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Désir d'enfant avec le second amoureux

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 12h16

aaaah... J'ai encore moins de lumières valables que d'hab, mais qu'est-ce que je suis content d'entendre ce genre d'histoire atypique ici !

Ces sentiments qui essayent de dépasser les normes, qui poussent le système à se descléroser (âge, cultures, frontière, poly... tu nous fais un tout en un... essaie de pas être artiste de rue, bioféministe et végétalienne, quand même :-) ).
Ces paperasseries avec lesquelles on va jongler, faire des tours de passe-passe (pass-perasserie ?). Cette envie d'inventer pour faire que ça nous aille.
Quelle bagarre, quel espoir ! Chaleureuses félicitations pour ça.

"A charterflight-class hero is something to be"; aurait peut-être dit Lennon.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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arky

le vendredi 11 février 2011 à 12h31

. essaie de pas être artiste de rue, bioféministe et végétalienne, quand même :-) ).

:-/ ... je suis juste thérapeute en médecine chinoise, astrologue karmique et lithothérapeute et aussi médium j'oubliais... après avoir fait l'infirmière pendant 20 ans! c'est plus "acceptable" ça !!??

merci pour ton message <3

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h02

C'est pas moi qui vais me mettre à donner des diplômes d'acceptabilité en PA... Cette blagounette t'étais moins destinée qu'écrite pour taquiner la cantonade sur la récurrence d'un certains nombres de comportements péri-poly :-)
Je me compte dans ces profils d' "usual poly-suspects".

Pour dire de façon plus sérieuse ce que j'évoquais, et encore une fois c'est pas tellement à ton propos qu'à celui de courants de fond, je suis à l'aise avec les questionnements alternatifs, et inspiré par l'altérité et souvent l'excentricité. Pas "UN autre monde est possible" mais "tous les matins du monde" (*).

J'aime qu'il y ai des solutions autres, mais encore plus, beaucoup beaucoup plus qu'il y ait des tas de gens autres, très différents, hétéroclit-oridiens, baroques, imprévisibles, des gens qui pensent vivent font des trucs qui ne m'impliqueront sans doute jamais (je suis juste un type curieux), mais qui me toucheront par la puissance qu'ils mettent à n'être qu'eux-même.

(je suis pas facile à suivre, hein, désolé... Du coup, ça semble encore plus clair que je ne parle qu'en mon nom...)

* : ayé, je suis parti compter les éléphants roses...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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arky

le vendredi 11 février 2011 à 13h11

j'ai pas de soucis avec l'humour :-) c'était juste un moyen léger de souligner ma capacité à voir GRAND, différent, hors norme...ou mon allergie chronique à la "normalité" :-D

J'aime bien ta personnalité "fragile exprimée" , elle me parait sincère!
J'espère avoir fait la rupture avec l'impression perpétuelle d'être "jugée" et de savoir envisager l'existence comme une toile que je dois rendre expressive, sinon, ça risque de me poser des tonnes de soucis sous peu ;-)

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Siestacorta

le vendredi 11 février 2011 à 13h15

Arg, j'ai édité entretemps, ça se recoupe apparemment, tant mieux.

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LuLutine

le vendredi 11 février 2011 à 20h02

Siestacorta
aaaah... J'ai encore moins de lumières valables que d'hab, mais qu'est-ce que je suis content d'entendre ce genre d'histoire atypique ici !

+1 (+)

Siestacorta
[...] essaie de pas être artiste de rue, bioféministe et végétalienne, quand même :-) ).

T'as oublié "geek" ;-)

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starlett87 (invité)

le jeudi 17 février 2011 à 17h19

un p'tit bout de témoignage pour un gros morceau de vie pas si facile

polyamoureuse sans le savoir depuis mes premières amours j'ai découvert le concept il y a 2 ans. J'étais dans une relation monogame depuis 5 ans quand a surgi un nouvel amour. Avant de tout casser ou d'exploser moi-même j'ai pris le temps de lire, de réfléchir et j'ai découvert ce monde un peu à part d'individus qui cherchent d'autres voies à explorer.

J'ai décidé de dire à mon zhome qu'une autre relation était en train de naître. Après plusieurs semaines d'intenses discussions, de tempêtes, il m'a demandé de ne plus lui parler de cela et de faire ce que je voulais... hum... j'ai pris le temps (plusieurs mois) avant d'aller plus loin avec mon nouvel amoureux, pour être sûre de mes sentiments, pour ne pas me culpabiliser de ceci ou cela ... enfin un long temps de réflexion.

