Les "symptômes" avant la "révélation"
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(compte clôturé)
le mardi 19 janvier 2010 à 21h47
BenjaminL
Moui… En ce qui me concerne, c'est un peu ma muse qui m'a appris à en regarder d'autres qu'elles, vu qu'elle se définit elle-même comme « hétéro' mais opportuniste ». Vous pourriez les aider un peu à ça vos hommes, non ? À moins que ça ne soit déjà fait et sans résultat peut-être ? Message modifié par son auteur il y a 2 jours.
Je ne sais pas comment faire...
Et sinon il veut bien que je cherche une autre femme pour un plan à trois...Me voilà bien avancée !
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LuLutine
le mercredi 20 janvier 2010 à 19h49
insognare
Et sinon il veut bien que je cherche une autre femme pour un plan à trois...Me voilà bien avancée !
^^
Il y a quelques années, après qu'on ait eu un plan à trois avec une fille (bon ce n'est pas moi qui l'ai "trouvée pour lui" non plus, c'était une amie et ça s'est fait comme ça...), mon copain s'est montré très frileux sur l'éventualité de faire la même chose avec un homme....il s'était bien gardé de le montrer avant !
Ah là là y en a certains... (heureusement qu'il a évolué aujourd'hui)
Donc s'il est monogame, le fait de bien vouloir un plan à 3 avec une fille, c'est pas forcément une garantie d'évolution...
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(compte clôturé)
le mercredi 20 janvier 2010 à 19h51
Oué. Un peu l'impression de se faire mettre, là, hein :P
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Romy
le mercredi 20 janvier 2010 à 19h56
Retour à la question du fil...c'est-à-dire, les symptômes.
Pour moi, c'est simple, c'est dès que j'ai senti combien il était bon de désirer et de nouer des liens forts, et bien sûr, d'embrasser quelqu'un qui nous fait de l'effet.
Je me suis dis que je ne serai jamais capable de renoncer à ça.
Tout était relié au bonheur et au plaisir.
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Clown_Triste
le mercredi 20 janvier 2010 à 21h02
Rosalie
Pour moi, c'est simple, c'est dès que j'ai senti combien il était bon de désirer et de nouer des liens forts, et bien sûr, d'embrasser quelqu'un qui nous fait de l'effet.
Je me suis dis que je ne serai jamais capable de renoncer à ça.
Tout était relié au bonheur et au plaisir.
Ton intervention est intéressante, Rosalie, car je crois qu'elle illustre l'un des aspects les plus potentiellement polémique du polyamour : l'égoïsme ou égocentrisme.
Je pense qu'il est facile (et tentant) de voir les polyamoureux comme des gens égoïstes qui font passer LEUR plaisir et LEUR bonheur en premier, qui s'intéressent uniquement à "leur gueule", sans se soucier des émotions violentes et autres conséquences que cela peut causer dans leur entourage (amoureux/se, conjoint, enfants, famille).
"Moi, moi, moi... Je refuse de faire un choix, de m'engager pour A au détriment de B, de concentrer mon énergie sur un projet unique pour lui donner toutes les chances de réussir".
Et tout ceci est très subjectif. Quelqu'un qui dit "je ne serai jamais capable de renoncer à ça" peut être vu comme :
- une personne sincère et lucide quant à ses limites et à ses priorités dans la vie
- une personne immature restée au stade de l'enfance et qui refuse d'assumer un choix et ses conséquences ("le beurre et l'argent du beurre" en langage populaire)
Note que je ne m'en prends pas à toi, je rebondis sur ta phrase parce qu'elle ne manquerait pas de faire réagir des personnes défendant l'exclusivité de la relation dans le couple. A tort ou à raison, d'ailleurs. Car je pense que les deux analyses peuvent être justes.
Pour ma part, ce que j'ai envie de dire aujourd'hui, après avoir pas mal réfléchi à cette question (et sans pouvoir trancher définitivement en affirmant que je suis un grand gamin traumatisé par le couple ou un sage ayant dépassé une vision formatée de la chose amoureuse), c'est :
Je ne veux pas renoncer à ça, car à ce jour je ne trouve pas de vraie et bonne raison de le faire.
