Participation aux discussions
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le dimanche 02 février 2014 à 19h44
En même temps, on est à la limite de la malhonnêteté intellectuelle.
Dire que l'on n'est pas responsable des malheurs du monde pour prouver que l'on n'est pas plus responsable de la souffrance de son partenaire amoureux, c'est soit une escroquerie, soit une vision un peu pauvre de l'amour.
Ce déni de l'engagement ou de l'investissement dans la relation me fait froid dans le coeur. Le dialogue nécessaire à la construction d'une relation n'est pas seulement constitué d'information, il est aussi un méta-dialogue dont le sens tient au retour de cette information. Et si le retour de cette information comporte de la souffrance, cela signifie que l'information est douloureuse et l'émetteur en est responsable.
Cela ne signifie pas pour autant que l'on doive travailler à la place de l'autre. Mais cela signifie sûrement que l'on doive travailler avec l'autre, pour que chacun justement puisse rester à sa place.
La relation entre deux amoureux n'est pas seulement une relation entre deux personnes indifférenciées. C'est bien parce que ces personnes sont particulières que la relation existe, et la particularité est bâtie sur la possibilité d'être responsable de l'autre. Ce que l'on refuse à toutes les autres personnes.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Comment annoncer à une femme que l'on est poly?

bouquetfleuri
le dimanche 02 février 2014 à 17h32
Continue comme cela, sans déroger à ta ligne de conduite. La personne qui restera pourrait bien vous permettre d'avoir une belle relation. Il y aura des deux côtés un ingrédient majeur : le respect de ta personne et de ton environnement. Tant pis pour les autres
Discussion : Café poly 4 ème jeudi du mois à Lyon

bouquetfleuri
le samedi 01 février 2014 à 15h38
l'événement a changé de rubrique.
Vous le trouverez sous :
4 ème jeudi à Lyon
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : 4 ème jeudi à Lyon

bouquetfleuri
le vendredi 31 janvier 2014 à 08h09
Quelle belle soirée !
Avec une répartition différente cette fois, neuf hommes et deux femmes et toujours dans les mots ce que l'on va chercher au fond de soi pour l'offrir aux autres.
Merci à vous tous, à très bientôt !
Quatrième jeudi du mois, le prochain est le 27 février, à l'Antre Autre, 11 rue Terme 69001 Lyon, à l'étage.
Discussion : 4 ème jeudi à Lyon

bouquetfleuri
le jeudi 30 janvier 2014 à 13h50
Profite le plus longtemps possible de lui, vous serez un peu avec nous !
Discussion : Peur de se lancer

bouquetfleuri
le jeudi 30 janvier 2014 à 10h55
D'où partez (et parlez) vous ?
Il nous faut quelques éléments pour saisir cette demande.
Avez-vous déjà chacun de votre côté vécu une autre liaison amoureuse dans la transparence ?
Construire un projet à trois, ex nihilo, est ardu. Si la question m'intéresse théoriquement, je crains qu'à l'épreuve du réel on ne débouche sur un fantasme dévastateur.
Plusieurs choses m'interpellent, par exemple la répartition des rôles et la définition des critères. Ce sera une femme, bon, et si vous rencontrez un homme qui vous émeuve, ce ne sera pas possible ?
Et pourquoi une femme, est-ce pour protéger quelqu'un ou pour satisfaire qui et à quel prix ?
Ensuite, "la nouveauté" peut perturber et éblouir aussi bien l'un que l'autre. C'est même le fonctionnement normal. Ou pensez-vous la cantonner à un rôle d'objet ou de jouet.
Quid de l'égalité entre vous trois, existe-t-elle déjà entre vous deux ?
Votre projet ressemble à mes yeux à un désir de libertinage. Dans cette optique effectivement, on peut "la chercher" et "la trouver"
Il sera bien temps ensuite de vérifier si vous avez envie de vivre ensemble.
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le mercredi 29 janvier 2014 à 16h11
aviatha, je souscris en partie à ce que tu dis.
Il me semble que l'objet d'une relation d'amour est aussi la responsabilité des ressentis de son partenaire. La combinaison de cette responsabilité et du respect conduit à ne pas prendre en charge seul sa souffrance, si souffrance il y a, ni à dicter ses ressentis ou à les fabriquer, mais c'est un minimum que de constituer des actes qui mettent en jeu chacun des partenaires dans une responsabilité partagée.
Et c'est bien parce qu'il y a respect et responsabilité que peut se développer l'individuation de chacun, sans que se superpose une individualisation égoïste ou indifférente.
De la même façon, et pour les mêmes raisons, on n'est pas responsable de l'instrumentalisation qu'organise l'autre de sa souffrance ou de son déplaisir.
Être responsable de l'autre est à mon sens le meilleur moyen d'échapper au contrat, c'est à dire à l'ersatz de dialogue ou à un dialogue figé. C'est en même temps reconnaître que si j'évolue, (et j'évolue, sans cesse) ma liberté prend corps dans celle de l'autre.
Discussion : 4 ème jeudi à Lyon

