Quelques précisions par quelques questionnements...
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Chris_u
le lundi 03 septembre 2012 à 05h52
Bonjour, je me présente, j'ai 28 ans, et je suis actuellement célibataire.
Ayant entendu parler du concept de poly-amour récemment, je tenais à vous poser certaines questions pour cerner si cela peut à la fois me plaire, mais également me correspondre.
Et pour se faire, je vais alors m'adonner à l'exercice de me présenter de façon un peu plus intime, ce qui est un peu troublant de le faire face à de parfait inconnus.
Depuis que je me souvienne, je respect et met sur un pied d'estale ce qu'est l'amour, mais également l'objet de mes convoitises, l'autre. Cet autre à trop souvent été la personne des plus inaccessible, ou bien dont l'état d'être (pas seulement l'état d'esprit) me séduisait, mais je dois également le reconnaître, en adéquation avec un physique rarement trop repoussant.
Mais de ce que je me souvienne, maintenant, en faisant un petit bilan de ma vie, j'ai l'impression qu'à force de trop attendre de l'amour, je suis tout simplement passé à côté.
Qu'est-ce que j'entend par trop ? Peut-être que pour moi, qui ai jusqu'à la fin de mon adolescence été bercer en ce propos par les films hollywoodien, l'amour c'était l'étape ultime d'une relation. Pour moi, et je me suis probablement tromper, une relation commence par une attirance, ensuite, avec le temps, l'on considère et juge l'autre, et si en notre compréhension de cette personne, nous nous sentons toujours autant attiré, c'est que cette personne est sûrement quelqu'un pour qui l'on a un semblant d'amour.
Mais, pour moi, je le suppose, l'amour c'est vivre avec la personne et la connaître, savoir que lorsqu'on est avec, nous pouvons oublier qu'il existe un monde dehors, et qu'en cette personne, nous renaissons.
Naturellement, je ne peu m'empêcher de séparer l'amitié de l'amour, et sûrement que si j'avais déjà été en couple, j'aurais peut-être compris que lorsque l'on doit vivre avec l'autre, c'est céder à ses caprices en même temps que cette personne se doit de faire la même chose parfois pour vous en retour - sans s'y sentir obliger. Mais là, je pense plus décrire ce qu'est l'amitié, non ?
Je suppose ainsi que ni l'amour, ni l'amitié ne doit connaître de règles globalisantes, de définitions strictes. J'entend par là, que nous nous construisons tous ce que nous attendons de l'amitié, et de l'amour - et que probablement, sans s'en rendre forcement compte, cela évolue à travers notre expérience de vie. Je tire cela du constat qu'il existe de plus en plus de divorces, de relations extraconjugal non tolérés, et de l'émancipation du libertinage.
D'ailleurs, je ne comprend pas, après m'être un minimum renseigner sur votre façon de voir les choses, et bien, pourquoi le libertinage n'est-il pas plus stigmatisé que le poly-amour ? Peut-être parce ce dernier à l'air de requérir des autres qu'ils soient sincères et honnêtes aussi bien avec eux-même qu'avec leurs partenaires. Je ne cherche pas à diaboliser quoi que ce soit, mais il me semble sans connaître personnellement, que le libertinage ne soit qu'une sorte d'accumulation de frustration de savoir avec qui passer le week-end prochain...
Tandis, qu'apparement, dans ce qui transparait dans ce que vous appelez il me semble "déviance", il soit question de savoir que le week-end prochain, si un(e) partenaire le souhaite, le poly-amoureux aura tendance à le passer avec cette personne si lui aussi en ressens l'envie. Et que, toujours pour poser la différence avec le libertinage, ces deux ne se verront pas uniquement pour faire du sexe, aussi sympas que cela peut également l'être pour eux.
Je m'arrête là dans la mise en relief des différences, parce que je le rappel, je n'ai ni l'expérience nécessaire, ni le besoin de juger de ce qui est ici déviant ou non.
Après cette présentation de mes considérations, je me demande si maintenant cela peut me convenir. Je ne sais toujours pas, à 28ans, ce qu'est la vie de couple. Tenter un poly-amour m'est-il donc également proscrit ? Je dis "également", car sans être un inadapter complet social, je ne suis pas non plus celui qui parvient à aller vers l'autre... J'ai effectivement un grand manque de confiance en moi, et à partir de là, je ne sais plus trop par quoi me vouer.
Déconseillez-vous aux personnes sans expériences réels, de commencer par chercher un poly-amour ?
Si ce n'est pas le cas, vu que cette tendance n'a pas l'air si ancienne (il est vrai que je n'ai pas été jusqu'à en rechercher les origines historiques), comment faites vous pour vous rencontrer ?
Merci de bien vouloir répondre, et pourquoi pas partager ce que vous pensez également de certaines problématiques que je pose :
le poly-amour si différent du libertinage ?
l'amour exclusif est-il un palier pour se souvenir qu'un jour nous avons tous eu une maman et une seule ?
le poly-amour, une tendance de personnes ne sachant pas ce qu'ils attendent (d'une relation, de l'amour, de leur existence, ...) ?
et enfin, pourquoi vous, au début, cela vous à tenter ?
