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lyon (France)

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Discussion : [Le site] De la publicité ?

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bouquetfleuri

le samedi 18 janvier 2014 à 22h42

Hihi, tu as bien fait de l'écrire, je ne l'avais même pas vue, cette pub !

Moi, j'aime bien la pub, c'est mon catalogue de non-achat.

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Discussion : [Outil] Un kit pour café poly (fiche-pratique) ?

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bouquetfleuri

le samedi 18 janvier 2014 à 18h33

Un kit, ce n'est pas une boîte à fantasmes. La définition existe : " Ensemble de pièces détachées et de fournitures diverses, vendu avec un mode d'emploi permettant de monter soi-même, et de manière économique, un objet quelconque."
Et si on parle de kit, on parle de mode d'emploi. Et quand on parle de mode d'emploi dans des activités de cette nature, par essence diverses et différentes et le produit seulement de la diversité des participants, on va tout droit vers le stéréotype.
De la même façon que je trouve l'idée d'échanger des conseils et de pointer d'éventuels problèmes bonne, voire excellente, je trouve l'idée du kit désastreuse, proche d'un marketing poly et porteuse d'un réel danger.

"ne devait rien au fait que l'on prenait en charge son handicap à sa place" ( ou non bien sûr) cela signifie que je n'ai pas à décider, à la place de l'autre, ce qu'il fait de son handicap et comment il vit avec, ni si les moyens qu'il met en oeuvre sont suffisants.
Si une demande existe, bien sûr que je ferai ce que je peux pour la satisfaire, mais je ne vois pas ce qui me permet de décider qu'une personne sourde a besoin d'un interprète et de quel interprète elle a besoin.
Même raisonnement pour les aveugles, les personnes en fauteuil etc.

Si je dois payer un interprète en langue des signes pour prévenir l'éventuelle présence d'un sourd, je risque fort de ne pas organiser longtemps de cafés poly.
D'ailleurs, ce serait intéressant de savoir qui paye l'interprète dans les dites expériences vécues.

Donc pour moi l'idée de GreenPixie : +1
mais le kit de GreenPixie : -1

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Café Poly à Lyon

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bouquetfleuri

le samedi 18 janvier 2014 à 07h24

Tanagra, la prochaine rencontre aura lieu le 30 janvier et ce sera un jeudi. Puis le 27 février, le 27 mars et le 24 avril. Que des jeudi !

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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon

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bouquetfleuri

le vendredi 17 janvier 2014 à 10h34

Le fil qui vous donne la parole sur les cafés poly de Lyon (enfin, ceux du quatrième jeudi à l'Antre Autre, il peut en exister d'autres), c'est ici !

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Discussion : Café Poly à Lyon

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bouquetfleuri

le vendredi 17 janvier 2014 à 10h31

Pas de souci, jeanfifi. Le premier devoir d'un individu est de se maintenir en bonne santé pour que tout le monde puisse profiter de lui et lui de la vie.

Je t'invite à écrire désormais sur le fil "4ème jeudi à Lyon" relié à nos rencontres fixées au quatrième jeudi du mois, celui-ci devenant obsolète.
Au plaisir de te rencontrer, prends bien soin de toi

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Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