bouquetfleuri
le mercredi 29 janvier 2014 à 15h57
Bon, c'est demain, jeudi 30 janvier, qu'on se retrouve à partir de 19 h 30, à l' Antre Autre, 11 rue Terme à Lyon.
Je suis content de rencontrer de nouvelles personnes et tout autant de revoir celles que j'ai déjà croisées
À demain soir
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le mercredi 29 janvier 2014 à 08h44
L'un est polyamoureux, l'autre non. Ça marche ?
Oui. Le travail à faire dans une relation d'amour, quel que soit le schéma dans lequel on l'appréhende est bien d'affiner sans cesse le respect nécessaire, la connaissance de soi et de l'autre, sa sollicitude et sa responsabilité. Que l'on se targue d'être mono-amoureux ou poly-amoureux. Ainsi la relation met en présence deux personnes qui peuvent fonctionner différemment, mais quelques freins se desserrent au gré du travail effectué, je pense par exemple à la possessivité, à l’illusion de la fusion, à l’aliénation. Cela ne règle ni les problèmes d’agenda ni les emboîtements différents des bagages sexuels, mais c’est possible.
Non. Quand une relation choisit de se construire adossée à son expression sociale, la remise en cause du schéma identitaire conduit à une remise en cause de l’identité des partenaires, ce qui est impossible à résoudre. En revanche, on peut changer de voie et décortiquer tous les compromis qui ont permis d’ériger et d’intégrer cette prison sociale. On en revient au premier cas, mais c’est beaucoup plus long et douloureux
Il est bien sûr impossible de répondre par oui ou par non à cette question (sinon, je ne l'aurais pas fait, hahaha). Mais elle est intéressante parce qu'elle pose la question du poly-amour à l'épreuve de la société, en réduisant le cercle social à sa plus petit expression, un couple, en conservant toutes les questions, les problèmes et les avancées qui s'y rattachent.
Dans votre cas, vous seuls connaissez la combinaison qui articule votre relation, entre plus de travail personnel, plus de confrontation sociale, familiale, plus de culture ou d'économie, plus de transparence et d'indépendance ou d'autonomie etc. C'est à vous de nous dire si, dans votre cas, c'est possible et comment c'est possible. Et vos réponses valides pour votre expérience recèleront des enseignements généraux, utiles à tous.
Le seul écueil à éviter, me semble-t-il, serait de prendre parti avant d'essayer, ou de se fixer un objectif. C'est la meilleure façon d'échouer dans la conduite d'une évolution de couple qui peut révéler de belles surprises.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Insécurité vis à vis du physique

