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Les "symptômes" avant la "révélation"

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ERIC_48

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h07

Titane, très fort, je te rejoins sur le fait que c'est une philosophie qui fait passer l'amour et l'envie avant l'engagement.
Toutefois on peut considérer que l'engagement consiste à mettre l'amour en priorité et ainsi assurer une vérité vrai à l'autre. Par exemple, entre fidélité monogame et fidélité multiple, on choisit fidélité multiple, ce qui garantit un peu aux autres que l'on n'est pas avec eux(elles) par obligation.
Au final, l'engagement et l'amour vont de pair..., on s'engage à ce que "si amour il y a, alors sincère est cet amour",
Dans le mariage, c'est un peu le contraire car on promet surtout fidélité, enfin, je dis ça, je ne suis pas marié, mais à priori d'après mes maigres connaissances sur le sujet, on ne promet pas d'aimer, ou alors c'est vraiment la blague dans la blague, je ne vois pas comment on peut se forcer à aimer, enfin, on voit de tout.

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ERIC_48

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h09

Titane, précise voir ce qui ne doit pas se dire, j'ai du mal à piger

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ERIC_48

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h11

Au grand jour ne voulais pas dire "sur la place public" bien sûr.

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titane

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h14

oui je te comprends... mais je suis très têtu... pas besoin de s'engager dans un amour sincère... l'amour EST sincère !!! c'est nous qui ne le sommes pas...

Mais je comprends... oui il y a un peu de ça: je m'engage (plus pour et envers moi même que les autres) à être sincère et à laisser les autres libres de l'être ou pas et d'en faire ce qu'ils veulent... je crois que c'est davantage une attitude qu'un engagement, mais au début c'est vrai qu'il faut s'entrainer... et ça peut être très long !!

je n'en suis pas là... encore...

il y a une "éthique" personnelle... mais évitons d'en faire une morale même à deux... laissons les autres libres !! cat c'est libres qu'on souhaitent qu'ils viennent à nous pour nous aimer et être aimés... dès qu'on les sens "obligés" c'est déjà moins bon, n'est-ce pas ?

Alors cessons de nous prendre la tête...

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titane

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h18

il y a une confusion dans l'ordre des messages non ?

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titane

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h20

en bref car je dois y aller... je ne me sens pas obligé de tout dire à mes amoureuses... et certaines ne veulent rien savoir.. et hop c'est parti !

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Junon

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h26

titane
tempotrairement, tu te sens quand même beaucup mieux en toi... ne sens-tu pas que tu aimes 'mieux" et donc ton estime de toi gradit.. tu t'aimes mieux et tu aimes mieux... c'est pas bon ça ??!!!

Toujours bon, évidemment ;)

te "plies-tu" vraiment à la volonté de l'autre ou acceptes-tu de l'aimer mieux en accetant volontairement qu'il ait envie de se retrouver seul ou avec une autre? si oui, je pense que cela est encore un opportunité pour te libérer d'une crainte égotique... qui disparaitra quand tu feras la même chose vraiment volontairement sans cette impression de e plier à la volonté d'autrui...

Pour l'instant, c'est encore une contrainte...mais je sens qu'elle s'allége...

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Junon

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h28


et dans les amours multiple tout se discute !! tout le temps, car rien n'est fixé d'avance...

Tout à fait d'accord avec toi!Flippant mais chouette, aussi...

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ERIC_48

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h45

titane
l'amour EST sincère !!! c'est nous qui ne le sommes pas...

Que c'est beau, je te la pique cette phrase, elle me plait
Oui effectivement il n'y pas besoin de s'engager, l'engagement est effectivement vis à vis de nous et implicite.

Junon, c'est quoi la contrainte qui persiste ? Tu veux dire "Accepter que l'autre puisse se retrouver avec un(e) autre" ? Flippant veut dire que tu as peu d'y perdre quelque chose (ou quelqu'un) ?

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Junon

le mercredi 13 janvier 2010 à 21h50

Oups, ce que je voulais dire c'est que pour l'instant, respecter le besoin de silence de mon compagnon restait difficile pour moi. Et j'ai encore du mal à imaginer qu'il puisse entamer une histoire amoureuse avec une autre...
Pour le flippant, c'est cette approche beaucoup plus rationnelle, moins intuitive des rapports amoureux où la discussion prime qui est "flippant mais chouette" (pour moi qui n'avait connu que ça).