Après tout, pour ceux de ce forum qui le pratique, vous vous êtes nécessairement remis en question et poser au moins une fois toute ces questions (bon, j'avoue la seconde est probablement étrange, mais elle à un fond, à mes yeux).
P.S. : Je ne suis ni androgyne, ni homosexuel. Si je ne me suis pas présenter comme étant un homme ou une femme, c'est pour deux raisons, mais essentiellement la première. Doit-on moins considérer un homme ou une femme qui à 28ans ne connais pas encore ce que peut vouloir réellement signifier une relation amoureuse. Mais également parce que d'autres liront peut-être, et se verront un minimum dans ce portrait, et ainsi, peut-être pourrons lire les mêmes avis (conseils ?) que peut-être vous allez me donner.
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bouquetfleuri
le lundi 03 septembre 2012 à 09h36
Il est difficile, pour moi, de réagir à ton post parce que je perçois une appréhension de l'amour qui m'est étrangère.
J'ai l'impression à te lire, mais je peux me tromper bien sûr, que tu considères l'amour comme une matière qu'on rencontrerait, dans laquelle on se plongerait et dont on se badigeonnerait pour mieux vivre ou pour se guérir de sa maladie d'enfant. Par ailleurs, tu en fais un fantasme merveilleux capable de résoudre tous les affres de son existence, ce qui le pare de telles vertus qu'il est inaccessible.
Pour moi, l'amour est un état, pas un outil, une énergie pas une matière. Il est constitutif de la pulsion de vie, l'expression idoine de la vie et l'énergie de la survie. Le français nous aide bien à comprendre cela : il n'existe qu'un mot. Avec ce mot, on aime bien sa voisine, on aime bien une pièce de théâtre ou un film, on aime bien un fromage et on aime bien sa chérie ou son chéri.
C'est à dire qu'on aime bien tout ce qui procède de l'expérience vitale et qui produit du plaisir.
Depuis que j'ai rencontré Erich Fromm (psychanalyste américain mort en 1992, et qui a brillamment revisité Freud) j'ai adopté sa définition psychanalytique de l'amour sentimental : il y a amour quand quatre conditions sont remplies : 1) le respect de l'autre (respect au sens premier qui demande de faire un effort pour regarder l'autre tel qu'il est et non tel que l'on voudrait qu'il soit) 2) la connaissance de l'autre (la connaissance passe au premier chef par la connaissance de soi) 3) la sollicitude qui consiste en toutes les attentions que l'on peut témoigner de et à l'autre 4) la responsabilité, savoir répondre de l'autre.
Si j'essaie d'opposer deux manières de vivre cet amour, je vais forcément distinguer des éléments non opposables à savoir mon expérience intérieure (ma nature) et la régulation sociale (ma culture) qu'en fait le groupe de mammifères auquel j'appartiens. Actuellement, le schéma le plus répandu est la relation mono amoureuse, Cette relation met en scène les envies inextinguibles d'aimer de deux partenaires et des codes, légaux autant que moraux, qui rendent indentifiables les contrats explicites et implicites entre ces deux personnes. Différentes productions d'effets sociaux découlent de ces codes dont le plus important est le confort d'organisation de la société.
Le polyamour bouscule ces codes, mettant en valeur d'abord les envies d'aimer comme étant les forces essentielles de la production des effets sociaux à savoir la reconnaissance de la nature de chacun, être désirant. Il en découle une vision de la société où l'individu serait responsable de son bonheur en s'appuyant plus sur sa nature (la pulsion amoureuse) et sa culture (mon partenaire est mon égal, a les mêmes droits et les différences s'harmonisent au lieu de s'opposer) que sur une morale hiérarchisant les différences.
Par rapport à une relation monoamoureuse, une relation polyamoureuse revendique la possibilité d'aimer simultanément plusieurs partenaires sans s'enfermer dans des codes moraux ou légaux qui brident cette expression première de la vie.
Mais s'il y a amour dans les deux cas, la conflagration entre la nature de chacun et la morale ne produit pas les mêmes résultats. Le libertinage (où l'on se pose en libertaire dans le domaine amoureux) est une solution que peuvent rechercher ceux qui veulent contourner la coercition que révèle à leurs yeux la relation monoamoureuse sans échapper à ses règles, et pour les polyamoureux, le libertinage sera plus facilement une expérience physique d'accompagnement. Mais dans les deux cas, le libertinage est un déni d'amour.
Tu le dis bien : "J'entend par là, que nous nous construisons tous ce que nous attendons de l'amitié, et de l'amour" et c'est cette construction qui donne du sens à sa vie et son prix. Pour ma part, amitié et amour procède de la même énergie et des mêmes nécessités, partant, du même encadrement. J'appréhende chaque personne de mon entourage comme un être désirant, et si nous pouvons être amis, rien ne s'oppose à ce que nous puissions être amoureux, c'est juste une question de curseur sur l'échelle des affinités.