bouquetfleuri
le mardi 28 janvier 2014 à 11h47
Ce mot m'agace vraiment, comme beaucoup d'autres dont je subperçois qu'ils sont des pièges de communication et qu'il faut coller à leur signification pour les employer au lieu de laisser leur sens se développer pour pouvoir le désigner. Il en va de même de tous les mots qu'on invente pour se retrouver entre soi. Comment et que signifie "se retrouver entre soi" si la communication particulière ne laisse in fine pas d'autre choix ?
Bon compersion, donc. Avant d'être confronté à ce mot, j'utilisais l'idée, pour parler du polyamour, de la joie supplémentaire qui se fabrique dans un échange amoureux que connaît un acteur de mon univers, de la transformation du caractère ou du discours qui accompagne mon amoureuse dans ses pérégrinations au-delà de notre cercle intime, ou en l'agrandissant.
Mais si je peux me réjouir pour elle, sincèrement, intellectuellement, je ne peux élaborer mon plaisir sur une évanescence. Quand on me parle de côte de boeuf ou de tagine de légumes, je peux saliver, mais je n'en éprouve de plaisir gustatif que si je les mange réellement.
La compersion se nourrit de l'amour qui existe entre deux individus et qui permet que cet amour, qui n'est pas un logiciel propriétaire, se vive ailleurs, autrement. Elle ne se nourrit pas d'une histoire qui reste étrangère. Elle n'est nullement, pour moi du moins, une permission ou une porte qui s'ouvrirait sous la pression de l'indifférence ou d'un effet de vase communicant. Au contraire.
Je me réjouis de l'amour ajouté. Et j'éprouve du plaisir si j'éprouve cet amour ajouté. Il y a mille façons de le faire. Là j'ouvre, sans jamais la refermer, la grande parenthèse de la liberté et de l'engagement.
Je ne conçois pas de vivre un poly-amour où tout est cloisonné, ce qui ne signifie pas que tout le monde doive obligatoirement se connaître. Mais la compersion doit être un élément ou au moins un symptôme du dialogue.
Et selon les cas, je serai toujours capable de me réjouir pour elles, pour eux, pas forcément pour moi.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Bienveillance & message de bienvenue aux membres ?

bouquetfleuri
le mardi 28 janvier 2014 à 11h01
On aura besoin de toutes les forces et de tous les fantasmes dans mon royaume, continuez
Discussion : En combien de temps tombez-vous amoureux ?

bouquetfleuri
le mardi 28 janvier 2014 à 10h52
Tomber amoureux est un chemin pour moi, cela peut commencer en deux secondes ou en dix ans mais ce chemin ne s’arrête jamais, jamais tant qu’il y a de la vie.
Je parle souvent de l’éternelle promesse que se font les humains et je me rends compte au long de mon parcours que l’amour et l’espoir sont bien une même et unique chose.
L’amour est une chimère bien existentielle dont la caractéristique est d’être, d’avoir été et de devenir, sans changer de nature. L’amour se confond avec l’être humain que je suis.
Je tombe donc amoureux quand je mesure la vanité de l’individu que je fais vivre en moi, quand je mesure comment je suis agi par mon instinct. Et je suis amoureux quand je peux le dire, quand j’ai le courage de partager mon exaltation.
Je fais une différence entre tomber amoureux et dire que je suis amoureux. Je tombe amoureux d’une manière instinctive, je peux tomber amoureux dix fois par jour, mais je ne peux pas dire que je suis amoureux dix fois par jour, pour quelques raisons simples dont deux me paraissent importantes.
La première est que, mesurant ma faiblesse (celle de tous les mammifères humains) je sais que j’ai besoin de l’autre pour vivre, que j’ai besoin de l’autre pour être amoureux et la manière dont j’entrevois ma relation à l’autre exige que l’autre existe à hauteur de mon essence, que le dialogue prime sur nos envies ou nos besoins, j’ai déjà développé cela dans un autre fil.
La deuxième raison est que mon cheminement personnel me fait déconstruire le mécanisme insidieux que notre société met en place pour accompagner chacune de nos attitudes et les faire exister avec plus ou moins de bonheur ou d’intérêt.
Je veux parler du mécanisme de la consommation.
Je ne tombe pas amoureux pour devenir amoureux. Je suis amoureux et si j’arrive à le dire, je peux construire avec ma partenaire une relation d’amour. L’amour n’est pas un objet extérieur, il me constitue en permanence. C’est mon souffle de vie. Et je ne m’intègre pas dans un objet mis en place par la mécanique sociale. De la même façon, je ne fréquente pas les poly amoureux pour consommer du poly-amour, pour avoir le statut de poly-amoureux, ou pour viser même inconsciemment une reconnaissance de mes pairs. Le lien social que je peux tisser avec des personnes qui sont ou se disent poly-amoureux ne se fabrique pas dans le champ de l’amour.
Par conséquent, il m’est impossible d’être amoureux tous les deux mois. Et quand j’ai le courage de partager mon exaltation, ce n’est pas pour prendre une amoureuse dans des rets qui ressemblent à ceux que la pression sociale légitime, l’amour fou, l’amour romantique, l’amour extérieur, mais c’est pour organiser avec elle un espace où chacun des deux protagonistes peut lâcher prise, accepter d’apparier son inconscient à celui de l’autre, imbriquer sa faiblesse, additionner ses ressources sans les aliéner.
Et je conçois que cette exaltation puisse ne jamais s’arrêter, comme un faux théâtre qui n’aurait de vrai que ce que je ne peux pas en dire et que j’accepte.
Voilà, je tombe amoureux, je vis mon état amoureux en permanence, et parfois je peux dire que j’aime et cela peut prendre une semaine, un mois (la dernière fois que j’ai pu me montrer amoureux) ou un an. Mais si cela colore mon quotidien d’une façon nouvelle, rien ne change dans ma nature d’être humain.
C’est un cheminement permanent et je ne confonds pas tomber amoureux et être amoureux.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nouvelle et en pertes de repères

