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Les "symptômes" avant la "révélation"

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 20h27

Alors, pour aller au fond du truc : je veux bien travailler sur mes peurs. Je renonce pas à les réduire à la portion congrue.
Mais je crois que ma peur est une fonction de ma sensibilité. Elle est parfois une construction sociale, mais aussi une simple alerte toute naturelle, individuelle.
Et vouloir être rassuré ne me semble pas néfaste, si on sait déjà se rassurer un peu soi, si on ne compte pas que sur l'autre pour ça.
Je trouve ça bien que l'autre me rassure, qu'il me transmette une force. Quitte à ce qu'il me donne des objets et souvenirs transitionnels pour ça.

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 20h29

Clementine
Pas capté...

Ben poly = panthéisme. T'as plein de dieu, présents partout... Et ils sont pas jaloux entre eux. En monothéisme, ou monogamie, rien que le fait d'attendre quelque chose d'ailleurs, d'une autre force, c'est mal, blasphème, baaah.

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titane

le jeudi 14 janvier 2010 à 20h31

on parle le même langage... la peur est un signal et une opportunité de s'en libérer ou de la surmonter... que l'autre nous rassure spontanément ou que l'on rassure l'autre librement... très bien aussi... en fait l'accent n'est ni sur la peur, ni le l'envie d'être rassuré ou de rassurer... mais encore une fois sur cette essentielle et nécessaire spontanéité, gratuité et liberté... j'ai beau tourner ça dans tous les sens je n'y arrive pas à m'en défaire.... et une fois qu'on y a goûté, même par hasard, c'est un goût qu'on oublie jamais !

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 22h26

Bonsoir,

Je n'ai pas fini de tout lire (tout est interessant) mais je voudrais déjà dire quelque chose à "Introspecteur Gadget", sinon, je ne vais plus m'en rappeller.

Il me semble que la question qui te taraude est à la fois évidente et inutile (la question étant approximativement : est ce que je suis poly parce que je n'ai pas trouvé la bonne personne ?) .

Pourquoi évidente ? (j'expliquerai le "inutile" ensuite)

La réponse est évidente car si tu avais trouvé la bonne personne, tu accepterais plus facilement de ne pas être poly. Tu mettrais tes pulsions et ton intuition dans ta poche tant bien que mal et tu resterais comme la société le veux pour ne pas avoir d'ennuis (bon, je simplifie à outrance, c'est pour être didactique). C'est pour expliquer, que supporter la monogamie ne veut pas dire que l'on souhaite être "non poly". Et je vais même aller jusqu'à dire qu'on peut être poly en restant monogame (du moins pendant un certain temps, parce qu'à la longue on finit par ne plus voir pourquoi on se prive des avantages).

Pourquoi inutile ?

La réponse est inutile car la bonne personne, c'est peut-être que tu as besoin d'une "poly", auquel cas, il n'y a même plus de question à se poser, puisque la réponse est dans la question. Pour le savoir, il suffit de se laisser aller et tu te poseras la question quand tu auras trouvé.

Moi, la question que je me pose (et je donne la réponse ensuite) c'est : Est ce qu'on peut aimer sans être poly ? Au fond de moi, j'ai l'impression que non, car si tu laisse aller l'amour, il n'y aucune raison pour qu'il se fige sur une seule personne dans la mesure ou il y a des milliers de façon d'aimer. Donc si tu n'es pas poly, tu muselle l'amour, et donc tu n'aime pas. Je me répète mais, l'amour ne peut pas être muselé ou alors c'est qu'on aime être muselé (alors là, je comprends, mais que ça ne me tente pas de trop, chacun ses goûts). Autrement dit,, pour toi la question serait plutôt "est ce que tu aime être muselé, ou museler l'autre, est ce que c'est un besoin pour toi ? " Si la répons est "non", alors tu es poly, même si tu es monogame (ça n'engage que moi cette façon de voir).

