Polyamoureuse et borderline ?
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Popol (invité)
le jeudi 24 mai 2012 à 17h56
Un "choix d'épanouissement du couple à travers "d'autres" expériences amoureuses réciproques", qui peut se targuer d'être toujours dans cette cible... Une autre facette de la poursuite d'un idéal impossible, pour autant que c'en soit un.
Un peu comme s'il fallait attendre d'être parfait pour vivre... d'avoir un physique de top-model pour se mettre en maillot...
Hé les borderlines, vous avez votre carte de séjour pour voyager sur le Tendre? ;-)
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(compte clôturé)
le mardi 03 juillet 2012 à 14h24
Il y a une émission sur le theme en ce moment sur France-Culture. :-)
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LuLutine
le mardi 03 juillet 2012 à 22h48
BenjaminL
Il y a une émission sur le theme en ce moment sur France-Culture. :-)
Elle est dispo en replay ?
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(compte clôturé)
le vendredi 05 décembre 2014 à 14h23
Bonjour à tous et toutes,
Je suis très proche d'un collègue de travail (oui aïe aïe aïe !) qui m'a lâché un jour "c'est mon côté borderline". Et après recherches, son "fonctionnement " colle parfaitement à cette pathologie. Il n'empêche que j'ai beaucoup d'affection pour lui car étant hypersensible (connue, reconnue et assumée), je ressens son (ses) mal être, je vois sous son masque toute la souffrance qu'il s'évertue à camoufler.
Je suis surprise de lire que certaines personnes diagnostiquées borderline parviennent à se trouver dans la philosophie de vie poly amoureuse ; je m'explique : je suis poly ou non exclusive ou.... peu importe l'etiquette, et lorsque je lui ai expliqué ce que je suis, sa réaction a été le clivage (il me met dans une case noire car je deviens la mauvaise personne qui le fais souffrir et prend la fuite par protection de ce qu'il ressent) et m'a expliqué plus tard qu'il trouvait cette liberté formidable mais que pour lui ce n'était pas possible de cumuler plusieurs relations (il est en couple).
Le pragmatisme des personnes borderlines (vision en blanc ou noir) rend par conséquent compliqué l'acceptation (voire la tolérance) de ce mode de vie amoureuse difficile voire impossible (en tous cas pour lui).
Du coup, s'engage une danse du "j'te veux, te veux pas", digne d'un tango argentin tantot brûlant tel un brasier incandescent tantôt glacial tel un sommet montagneux couvert d'un manteau neigeux à faire pâlir tout yéti qui se respecte.
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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Apsophos
le vendredi 05 décembre 2014 à 14h31
Granita
Le pragmatisme des personnes borderlines (vision en blanc ou noir) rend par conséquent compliqué l'acceptation (voire la tolérance) de ce mode de vie amoureuse difficile voire impossible (en tous cas pour lui).
Si on range (des choses ou des personnes, dans des tiroirs ou dans des cases) c'est pour "ne plus avoir à y penser". (et si on suit des normes c'est aussi pour ça) Si penser (ou penser à certaines choses) est douloureux (ou en tous cas perçu comme non souhaitable d'une manière ou d'une autre, "tu penses trop", "tu te poses trop de questions"), on a tendance à tout ranger vite donc peut-être qu'en effet en le "poussant" (involontairement) à te ressortir de la case et à te repenser tu es bien "la mauvaise personne qui le fait souffrir".
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(compte clôturé)
le vendredi 05 décembre 2014 à 14h39
"tu penses trop", "tu te poses trop de questions"), on a tendance à tout ranger vite donc peut-être qu'en effet en le "poussant" (involontairement) à te ressortir de la case et à te repenser tu es bien "la mauvaise personne qui le fait souffrir".
C'est marrant par ce qu'il a utilisé exactement ces mots là alors qu'il ne cesse de me dire qu'il "gamberge"...mais n'ouvrons pas la porte de l'ambivalence de ce trouble de la personnalité ;)
Quoi qu'il en soit, j'ai compris avec le temps que le seul moyen pour qu'il souffre le moins possible (me concernant) c'est que je le laisse maître des choses et des faits. Mais la difficulté réside dans le fait de ne pas s'oublier ! Et c'est là où le fait d'être poly aide bien ;)
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Apsophos
le vendredi 05 décembre 2014 à 20h44
Je ne suis pas familier avec les troubles de la personnalité, je sais juste que les personnes normales (donc non troublées) ont tendance à considérer qu'il existe un excès de pensée ou de réflexion. Ce à quoi je réponds en brandissant une pelle d'un air menaçant.
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Siestacorta
le vendredi 05 décembre 2014 à 21h40
Si j'en crois ton avatar, cette pelle est celle de Cthulhu.
(faut être avoir le trouble de personnalité geek pour capter, faites pas attention)