Le polyamour a toujours été la forme privilégiée d'expression de ma capacité à aimer. Elle correspondait à mon besoin de revisiter les codes sociaux (de l'amour filial obligatoire à la nécessité de payer des impôts) pour devenir conscient et averti des choix de ma vie et pour exercer au mieux mon libre-arbitre. En avançant dans l'analyse et la connaissance des mécanismes qui me relient au monde, je me suis aperçu que le polyamour était sans doute la manière la plus naturelle d'aimer et d'aimer vivre. Je peux le dire autrement : le polyamour m'a obligé à remplacer la morale par une éthique personnelle, et j'en suis bien heureux.
À ce jour, je n'ai toujours pas compris pour quelles bonnes raisons (pour les mauvaises, je sais à peu près) cette forme de relation amoureuse ne s'est pas imposée à tous.
En me relisant je m'aperçois que j'énonce comme des vérités... Je précise qu'il ne s'agit que de ma conception des choses. Si elle est partagée, tant mieux !
Et puisque j'en suis aux précisions, j'ajoute que dans ce domaine, tout est en mouvement, tout, l'humain, le sujet, l'être, les normes et les morales et que chacun fait d'abord comme il peut en fonction de son parcours. Si à un moment donné, il peut faire comme il veut, c'est qu'il n'est pas très loin d'un bonheur qu'il a identifié, avec tout ce que cela comporte de travail et d'espérance...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Chris_u
le lundi 03 septembre 2012 à 11h19
Tout d'abord, merci de m'avoir lu et d'avoir pris le temps de réagir.
Il m'est également un peu compliquer de réagir à ton post, parce que tu as probablement une compréhension bien plus large du domaine. Je ne dis pas cela parce que tu serais poly-amoureux, mais que selon ce que tu me dit, tu en à la fois fait l'expérience mais également approfondis par une vision apparement plus scientifique, voir systémique.
Aurais-je une appréhension de l'amour ? Et lorsque tu décris ton impression sur ta lecture de ce que j'ai pu poster comme auto-considérations sur l'amour, j'imagine alors que tu as introduit l'idée de l'appréhension de l'amour sur le raisonnement. De toute façon, je ne critique pas, puisque peut-être ai-je une forme d'apréhension, et cela doit indéniablement s'exprimer de façon plus ou moins consciente sur le comment j'en parle, et le comment je le conçois.
Mais voilà, lorsque tu as 28 ans, et que tu te retrouve toujours aussi seul sentimentalement, malgré le fait que tu ne comprenne pas vraiment en toi ce qui cloche pour ne pas être parvenu à faire ce que font la très grande majorité des gens, à savoir se retrouver à deux et pouvoir vivre des expériences plus sincères et plus profondes que la simple amitié entre les êtres, alors, j'imagine personnellement qu'il y'a une certaine forme de frustration.
Tu peux peut-être mal l'interprété, ou moi qui serait dans le tord, mais cette frustration à mes yeux s'accompagne d'un double manque. Un affect qui sait qu'il est assez seul au niveau des sentiments, donc, besoin de les brimer, ou alors de trop les exprimer en la question de l'autre lorsqu'il commence à s'interesser en celui-ci. Mais également, le fait que plus le temps passe, et plus au final, on se demande dans cette situation si il peut exister un remède, une solution, qui fera qu'une personne puisse t'accepter tel que tu es, avec ce manque à rattraper (entendons bien, ce n'est pas une course...) - un manque plus de l'ordre de ce qui s'est perdu que de ce qui n'a jamais voulu être ou eu peur d'affronter. Du moins, c'est comme cela que je me vois.
En poursuivant, je te citerais : "tu en a fais un fantasme merveilleux capable de résoudre tous les affres de son existence, ce qui le pare de telles vertus qu'il est innacessible." Je ne suis pas sûr d'en avoir saisis le sens. mais je poursuis par ta conception de ce que serait l'amour lors d'un autre passage "Pour moi, l'amour est un état, pas un outil, une énergie pas une matière. Il est constitutif de la pulsion de vie, l'expression idoine de la vie et l'énergie de la survie."
Je me permet alors de souligner le fait que l'énergie que tu puise en toi, chez les autres, est probablement le fameux fantasme dont tu dis que je sublimerais en moi-même, pour enfin, savoir qu'il est m'inaccessible. Et pourquoi inaccessible ? Peut-être que j'y ai déjà répondu par ce que je considère comme rapprocher d'une forme de frustration...
Et alors effectivement il serait peut-être mal venu de le voir comme un outil, capable de transformer en toi cette matière première, et de tenter d'en faire une énergie qui soit à la fois agréable pour toi, mais aussi pour ton partenaire - où les deux au final se donne une sorte d'énergie qui s'échange et qui peut soit croître (donc le couple serait sur une bonne voie), ou bien alors décroître (et où le couple s'ennuirait), mais dans tout les cas reste relativement renouvelable - au sens où les partenaires peuvent parvenir à trouver des leviers pour retrouver de leur plaisir l'un à l'autre.
Personnellement, je ne prétend en rien avoir étudié l'amour, je pensais le ressentir pour certaines personnes, mais comme on peut le deviner si l'on lis le premier post, ce n'étais qu'une forme de mise en valeur de leur personne que je me faisais en mon sein. Ce qui ne m'a bien entendu pas empêcher de me mieux me cerner autour de mes amitiés.