bouquetfleuri
le vendredi 24 janvier 2014 à 17h00
Siestacorta
Je me demande si écrire sur sa fiche "je suis marié aussi, mon épouse sait que je suis ici mais elle ne participera pas à nos contacts", ça peut pas lui apporter un bonus en confiance dans le regard des femmes...
Et non, malheureusement, cela ne rassurera que les femmes qui font leur chemin ou qui sont déjà polyamoureuses.
Là on est typiquement dans le cas de figure où on mesure le prix à payer de l'honnêteté. Jouer franc-jeu avec les conditions claires de la relation amoureuse qui ne correspond pas au schéma que connaissent les femmes qui veulent avoir une liaison clandestine est effrayant pour elles et les éloigne plus sûrement que n'importe quoi d'autre.
Est-ce parce qu'elle voient plus loin et qu'elles se rendent vite compte du déséquilibre social qui se présente ou ont-elles peur du regard de l'épouse bienveillante, ou encore d'être moins libre pour intriguer dans le dos de celle-ci ? Cela les met-elles dans une situation d'inféodée à la réussite amoureuse du couple dans lequel elles rentrent ? Je ne sais, toujours est-il que la distorsion est telle que c'est souvent voué à un échec rapide.
Ce qui ne laisse pas de m'interroger est que la situation inverse est souvent plus couronnée de succès, dans la mesure où l'homme qui veut avoir une autre liaison sans en parler à sa femme se trouve face à une poly-amoureuse dans des rapports de force qui lui sont plus familiers. La poly-amoureuse qui manquerait un peu de rigueur est du pain béni pour lui...
Mais ce problème dans des appréciations différentes se pose aussi à certains polyamoureux qui peuvent répondre sans ciller à la question de savoir s'ils sont honnêtes (et quand) avec les femmes qu'ils rencontrent : "cela dépend...". Les poly-amoureuses sont en général moins flexibles sur le sujet.
Isadora, si à un moment donné, vous avez décidé ou entrevu que vous pouviez changer d'habitude, ou si vous avez ressenti le besoin de tomber amoureux de nouveau, donnez-vous le temps nécessaire pour faire ce chemin. C'est trop beau pour que vous risquiez de vous faire souffrir l'un l'autre.
Le poly-amour, comme tout amour est la plus merveilleuse chose au monde si cela conduit vers du bonheur.
Certes, cela ne se fera pas sans travail, comme par exemple sortir de la fringale de consommation ou de la multiplication des rencontres où vous mesurerez comment la société formate l'un et l'autre comme du gibier avec plus de prédateurs chassant la femme ou se mettant à son service et moins d'intérêt marqué pour l'homme, la femme étant moins "autorisée" à être prédatrice.
Prenez votre temps, rencontrez des polyamoureux, participez à des cafés poly. Et surtout, continuez d'attiser votre amour, parce que c'est ce qui donne le plus de chance.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Insécurité vis à vis du physique

bouquetfleuri
le vendredi 24 janvier 2014 à 14h20
bodhicitta8
Je peux méme dire qu'un beau gosse part avec un handicap avec moi... Je suis consciente que par réflexe psycho (ok à la con) j'ai tendance à me dire, à avoir comme 1ére impression, "hum voilà un petit branleur"
tu viens de ruiner mes derniers espoirs... hihihi
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : [Le site] De la publicité ?

