Polyamour.info



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Il faut bien commencer quelque-part ?

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(compte clôturé)

le jeudi 01 janvier 2009 à 11h42

En ce qui me concerne, je ne sais pas trop quoi rajouter pour le moment, Clémentine et Françoise.
En tout cas, c'est vraiment agréable pour moi de vous lire toutes les deux, et il devrait y avoir moyen d'en tirer quelques bricoles d'ici une semaine ou deux.
Je vous remercie toutes les deux.
Je vous donnerais des nouvelles.

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Ho, que le mot « lutinage » allège la chose, je l'admet tout à fait.
Par contre, quand je me relis, je me dis que je suis allé plus loin dans mes paroles que je ne le voulais. Mon intention était surtout de mettre en avant le fait que ces deux mots, « polyamour » et « lutinage », me semblent être deux choses bien différentes (même si elles ne s'excluent pas forcément l'un et l'autre, bien-sûr).

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Dido, je n'ai pas bien compris ton message, mais il y a un clair mal-être qui en ressort. Je ne pense pas être bien placé pour te dire quoi que ce soit de pertinent, mais je suis de tout cœur avec toi.
Pour ce que ça vaut…

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Clémentine, même si je ne saurais pas vraiment quoi te raconter pour le moment, ça me ferait plaisir d'avoir ton adresse courriel pour discuter à l'occasion.
Si tu veux bien me joindre et me la donner, tu peux trouver mes propres coordonnées à cette page :
benjamin.sansinteret.info/blog/index.php?pages/Con...

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(compte clôturé)

le samedi 10 janvier 2009 à 15h58

Elle : « Tu sais quoi : j'ai envie de te re-rencontrer. Une rencontre comme ça qui changerait un peu ma vie, c'est de ça dont j'ai envie ! Il faudrait que l'on s'oublie pour mieux se croiser et tout recommencer pour voir ce que ça donnerait. »

C'est soumis à votre libre d'interprétation.

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(compte clôturé)

le samedi 10 janvier 2009 à 16h30

Et toi, t'en penses quoi?

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(compte clôturé)

le samedi 10 janvier 2009 à 16h49

Je n'en sais trop rien.

Le compliment à peine implicite me fait très plaisir, en tout cas. :)

Pour le moment, il est probable que je me limite à le savourer.

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(compte clôturé)

le samedi 10 janvier 2009 à 17h58

Tant mieux! J'ai pensé que tu l'avais pris comme une volonté de vous séparer un moment, et je t'imaginais tout triste.

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(compte clôturé)

le samedi 10 janvier 2009 à 18h38

Ha non, pas du tout.

Même si on pourrait le comprendre comme ça, il n'en est pas question du tout. Et de toute manière, on a un texte à terminer à écrire à quatre mains avant que ça soit envisageable. :P

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Siestacorta

le jeudi 22 janvier 2009 à 12h25

Benjamin : je crois que tu devrais utiliser ce que tu apprends sur le polyamour pour commencer la discussion. Puis passer du général au particulier.

Lui dire, maintenant que tu la connais, que tu l'as vue vivre avec d'autres et avec toi, que sans forcément te placer au centre de votre vie affective à tous deux, vous avez la possibilité de construire ce pont entre vous.

J'ai déjà eu une amie qui était plus ou moins câline si elle avait ou non quelqu'un à ce moment là. Le simple fait de pouvoir expliquer l'idée de polyamour (plusieurs personnes mais aussi plusieurs formes d'amour) nous a aidé à nous autoriser une sorte de minimum, de ne pas nous sentir dans le mensonge entre nous à cause de nos autres vies respectives.

Si tu te sens capable de ne pas utilier le polyamour comme un premier pas pour avoir plus de part d'elle après, mais comme une enrichissement de votre relation où tu trouverais un peu plus que les satisfaction à sa demande...

Ca se tente. Et le fait de commencer par le sujet "théorique" peut soutenir ton manque de confiance en toi.

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(compte clôturé)

le jeudi 22 janvier 2009 à 13h18

> Si tu te sens capable de ne pas utilier le polyamour comme un premier pas pour avoir plus de part d'elle après, mais comme une enrichissement de votre relation

Comme dit l'autre, « je tiens à ma liberté, donc à celle des autres ». Mais quitte à contredire implicitement Schopenhauer, je ne tiens par contre pas des masses à ce genre de solitude.