Il y a maintenant un an que ce nouvel amour a pris place dans ma vie et que je conjugue l'amour pour ces deux personnes. Avec mon "légitime" (nous sommes pacsés) nous voulions avoir un enfant. Mais la nature n'était pas très coopérante. Et puis surtout il m'était difficile de me projeter dans l'avenir. Comment gérer une grossesse, l'arrivée d'un bébé et deux amoureux dont l'un ne veut pas entendre parler de l'autre... Beaucoup de questions ... sans réponses... J'ai laissé faire le temps en me disant avec l'amour tout se résout (en théorie sans doute:-))

Et puis un beau jour d'octobre la nouvelle est tombée ! je suis enceinte ! c'est un choc ! vraiment ! auquel des deux dois je l'annoncer en premier ? Comment ça va se passer ? j'ai des milliards de questions et une angoisse terrible. Alors j'ai fait un peu comme j'ai pu, avec toute ma sincérité et l'amour que j'ai pour eux.
Mais après l'annonce il y a le déroulement de la grossesse ... et ça c'est pas une mince affaire. Je passe sur les détails et les misères peu agréables à vivre, la difficulté est d'avoir au quotidien l'homme "principal" de sa vie à ses côtés et d'avoir à 400 kms de là un autre homme qui aimerait bien participer à tous les émerveillements quotidiens. Il y a également le bouleversement hormonal qui met la cervelle totalement en bouillie, mes échelles de valeurs sont explosées, de multiples questions fuses de partout.

Je ressens désormais que mon amoureux lointain est un peu "perdant" même s'il comprend que je ne peux pas être aussi disponible, que je suis malade ce qui m'empêche de me déplacer et qu'il m'est difficile de pouvoir l'accueillir. Lui aussi a une famille et les créneaux de liberté sont rares. Mais il dit et il a raison moi aussi je suis un peu son papa à ce futur enfant...

Pour l'instant dans les forums poly je n'ai pas trouvé de témoignages de ce genre. L'idéal serait que chaque partenaire accepte le polyamour et de là on pourrait imaginer des polyfamilles qui soient plus ou moins proches.

On a beau avoir tout l'amour du monde dans le coeur y'a des situations qui ne sont pas très faciles à vivre.

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(compte clôturé)

le vendredi 18 février 2011 à 13h29

excuse la question mais elle est sur toutes les levres!!!
Qui est LE papa?

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Perdita (invité)

le lundi 21 février 2011 à 23h25

Oui car cela la situation n'a rien à voir si c'est l'un ou l'autre le père de cet enfant.. enfin pour moi ça changerait tout.
Arky@, si j'ai bien compris, ton premier amoureux , père de tes trois enfants, est d'accord pour accueillir dans votre foyer ton second amoureux et que tu es un quatrième enfant de lui, c'est bien ça ?
Si oui, quelle chance... ;-)
Après avoir lu toutes vos réponses, je me dis que ce serait l'unique solution pour que cet enfant puisse grandir dans de bonnes conditions. Et que le refus catégorique de mon premier amoureux, qui me dit : "Si tu fais un enfant avec lui, je te quitte", me fait conclure qu'il n'y a pas de solution à ce désir d'enfant, .....
pour l'instant...
Et j'ai de toutes façons du mal à imaginer avoir deux enfants de deux amoureux différents sans que tout ce petit monde ne vivent sous le même toit, ou en tous cas à proximité. Et comme le pacte avec mon premier amoureux, c'est de toujours bien différencier, de ne pas mélanger les histoires, qu'il n'y ait pas de "porosité", je ne vois pas comment pouvoir réaliser ce désir...
pour l'instant.. ;-)

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LuLutine

le mardi 22 février 2011 à 00h22

capucine
excuse la question mais elle est sur toutes les levres!! !
Qui est LE papa ?

La réponse me semble sous-entendue dans le message de starlett87 :

starlett87
Je ressens désormais que mon amoureux lointain est un peu "perdant" [...] Lui aussi a une famille et les créneaux de liberté sont rares. Mais il dit et il a raison moi aussi je suis un peu son papa à ce futur enfant...

S'il dit ça ("je suis un peu son papa"), c'est qu'il n'est pas le père biologique....enfin c'est ce que je conclus pour ma part.
C'est donc le "légitime", celui avec lequel elle vit, qui est le père biologique.

Mais j'ai peut-être mal compris ?

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Siestacorta

le mardi 22 février 2011 à 02h15

Bon, j'ai laissé un peu refroidir avant de demander, parce que ma réaction est un peu brusque. Désolé d'avance, je ne veux pas blesser, mais c'est pour répondre à une confusion, pour souligner les questions fondamentales... Je n'ai pas bousculé de suite, mais le faire me semble pas inutile.