bouquetfleuri
le vendredi 24 janvier 2014 à 10h01
Je souscris bien à tes principes ; il y a quelques pages, sur un autre fil, j'en étais un défenseur acharné.
Pour la question qui nous occupe ici, on fait doucement le tour des solutions impossibles à mettre en place pour régler un problème atypique, je veux dire par là que ce problème ne s'intègre pas dans le paysage commun du service payant, de l'échange de prestations ou le mécanisme habituel de l'offre et de la demande, dont la publicité est un des outils de régulation controversé.
Il ne s'intègre pas, tout simplement parce que l'espace où se pose ce problème ne ressemble pas à n'importe quel autre espace et que les acteurs qui le font vivre, toi en premier, ont collectivement une identité, informelle peut-être mais bien réelle, dont la nature même est d'échapper au cadre habituel que la société installe pour faciliter la circulation des choses, des rôles, et des fonctions.
Ce liminaire un peu pénible me permet d'introduire une notion qui me plaît bien pour peu que l'on fasse attention de ne pas se méprendre sur son sens.
Je veux parler ici de charité. Pas de la charité théologique, encore moins de la charité chrétienne, mais de la charité au sens philosophique qui est l'amour mutuel des hommes, perçus comme des semblables. Cela nous renvoie un peu à la philanthropie.
Ce site, ton site, rassemble des gens très différents sans en faire une communauté et permet à tout un chacun d'avancer dans la construction théorique de son mode de relations amoureuses ou simplement de s'exprimer dans un champ difficilement accessible au quotidien pour la majorité des intervenants, contributeurs ou simples lecteurs. Les censeurs ou les détracteurs eux-même sont bien contents de pouvoir ici exercer leur droit d'expression dans une liberté exceptionnelle qui ne ressemble pas vraiment à celle que l'on expérimente dans notre système social.
Tu es donc le premier philantrope, le chef de file si je puis m'exprimer ainsi, sans que tu t'autorises pour autant à revendiquer un pouvoir ou des droits qui heurteraient nos consciences ou nos valeurs humanistes. Tu as travaillé sans rien attendre d'autre que de pouvoir constater l'utilité de ton site et observer l'épanouissement parfois douloureux de ceux qui viennent échanger en toute sincérité leur vision du monde, leurs aspirations, leurs utopies.
Pourquoi ne nous emparerions-nous pas de ce principe philantropique pour t'aider à notre tour ?
L'idée de fond est qu'une activité hors norme peut être soutenue par des moyens hors norme. Ce serait une bonne façon d'avancer ensemble.
La charité comme je l'entends n'est pas l'aumône, elle ne nécessite pas qu'il y ait un dominant et un dominé. Bien au contraire, cette charité philosophique exige que soit posé et intégré le principe de l'égalité entre les êtres.
Il me semble que c'est un point commun entre nous tous, ou au moins un travail en cours...
Discussion : [Le site] De la publicité ?

bouquetfleuri
le jeudi 23 janvier 2014 à 20h08
Et si on reparlait d'une extension du site vers un onglet ou une sous page "Rencontres" payant, sous forme d'abonnement, avec une inscription dissociée de celle faite sur Polyamour.info ?
La difficulté serait de maîtriser la porosité entre les deux espaces, mais...
Discussion : Café poly à Montpellier avec Lili-Lutine et jmmoi ☺

bouquetfleuri
le jeudi 23 janvier 2014 à 14h17
Peut-être le café où Viky avait réuni quelques personnes pour parler du polyamour ?
Il y a une arrière salle, si je me souviens bien
Discussion : Polyamour et crises multiples...