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Alygator427

le mercredi 13 janvier 2010 à 22h29

Très difficile, car dans ma tête : le brouillard.
Parler avec tous les moi intérieurs ne demande pas forcément d'y mettre des mots, des notions claires et des principes. Les arguments sont muets.
J'y avais rien pour m'aider, les grandes lignes anticonformistes m'ont mis sur la vois sans me concerner vraiment.

Ca fait un baille que je ne crois plus au père noël, j'ai cesser du même coup de croire à la petite sourie, aux petites bêtes qui grignotent et au prince charment, tout d'un bloc en passivité confuse, j'ai tout jeter.

J'ai encore des soucis avec certaines notions basiques. J'ai compris qu'il faut discuter pour avancer, rencontrer les autres, et les autres autres. Ce qui fait beaucoup de monde rien qu'a deux individus déja.

Les symptômes ? Déduction naturelle de ce que l'on peut voir autour, du dysfonctionnement ambiant, des problèmes profonds et sentimentales, d'une envie de révolution sentimentale et sexuelle.
Heum, oui je vie aussi dans ma tête quand j'en ai marre de la réalité, mais avoir trouver ce site m'a permis de concevoir et d'habiller ce que je savais sans le savoir.

Bref

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ERIC_48

le mercredi 13 janvier 2010 à 22h59

Junon, c'est vrai que ça doit te faire du changement (si tu as encore du mal à imaginer...)

Personnellement, je ne trouve pas que la discussion prime, ce serait même plutôt l'inverse puisqu'il s'agit de libérer d'autres intuitions, d'autres sensations et d'autres sentiments.

Mais c'est vrai que la discussion permet d'accéder à des intuitions, des sensations et des sentiments qui étaient cachés en nous par d'autres intuitions, d'autres sensations et d'autres sentiments qui prédominaient en nous et écrasaient le reste. Une fois que la discussion a changé les sentiments prédominants, elle peut de nouveau s'effacer, et rester en tant que garde fou.

Si tu ressens que c'est flippant et chouette de faire primer la discussion, c'est que les intuitions, les sensations et les sentiments enfouis en ont marre d'êtres enfouis et qu'ils trouvent génial d'êtres enfin pris au sérieux et qu'on leur fasse enfin leur place, ce qui n'empêche pas les anciens sentiments de combattre et n'empêche pas les sensations de peur ou d'angoisse de faire leur travail de modérateur et de frein pendant toute la durée du changement. Enfin, c'est ce que je pense, cela n'engage que moi.

Par exemple on peut dire que "être raisonnable" (faire primer le rationnel) est une approche rationnelle, mais on peut aussi dire que "être raisonable" c'est jouir de l'usage de ses capacités de raisonnement, donc en fait c'est aussi une sensation, voire un sentiment. Sans compter que le raisonnement n'est pas fait pour tuer les sentiments, mais pour les choisir de façon à ce que le résultat soit plus fort, car plus approprié aux situations, d'ou la jouissance apportée par l'usage de la raison (une jouissance par anticipation d'une autre jouissance entrevue).

Si pendant cette période turbulente (en général relativement d'sagrable), tu sens déjà que c'est chouette, tu es promise à de beaux lendemains.

A plus

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titane

le mercredi 13 janvier 2010 à 23h10

je ne crois pas que l'amour multiple soit plus rationnel... il me parait plus intuitif en fait... pour moi.; par contre je comprends qu'il faille, dans nos contexte, communiquer davantage pour l'instant.

Lorsqu'un amour commence il y a une phase d'intense communication et ensuite le naturel reprend sa place... ce sont nos contextes qui nous demande de communiquer beaucoup... non ?

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Junon

le jeudi 14 janvier 2010 à 00h16

Oula, beaucoup de choses, ça bouge sec sur le forum!
Chouette!

Eric48 > Ce que je te décris, c'est le parcours d'une relation qui a déjà presqu'un an...alors oui, j'évolue lentement mais je crois que mon cas n'est pas désespéré :-D
Relation née d'une impulsion sensuelle...et qui finalement s'épanouit dans le dialogue. Disparaîtra-t'il lorsque nous n'en n'aurons plus l'usage? je n'en sais rien...mais la zone de turbulences (les interminables discussions orageuses à 3) me semble écartée pour le moment.