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bouquetfleuri

le jeudi 16 janvier 2014 à 10h46

Je crois que c'est moins dichotomique que cela. La liberté n'est pas seulement du vouloir. Il me semble qu'elle se dessine d'après les contours de l'autre, des autres, contours intérieurs et extérieurs.
Et l'exercice de sa liberté, exercice positif ou négatif, qui est bien différent de la liberté, permet de valider ces contours. Ainsi un poly-amoureux (on va dire vite) et un mono amoureux (on va redire vite) peuvent bien être libres ensemble (ou plutôt en même temps) sans pouvoir exercer toute leur liberté l'un par rapport à l'autre. C'est la question du respect qui est posée là.
Et cela ne doit pas, ou peut ne pas les conduire obligatoirement à la séparation. Simplement la vie en commun devient plus difficile, les efforts à faire s'articulent différemment. Je ne crois pas que le travail nécessaire pour harmoniser deux vies soit seulement déterminé par le choix de vivre en fonction d'un schéma amoureux. Ces mots "le choix de vivre en fonction d'un schéma amoureux" disent bien que les actes et l'addition des gestes et des pensées qui constituent le quotidien ne sont pas soumis à un discours, tellement celui-ci est incomplet. La posture ne suffit pas et le cheminement se fait aussi avec, par, et grâce aux autres.
Quand ces libertés exigent une séparation, il y a symptôme d'un rapport de force et il peut être soutenu des deux côtés. Les exemples ne manquent pas, je les lis dans d'autres fils "...comment lui faire accepter..." , ou "...je n'ai jamais côtoyé autant le rapport de force..." ou "...F me propose le mariage dans une perspective monogame... (alors que ce couple a vécu une expérience d'amour libre) ".

Aussi, pour répondre à la question initiale :

Green-Man-Outside
C'est simple : avez-vous déjà mis de côté votre non-exclusivité et/ou vos amours multiples pour privilégier une relation avec une personne sentimentalement/sexuellement exclusive ?

je dirais que pour moi, ce n'est pas cela "jeter l'éponge". J'ai effectivement jeté l'éponge quand cette femme est morte, parce que nous ne pouvions plus modeler nos libertés. Mais tout le temps que nous avons vécu ensemble, je suis resté polyamoureux, sans exercer ma liberté, et sans être jamais dépassé par quelque chose qui aurait été au-dessus de mes forces.

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Discussion : [Le site] De la publicité ?

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bouquetfleuri

le jeudi 16 janvier 2014 à 07h35

Il me semble que tu réponds doucement à ta question, si les belles idées ne suffisent pas pour vivre et que la publicité remplit cet office, choisis la publicité.
J'imagine également que tu ne mettras pas n'importe quelle publicité pour orner un peu le blanc de tes pages, de nos pages, c'est un bon moyen d'équilibrer la faim et l'éthique.

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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon

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bouquetfleuri

le mercredi 15 janvier 2014 à 23h38

À l'Antre Autre, ce sera désormais le quatrième jeudi de chaque mois, à l'étage.
Ce mois-ci, c'est le 30 janvier 2014

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Discussion : Café Poly à Lyon

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bouquetfleuri

le mercredi 15 janvier 2014 à 16h28

Voilà, les dates sont désormais fixées et je l'espère, fixes !
Minoma et moi vous attendrons à tour de rôle le 4 ème jeudi de chaque mois à partir de 19 h 30 à l'étage de l'Antre Autre.

Prochain rendez-vous le 30 janvier

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Discussion : [Le site] De la publicité ?

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bouquetfleuri

le mercredi 15 janvier 2014 à 16h00

Ha ha ha, LuLutine, j'avais bien compris, sinon je ne me serais même pas permis de le penser, voyons...

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Discussion : [Le site] De la publicité ?

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bouquetfleuri

le mercredi 15 janvier 2014 à 13h53

J'adore t'imaginer " de temps en temps à découvert...! ", LuLutine...

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Discussion : [Outil] Un kit pour café poly (fiche-pratique) ?

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bouquetfleuri

le mercredi 15 janvier 2014 à 10h07

LuLutine

Salut GreenPixie,
Pour ma part je ne crois pas qu'on "t'accuse" de quoi que ce soit

merci LuLutine.

GreenPixie, je n'ai pas envie d'entrer dans une polémique stérile.

Je trouve ton idée d'échanger des conseils ou de mettre en évidence certains problèmes très bonne et sans doute nécessaire pour augmenter les possibilités d'éclosion de cafés poly. Mais pas sous la forme que tu préconises.

Que je ne sois pas d'accord ne signifie pas que tu as tort. Mais cela ne justifie aucune ironie. Personne ne parle d'improvisation avec le sous-entendu que tu mets (ou que je décèle) dans ce mot, de même on ne peut affirmer par opposition qu'avec l'existence de ce kit plein de nouveaux cafés poly germeraient dans toutes les villes parce qu'on aurait évacué toute improvisation et on est peut-être plus nombreux que tu crois à penser aux personnes que tu désignes par le terme "d'invisibles".

