De l'égoisme en amour
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Romy
le vendredi 19 février 2010 à 19h47
J'avais compris Drya. Contact physique, intimité, une présence, une "même longueur d'onde".
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titane
le vendredi 19 février 2010 à 19h52
Il ya dans nos façons d'aimer des culs de sac en effet... je ne crois pas que le "sacrifice" est la meilleure solution..; juste un pétard à retardement...
on peut s'aimer sans savoir comment s'aimer... une réalité ... alors on peut "laisser aller l'autre"... vers lui-même avant d'aller vers soi...
souffrance mais "belle" souffrance sans ressentiment ni jugement... et qui sait ce quie se passera un an plus tard...
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Romy
le vendredi 19 février 2010 à 19h52
Pour en revenir à ma question initiale (Est-ce que vous croyez qu'en amour, il faut faire des efforts pour donner à l'autre ce qui lui fait plaisir, même si ça ne correspond pas à nos envies? Ou au contraire, qu'il faut toujours faire ce qu'on a envie, sinon on souffre et on ne peut pas être heureux avec l'autre? )
Je crois qu'il faut faire ce qu'on a envie dans la vie et ne rien imposer à l'autre. Je crois qu'il faut être égoiste pour être heureux. Mais que parfois son propre intérêt peut-être de faire plaisir à l'autre et ne pas lui mettre d'entraves. Repousser ses limites pour l'autre.
Si l'autre fait de même, on devrait pouvoir se rejoindre.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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titane
le vendredi 19 février 2010 à 19h54
Dans l'exemple, la liberté serait le voyage donc séparation, le contact serait la présence (d'où que je me suis emmêlé les pinceaux du clavier...) ...
le voyage ne veut pas forcément dire séparation... il y a là de la créativité à exprimer... et il y a une multitude d'histoires amoureuses bercées de voyages et de distance.. sans véritable séparation...
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(compte clôturé)
le vendredi 19 février 2010 à 20h06
Rosalie
Pour en revenir à ma question initiale (Est-ce que vous croyez qu'en amour, il faut faire des efforts pour donner à l'autre ce qui lui fait plaisir, même si ça ne correspond pas à nos envies? Ou au contraire, qu'il faut toujours faire ce qu'on a envie, sinon on souffre et on ne peut pas être heureux avec l'autre? )
Je crois qu'il faut faire ce qu'on a envie dans la vie et ne rien imposer à l'autre. Je crois qu'il faut être égoiste pour être heureux. Mais que parfois son propre intérêt peut-être de faire plaisir à l'autre et ne pas lui mettre d'entraves. Repousser ses limites pour l'autre.
Si l'autre fait de même, on devrait pouvoir se rejoindre.
Message modifié par son auteur il y a 10 minutes.
Y'a de l'idée, disons que toi et ton mari vous vous êtes séduits aussi grâce à l'équilibre qui s'est fait jour. Ca se construit, mais si ce n'est pas sincère, guidé plus par le besoin de retenir quelqu'un que par un équilibre "naturel" de la relation, alors c'est la personne complaisante qui est en "tort", si j'ose dire.
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Romy
le vendredi 19 février 2010 à 20h26
Oui, et qui un jour éclate en disant: "J'ai sacrifié ma vie pour toi!"
Mes accomodements sont sincères. Je crois d'ailleurs que je ne pourrais pas faire autrement, je me sentirais fausse.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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titane
le vendredi 19 février 2010 à 20h27
Je crois qu'il faut faire ce qu'on a envie dans la vie et ne rien imposer à l'autre. Je crois qu'il faut être égoiste pour être heureux. Mais que parfois son propre intérêt peut-être de faire plaisir à l'autre et ne pas lui mettre d'entraves. Repousser ses limites pour l'autre. Si l'autre fait de même, on devrait pouvoir se rejoindre.
Oui ... des envies qui se rejoignent... enfin... qui a dit "besoin" ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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ERIC_48
le vendredi 19 février 2010 à 23h10
Sans compter qu'en amour, je suis très égoiste, je ne vois même pas les autres.