Mais je crois que comme je l'ai également dit par "nous construisons tous ce que nous attendons de l'amitié, et de l'amour - et que probablement, sans s'en rendre forcement compte, cela évolue à travers notre expérience de vie." m'amenant à croire encore pouvoir faire évoluer mes propres valeurs autour de comment je perçois ce que sont les sentiments...
Autant la quête de l'amour, tel que notre société tente de nous l'exposer, se rapproche de la quête du bonheur, autant la quête de notre propre compréhension de nous même à travers les expériences que nous vivons et qui nous y amène ou non, sont, à se rapprocher de la quête de savoir aimer, même ne serait-ce que pour l'amitié.
Puis, merci de tes éclairages sur le comment tu vois ce qu'est le poly-amour.
Au moins une chose est assez sûr en voyant ton post dans sa globalité, rien ne va sans sincérité, quitte à heurter un peu les autres - tant bien même lorsque l'on ne les connais pas. Est-ce le poly-amour qui amène une certaine forme de compassion ? Je ne sais pas.
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Apsophos
le lundi 03 septembre 2012 à 12h46
Tu as l'air d'étudier le "phénomène" ou au moins d'y réfléchir, même si on dirait que ça fait peu de temps. Je te propose une petite expérience : essaie de mener tes réflexions, par écrit si il le faut, sans utiliser, même dans ton esprit, le mot "amour".
Et bien sûr n'hésite pas à nous faire part des résultats. (car oui, sans mots on peut réfléchir, mais pas communiquer par écrit)
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Chris_u
le lundi 03 septembre 2012 à 14h16
Merci pour cet exercice - que je sens un peu périlleux - puisque je réalise que j'emplois trop souvent le mot dont tu m'en "interdit" l'usage ici, même en tentant de faire de mon mieux pour ne même pas me le prononcé, juste tenter de me le faire ressentir (bien saisi l'idée, à trop employer un terme, on en oublie ce qu'il désigne concrètement, le sens qu'on lui prête).
Et aussi que je ne vois pas non plus sur quoi je suis censé m'exprimer. Alors laissons faire l'inspiration.
Les êtres sont des individus. Le fait de l'individualité, c'est d'exister pour soi. Nous sommes des êtres qui vivons en communauté, et donc, nous ressentons le besoin d'avoir une place dans cette dernière. Comme nous avons la faculté de nous exprimer, nous voulons également le faire avec d'autres. Et comme nous avons un égo, une estime de nous, nous apprécions que ces autres puisse nous enrichir, autant par leur point de vue que par leurs expériences - allant dans le sens de ce que nous nous disons ou pas. Mais cet enrichissement, il est plus intéressant qu'il se fasse dans les deux sens. Ainsi, nous nous trouvons des points communs, des traits qui nous pousse à revoir les mêmes personnes. Comme nous sommes des animaux doués d'un cerveau où reigne le pouvoir des sentiments (mammalien, pardonnez la précision), nous nous éprenons alors toujours un peu plus de la personne qu'on revoit plus fréquemment - du moment que cette dernière semble nous enrichir, nous correspondre ou nous en renvoyer cette image pour eux-même. Mes amis sont donc ces personnes que j'aime revoir, car au moins, je suis sûr d'une chose, c'est que je dépasserais l'idée de ne dépendre que de moi et pour moi, mais là, de vivre avec eux cette attente (discussions verbale, métalangage, expériences partagées ou à partagés) et cet apport transformer également pour eux. Après, je ne suis plus trop sûr, mais comme tout être muni d'un cerveau, nous sommes disposé à devoir dépasser ces simples attentes, et les transformer en des plaisir qui peuvent se partager. On peut l'imaginer par le sexe, ou bien par d'autres jeux plus subtiles que je ne peu trop connaître. On passerait ainsi d'un plaisir de l'intérieur à un plaisir employant plus de sens encore. Donc, une harmonie plus grande, et une nécessité de vouloir que l'autre se suffise de nous pour compensé ses propres désires - le besoin de s'approprier l'autre...
Dans votre "déviance" tel que vous aimez le rappeler, vous symboliser je suppose la possession comme un droit et pas un devoir. Ainsi, j'ai le droit d'être avec cette telle personne, mais en aucun cas qu'elle se doive d'être avec moi. Il n'y a donc pas un rapport de force soumettant l'individu à sa peur essentiel : la solitude.
Le fait d'un couple traditionnel, c'est le fait qu'au final, l'un a attrapé l'autre, et ainsi, ils ont un devoir l'un sur l'autre. Le tout pourquoi ? Principalement, j'imagine et ce, surtout sur le long terme que cela se manifeste (en vieillissant), ne pas se retrouver seule, car c'est là un désespoire des plus grands. L'autre, comme je le vois là, c'est un peu la nourriture qui allimente notre envie de vivre, de relever des défis, et de se dépasser. Or en vieillissant, nous perdons toujours plus de ces facultés, c'est pourquoi, le mariage est un contrat unissant des individus s'obligeant en quelque sorte à des devoirs, jusqu'aux sacrifices ("Vous aimerez l'autre, dans la joie, la peine et la souffrance", qu'ils disent, il me semble en gros).