Je me rappelle avoir rencontré une poly-amoureuse malentendante dans des cafés poly et chez toi également dont la richesse du témoignage ne devait rien au fait que l'on prenait en charge son handicap à sa place. Bien au contraire la disponibilité qu'elle nous demandait, à savoir dégager les obstacles devant nos bouches pour qu'elle puisse lire sur nos lèvres, nous a permis de mieux l'écouter, de mieux parler, de mieux articuler par exemple, comme elle lui a permis de mieux exister avec nous.
Cet exemple éclaire bien ce que j'essaie de dire. Je pense que le travail à faire se situe surtout au niveau de la motivation et de la levée des obstacles plus ou moins fantasmés concernant la mise en oeuvre de ces opérations d'échanges de parole. Le fantasme résidant dans l'adéquation imaginaire entre la qualité de ce que l'on vit et le nécessaire travail pour y parvenir, alors que c'est beaucoup plus simple qu'on ne le croit.
Après, je préfère, mais ce n'est que mon sentiment, faire entièrement confiance au développement aléatoire de la forme et du contenu pour la diffusion libre de ces rencontres. Je crains qu'un excès de formalisme (même si ce n'est pas exactement ce que tu dis, je t'ai bien lu) génère plus d'obstacles que de facilitation. Je fais partie de ceux qui pensent que le facilitateur (je rebondis sur l'expérience de Siestacorta) a le droit de faire des mimiques et a le devoir de ne pas faire croire qu'il est neutre, à l'inverse de toutes les théories d'animation de groupe, pour la bonne raison que c'est en existant en tant que personne qu'il fait exister les autres.
Quand j'organisais des rencontres internationales de créateurs qui ont rassemblé plus de deux cents personnes de six nationalités et langues différentes, j'avais pris sur moi de ne pas payer d'interprètes ni pour les conférences, ni pour les ateliers. Le pari était que nous avions assez à dire et assez de moyens à notre disposition pour échapper à la traduction "exacte" et médiatisée des choses. Et tous les retours après ces grands rassemblements ont fait part de la richesse de vie de ces moments-là. Je suis moi-même une bille en langues étrangères et j'étais sans doute le plus concerné par une traduction fiable, d'autant que nous avions à régler des problèmes techniques d'organisation assez importants.
On avait perdu en technique mais gagné en chaleur humaine.

C'est dans cette optique de libération du potentiel de chacun que je me prononce. Je le fais d'autant plus facilement que ces réunions mettent en présence des gens qui pensent déjà aux autres, qui réfléchissent déjà aux relations interpersonnelles, qui ont chacun de leur côté des préoccupations différentes. Ce qui multiplie les effets à l'intérieur d'une même pratique.

Mais je suis assez d'avis qu'un fil ou qu'une rubrique spéciale dédiée à l'organisation (payée par la publicité, hahaha) pourrait aider quelques personnes à sauter le pas en levant des difficultés qui leur semblent insurmontables ou juste en leur facilitant la tâche.
Je te fais assez confiance pour animer cette rubrique

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : [Le site] De la publicité ?

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bouquetfleuri

le mercredi 15 janvier 2014 à 09h01

J'ai envie d'en remettre une couche, parce que nous touchons là un point qui me parle beaucoup.
Je raisonne et parle en fonction de mon expérience personnelle, avec ses manques et ses insuffisances.

On peut avoir un projet de type humaniste qui combine à la fois la réaction, voire la rébellion à un système ou au moins son examen, son individuation et son insertion dans un tissu social informe ou qui reste à déterminer. La construction de ce site et sa maintenance me paraît une illustration assez parfaite de ce genre de projet. On peut s'épanouir dans sa mise en place, dans sa conduite en mesurant au fil du temps que l'on ne se trompe pas de route. On peut faire des choix de vie fondamentaux en oubliant parfois que l'on existe devant l'importance de ce que l'on met en oeuvre ou du moins en remisant sa personne dans l'appentis de la cathédrale que l'on bâtit.