J'entends par "vraie et bonne raison" quelque chose qui ne tienne pas du pur ressenti (dépassable), de la convenance sociale, de la jalousie, de la peur de la rupture et de la solitude, du désir de s'assurer de la paternité de ses rejetons, de la volonté d'avoir une boniche à domicile, etc.
Bien sûr, une mauvaise raison pour l'un peut être excellente pour quelqu'un d'autre (voire pour un individu unique à différents moments de sa vie).
Certes, le fait que cela puisse causer de la détresse à quelqu'un qu'on aime est une raison valable dans l'instant. Mais sur la durée, peut-on être heureux et rendre l'autre heureux en ayant sacrifié ses aspirations en vertu d'un principe auquel on n'adhère pas ?
Mais je m'égare...
C.T.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Romy
le mercredi 20 janvier 2010 à 21h45
Non, tu ne t'égares pas Clown Triste. C'est très juste. Et je m'étais mal exprimée.
J'aurais dû dire: Le plaisir d'aimer est tellement bon, pourquoi s'en passer? Autrement dit, je suis effectivement « capable» de m'en passer, mais je dois avoir de très bonne raisons pour y renoncer. Si on me dit: je ne veux pas que tu aimes ailleurs, car ça signifie que tu ne m'aimes plus, ben c'est faux. Donc ce n'est pas une bonne raison. Mais si on me dit je ne veux pas, parce que ça me fait mal, ben c'est sûr que je ne veux pas faire de mal. C'est une bonne raison. Par contre, il faut que l'autre comprenne que moi aussi ça me fait mal de renoncer à ça. Donc, qui est le plus égoïste des deux? Celui qui aime et laisse libre ou celui qui aime et restreint la liberté (la mienne contre la tienne?)...
J'ai très bien compris ce que tu voulais dire CT. Tu t'exprimes bien! :-)
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LuLutine
le mercredi 20 janvier 2010 à 22h51
Clown_Triste
Je ne veux pas renoncer à ça, car à ce jour je ne trouve pas de vraie et bonne raison de le faire.
+1
On n'a qu'une vie, comme dirait l'autre.
Et moi je ne vois pas pourquoi je me priverais de la vivre. :)
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Romy
le mercredi 20 janvier 2010 à 22h57
Oui mais effectivement, il ne faut pas que ce soit: « tassez-vous, je passe» ou « qui m'aime me suive»...il faut aussi respecter les limites de chacun, en étant certain toutefois que chacun fait vraiment son possible...non?
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LuLutine
le mercredi 20 janvier 2010 à 23h01
Rosalie
Oui mais effectivement, il ne faut pas que ce soit: « tassez-vous, je passe» ou « qui m'aime me suive»...il faut aussi respecter les limites de chacun, en étant certain toutefois que chacun fait vraiment son possible...non?
Evidemment et si tu lis mes contributions tu verras notamment que je suis prête à mettre entre parenthèses une nouvelle relation qui ferait souffrir un amoureux "antérieur", sans aucun problème.
Il ne s'agit pas de chercher uniquement son plaisir quitte à faire mal aux autres ; de toute façon, ça ne me fait pas plaisir de faire du mal à quelqu'un, encore plus à quelqu'un que j'aime...
Le sens de "on n'a qu'une vie" ce n'est pas "faisons n'importe quoi", mais plutôt "pourquoi passer à côté d'une belle histoire, de beaux moments et d'un enrichissement personnel si ça ne pose pas de problème insurmontable, tout ça juste parce que la société voudrait nous dicter un comportement différent ?"
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ERIC_48
le mercredi 20 janvier 2010 à 23h21
Ce n'est pas sûr que ça fasse du mal aux autres.
Il y en a qui sont bien content qu'on leur fasse passer ce moment difficile sous notre responsabilité et que l'on soit les bouc émissaires de leur soit-disant soufrance et que pour finir ils finissent par faire pareil avec beaucoup moins de scrupules.
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syella (invité)
le jeudi 08 avril 2010 à 00h33
ahhh 100 ans après mon DC ? lol, hé bien jarrive de ma planète et çà m'a l'air bien cool ces questions !! je cherche la différence avec le libertinage qui paraît bien attirant !!