Dans ce que je comprend des poly-couples, vous estimez votre partenaire comme une relation plus poussé qu'avec vos amis, et ce au titre du fait que vous y trouvez soit un réconfort, soit une forme d'intérêt qui vous anime, et qui donc vous rend votre force intérieur, votre "énergie". Si l'on regarde l'aspect anthropomorphique (je crois que c'est ainsi qu'on désigne l'étude des comportements animaux, mais je ne suis vraiment plus sûr), il me semble que l'on peut voir à la fois le besoin de dominer (donc, de s'appropier pour l'homme), de désigner un territoire (donc, j'imagine qu'il se peut un lien appropriation sur le long terme en vue de s'installer), et également de défendre (donc encore, j'imagine un lien de garder pour soit ce qu'on a acquis au cours des périples précédents). C'est vraiment très schématiser, et je n'ai pas la prétention de pouvoir en faire un topo profond de notre nature à souhaiter se conserver tout en conservant ceux que nous avons inclus dans notre vie. Mais l'idée est là je suppose. De faire en sorte que notre vie puisse autant nous réjouir, que d'aider un tiers à s'y pourvoir à travers.
Mais je suis toujours persuadé d'une chose, l'homme reste individualiste, et par nature, cherche toujours son intérêt personnel. L'idéal, c'est quand l'homme prend conscience que son intérêt personnel réside dans l'intérêt des autres. Mais je ne suis pas sûr que la société soit prête pour cela. J'ai même envie d'ajouter peut-être quelque chose de démagogique, mais le plus grand bien que l'on se fait, c'est quand d'autres peuvent également en profiter - et ce, sans rapport de force ou de condition...
Ce n'est peut-être pas ce que tu voulais que je traite, mais c'est ce qui m'a sembler le plus opportun.
J'oubliais une chose essentiel dans les valeurs de l'homme, la force que propose la confiance. Et la défiance que l'on se pose pour ne surtout pas être décu par notre capacité à évaluer la confiance qu'on prête à un autre.
Bref, voilà une partie de l'univers qui m'entoure, selon mes yeux, qui eux, ne sont pas encore assez mûr pour me projeter plus loin, mais également pas assez affirmer pour croire que depuis tout à l'heure il y a une once d'intérêt pour quelqu'un qui ne me connnais pas.
Sur ce, je vais ressentir une probable gêne, voir une honte d'avoir exposé ce récit. Et pour courroner ce sentiment, je vais même avoué que je pensais en le fuyant ce mot interdit, et qu'au fil je n'y ai plus trop prêter égard. Mais après relecture, je n'éprouve plus trop cette gêne, si ce n'est le besoin de savoir si et comment quelqu'un va-t-il réagir, le propos d'un forum en soit.
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Alygator427
le lundi 03 septembre 2012 à 19h33
On peut tout a fait être polyamoureux et être timide, inexpérimenté, asociale ... parce qu'il existe autant de polyamoureux différents que non polyamoureux.
D'ailleurs, je ne connais toujours pas la définition d'Amour, je n'aime pas vraiment les gens et ai peur de les rencontrer. Et je suis polyamoureuse quand même. Parce que je sais ce que je ne veux pas, et a quoi j'aspire.
Ce n'est pas une simple tentation, mais le résultat d'une réflexion sur ma vision du monde, mon ressenti, comme une évidence.
bouquetfleuri
J'aime bien ton poste, surtout la définition que je crois comprendre, mais je ne le ressent pas.
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Chris_u
le lundi 03 septembre 2012 à 20h20
Alygator, je te suis sur le fait que l'on peut avoir tout ces bloquages, tels que la timidité, l'inexpérience, et l'associabilité, et probablement être polyamoureux.
C'est juste qu'en plus de ces bloquages, qui sont relativement ancré en moi (à mes yeux), je connais un problème plus grand, et difficilement explicable, mais auquel je vais me tenter à l'exercice.
Je me sens bien trop différent, presque décalé face aux normes, aux attentes des inconnues, de la société contemporaine. Bien trop, pour ne pas le reflêter un minimum, même dans mon élocution, dans ce que je raconte, etc.
Par exemple, lorsque je me relis sur l'exercice de méditation ouverte que me proposait Apsophos, je sais que tout ce que j'ai dis, j'y crois, et le truc, c'est que dit ainsi, exposé sans réel contexte, et sans réels liens, je ne peu me sentir que trop loin des attentes de l'idée originel, qu'était bien plus simple pourtant : que pense tu du polyamour. Et j'ai préféré faire une sorte d'exposé des relations, en allant même puisé sur ce que je crois savoir de l'anthropomorphisme autour du sujet... aie.
D'ailleurs, je me demande pourquoi dès lors que je suis censé exprimer mes sentiments, ou tout simplement que je parle à coeur ouvert, je me sens obliger de prendre un ton sérieux, voir austère... c'est désopilant.
Bref, ce qui est le plus troublant, c'est que parmi mes amis il me reste un peu de ces traits, mais tellement plus effacé, et que plus je me sens bien avec ces derniers, et moins c'est le cas...