Titane > Je ne sais pas s'il est en général plus rationnel...mais j'ai besoin (et mes amoureux aussi je pense) de cette phase là. Et c'est certain, nos contexte plus "délicats" nous demandent plus de communication. Mais est-ce un mal?

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amorgen

le jeudi 14 janvier 2010 à 08h30

Humpf étant passé au travers de ce fil, je réponds à la question originelle, avec un peu de retard (à peine 3 pages de retard ^^).


Ma question peut sembler étrange, mais, avec du recul, y a t'il eu des "symptômes" préalables à cette découverte personnelle ?

Pas de symptômes, pas de révélation en ce qui me concerne, mais une décision réfléchie après le constat qu'il m'était moralement indéfendable d'exiger l'exclusivité amoureuse autant qu'il m'était insupportable qu'on l'exige de moi.
Je n'ai pas de besoins affectifs tels que je ne puisse vivre en "mono" (j'ai été marié et fidèle pendant des années), mais le modèle amoureux traditionnel m'est toujours apparu comme singulièrement féodal et encore trop imprégné de conditionnements sur la place de chacun dans un couple.

BenjaminL
Suis-je donc le seul à m'être tourné vers les amours pluriels de manière réflexive et a posteriori, plutôt que de manière essentiellement instinctive ?

Ben du coup non ^^

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(compte clôturé)

le jeudi 14 janvier 2010 à 09h02

Ouf. :)

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Introspecteur Gadget (invité)

le jeudi 14 janvier 2010 à 10h01

Bonjour à tous,

Je me rends compte qu'il serait bien temps que je valide mon inscription, afin d'avoir enfin accès aux mps.
Enfin bref, je suis bien content d'avoir pu lancer en l'air quelques interrogations qui ont suscité de nouveaux débats et de nouvelles questions.
Quelques réactions sur le fil :

Eric48 :
>>> "En fait, être poly ce n'est pas tellement avoir envie de plusieurs amoureux, sinon tout le monde serait poly."

Je ne suis pas d'accord avec toi, du moins sur la dernière partie, AMHA. En effet, je crois sincèrement que de nombreuses personnes sont incapables d'aimer plusieurs personnes à la fois, et ce de manière authentique. Après, je ne discuterais pas des raisons de cet état (biologique, culture, inconscient etc ...), ça n'est pas mon propos.
En sus, dans mes questionnements personnels, la première partie de ta phrase est l'une des questions fondamentales que je me pose :
ME chercherais-je poly par facilité, pour m'autoriser à avoir plusieurs amoureuses ? ME chercherais-je poly par égoïsme, en plaçant mon plaisir personnel (séduire, être séduit, aimer, chercher à être aimé) bien au-dessus de mon respect pour ma compagne ?
Et, pour me mettre dans les baskets de ma compagne et raisonner un peu comme elle : me questionner sur le fait d'être poly aujourd'hui, c'est pour l'une des deux raisons suivantes :
- je ne l'aime pas sincèrement du "vrai amour", puisque je me sens capable de penser, d'aimer / de chérir une autre, voire d'avoir besoin de l'amour d'une autre. On s'est donc trompés en se mettant ensemble, il existe ailleurs une personne pour qui, naturellement, "j'ouvrirai les yeux sur l'amour".
- je suis un handicapé de l'amour, au sens où je ne saurais finalement jamais vraiment ressentir l'amour profond que tout un chacun sait ressentir pour sa femme

>>> "Dans le mariage, c'est un peu le contraire car on promet surtout fidélité, enfin, je dis ça, je ne suis pas marié, mais à priori d'après mes maigres connaissances sur le sujet, on ne promet pas d'aimer, ou alors c'est vraiment la blague dans la blague, je ne vois pas comment on peut se forcer à aimer, enfin, on voit de tout."

Je ne peux pas être plus d'accord.

Alygator :
>>>"Les symptômes ? Déduction naturelle de ce que l'on peut voir autour, du dysfonctionnement ambiant, des problèmes profonds et sentimentales, d'une envie de révolution sentimentale et sexuelle."