Mais aucun projet, jamais et nulle part, ne peut prendre en compte, à l'état de projet, l'ensemble de ses contraintes dont certaines sont liées à d'autres conditions que celles qui encadrent sa mise en oeuvre. Un exemple trivial : quand tu envisageais la forme et l'impact de ton site, tu ne pensais sans doute pas que tu aurais un jour besoin de manger, besoin d'être abrité, besoin d'un confort qui évolue avec ton âge.

La première qualité d'un projet, surtout quand il touche à l'évolution de la société et de ses comportements, quand il a l'ambition d'oeuvrer dans un sens qui permette à chacun de réfléchir à ce qu'il fait, ce qu'il dit et de remettre en cause ses principes et ce qui l'agit, la première qualité donc est d'aboutir.

Sa première exigence est, de ce fait, de maintenir en vie ceux qui peuvent le conduire, l'animer et le premier travail de celui qui propose un projet aux autres est de penser à lui, de se mettre dans les bonnes conditions de travail et de pérennité.

Après, il sera toujours temps de penser que personne n'est indispensable.
Faire l'inverse est toujours une impasse.

Alors oui, si la publicité te permet de bien vivre pour bien maintenir ce site et le faire évoluer, vive la publicité !
Je sais en plus que c'est un bon moyen pour te permettre d'augmenter tes propres exigences par rapport à ce que tu peux offrir.

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Discussion : [Le site] De la publicité ?

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bouquetfleuri

le mercredi 15 janvier 2014 à 07h51

bohwaz
Maintenant en quoi suis-je plus légitime à percevoir de l'argent sur ce site plutôt que vous ?

Peut-être parce que tu as travaillé sur ce site et pas nous... non ?

Nous sommes peut-être contributeurs, mais nous sommes aussi consommateurs de ce site. Et ton travail a permis et permet à beaucoup de personnes d'avancer dans leur réflexion. Cela n'a pas vraiment de prix, disons que ce n'est pas quantifiable.

J'aimais assez ce site sans publicité, parce que j'y voyais une image de ce que nous faisons tous, donner de la valeur à nos seules paroles. Mais c'est un plaisir éthique et, plus petitement, d'esthétique intellectuelle
Il disparaîtrait vite si j'apprenais que tu es dans la difficulté alors que tu nous permets d'échanger, de construire peu ou prou une parole et de l'offrir aux autres.

J'adhère totalement, sans réserve aucune à la solution que tu proposes. Sans réserve aucune, cela veut dire que j'ai une confiance totale dans ce que tu mettras en place.
Et si cela te permettait de vivre décemment, j'en serais heureux

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Discussion : Les jalousies du poly solitaire

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bouquetfleuri

le mardi 14 janvier 2014 à 21h11

Jalousie du poly solitaire, vraiment ?

J’aime bien ton fil, Siestacorta, il m’emberlificote dans une réflexion que je mène depuis quelques années maintenant et qui resurgit au hasard d’événements plus ou moins graves, plus ou moins douloureux. La question qui les résume assez bien serait : suis-je jaloux ?

Je crois savoir que je ne le suis pas. Je crois le savoir parce que j’ai entrevu le moment où ma jalousie s’est éteinte. Et pourtant, de temps en temps, c’est ce mot qui sert d’index dans mon cadran amoureux pour expliquer ou pour réduire une attitude à une souffrance.
Mais ce n’est pas le cas, voici pourquoi ou plutôt, voici comment je comprends ce que beaucoup vivent comme une faute.