On se faisait ces réfléxions hier soir :
* je parviens mieux à me préoccuper des autres, de ce qu'ils sont, et à être attirés par eux lorsque je suis avec elle.
* nous sommes plus « entiers » et honnêtes l'un avec l'autre que nous ne le sommes avec n'importe-qui d'autre.

J'sais pas si ça répond bien à ce que tu me dis, mais c'est ce que ça m'a inspiré sur le moment. :P

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Siestacorta

le jeudi 22 janvier 2009 à 13h26

Vi et non.

Je ne comprend pas bien pourquoi tu évoques la solitude ?

Pour faire bourrin, ce à quoi moi je t'engage, c'est de toi-même prendre le parti du polyamour, pour toi. A l'essai, au moins.

De lui expliquer ce que c'est, à ta belle.
De lui dire que tu veux ajouter une dimension à votre amitié, votre relation, une dimension que tant pis si elle porte pas d'étiquette.
Mais que celle-ci rentre dans le polyamour, c'est à dire que sa liberté compte pour toi, qu'elle peut rencontrer et aimer tant qu'elle veut, comme elle veut ailleurs, que c'est justement pas ce qui devrait vous empêcher d'être câlins, proche, aimants sinon amants.

Et, enfin, si toi de ton côté tu venais à rencontrer une amour contingente à la Sartre ou quelque chose d'autre encore, ce qui semble probable, ça ne t'empêche pas de conserver "ce joli fil entre vos coeurs passé, le fil de vos sentiments enlacés", et de vivre.

La seule chose qui t'en empêche, c'est le manque de confiance. Been there, done that, et je crois que tu es sur la bonne voie pour commencer à t'en débarrasser.

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(compte clôturé)

le vendredi 23 janvier 2009 à 13h10

Pourquoi je parle de solitude ? À cause de ce que j'écris par la suite : « je parviens mieux à me préoccuper des autres, de ce qu'ils sont, et à être attirés par eux lorsque je suis avec elle ».

J'ai hésité à te répondre sur les forums du diable, mais en fait c'est plus dans le sujet du coin à mon avis.
Ouais, c'est vrai que je ne m'étais pas du tout fait la réflexion, mais c'est vrai qu'Ayerdhal et polyamour, ça se recoupe grave. En fait, de plusieurs manières, notre relation a longtemps ressemblé (et de très près sur certains points) à celle des héros de « La Bohême et l'Ivraie », si tu vois ce que je peux vouloir dire.
En fait, j'avais déjà retrouvé des similitudes entre notre relation et celle des héros de ce bouquin, mais pas du point de vue polyamoureux. Et c'est vrai que c'est un point de vue qui se défend.

Bon, pour le reste… On y travaille.

Les ballons d'essai donnent pour le moment en très gros ceci : « non, en tout cas pas pour le moment, et pas tant que je suis avec lui, même si je prends plaisir à te voir plus souvent que lui. Mais c'est vrai que ça a des côtés attrayants ».

J'ai rarement été pressé, et ce n'est toujours pas le cas.

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Siestacorta

le vendredi 23 janvier 2009 à 13h28

Ca se fera peut-être dans une péride "sans mec de trois mois" où elle sera plus demandeuse.

Wait and see, mais wait pas trop longtemps...

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(compte clôturé)

le jeudi 05 février 2009 à 00h29

Épisode 3.

Juste : Waw.

La suite dans l'épisode 4.

Oui, c'est succinct. :D

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LuLutine (invité)

le jeudi 05 février 2009 à 01h14

Bonjour Benjamin,

"nous sommes plus « entiers » et honnêtes l'un avec l'autre que nous ne le sommes avec n'importe-qui d'autre."

Cette phrase a résonné en moi quand je l'ai lue, parce que mon ami et moi, nous sommes comme ça aussi.
(Nous sommes ensemble depuis 6 ans - je le précise au cas où tu n'aies pas lu mes messages - et actuellement nous nous dirigeons vers le polyamour, car nous voulons être ensemble mais une relation exclusive ne nous convient plus.)