L'autre bonne question à se poser, la réponse étant toute aussi évidente, concerne le mot amour lui-même. Est ce que aimer c'est avoir trouvé quelqu'un qui satisfait tous nos besoins (amoureux et/ou sexuels) ou est ce que aimer c'est être bien avec quelqu'un en toute occasion. La première option relève de la psychanalyse, la symbiose dans le ventre de la mère qui satisfait à tous nos besoins (sauf sexuels, quoique à cet âge, d'après un certain Freud, la sexualité est plaçé partout ou il n'y a pas de sexe, donc on peut dire que tous nos besoins sont alors satisfaits). Sur terre, cette première option existe peut-être, mais on a autant de chance de la trouver que de gagner à euro million (et dans le cas ou l'on gagne, on peut rester monogame, je te l'accorde). Mais, si on ne gagne pas, il vaut mieux opter pour la seconde, et chercher sa satisfaction avec plusieurs personnes, c'est plus "adulte", plus subtile, plus difficile aussi, et surtout, il faut sortir de son coccon, aie, aie, aie.

Bon, je lit la suite... a plus

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ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 22h36

La question "qui suis je" n'a pas vraiment de rapport avec l'amour et encore moins avec le polyamour.
Tout le monde peut se la poser cette question, même les polyamoureux.
Mais c'est un peu une perte de temps. La question utilse serait plutôt "qu'est ce que je veux" (tout aussi difficile à répondre, mais plus utile).
Je suis en retard de plusieurs pages, mais je ratrappe petit à petit

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ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 22h46

Titane, très fort

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ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 22h56

Titane, on t'aime
Je te rejoins, la preuve ne sert qu'à rassurer (donc on avait un doute)
Et en plus, la preuve ne prouve rien, ya qu'à voir
Mais bon, quel est l'intérêt de vouloir supprimer quelque chose qui ne sert à rien
Tu as raison de te débatre pour faire comprendre ces choses là, mais pas au point de te rendre malade
Si les autres aiement les preuves, ça ne t'oblige pas à en donner.
Moi, plus on m'en demande, et plus je fait attention de ne pas en donner,
Comme ça, ya pas de malentendu :
S'il faut des preuves, c'est qu'il n'y a pas d'amour, car s'il y avait de l'amour ça se sentirait
Je pense comme toi à 100%,
mais laisse un peu courrir...tu vas t'épuiser

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ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 22h59

Conflit entre romantisme et polyamour, c'est vrai que je ne suis pas trop d'accord
Il ya tellement de chose dans les romans, qu'en y cherchant bien, on doit en trouver qui baignent dans le polyamour

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ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h05

Liberté, gratuité, et spontanéité, ya que ça de vrai en amour !
Je te la pique cette phrase Titane, elle me plait bien

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(compte clôturé)

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h20

ERIC_48
Conflit entre romantisme et polyamour, c'est vrai que je ne suis pas trop d'accord

Il ya tellement de chose dans les romans, qu'en y cherchant bien, on doit en trouver qui baignent dans le polyamour

Dans les romans, je ne sais pas, la racine des deux mots est identique, mais la corrélation je ne la vois pas là; ça me rappelle plutôt au moins deux histoires de couples racontées sur le forum, les deux déchirés par la survenue d'un nouvel amour pour un des deux partenaires alors que les sentiments restaient forts entre les partenaires d'origine.

Le ressort romantique, je le vois dans l'intense douleur liée au fait de croire devoir choisir/laisser partir son amour, et qui se résout en tombant sur l'idée du polyamour.

Ceux qui l'ont vécu et nous l'ont raconté ici relatent cet instant comme une sorte d'épiphanie, d'éblouissement devant la solution; et les moments de conciliation qui ont suivi, comme le sentiment de toucher au port, ou quelque chose du genre. Je trouve ça... très romantique, dans le sens de quelque chose de... sublime?Je cherche le mot... un truc apparenté au mystique, une grâce soudaine. Quelque chose comme ça.

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Junon

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h33

Ce fut comme une apparition, par exemple? :-D

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(compte clôturé)

le vendredi 15 janvier 2010 à 00h05

T'as retrouvé les fils? :-)

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(compte clôturé)

le vendredi 15 janvier 2010 à 00h19

Hi hi, à force d'écrire, on oublie d'où la causerie était partie... Vu le titre du fil, du coup, on est complètement dans la ligne!

