Polyamoureuse et borderline ?
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afleurdepeau
le lundi 14 mai 2012 à 22h45
bonsoir a tous
Pensez vous qu une personnalité bordeline puisse être polyamoureuse du a ce gouffre affectif qui caractérise cette maladie ?
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afleurdepeau
le lundi 14 mai 2012 à 23h23
J entend bien mais parfois je me demande si ce n est pas un sentiment purement égoïste de ma part et si j aime vraiment au fond ,si ce n est pas l idée que l on m aime qui me plait
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Popol (invité)
le mardi 15 mai 2012 à 08h35
Alors peut-être que c'est sur un forum de personnalités comme la tienne qu'il faudrait tenter de trouver réponse?
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Plusssdamour
le mardi 15 mai 2012 à 08h44
Popol
Alors peut-être que c'est sur un forum de personnalités comme la tienne qu'il faudrait tenter de trouver réponse ?
Bonjour,
nous avons tous le choix d'essayer de comprendre notre vie et nos penchants !
Nous sommes tous différends et c'est mieux, la diversité fait notre monde et la tolérance nous rends plus forts et plus humains............
Bonne journée à tous
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Popol (invité)
le mardi 15 mai 2012 à 09h07
Certes. Et c'est exactement ce que je dis, ptitechatte: heureusement qu'il existe une grande diversité d'endroits et de communautés pour essayer de se comprendre soi-même.
A part ça, ta petite leçon sur la tolérance me fait rigoler... Je pense que ta remarque est le reflet de ta propre intolérance, justement. Si tu connais l'exercice qui s'appelle "la douche de projection", ça te parlera sûrement.
Bonne journée à toi.
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kerdekel
le mardi 15 mai 2012 à 10h52
@afleurdepeau une maladie? Peut-tu préciser ta pensée stp?
C'est quand même pas le polyamour que t'appelle comme ça?
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bouquetfleuri
le mardi 15 mai 2012 à 11h24
Tu veux parler d'hypersensibilité ?
Il me semble que tous les sentiments sont par nature égoïstes dans la mesure où ils naissent en fonction des intérêts de la personne qui les produit. Que ces intérêts se conjuguent à ceux d'autrui est le fondement même du commerce des hommes. Par ailleurs, l'envie d'être aimé et tout ce que cela met en oeuvre est au coeur de la survie de l'espèce, prise en charge par chaque individu.
Une personne hypersensible aura peut-être plus de chance de mesurer l'impact de ces différentes pulsions, mais elles sont communes à chacun, en dehors de quelques exceptions notables.
Le polyamour est un choix, pas une réponse comportementale. Mais pour le coup, ce choix me paraît encore plus riche quand on est plus sensible.
Un avantage qui n'est pas anodin dans le cas d'une hypersensibilité, c'est la possibilité de mieux réguler son quotidien quand des tensions surviennent ; non pour les nier, mais tout simplement parce qu'elles ne sont pas forcément symptomatiques d'un dysfonctionnement dans la relation à l'autre, et partager ses émotions extrêmes entre plusieurs partenaires revient à morceler une douleur et peut-être à l'alléger.
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Plusssdamour
le mardi 15 mai 2012 à 11h30
Popol "la douche de projection",
Je ne connais pas, et je veux bien que tu m'explique ..........
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Popol (invité)
le mardi 15 mai 2012 à 11h51
Ptitechatte, c'est un exercice qui consiste à s'asseoir tout à tour au milieu d'un groupe pour recevoir de chacun des participants trois adjectifs mots-clés: le premier connoté négatif pour celui qui le projette, le deuxième réputé neutre, et le dernier réputé positif.
La partie la plus intéressante de cet exercice est à mon avis de comparer les divers adjectifs des trois colonnes, pour voir à quel point ils sont différents au sujet d'une même personne, selon les diverses personnes dont ils émanent.
La personne au milieu du groupe peut donc être perçue de manière totalement à l'opposé de ce qu'elle est en fonction de celui qui donne les adjectifs, et les diverses appréciations ne sont jamais uniformes.
A terme, cela renseigne plus sur ceux dont ils émanent: c'est ainsi qu'ils se percoivent eux-mêmes, c'est-à-dire que cela raconte d'eux-mêmes ce qu'ils aiment, n'aiment pas ou trouvent OK chez eux-mêmes.
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Popol (invité)
le mardi 15 mai 2012 à 12h18
A toi afleurdepeau.
Si tu ressens de l'insécurité, de l'angoisse, et que le polyamour représente pour toi un terrain sécuritaire de mise à l’épreuve de ton entourage (la spécificité du borderline),...
... où est le problème, si le polyamour te donne de la sécurité, diminue ton angoisse, en te permettant d'expérimenter une autre manière de vivre l'amour?
Pour chacun, il représente autre chose, il n'y a qu'à lire le forum pour s'en rendre compte: choix raisonné, choix résigné ou moindre mal, inclination de caractère, douleur, joie, de longue date ou tout récent, etc.