Bref : pour qu'il y ait un enfant, il faut qu'il n'y ait PAS de moyens de contraception.
Ni d'IVG.
La nature peut être surprenante, mais à moins, en 2011, de prendre la parentalité comme un loto, on prend ses précautions, ou pas, et on choisit la suite des évènements. Même si on a pas des valeurs très progressiste, on doit avoir conscience du choix qu'on fait.
Donc, pendant la conception et après la surprise, qui a décidé quoi, quel était le fonctionnement, qui en pensait quoi ?

Il y a deux hypothèses (même si je tend plutôt vers celle que suppose aussi Lulutine) :
- avec le concubin, il n'y avait pas contraception, tandis qu'avec l'amant lointain, oui.
- c'est le lointain le géniteur, mais il n'assumera pas l'éducation (que le concubin connaisse la vérité ou non...)

L'une ou l'autre, les parents, maman et papa, ce sont ceux qui ont choisi, admis et assumé la conception (même "sans faire exprès ou pas tout à fait" et qui assumeront l'éducation.

"Un peu papa" n'est pas un concept compréhensible du point de vue d'un enfant. Il va pas forcément faire une interview-vérité dès ses premiers mots articulés, mais il aura un regard - informé ou confus -sur la question, et ce sera soit "je sais" soit "c'est trouble et j'ai des doutes".

Je compare avec mon propre vécu.
Ma fille connaîtra peut-être des amis de maman, et probablement des amies de papa.
Même si je devais être super constant avec une amoureuse, même si sa maman devait emménager avec un amoureux à elle, ces personnes ne seraient, en rien, des parents. Des amis de la famille, des tuteurs ou des parrains, s'il parait moralement et matériellement évident que ça servirait à quelque chose, si ça représente une réalité dans le "roman familial" de l'enfant.

Mais pas de "un peu papa" ou "un peu maman". Et je dirais encore la même chose si on parlait d'amoureux présent à l'époque de la conception.
Et si je n'avais pas reconnu ma fille, si j'étais géniteur et que l'autre serait l'homme à la maison, il pourrait être appelé papa, oui. Ou Jaques, et moi papa le jour où je me prendrais la visite d'une ado qui veut mettre un visage sur le passé.

Ca n'empêche pas l'amant lointain d'être connu de l'enfant, ni que l'enfant par la suite comprenne que papa et maman ne font pas les choix amoureux classiques...
Bref, il y a des situations confuses et compliquées pour un parent, mais prendre l'intérêt de l'enfant en point de repère prioritaire permet de faire une grosse partie du tri.

Les émotions d'adultes (je n'aime plus le papa, je décide de faire un bébé toute seule et qui m'aime me suive....) se règlent ensuite, avec une certaine obligation de "clarté" de la parole ; et on dira mieux à l'enfant quelque chose qui est clair dans notre tête... Même si c'est pas un truc drôle (je n'étais plus amoureuse de papa), c'est un fait auquel l'enfant sera confronté.
Autant éviter de l'élever dans nos propres doutes...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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yellow' (invité)