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 01h44

ERIC_48
Conflit entre romantisme et polyamour, c'est vrai que je ne suis pas trop d'accord

Il ya tellement de chose dans les romans, qu'en y cherchant bien, on doit en trouver qui baignent dans le polyamour

Ah mais c'est de romanesque dont tu parles, là.
Et pas d'hésitations, le PA est super romanesque, ne serait-ce que parce qu'il multiplie les rebondissements et les personnages.

Romantisme... Hm !
Je crois qu'il y a du romantisme, au sens "la primauté aux sentiments".
Mais... le romantisme, c'est justement quelque chose qui crée des codes intimes... C'est passionnel, mais pas systématiquement spontané. La relation amoureuse romantique est généralement un amour impossible, ou chacun lutte avec ses sentiments.
Le romantisme est un processus amoureux, une alchimie, pas quelque chose d'évident.
Mais, mais... le romantisme c'est aussi l'harmonie entre soi et le monde. L'harmonie au sens organisé, musical, hein. C'est une beauté essentielle, a défaut d'être simple.

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 02h09

titane
mais encore une fois sur cette essentielle et nécessaire spontanéité, gratuité et liberté... j'ai beau tourner ça dans tous les sens je n'y arrive pas à m'en défaire.... et une fois qu'on y a goûté, même par hasard, c'est un goût qu'on oublie jamais !

Je comprend ce goût là, hein.
Mais la liberté... Ca ne se suffit pas. Si c'était évident, la liberté... On aurait pas besoin d'un forum pour parler de poly, multiple, pluriel... Tout le monde pourrait aimer dans la grande clarté du midi.
Cette liberté s'atteint, par recherche ou par hasard, mais je crois pas qu'on naisse dedans, ni qu'on vive dedans parce qu'on la décrété.
C'est comme cette phrase de 68, chantée par Moustaki, que j'adore : "je décrète l'état de bonheur permanent".
C'est valable individuellement, comme décision du coeur.
Mais dans les faits, toutes nos histoires se construisent, se réfléchissent. "hé, tu m'as jamais appelée pendant ton séjour à Cucugnan" "tu dis ça parce que tu n'es pas libre dans ta tête" ?
Disons qu'être libre de ne pas donner de preuves d'amour, c'est pas plus marrant que d'en donner parce qu'on nous les demande comme dues.

Et encore une fois on peut avoir des sentiments spontanés et une expression des sentiments sophistiquée. Ce ne s'oppose pas vraiment. Caricaturalement, ce n'est pas parce que tu sais écrire un poème, que tu fais l'effort d'en écrire un en essayant de dépasser le niveau variétoche, que tu ne peux pas faire l'amour. Ce n'est pas parce que tu éprouves un plaisir à envoyer un texto juste à tel bon moment que tu n'es pas heureux en regardant l'autre simplement dans les yeux.

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titane

le vendredi 15 janvier 2010 à 10h21

Je n'oppose pas forcément les chose... et je n'ai jamais recommandé d'arrêter les choses inutiles... on peut vivre sans amour "utilement"...

Bien sur je ne suis pas d'accord avec toi sur une liberté qui se mérite et qui se conquie (?)... on est fondamentalement libre et responsable comme irait Sartre... même dans nos mauvais choix ou choix douloureux... et enamour encore plus...

Mais je sais, reconnais et vis (comme tou le monde) des "non-libertés" que je me suis construites tout seul... nous nous enfermons tout seuls dans nos prisons... là il ya en effet un effort de "libération"... il faut libérer notre liberté fondamentale... et c'est là que nous sommes seuls avec nos décisions... comme dirait Moustaki

A nous de décider d'aimer spontanément, librement et gratuitement... en protégeant notre liberté contre nos propres peurs, angoisses, doutes et mauvais réflexes égotiques... jen'ai jamais dit que c'était simple !!! un bref résumé de milliers d'années de philosophies et spiritualités...

Comme dirait Nietzche l'Homme, le vrai et le Libre, n'est pas enore là... nous n'en sommes que le chaînon manquant !! La femme serait l'avenir de l'homme? je la crois plus proce en effet...

En orient ils dirait qu'il suffit de s'éveiller à ce constat 'simple' mais si diificile à vivre... et ce n'est pas parce que c'est difficile que l'on peut sautoriser à le balayer de la main en brandissant l'étendard de la "réalité" et du "pragmatisme"... voler était impossible il y a 100 ans !