bouquetfleuri
le jeudi 23 janvier 2014 à 10h46
Ton sujet me renvoie au fil de LiliLutine, "JE PENSE TROP … C’est la faute au polyamour ?" dans lequel elle compile ce que beaucoup de femmes lui ont confié en y ajoutant un peu de son histoire personnelle.
Dans une expérience polyamoureuse il arrive souvent que tous les protagonistes investis se retrouvent dans des situations tendues, voire de crise. C'est à la fois désagréable et réjouissant. Désagréable parce que la construction amoureuse est quand même une façon de répondre à son aspiration au bien-vivre ou au moins au bien-être et que de ne pas y arriver comme on le souhaite et au moment où on le souhaite laisse entendre (même si c'est faux) que le travail n'est pas abouti, réjouissant parce que cela montre que les liens se tissent entre plusieurs personnes, pour le meilleur comme pour le pire et que si ça fonctionne un peu négativement, à n'en pas douter le pendant viendra bien un jour. En un mot : le bonheur est toujours pour bientôt.
Il s'écrit souvent et fort justement qu'il n'y a pas une expérience poly-amoureuse, mais que chacun déroule sa propre expérience poly-amoureuse. Et ce n'est pas tant dans la quête d'un bonheur inaccessible ou dans la mise en place d'un contentement suffisant que cela se vérifie, parce que là, il n'y a pas beaucoup de différences, mais bien dans la gestion des moments difficiles, des passages obligés, des ajustements entre deux perceptions de l'autre ou deux regards différents sur le sentiment, le sexe, deux respects différents, la gestion du dialogue, le rattrapage des chemins qui se croisent ou se décroisent.
Du coup, il est illusoire de proposer une solution au problème d'autrui, parce que c'est justement la manière de résoudre le problème qui fera (en partie seulement, mais une partie importante faite de dialogue ou non, d’attente ou non, d’investissement ou non, d’engagement ou non etc.) la nature et la qualité de l'expérience polyamoureuse.
Mon avis, et le fil de LiliLutine le montre bien est qu’il faut en même temps que l’on supporte ce qui semble supportable, surveiller son corps, surveiller toutes les manifestations incontrôlées de son rapport à ces situations inconfortables.
Ensuite, je convoquerais Cioran pour dire que nous sommes tous au sommet de notre bonheur et en même temps au sommet de notre malheur et qu’il n’y a pas à relativiser ta souffrance ou ta difficulté en regard d’autres difficultés qui ne sont pas les tiennes spécifiquement. Si tu sens un besoin impérieux de faire appel à ton amoureux pour qu’il t’aide à voir plus clair, appelle-le et ne te prive pas de cette solution parce que tu décides (sans doute à tort, mais c’est mon sentiment seulement) que son autre amoureuse a plus besoin de lui.
Occupe-toi vraiment de toi, occupe-toi de dénouer ce qui te tracasse, c’est me semble-t-il la meilleure façon de faire pour que tout le monde se porte mieux et s’éloigne de cette situation de crises qui s’imbriquent et se nourrissent l’une l’autre.
Un dernier point : dans ton message, je ne vois pas que deux personnes chères à ton coeur en difficulté, j'en vois trois. Cela me paraît important.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : [Le site] De la publicité ?

bouquetfleuri
le jeudi 23 janvier 2014 à 08h41
Eric 50
- Possibilité de créer un Evénement réalisant du bénéfice (une formation par exemple, ou une présentation, ou une fête avec entrée payante). (c'est une sorte de pub incluse dans les évènements)
Je crains qu'avec une fonction de ce type, on se retrouve à dénaturer le site et à dévoyer l'approche de Bohwaz en étant submergé de tantrisme charlatan et autre spiritualité rédemptrice contre "petit investissement matériel"...
Discussion : Insécurité vis à vis du physique

bouquetfleuri
le mercredi 22 janvier 2014 à 16h26
Il me semble que l'on construit son attraction et donc son jugement de beauté à partir de données canoniques et à partir de la reconnaissance inconsciente des caractères génétiques portés et propulsés par son physique et ses attitudes.
Je dirais comme Junon que je trouve très "belles" toutes les femmes pour lesquelles j'éprouve un désir. Pourtant, elles sont vraiment différentes physiquement. Et quand l'on m'interroge sur mon "type de femme", je sèche, je ne sais pas. J'ai eu longtemps un a priori sur les femmes fortes ou que je trouvais "vieilles". Le temps a détruit une partie de ces a priori, l'expérience a fait le reste.
Mais depuis très longtemps, depuis que je sais que la beauté n'est qu'un jugement de beauté, je ne me pose plus la question de savoir si je voudrais ouvrir une relation avec une "belle" femme, "belle" pour les autres s'entend.
Ton sujet est une vraie belle question qui demande de s'interroger sur le jugement de beauté, avec des traverses vers la réussite sociale ou la sanction économique des parcours, le bling bling etc.
C'est sans doute, comme le souligne en creux MetaZet, l'équilibre entre l'individu social et l'être ou plus exactement entre l'être et le paraître que se trouve une réponse valable pour chacun. Et si la jouissance poly-amoureuse n'efface pas magiquement les failles en chacun de nous, j'ai tendance à penser qu'elle permet d'élaborer des outils pour les franchir. En dehors de toute morale