Comment rencontre-t-on de nouvelles personnes avec une telle personnalité... là, lo no se.
En me rappelant ce que m'a déjà dis plusieurs fois ma soeur, j'ai trouver un article qui détail un peu le symptôme que je crois vivre : l'hypersensibilité... et lorsque je le lis, je m'y vois pas mal :/
fr.wikipedia.org/wiki/Hypersensibilit%C3%A9_(psych...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Alygator427
le lundi 03 septembre 2012 à 20h57
L'exercice de l'écriture peut rendre confus un discours qu'on voit simple. Je comprend, je n'arrive pas a écrire ce que je ressent vraiment sans passer par tout un tas de codes et de références que moi seul comprend (et encore).
Peut être qu'en discutant, si tu en as l'opportunité, avec des poly se sera bien plus simple. Quoi que c'est vrai la timidité c'est chiant.
Mais rassures toi, ou pas, il y a pleins d'extraterrestres partout.
Et les normes qui ne te correspondent pas, qui ne te rendent pas heureux, il faut les bousculer, en créer de nouvelles. Ici, je crois, il y a pleins de personnes hors normes, qui voient plus loin que ses barrières.
Chacun a des attentes différentes. Il faut rechercher les siennes pas ressembler à ce que les autres attendent de nous.
Si je dis des bêtises, qu'on me le dise !!
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bodhicitta
le lundi 03 septembre 2012 à 21h23
Chris u Tu te sens bien trop différent, presque décalé face aux normes de la société contemporaine? et bin moi à ta place j'en serai fiére !! (+)
Tu as vu le résultat de se qu'ils nous imposent en tant que normes (ils essayent mais on est intelligenst et attentifs) :-/
Il te reste toute la liberté de vivre comme tu l'entends sans te glisser dans un de leur moule!! <3
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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bodhicitta
le lundi 03 septembre 2012 à 22h18
Pour en revenir à tes questions et non ton dernier poste.
Je veux de suite te dire que pour moi le polyamour est l'amour le plus fort qu'il soit. Le plus proche de l'amour inconditionnel ! et c'est ça que "j'attends", que je cherche, qui vit en moi <3
Je veux être honnête avec moi même et les autres.
Le polyamour ma laissé entendre et croire la possibilité que l'amour puisse exister. J'ai grandi dans un cadre familiale ou le mensonge, le paraitre, l’hypocrisie était chef d’orchestre j'ai donc vu par la même occasion que ça sonnait mal (en faisant du mal)
Je ne me suis donc pas fié à leurs normes je me suis donc construite avec les limites qu'il me semblait bonne (franchise sincérité etc) il y a 6 ans j'pense je suis "tombée" sur un livre et j'ai enfin trouvé quelqu'un ou quelque chose qui croyait en les même valeur que moi.
et ça fait seulement à peine 6mois que j'ai eu l'idée de regarder sur le net, et magique j'ai trouvé se forum qui est vraiment super car il est fait d'un peu toutes les personnes qui sont ici et qui sont géniales aussi car ont forcément du recule sur eux même et la vie
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Chris_u
le lundi 03 septembre 2012 à 22h34
Surtout, lorsque l'on a pas beaucoup dormi, l'écriture, le langage en général est peut-être un peu plus compliquer...
Pour moi, écrire ce que l'on ressens peut être très complexe, je ne suis pas tout à fait sûr de ce qu'un ressenti présent et intérieur peut être, et donc, pour le communiquer à un autre afin qu'il puisse le comprendre, c'est en fait à mes yeux un peu paradoxale. Après tout, nous ressentons tous à peu près le même éventail de choses, mais de façon différentes.
En fait, lors d'un diner ce week-end avec ma soeur et son ami, ils m'ont parler de ce "phénomène" que sont les poly-amoureux. Ils ne le sont pas eux-même, mais connaissent un amis en commun qui l'est, et qui apparement s'épanoui dans cet "tendance", cette façon d'aborder les relations sociales.
Je n'y ai pas dès lors apporter plus d'égard, en leur rétorquant qu'il me faudrait peut-être connaître une petite amie avant de m'aventurer à tenter d'en avoir plusieurs.
Mais suite à quelques réflexions, peut-être erroné, je me suis dis que cette approche pouvait finalement être une aventure à tester.
En fait, ce que je me suis dis, c'est que les personnes poly, souvent ont plusieurs amoureux, et finalement, peut-être qu'une personne un peu décalé, mais avec quelques qualités humaine (je suppose) peut être le partenaire de l'une de ces poly.
Puis je me suis fais un examen "rapide" introspecif, à savoir, suis-je jaloux avec mes amis ? Suis-je jaloux qu'un amis puisse préféré voir quelqu'un d'autre que moi alors qu'il le voit moins souvent que moi. En gros, que je le vois comme un ami, tandis que lui ne me vois que comme un pote, ou un ami de rang inférieur. Il me semble m'être souvenu qu'avec un ami, cela avait été le cas, mais c'était pendant mon adolescence, et que j'avais peut-être plus l'impression que son amis ne l'estimait pas autant que lui le croyait.