Cette soi-disant « jalousie » refait surface quand il y a déficit de dialogue, mais ce déficit de dialogue n’est pas forcément une rupture mécanique des mots ou de la communication, non, le déficit de dialogue vient de la différence d’intensité dans les signes habituels.
Ce déficit est perceptible quand on n’opère pas bien la distinction entre la rencontre amoureuse et l’histoire d’amour. C’est comme si on comparait un bleu Klein découvert dans une galerie à un bleu du ciel quotidien. Le concept de NRE, bleu Klein, est juste une litote, une euphémisation, aussi timide qu’actuelle, et nécessaire du coup de foudre, lui-même hyperbole romantique du mécanisme animal de l’excitation.
Une nouvelle rencontre n’est qu’une affaire d’excitation, sexuelle, intellectuelle, mentale, sentimentale. Ensuite peut se développer une histoire d’amour ou pas. Mais voilà, c’est une drogue et comme avec une drogue, l’on peut se retrouver dépendant de ces moments au point de ne plus rechercher que cela au détriment de la profondeur sublime de l’histoire d’amour, bleu ciel permanent.
On peut aussi courir après cette drogue parallèlement à ses histoires d’amour. Mais si on peut faire soixante-dix belles rencontres, on ne peut pas vivre soixante-dix belles histoires d’amour.

À ce moment-là, cette « jalousie » pourrait bien être une excitation qui remplace dans le dialogue les éléments qui viennent à manquer. Effectivement quand l’un des deux amoureux rencontre une autre personne et se laisse gagner par cette excitation si délicieuse, le dialogue entre les deux laisse place au discours. Le discours est : je me réjouis pour toi d’un côté, je t’emmène avec moi de l’autre. Mais si vraies, sincères, honnêtes et assumées que soient ces paroles, elles ne se répondent pas et rendent mal compte d’une réalité bien différente. L’un n’est pas emmené dans cette excitation, et la réjouissance de l’autre ne construit pas plus cette excitation.
Il y a d’autres cas de figure plus courants et plus douloureux, l’un peut se sentir abandonné quand l’autre se sent des ailes, l’un peut se sentir trompé quand l’autre se sent libéré. Mais dans aucun de ces cas, le discours ne dit vrai. L’équilibre se fait en posant dans la balance du discours tronqué une excitation qui se constitue de l’énergie de l’autre, qui se nourrit de la vivacité de ses sensations.

Les protagonistes renouent alors le dialogue entre leurs deux excitations. Ils peuvent ressentir de l’incompréhension, comme de l’empathie, et c’est à ce moment-là qu’ils peuvent chercher comment faire pour inscrire dans leur histoire d’amour cette nouvelle rencontre. Sans cette excitation, peut-être que l’indifférence se serait installée.

Vraiment, ton fil de discussion me plaît bien, parce qu’il me permet de poser simplement quelques mots sur un mécanisme compliqué. Bon, je te l’accorde, ce sont encore des mots simplistes. J’affinerai plus tard.
Ce n’est bien sûr que mon regard, et je ne veux le transformer ni en vérité, ni en conseil, encore moins en sentence.

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Discussion : [Outil] Un kit pour café poly (fiche-pratique) ?

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bouquetfleuri

le mardi 14 janvier 2014 à 14h51

GreenPixie
un kit éthique ?

N'est-ce pas un oxymore ?
Comment concevoir un kit avec un ensemble de conseils, de valeurs, de recettes qui ne soit pas de fait une édiction plus ou moins morale ?

Je suis vraiment surpris que ce soit toi qui proposes cela, toi qui cherches à tout renouveler, à réexaminer chaque instance du comportement relationnel jusqu'à la fabrication d'une nouvelle langue. Le thème choisi pour cela "Culture" conforte ma peur de voir se faire jour une "culture polyamoureuse" qui serait à mes yeux la (presque) négation du travail que chacun fait par devers lui pour s'épanouir et peut-être changer le monde.

Créer un fil-atelier où chacun pourrait déposer ses difficultés pour permettre à d'autres de lui répondre ne suffirait-il pas ?

