevoir quelques autres photos pour abonder l'album, s'il y en a d'autres, je suis preneur...

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : un pique-nique (samedi 4 août à Lyon - Villeurbanne)

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bouquetfleuri

le vendredi 10 août 2012 à 12h30

pour les photos, j'ai reçues celles de gcd68
Si d'autres photographes veulent rajouter les leurs à l'album que je vais poster (réservé aux participants), il faut me les envoyer...

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Discussion : Possible futur nouveau qui cogite encore avant de se lancer

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bouquetfleuri

le vendredi 10 août 2012 à 12h27

J'aime bien lire tes interrogations qui recèlent à mon sens l'ensemble des difficultés, voire des problèmes d'un mode amoureux qui serait nouveau, qui supplanterait une ancienne façon d'appréhender sa capacité amoureuse et son rapport au monde. J'aime surtout déceler dans certains de tes attendus et autres mystères comment tu as déjà tout ce qu'il faut pour t'autoriser ton épanouissement et cheminer avec celui de ta compagne.
Le polyamour se construit par devers soi, et jamais à la place de l'autre. Il me semble que pour parvenir à vivre pleinement un amour partagé, il est nécessaire de s'éloigner des rapports de force et autres compétitions ou hiérarchies.
Chacun avance, à son rythme, à son intensité et la libération s'opère en juxtaposant les avancées de chacun dans un dialogue permanent qui prend de plus en plus d'importance, un dialogue qui ressemble à l'amour que vous vous portez.
On ne décrète pas son bonheur, on le vit. Et il n'y a pas de recettes ou de procédés infaillibles (par exemple, on n'organise pas de rencontre en pensant naïvement que...)
Mais seul ton libre arbitre te permettra de continuer à vivre le meilleur. Il en va et en ira de même pour tes partenaires. Le polyamour ne se subit pas, sinon ce n'est tout simplement pas de l'amour, et encore moins poli... (ce n'est pas une faute d'orthographe).
Je te rejoins sur ton questionnement à propos de la scission entre le sexe et l'émotion : je pense également que le stimuli sexuel crée de l'émotion, sanctionnée par du plaisir. Ce qui fait naître obligatoirement du sentiment. On peut le refouler, le diminuer, le reconnaître en amoindrissant sa portée, ne pas l'inscrire dans son projet amoureux, mais on ne peut pas nier sa réalité, c'est comme ça. C'est pour cette raison (entre autres) que j'ai choisi la voie du polyamour et non celle restrictive du libertinage. Le libertinage n'exige pas d'éliminer jalousie ou possessivité. Alors que le polyamour conduit à cette élimination, partielle au moins, totale au mieux. Du coup, le libertinage vécu en situation polyamoureuse a un autre sens.

Fais confiance à votre dialogue.
Un dernier point : on ne se pose jamais trop de questions, ce qui arrive parfois c'est qu'on ne répond pas à assez de questions...
Bon courage, occupez-vous bien de vous. Je vous souhaite tout le bonheur du monde

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Discussion : un pique-nique (samedi 4 août à Lyon - Villeurbanne)

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bouquetfleuri

le dimanche 05 août 2012 à 16h45

Merci à tous, merci pour votre présence, merci d'avoir fait de ce moment quelque chose de fort, de drôle, d'instructif, d'apaisant, de prometteur, d'enrichissant, de transitif vers encore plus de bien-être, de savoir, de sérénité.

Merci d'avoir permis aux absents d'être parmi nous, à la mode du polyamour, par nos pensées et certains de nos dialogues.

Merci aux jeunes de faire plus que leur âge.
Merci aux bananes d'être restées cachées.
Merci à tous de donner envie de nous retrouver, le plus vite possible...

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