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Introspecteur Gadget (invité)

le vendredi 15 janvier 2010 à 11h43

Hi,
Je constate que j'ai parfois du mal à faire passer mon ressenti, sur certains points. En tout cas, merci de vos points de vue ;)

Sur la "solution de facilité"

Noemi :
>>> "Je crois que le polyamour est loin d'être une "solution de facilité", et je suis sûre que d'autres polyamoureux "pratiquants" ici te diront la même chose.
Et si tu crois que le polyamour te fera te poser le moins de questions sur ta personnalité, là aussi, détrompe-toi... "

Je ne pense certainement pas que le polyamour est une solution de facilité de vie. Bien évidemment que non.
J'évoque "solution de facilité", au sens de ma recherche de réponses sur mes comportements amoureux. Comment puis-je être amoureux et en désirer d'autres ? Comment puis-je aimer sincèrement ma partenaire et l'avoir blessé, avoir trahi sa confiance en flirtant avec une autre ? etc ...
Ne suis-je pas comme ça aujourd'hui pour "d'autres raisons", parmi lesquelles :
- perméabilité aux modèles mis en avant pas les médias de l'homme collectionneur
- faiblesse psychologique de par l'intérêt porté à l'attrait physique
- problème de confiance en moi et recherche pathologique de plaire, conquérir voire manipuler
- ou, plus simplement, le fait de ne pas aimer sincèrement ma partenaire ?
Je pense que ce message n'a pas été compris ici, parce qu'il doit en effet être fortement lié à ma situation actuelle, dans laquelle ma partenaire a peu confiance en moi (ce que je comprends), et dans laquelle le monde est bicolore : soit je l'aime et je n'ai ni doutes ni inquiétudes quant à notre couple, soit je ne l'aime pas vraiment.
Je vis cela assez mal, car à chaque situation problématique (essentiellement lorsque j'ai montré / ressenti de l'intérêt pour une autre femme), elle me renvoie à cette question fondamentale : comment puis-je l'aimer et néanmoins en désirer une autre, et ainsi la faire souffrir ? Je suis donc dans la quête permanente de la justification de mon amour ; et la conception de l'amour, chez ma partenaire, allant de paire avec l'exclusivité, je ne suis pas parvenu à exprimer mon ressenti réel. C'est ainsi que je nous ai englué dans l'insincérité.
Ce n'est évidemment pas une excuse, mais je comprends aujourd'hui le cercle vicieux : dés le début (comme pour chaque autre relation), je ressens mon amour très fort, mais mes "tendances" autres. Je ne les assume pas et ne sais pas les communiquer, donc je montre "un autre visage" à ma partenaire. Face à mes "dérives", celle-ci s'interroge sur mon amour. Face à ses réserves, je n'accepte pas que mon amour soit mis en doute et je m'enfonce dans mes mensonges.
Tout ce cycle génère biensûr chez elle perte de confiance en elle et en moi, et me crée de l'anxiété et de la frustration (+ de la honte parfois).

Je poursuis dans la journée pour mes réactions sur les autres messages.
si je ne suis pas clair n'hésitez pas à le signaler ;)

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Siestacorta

le vendredi 15 janvier 2010 à 12h56

Ta copine a raison, au départ. La question est binaire. Tu l'aimes ou non. Le problème de ton questionnement polyamoureux est tout autre.

La confusion de tes idées, de tes "mensonges sincères" (puisque tu aurais tenté de te mentir à toi-même en passant, apparemment), c'est possiblement la mauvaise résolution de la fausse opposition entre "je l'aime" "j'en désire d'autres".

Comme ta copine confond encore plus que toi, en tout cas refuse pour l'instant qu'on soit autre chose que monogame avec elle (ça relativise, dit comme ça), tu confonds toi aussi les deux questions.

Je sais que tu te considères pas comme un grand amoureux, mais tu peux quand même savoir si tu éprouves le sentiment (ou les avoir éprouvé, si entre temps ça c'est envenimé...). Les symptomes du sentiment, avant de parler de symtpome de poly, ça t'éclairera bien. La compassion pour des éléments de sa vie, des bien-êtres immatériels, des pensées tournées vers elle, des battements de coeur et autres réactions mal contrôlées quand tu y penses... C'est des basiques, et que tu te poses des questions ou pas, ça, ça marche bien.