Ceci étant posé, le partage d'expérience m'intéresse beaucoup, mais pas sous la forme d'un kit ni d'une méthode.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Café Poly à Lyon

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bouquetfleuri

le dimanche 12 janvier 2014 à 15h14

Nous sommes en train d'établir une nouvelle date avec la direction de l'Antre Autre.
Ce serait le troisième mardi du mois. Rien n'est fixé encore mais je vous tiens au courant le plus vite possible

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Café Poly à Lyon

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bouquetfleuri

le vendredi 10 janvier 2014 à 13h04

C'est toujours magique, pas au sens de la pensée magique ni de l'illusion mais en terme de découverte lumineuse et presque incroyable, un endroit où s'offrent questions et curiosité dans l'intimité intelligente des gens sincères. Cette fois encore la fraîcheur des interrogations et la qualité d'écoute me disent que c'est rudement bon de cheminer vers les autres et avec les autres.

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Discussion : Le Langage de l'amour : modifions notre langue !

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bouquetfleuri

le jeudi 09 janvier 2014 à 09h28

Eric 50
Oui, bien sûr, le mot va s'amener là sans que personne ne le prononce, et il va s'imposer de lui-même, oui, oui, évidemment, ça coule de source.

En dehors de toute ironie, c'est comme cela que les mots se créent. Ils arrivent par le biais d'une première transformation, d'un usage inapproprié et d'un partage d'idée. Ensuite seulement, ils désignent quelque chose de plus précis et sont reconnus par la communauté.

Un exemple spectaculaire est le mot "flic" qui désigne un agent de police. Son usage qui date de la moitié du 19ème siècle vient de "flique" lui même découlant d'un mot allemand repéré vers le 16ème siècle "flick" mot signifiant jeune homme. Avec le recul, on peut imaginer que l'on a voulu reporter sur "agent de police" un caractère d'énergie et de force que peuvent avoir les jeunes hommes, même péjorativement.
"Assassin" est intéressant aussi de ce point de vue etc.

Quand on a la démarche inverse, il est rare qu'elle soit couronnée de succès. Conférons la création de mots français pour satisfaire l'exigence de la loi Toubon (1994) et leur usage, c'est édifiant.

J’ajouterais volontiers un autre point qui me paraît important et qui semble d’actualité, entre les débats sur les cafés poly, les lieux de regroupements dans des granges accueillantes ou d’hypothétiques sites internet et la légitime demande de reconnaissance.
J’ai très peur de la fabrication d’une culture poly-amoureuse qui opèrerait sur l’évanescence de nos expériences. C’est à la fois le caractère insaisissable de ce que l’on vit et la conviction forgée dans l’adversité parfois qui donnent du prix à l’adéquation, toujours (encore) a-normale de toutes ces vies à des valeurs différentes de l’un à l’autre, et qui construisent les individuations nécessaires à la constitution d’une société meilleure.
J’ai peur qu’en acceptant de fabriquer cette culture poly-amoureuse, même diversifiée, même complexe, on se dote d’outils et de procédures, de recettes, d’étiquettes qui exonèrent les uns et les autres du travail obligatoire sur soi pour arriver à vivre en toute sérénité sa forme de poly-amour
C’est comme pour une « identité nationale », on peut l’analyser, on peut la constater mais on ne peut pas la définir pour l’avenir.

Bon, le problème ne se présente pas dans la forme manichéenne où je l’enferme, on est bien d’accord là-dessus, mais le danger est perceptible. Et si l’analyse est nécessaire, au point que chacun voudra bien atteindre, je fais le vœu (c’est la période) qu’elle ne débouche jamais sur des étiquettes, des comportements ou des mots catégoriques.

Quand les poly-amoureux seront assez nombreux, les mots viendront d’eux-mêmes. L’inverse ne sera jamais une réalité. Patientons, ce n’est que l’affaire de quelques siècles… Et à ce moment-là, il faudra commencer à se défaire de quelques étiquettes ! HAHAHA

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

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bouquetfleuri

le mercredi 08 janvier 2014 à 23h27

Ben, tu as réussi quand même, ce budget me fait peur.
Quand je pense à toutes les entrecôtes saignantes arrosées de Gevrey Chambertin que cela représente, j'ai moins envie de rencontrer du monde sur internet...

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