Aucun de nous deux n'est plus honnête avec qui que ce soit d'autre.
Nous connaissons chacun les bons côtés de l'autre, mais aussi...les mauvais. Voire les très mauvais !!!
Mon ami a toujours été là pour moi malgré mes mauvais côtés, et honnêtement, même s'il a ses défauts aussi (et certains de taille) je l'Aime et je ne sais pas qui d'autre aurait fait tout ce qu'il a fait pour moi.
Alors, bien qu'il m'ait aussi fait beaucoup de mal parfois (mais il paraît qu'on se fait toujours du mal un jour ou l'autre lorsqu'on s'aime), je ne lui en veux pas.

En tout cas, c'est le genre de choses qui me fait penser que mon ami est une âme soeur pour moi. Oui c'est vraiment ce que je ressens : nous sommes des âmes soeurs (et parfois, nous sommes capables de nous comporter en frère et soeur et de faire la gueule ou d'appliquer le dicton "oeil pour oeil, dent pour dent" - même si j'essaye au maximum de favoriser le dialogue ! ;-)).

La relation qui te lie à ton amie semble proche de cela, vous êtes peut-être des âmes soeurs (en tout cas ce que moi j'appelle des âmes soeurs, ceux qui le veulent peuvent avoir une autre définition...).
Je dis bien que ce serait "une" âme soeur pour toi, ce qui n'exclut pas qu'il puisse en exister d'autres, en tout cas c'est mon credo. :-)

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Siestacorta

le jeudi 05 février 2009 à 10h04

juste pour piapiatter, "âme soeur", ça me rappelle trop le mythe du "bon mec", des élus, du prince charmants, de la moitié arrachée et retrouvée dans le couple platonicien...

J'aime bien affinité élective, plus pragmatique, certes, mais pas moins riche...

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Profil

Siestacorta

le jeudi 05 février 2009 à 11h06

Enhorabuena Benjamin !

Moins de succinssitude !

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(compte clôturé)

le jeudi 05 février 2009 à 11h54

Pt'être dans quelques semaines, keukin.

Je te trouve déjà sacrément bien informé.

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Siestacorta

le jeudi 05 février 2009 à 12h08

Benjamin> "sacrément bien informé", heu... c'est un compliment ou une boutade pour que je rétrécisse un peu l'ouverture un peu envahissante de mon grand clapet ?

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(compte clôturé)

le jeudi 05 février 2009 à 13h21

Ni compliment ni boutade : je dis juste que tu en sais plus que ce que j'ai écrit ici.
Et que pour le reste, il faudra attendre un peu.

(Et j'en profite pour passer le bonjour à mon petit frère qui me lit certainement !)

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bohwaz

le vendredi 06 février 2009 à 16h08

Ah ben si tu ramène ton petit frère maintenant ^^

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alps

le mercredi 26 juin 2013 à 02h22

françoise
Effectivement, Clémentine, je retiens dans Lutinage plutôt le côté Elfique et léger, car ce mode de vie demande de s'alléger des pesanteurs sociales et psychologiques, et je pense, paradoxalement, que l'amour devient plus profond lorsqu'il s'allège des pesanteurs, alors qu'il reste très superficiel- au niveau de la séduction et du rapport de forces- quand il se fait pesant.

C'est exactement ca. Quand je regarde le film lolita je ne vois que la beauté. Quand je regarde le film the reader. J'ai l'impression qu'ils sont passés à coté du sujet. Et pourtant cette histoire d'maour sans la pesanteur sociale aurait pu etre magnifique et réellement derangeante pour le coeur du spectateur, avec un autre plan. Il fallait mettre l'amour au centre de l'histoire et les crimes en periphérie. C'est ca le courage de l'artiste.

à l'epoque j'ecrivais ca aux sortir de la salle
Ce que je trouve beau et tragique chez hanna c'est son incapacité de par sa culpabilité et sa honte à pouvoir aimer. Sa peine purgée, sa culpabilité et sa honte assumée, elle se tourne vers michael qui ne lui renvoie que ses fautes passées.
Hanna n'aura jamais droit au bonheur.

Le drame d'hanna c'est un peu celui de tout le monde. Ce que la culpabilité a d'universel c'est le ressentis qu'elle impose et non la faute elle même.

Laissons hanna souffrir en paix pour l'eternité.

Quelque part, je pense que len cherche ca aussi.:)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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