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Introspecteur Gadget (invité)

le vendredi 15 janvier 2010 à 14h09

C'est vrai que je ne l'ai pas souligné, mais je crois (oui, je me doute que c'est l'usage de ce verbe que l'on va souligner plus tard) que je l'aime sincèrement.
Les signes que tu décris sur l'amour ressenti, en effet je les ai vécu.
Mais, en effet, c'est là une question dont la réponse ne se trouvera pas sur les forums : me connaître, savoir lire mes sentiments / envies.
Et, lorsqu'on éprouve une grande difficulté à savoir ce que l'on ressent et quels sont nos désirs (etc ...), 3 ans de couple et de questions "inextricables" du partenaire ont forcément un impact sur ses propres questionnements (lorsqu'ils surviennent).

Enfin, comme je l'ai dit au début, le fait de n'avoir jamais tourné une pensée à l'intérieur de moi depuis toujours n'est sans doute pas étranger à ce trouble actuel. J'ai beaucoup de choses à rattraper.

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LuLutine

le vendredi 15 janvier 2010 à 19h37

Introspecteur Gadget
- [son ressenti] mon apparente envie d'aller voir ailleurs (regards sur les autres filles, quelques flirts plus ou moins poussés avec d'autres filles, fantasmatique et désirs parfois tournés vers d'autres que ma compagne)

L'ami avec qui je suis depuis 7 ans a aussi cette "apparente envie d'aller voir ailleurs".
J'avoue que n'étant pas de nature jalouse, même dans le passé (alors que nous agissions en monogames), je ne lui en ai jamais tenu rigueur.

[Par contre ce que je détestais par-dessus tout c'était qu'il accepte de faire avec une autre, une activité qu'il refusait de faire avec moi (exemple : aller se promener dans le parc - juste pour dire que je ne demandais pas la Lune non plus ^^ !).]

Forcément depuis que nous ne sommes plus exclusifs, je lui en tiens encore moins rigueur - bien qu'à me souvenir même à notre époque exclusive, nous parlions déjà de ses chances de conclure avec telle ou telle, sauf qu'à l'époque c'était uniquement sur le ton de la plaisanterie.

En tous les cas (attention Titane je vais bientôt utiliser un mot que tu n'aimes pas ^^ ) le fait que mon ami s'intéresse à d'autres femmes ne l'a pas empêché (et en l'empêche toujours pas) de me donner des preuves d'amour ; j'ai même reçu la meilleure d'entre elles au moment où je m'y attendais le moins (pour tout dire, je nous croyais quasiment sur le point de nous séparer).

@Titane : pour moi quand tu parles de "manifestation" (ou un autre mot du genre) et quand Siesta parle de "preuve", j'ai l'impression qu'au final vous parlez de la même chose ; en essayant de m'exprimer à ta façon, je pourrais tout-à-fait reformuler ma phrase plus haut en disant que "le fait que mon ami s'intéresse à d'autres femmes ne l'a pas empêché de me manifester son amour". Pour moi ces deux phrases ont le même sens.

Pour en revenir à notre ami gadget : l'exemple plus haut montre que "regarder ailleurs" ne signifie pas qu'il y a désamour, ou moins d'amour, ou encore que celui-ci n'est pas "vrai" (hum ça existe l'amour faux ? ^^ )...

Je sais bien que ce ne sera pas suffisant pour rassurer ta copine vu sa conception des choses, mais je me dis que ça peut déjà t'éclairer toi (je vais me répéter mais : NON, ce n'est pas parce que tu en regardes et en désires d'autres que tu ne l'aimes pas ou "pas réellement" !).
Peut-être que si ta copine tombe elle-même amoureuse ailleurs et qu'elle se rend compte que pour autant, elle t'aime toujours (ça a été mon cas), ça lui facilitera les choses. Moi-même j'ai mis du temps à le comprendre totalement (car même si comme dit plus haut je n'étais déjà pas jalouse, j'ai tout de même été exclusive très longtemps, avec pas mal d'exigences envers mon amoureux).

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