C'est pourquoi j'étais un peu sceptique mais également intéressé d'en savoir plus, pour avoir quelques précisions par quelques questionnements.
Je voulais surtout savoir si les poly pouvait accepter des personnes ayant une expérience bien moindre que la leur.
Je me demandais aussi si les poly se démarquait tant que cela des libertains. Pas que ces derniers me rebutent, disons que bien que je pense apprécier la chose, je trouve cette attitude est consumériste de l'autre, et non une attitude où des liens peuvent se tisser réellement.
Et je me demandais enfin, si des individu ayant une autre façon de penser, une autre attitude, mais qui n'est pas non plus si perceptible dans la vie, parce que la personne en question cherche à se cacher, afin que l'on ne voit pas justement qu'elle est différente - ou plutôt qu'elle à des rêves qui dépassent l'entendemment, et ce sans en faire une légion pour parvenir à les réaliser.
Mais en te lisant Alygator, j'y vois une réponse plus douce et plus posé sur la question.
Tu as réussi à me réconforter en quelque sorte, et me faire comprendre que même les E.T. ont une place sur cette planète, mais également peuvent y trouver une personne qui pourrait les accepter tels qu'ils sont.
Et en lisant bouquetfleuri, j'ai pu voir une réponse plus relevé, enseignante et surtout assez empathique.
Ce qui m'a fais comprendre que, malgré les difficultés que j'avais, ne pas avoir eu de petite amie, et une élocution écrite peut-être un peu trouble, et bien que les poly devait être un peu en marge.
Si je vous livre ces sortes de "compliments", ce n'est aucunement pour vous "séduire" (où, commme d'habitude je m'y prendrais mal), mais plus pour évoquer le fait qu'en fait, que par cette soit disante pratique déviante, j'ai l'impression que les gens s'ouvrent un peu plus aux autres, et qu'ils ne s'occupent ainsi pas que de leur seul propre égo - tandis que c'est probablement ce qui vous est le plus souvent reprocher.
Je n'avais jamais vraiment songé jusqu'à maintenant à partager une petite amie, mais à vrai dire, si elle le fait et qu'elle se trouve plus heureuse, alors oui, je l'accepterais. Enfin, à condition qu'elle me laisse faire de même... (comme pour la réflexion que j'ai eu lors du dîner avec ma soeur, je penserais alors d'abord à en trouver une première, et puis voir si de mon côté cela me plaîrait tant que cela pour en recontrer d'autre).
Bref, ce que je comprend, c'est qu'il ne doit pas exister de sites proposant ce genre d'expérience humaine, donc je me demande comment vous, vous faites pour rencontrer d'autre poly ? Apparement vous organiser des sorties... si d'aventure je peu participer à l'une d'entre elle, j'en serais content.
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Chris_u
le lundi 03 septembre 2012 à 22h44
bodhicitta8, outre le fait que les passions que l'on vie en poly doivent être plus nombreuses et donc t'apporter ton sens de l'amour inconditionnel (je l'imagine comme ton épanouissement total, ce qui serait remarquable), comment vit tu le regard des autres, dans ton entourage, dès lors qu'ils savent que tu es "déviente" affectivement ?
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bodhicitta
le lundi 03 septembre 2012 à 23h13
je vais commencer par la fin de ton poste...
nous n'organisons pas des sorties pour se "trouver de nouveaux amoureux" malgré que ce soit possible parceque on a en commun une ouverture d'esprit, et un regard sur nous même qui est "rare". Donc des affinités de base.
J'ai organisé une rencontre chez moi début du mois sur un w end c'était super. Nous avons parlé de notre vie, notre vécu, de la vie quoi.
En fait en expliquant clairement et avec tendresse que la seule chose dont je peut etre certaine c'est de ce que je ressens maintenant et pas demain et qu'il y a plusieurs façon d'aimer plusieurs type d'amour Que l'on peut aimer plusieurs personne sans détruire un autre amour déja existant. C'est compréhensible par beaucoup de personne en fait qui deviennent donc polyamoureux. <3
" je ne suis pas tout à fait sûr de ce qu'un ressenti présent et intérieur peut être, et donc, pour le communiquer à un autre afin qu'il puisse le comprendre"
La communication est libre et est trés importante pour moi. Le fait de pouvoir ( de devoir) être franc nous "oblige" et nous aide à les connaitre ces ressenti et à les assumer. Cela nous aide (oblige) à s'écouter soit même et vivre en accord.
Ps: tes écrits sont beaucoup mieux écrits que les miens... (+)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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bodhicitta
le lundi 03 septembre 2012 à 23h34
Les relations même sans être plus nombreuses sont plus fortes je les vie ainsi plus authentiques.
Comment je vie le regard et les jugements qui peuvent survenir? en rétorquant simplement que moi au moins je n'ai jamais menti à un amoureux en étant honnête donc fidèle (dans le sans 1er du terme)
mais j'suis pas la bonne personne à qui poser cette question car j'ai eu à apprendre à vivre hors norme (il y a 10 ans grave accident de voiture mais ça va oui bien méme) mais j'ai eu à m'affranchir du regard des autres donc ça m'a libéré de tout ça.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Chris_u
le lundi 03 septembre 2012 à 23h45
Oui, j'imagine bien que des sorties du type que tu décris ressemblerait à des Speed Dating (en quelque sorte).