le mardi 22 février 2011 à 10h50

Il semblerait que dans cette dernière histoire, la future maman ait décidé de vivre et d'agir plutôt que d'avoir peur. 1 an que la situation pouvait exister, et peut-être depuis plus longtemps un désir d'enfant. Avec le conjoint, ça paraît clair. Je dirais en préambule qu'elle a raison de vouloir vivre cette expérience incroyable qu'est la grossesse, la naissance, et une toute nouvelle vie encore plus réjouissante qu'avant. Même si c'est le pur prolongement de ce qu'on était (pour ma part: j'étais heureuse de revenir à mes désirs, mon corps, après ma grossesse. Pendant celle-ci tout était chamboulé effectivement, tout était tourné vers la naissance et uniquement celle-ci. Je n'aurais pas pu réfléchir sereinement à une organisation avec 2 amours... mais tu as raison de t'y plonger dès maintenant! Il faut juste savoir, enfin si mon expérience peut se comparer à la tienne, qu'on se retrouve exactement après comme on était avant. C'est juste qu'il y a un petitou à aimer en plus, et que c'est un plaisir de gérer tout ce qui va avec. On se sent bien, je pense que pour toi ce sera plus facile de réfléchir et faire tes choix.)
Pour ce qui est du papa qui ne l'est pas biologiquement.
Siesta a raison point de vue éthique ( mais vu ton discours je ne crois pas que tu en manques).
Je pense, sans vouloir donner l'impression que je donne des conseils: ce ne sont que des idées de par mon expérience, je pense que l'important dans cette affaire est que Toi tu saches comment te sentir claire avec toi-même. Je m'explique: tu as un bébé dans ton ventre (si j'ai bien compris il naîtra dans quelques mois), ton conjoint doit être tout à cette aventure (donc ça peut lui donner envie de te protéger encore plus, et son enfant aussi, faut pas le nier), et tu aimes un autre homme qui a sa famille à lui. Ce dernier se sent un peu papa. Quoi de plus naturel, quand on aime une femme, que d'aimer aussi ce qu'elle vit, et se sentir impliqué?
Cependant, ce qui importe, ce n'est pas le ressenti des autres, mais la situation que tu vas donner à ton enfant. Et là, c'est clair que si tu doutes, tu risques de vivre moyennement bien quelque chose qui demande à être vécu pleinement, avec joie. Alors si l'amour du non-papa fait plaisir, tant mieux. Si le vrai papa est heureux, chouette. Mais l'essentiel c'est une maman heureuse et convaincue qu'elle fait bien, qu'elle arrive à donner une voie à chaque amour: son conjoint, son enfant, ses autres amours. J'en arrive à ce que je privilégierais moi, pour me sentir bien: je réfléchirais, en tenant compte des autres et de leurs possibilités et limites, à ce que Moi je voudrais vivre et donner à mon enfant comme cadre. Car cadre il faudra. Clair, simple, accepté de tous. Quitte à se mettre à soi-même des limites si nécessaire. Par exemple, si pendant ta grossesse tu n'es pas prête (hormones, doutes, vécu avec ton conjoint, besoin de se concentrer etc.) à te partager pour préserver la situation d'avant la grossesse, je dirais qu'il ne faut pas se forcer. Et que le mieux serait de dire les choses au non-papa: à savoir que c'est beau qu'il t'aime assez pour vouloir être présent, mais que tu préfères gérer de telle ou telle façon pour le moment. Et la plus belle preuve d'amour sera qu'il respecte ce choix. Il y aura un après de toutes façons, bien difficile à prévoir pour le moment. Alors autant bien vivre le présent en disant tout simplement ce que tu souhaites, là où tu te sens bien. Le reste suivra, mais ne stresse pas trop... Faut peut-être respecter chaque étape et être bien attentif à la situation, pas trop en vouloir d'un coup. C'est tout neuf quand-même tout ça, et ma foi tu as plutôt bien géré jusqu'ici, pas de raisons que ça change, quels que soient tes choix et si tu t'écoute bien!

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starlett87 (invité)

le mardi 22 février 2011 à 13h51

pour répondre à ta question Capucine, le père biologique n'est pas connu ... :-(
seul un test adn permettrait d'être certain. Sans rentrer dans les détails un spermatozoïde ayant un "espoir" de vie de plusieurs jours il se peut que mon amoureux qui a déjà des enfants soit le père de celui-ci qui habite mon ventre.

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starlett87 (invité)

le mardi 22 février 2011 à 14h32

Siestacortale, j'entends parfaitement ton point de vue. Effectivement il faut savoir ce que l'on veut ! et savoir ce que l'on fait ! Et oui bien sûr la contraception est un point primordial pour les polyamoureux ou pour quiconque d'ailleurs. A plus de trente ans je n'avais jamais fait l'impasse sur cette question. Puis un jour le désir d'enfant pointe son nez. Naturellement avec mon amoureux "régulier" nous avons cessé de prendre des précautions. C'est lui que j'ai choisi pour fonder une famille. Après plus de deux ans aucun enfant n'est venu. Après plusieurs examens médicaux il s'avère que comme des centaines de milliers de couples de notre génération nous avons quelques dysfonctionnements. Je fini par croire que je ne peux pas avoir d'enfants.

Il y a quelques mois je passe une belle nuit d'amour avec mon second amoureux. Nous nous étions toujours protégé et cette nuit là un peu trop emportés nous avons tardé à enfiler le p'tit bout de plastique protecteur ... Mais nous sommes sains et avons échangé nos cartes médicales exemptes de MST donc je n'y prête pas tellement attention.

Donc il n'était pas question de jouer au loto... ;-)

Lorsque quelques semaines plus tard je découvre que je suis enceinte, je calcule et me dit qu'il n'est pas impossible que le bébé ait été conçu cette nuit là. Il y a bien sûr un risque faible (rapport à la durée de vie des p'tites bêtes - 4 à 5 j et au fait que la mise du préservatif soit intervenue peut être après une perte de liquide séminal) mais il existe. ça fait bien beaucoup des peut être et des si mais la nature est parfois mystérieuse.