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ERIC_48
le vendredi 19 février 2010 à 23h17
Rosalie
C'est un sentiment atroce de sentir qu'on empêche quelqu'un de faire ce qu'il a envie, alors qu'on sait qu'on n'est pas allé au bout de nos limites.
L'amour est le pilier sur lequel tu t'appuie pour devenir quelqu'un de bien, ce qui prouve que tu est quelqu'un de bien avant même de t'appuyer sur le pilier.
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titane
le samedi 20 février 2010 à 08h42
C'est un sentiment atroce de sentir qu'on empêche quelqu'un de faire ce qu'il a envie, alors qu'on sait qu'on n'est pas allé au bout de nos limites....
Mais avec ce que tu explique comme ton cheminement, on a l'impression que tu as du briser des "limites" plutôt que d'aller au bout ... briser le réflexe de la jalousie, par exemple... briser le réflexe de la projection de ses peurs et doutes... et "libérer" ton mari... même dans sa proposition de tout arrêter... proposition volontaire et libre...
Une autre belle et sincère illustration de ce que je veux dire par amour "libre"... lucide et volontaire...
L'amour est le pilier sur lequel tu t'appuie pour devenir quelqu'un de bien, ce qui prouve que tu est quelqu'un de bien avant même de t'appuyer sur le pilier. veux-tu dire que dans l'amour (sincère, libérateur, gratuit et spontané) on est déjà d'office quelqu'un de bien... pas besoin de se forcer ?
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titane
le samedi 20 février 2010 à 08h44
Est-ce que le "mariage" ou le "couple" serait un terrain de jeu pour apprendre l'amour déjà à deux... et ensuite (comme l'lidée du PA qui irrigue une philo de vie) s'étendrait à d'autres amours ? et même au delà ?
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Drya
le samedi 20 février 2010 à 10h03
C'est un sentiment atroce de sentir qu'on empêche quelqu'un de faire ce qu'il a envie, alors qu'on sait qu'on n'est pas allé au bout de nos limites.
Chez moi aussi tu as clairement touché quelquechose en disant ça: quand on sent que quelquechose nous fait terriblement mal et qu'on a la possibilité d'y mettre fin, on se rend souvent compte que ce n'est pas forcément nécessaire, c'est seulement plus facile, mais que ce n'est pas notre limite... Quand on se retrouve dans des situations extrêmes qu'on n'aurait jmais pensé supporter, ben finalement on voit que si...
Je me demande souvent où sont mes limites, où sont réellement celles des autres? (puisqu'on n'est pas à leur place) Quand on en arrive au suicide ?
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(compte clôturé)
le samedi 20 février 2010 à 11h36
Rosalie
Ça me rappelle la première fois que mon mari m'a annoncé qu'il était amoureux d'une autre. La crise de jalousie et tout devant lui. Puis toute seule, je me suis rendue compte que je jouais un jeu. Je jouais la fille blessée, mais je me voyais dans le rôle.
Tout ça sonne, avec tout ce que tu dis, comme si tu avais eu un réflexe acquis, comme quoi tu as dû buter sur un truc qu'on t'avait appris (c'est pas normal de ne pas être jaloux, dans un contexte normé aussi qui dit quelque part que si l'on n'est pas jaloux, on n'est pas amoureux).
C'est un peu de la jalousie sociale, quoi.
Drya
Chez moi aussi tu as clairement touché quelquechose en disant ça: quand on sent que quelquechose nous fait terriblement mal et qu'on a la possibilité d'y mettre fin, on se rend souvent compte que ce n'est pas forcément nécessaire, c'est seulement plus facile, mais que ce n'est pas notre limite... Quand on se retrouve dans des situations extrêmes qu'on n'aurait jmais pensé supporter, ben finalement on voit que si...
Je me demande souvent où sont mes limites, où sont réellement celles des autres? (puisqu'on n'est pas à leur place) Quand on en arrive au suicide ?
Je cerne mal ce qu'il y a derrière ce post... tu veux bien m'expliquer? Mais déjà juste cette remarque: une connaissance m'a dit un jour un truc qui m'a fait tilt: "Le suicide? Une option valable"