L'important est-il d'arriver à vivre avec ta propre personnalité, ou de justifier que tu aies besoin de calmer tes angoisses? Tu es borderline... et alors, ai-je envie de dire. :-) C'est comme ça, tu es comme ça, et ton inclination pour le polyamour n'en est pas moins respectable. Il n'y a que des polyamours différents, qui nous aident, nous confortent ou nous réconfortent; enfin, j'espère.
Mais si tu sais que tu es borderline, demander à d'autres borderlines conscients de l'être ce qu'ils en pensent.
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Plusssdamour
le mardi 15 mai 2012 à 12h20
Merci Popol,
pour ton explication
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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Popol (invité)
le mardi 15 mai 2012 à 12h20
(je complète, ce saligaud de post est parti tout seul...)
...why not?
Je trouverais même intéressant de revenir nous parler de ce que d'autres comme toi en disent.
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Apsophos
le mardi 15 mai 2012 à 12h39
afleurdepeau
ce gouffre affectif qui caractérise cette maladie ?
C'est les psychiatres qui le disent, ça.
C'est une maladie si les instances médicales décident de le soigner. (aimer plusieurs personnes pourrait constituer un symptôme, voire une maladie en soi, estimons-nous heureux que personne n'ait (encore) décidé de nous soigner)
C'est un handicap si ça s'oppose à l'intégration de la personne dans la société.
C'est un danger si ça peut potentiellement causer une souffrance. (même psychologique)
Je vous laisse appliquer ces définitions personnelles aux amours plurielles d'une part et aux "troubles de la personnalité" d'autre part.
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kerdekel
le mardi 15 mai 2012 à 14h27
Apsophos
C'est une maladie si les instances médicales décident de le soigner. (aimer plusieurs personnes pourrait constituer un symptôme, voire une maladie en soi, estimons-nous heureux que personne n'ait (encore) décidé de nous soigner)
Hum. Tu réalises que jusqu'en 2009, la transexualité était inscrite dans les annales de la psychiatrie et "soignée" en tant que "maladie mentale" ? Même exemple avec l'homosexualité. Donc si on suit ton raisonnement, la transexualité et l'homosexualité auraient été des maladies?
Je pense que tu vas te rendre compte tout seul en fait de ce que tu viens d'écrire. :)
@popol, si tu t'inscris, tu pourra modifier tes tickets, je suppose que tu le sais. :)
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Popol (invité)
le mardi 15 mai 2012 à 14h40
A Kerdekel
Et je suppose que tu sais, depuis le temps que je redis pourquoi je fais et confirme ce choix de rester invité (demande après demande des uns et des autres y compris des admins...), que je ne vais pas m'inscrire : je n'aime pas cette possibilité de corriger ses posts aprés coup.
Merci néanmoins de ta remarque ;-)
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Apsophos
le mardi 15 mai 2012 à 15h29
Relis bien ce que j'ai écrit, surtout ce qu'il y a entre parenthèses, c'est souvent le plus important chez moi.
Traduction quand même parce que je ne suis pas (si) vache : c'était une référence tout à fait explicite au sort des homosexuels, ou des opposants politiques d'ailleurs, que l'on cherchait à soigner de leur mal. Et j'émets donc l'hypothèse que les troubles de la personnalité (et d'autres états identifiés comme des troubles mentaux) sont autant des maladies que l'homosexualité ou la non-exclusivité sentimentale.
Ah merde, j'ai fait une entorse à ma résolution de ne pas chercher à être compréhensible. Heureusement en général ça se remet tout seul.
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Popol (invité)
le mardi 15 mai 2012 à 15h29
Bon, à part ça, je pense que si afleurdepeau décrit le trouble borderline de cette manière, c'est bon à prendre, vu qu'il ou elle sait de quoi il ou elle cause.
La personne qui souffre est toujours la mieux placée pour ressentir les choses, et ceux qui ne souffrent pas doivent bien se caler sur quelque chose, vu qu'a priori, yzensavent que dalle personnellement.
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yellow
le mardi 15 mai 2012 à 21h15
Mouais. Sauf qu'on peut se sentir borderline (ou autre!) parce qu'on n'est pas très au clair avec ses choix et que ça rejaillit dans des symptômes ma foi assez humains. M'est avis que ce diagnostic est risqué, qu'on y comprenne quelque chose ou que dalle...
Bon là je suis pas très claire, et si j'utilise mon compte d'inscrite pour retoucher mon post, est-ce que je ne suis pas en proie à l'indécision caractéristique d'un trouble... rolala...
Et puis: s'il y a trouble avéré et symptômes sérieux et handicapants (prise de médicaments par exemple), ptêt qu'il faut rechercher un équilibre et pas se compliquer trop la vie. Faut quand même être costaud pour polyamourer. Après, on a tous le droit de rechercher sa forme d'équilibre...
Biz