La décision qui a été prise a été de garder cet enfant. Conçu biologiquement par l'un ou l'autre de ces hommes c'est un enfant de l'amour. Celui qui assume le rôle de père est celui avec qui je partage mon quotidien.
Mais je ne peux m'empêcher de considérer que mon second amoureux fait aussi partie du chemin car il a été et est toujours un soutien fort dans cette nouvelle aventure.
Il ne s'agit en aucun cas de tout mélanger et cet enfant aura un papa et tout sera parfaitement clair. Il ne s'agit pas de le perturber avec les états d'âmes de sa mère. Mais en attendant sa venue au monde, sa maman gamberge un peu...

jusqu'à présent dans les témoignages de polyamoureux j'ai toujours vu des personnes qui avaient déjà des enfants. je n'ai pas vu des gens qui sont polyamoureux et qui se lancent dans la fondation d'une famille et comment ils ont fait ça.

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LuLutine

le mardi 22 février 2011 à 14h58

starlett87
je n'ai pas vu des gens qui sont polyamoureux et qui se lancent dans la fondation d'une famille et comment ils ont fait ça.

Bah tu devrais peut-être faire un tour chez tentacara ^^

www.inthemoodforlove.org

(Je me permets de donner le lien, vu qu'elle l'a déjà donné sur le forum, cf
/discussion/-dN-/Je-veux-en-parler-au-monde-entier... )

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Siestacorta

le mardi 22 février 2011 à 15h14

Père incertain.
Bon, ben le test adn doit se faire.
En pratique, le mieux c'est que ce soit ton amant qui se fasse faire le portrait génétique d'un côté, et que toi on te prélève un peu d'eau du vendre (il me semble qu'il y a de l'adn du bébé dedans).

Comme ça, soit le test ne correspond pas avec ton amant, et ça simplifie, soit il correspond, et tu as une base sur laquelle discuter avec ton concubin, en lui exposant les choses de la manière la plus diplomate (ç'aurait très bien pu être de toi, mais j'ai vérifié et ça n'a pas été, mais c'est avec toi que je vis...)

J'insiste, enfant de l'amour, c'est déjà bien, mais enfant d'un père pilouface, c'est pas un truc qu'on comprend facilement en bas âge.
Donc autant avoir déjà la réalité concrète dans la tête pour que la parole soit juste par la suite.

La place de l'autre, génétiquement légitimée ou non, elle sera "construite" par vous, dans le temps. Ce que tu lui laisseras apporter, ce que tu diras de lui à l'enfant, ce que son père "à la maison" en dira.
Vous pouvez orienter vos vies peu à peu, mais vous pouvez aussi faire confiance au naturel du désir de chacun d'aller vers l'enfant. Si Mr Deloin vient et se manifeste souvent, très bien, sinon, ce n'est pas forcément mal. Par contre, une fois qu'on a dit quelque chose à l'enfant, même si c'est une vérité "excentrique" faut s'y tenir, il faut pas que ce soit une vérité de nos passades affectives.
Si on donne de l'amour à l'enfant, ça doit continuer... Même si l'amour entre maman et son amant venait à diminuer.

Ce sont les problématiques que je voudrais avoir posé à chacune des parties, dans un cas comme le tien.
Après, vogue la galère...

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LuLutine

le mardi 22 février 2011 à 15h34

Siestacorta
enfant d'un père pilouface

Une chance sur deux ^^

Siestacorta
Mr Deloin

Delon ? ^^

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Anna (invité)

le mercredi 02 mars 2011 à 13h01

Merci Starlette pour ton témoignage!
Tu poses exactement les mêmes questions que j'ai et je trouve absolument génial que tu sois passée dans le réel.
Je suis d'accord que rien n'est simple ni ne le sera mais parfois il faut agir plutôt que d'analyser....(au passage qu'est qu'on analyse sur ce forum :p!)

Bref moi ton expérience me donne de l'espoir et me rassure! Même en étant différent, se sentir un peu "comme les autres " ou plutôt "comme d'autres" parfois ça fait du bien ..

Arky chapeau bas aussi pour ton chemin! Je suis fan de l'avocat motivé par cette belle cause...la preuve que les gens peuvent nous surprendre :-D

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soirie

le lundi 16 janvier 2012 à 16h13

je sui désolée j'ai posté mon message avant de prendre connaissance de cette discussion, il s'agit d'une question autour de " enfant et pluriamour" mais vous répondé ici à ma question, il me semble, merci

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Junon

le mardi 17 janvier 2012 à 18h45

Mais pourquoi le test "doit" il se faire, Siesta?

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