Le fait est que, d'ailleurs, je viens de m'inscrire à l'une des sorties proposées sur Paris, ne sachant pas d'ailleurs si et quand elle se déroulerait (à moins que j'ai mal compris, et que je me sois inscrit à un presque toutes les soirées... oups).
D'ailleurs, en parlant de ces sorties, ce sont des sorties autour d'un verre, non ? Pour apprendre à mieux connaître les autres. Mais est-ce que je m'idéalisais ce genre de sorties peut-être...
Tu me dis apparement que vous vous livrez complètement les uns aux autres, pourquoi pas. Mais est-ce une sorte de séance de psy ? Non, je plaisante un peu, disons, que je suis pas mal introspectif et rétrospectif, et que ma vie fut très différente de la plupart des communs (avec une légère exagération).
Mais que j'aime bien aussi avoir mon jardin secret. D'ailleurs lui concernant, j'aime à penser qu'il faille toujours le cultiver... mais aussi pouvoir lui enlever ses mauvaises plantes, en racontant un peu ce qui nous déçoit chez nous, sur ce qu'on nous a fait subir, etc. Jusqu'à maintenant, je le faisais qu'avec les personnes en qui je voyais des valeurs humaines prononcés, une capacité d'écoute.
Egalement, je suis un peu timide, donc, là, je me demande bien comment tout cela va bien pouvoir se passer.
Donc, ma question est la suivante, n'ayant, je le rappel (et à force, cela me met mal à l'aise, à croire que je m'en vente, alors que c'est plus un motif de déprime pour moi depuis pas mal d'années) pas eu de relation amoureuse, je ne sais pas trop ce que signifie livré ses ressenti intérieur... donc, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre.
P.S.: mes écrits sont beaucoup trop longs, et assez ennuyeux ou sans trop d'interêts parfois à mon goût. Mais merci si tu le penses vraiment :)
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bodhicitta
le lundi 03 septembre 2012 à 23h55
dernier détaille: Je vie des passions oui mais ça n'est pas fait pour durer ça. Mais ce qui m'importe le plus c'est l'amour et le polyamour est plus intime (on se dévoile d’avantage) presque plus réfléchi, plus construit, qui se mêle à de l'amitié complice.
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bodhicitta
le mardi 04 septembre 2012 à 00h30
oui ce que je dis je le pense forcement vraiment. <3 :-)
regardes ta boite mail
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Apsophos
le mardi 04 septembre 2012 à 01h15
Oh je ne demandais pas forcément que tu nous livre immédiatement le cheminement de ta pensée sous la contrainte que je proposais, je voulais juste t'indiquer une voie de réflexion à laquelle tu n'avais peut-être pas pensé, quelque chose à essayer parfois quand tu te perds à penser à ce genre de problématique.
C'est surtout moi qui tiens à l'appellation "déviance" non ? Parce que le mot est "chargé" d'une connotation fortement négative, alors que ça désigne seulement le fait de ne pas correspondre aux normes sociales, chose dont parait-il on devrait être fier.
La timidité, le manque d'aisance sociale, je connais, je pratique encore, et regarde comment je tente de m'en "sortir" : en abandonnant l'idée que ce que j'exprime a forcément pour but d'être compris.
L'hypersensibilité... je me méfie des catégories délimitées par les psy[x], ça me fait trop penser à de l'astrologie parfois, dans le sens où on peut facilement se dire "je corresponds au profil". Après tout, si c'est un problème médical, ou en tous cas "inné" (héréditaire, ...) c'est pas aussi grave que si j'étais déviant tout en étant "en pleine possession de mes moyens".
Il y a sans doute plein d'autres choses sur lesquelles j'aurais pu réagir, je n'aime pas produire d'énormes pavés de texte dans une discussion publique.
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Chris_u
le mardi 04 septembre 2012 à 01h37
J'allais me coucher, mais je vais juste souligné un point que tu fais remarquer qu'à demi-mot.
Effectivement, j'ai parler de Hypersensibilité, et non, je n'ai pas dis que je le tenais d'un psy[x] mais d'une sorte d'intuition de ma soeur...
Après, j'ai bien conscience que ce soit déplacer, mais j'en ai poster le lien de la définition de Wikipedia (relative).
Ensuite, il est vrai qu'ils présentent ce trait comme quelque chose d'assez positif.
Et je n'ai évidemment pas que des traits positif, je ne suis pas parfait. Et peut-être même que l'intuition de ma soeur se révèle fausse, et que lorsque je le lis sur ce site, je me trompe, ou bien est-ce une sorte de narcissime qui se révèle. Je ne sais pas. Et vous pas beaucoup plus. Donc, je trouve que ce que j'ai fais était déplacer.
Et puis, j'éviterais à l'avenir de pondre des pavés, car effectivement, cela empêche pour un dialogue de bien s'entretenir entre des participants.(+)
Sur ce, bonne nuit.