Cette déduction dont tu parles, se porte t'elle sur ta situation ou sur le monde en général ?
Car si tu parles du monde en général, je dis que le message devient dangereux car universaliste, le polyamoureux se plaçant alors dans une sorte de position d'omniscience du monde affectif, ce qui n'est pas forcément vrai.
Si tu parles de ta situation propre, je comprends tout-à-fait, je vis la même chose.
Mais alors, ce qui me taraude, c'est comment savoir si (allez, pour une fois, j'utilise un raccourci) "je suis poly", ou alors simplement si je suis "un égoïste qui n'a pas trouvé la femme de sa vie et qui donc en fait souffrir une autre" ?

Amorgen :
>>> "Pas de symptômes, pas de révélation en ce qui me concerne, mais une décision réfléchie après le constat qu'il m'était moralement indéfendable d'exiger l'exclusivité amoureuse autant qu'il m'était insupportable qu'on l'exige de moi."

Sans vouloir être intrusif, vers quels âges ont eu lieu les phases de constat, puis décision.
Et, préalablement au constat, cette monogamie fidèle était-elle source de frustration ?

Thanks all

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amorgen

le jeudi 14 janvier 2010 à 10h20


Sans vouloir être intrusif, vers quels âges ont eu lieu les phases de constat, puis décision.
Et, préalablement au constat, cette monogamie fidèle était-elle source de frustration ?

Well une première approche ratée vers la vingtaine, ensuite vers 35-37ans.
Nope pas de frustration d'être mono, pas au sens sexuel ou amoureux, mais un sentiment grandissant de malaise, de pas être à ma place.

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Siestacorta

le jeudi 14 janvier 2010 à 10h49

Introspecteur Gadget

Car si tu parles du monde en général, je dis que le message devient dangereux car universaliste, le polyamoureux se plaçant alors dans une sorte de position d'omniscience du monde affectif, ce qui n'est pas forcément vrai.

Une révolution, ça bouleverse la société, mais - en théorie - ça veut pas dire que chaque membre de cette société va devoir se changer complètement.
Il y a des gens qui font des choses biens avant une révolution, et il n'y a pas de raison qu'ils ne continuent pas après.
Donc avant une révolution sexuelle, on peut être monogame, et le rester ensuite... Le truc c'est que l'affirmation de pouvoir être poly, de la légitimité de ce choix, changerait la donne pour tous. Il y aurait moins de cloisons entre poly et monos.
Dans l'idéal...

Faut pas avoir peur de l'universalisme quand il cherche pas à toute force à te prosélyter la face. Un bon universalisme, il te propose une amélioration du monde, et si t'en veut pas lorsque ça arrive, la seule chose qui importe c'est que tu sois au courant.
Si on te laisse pas le choix, c'est plus du totalitarisme que de l'universalisme.
(/troll on : mettons, l'usage de l'argent dans les échanges humains : totalitarisme ou universalisme ? /troll off)

Sinon, pour ta situation, où ta copine te dit qu'en fait t'as pas trouvé...
(universalisme ou... ? Non, d'accord, j'arrête). En théorie, c'est pas grave, hein, qu'elle comprenne pas pourquoi tu fonctionnes pas comme elle. T'as pas à montrer qu'il faut que vous, comme couple, ayez à choisir entre mono ou poly. Ca concerne chacun de vous.

Par contre, dans le genre symptôme, il faut savoir quand tu penses à elle, celle de ton couple d'origine mono. Est-ce qu'elle occupe dans tes pensées, tes besoins, une place indélogeable pas tes désirs de rencontres ou de personnes ?
Bref : les symptômes de l'amour sont les mêmes, même si tu devenais poly. Tu pourrais avoir une peur panique de l'engagement, avoir des problèmes de libido dans le cadre de ton couple, être comme moi un peu intégriste sur le besoin d'un chacun chez soi... Si tu penses à elle souvent, si elle te fait bouger le coeur et les émotions, tu l'aimes, et le reste c'est ton bricolage affectif (ton invention si tu te sens lyrique).

Enfin, dans la situation que tu évoques au fur et à mesure, les questions qui comptent me semble être moins sur les symptômes que sur un réapprentissage amoureux...

(symptôme... c'est pas une maladie, ni une pathologie. C'est une compréhension de soi, éventuellement ça devient un choix.)

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Introspecteur Gadget (invité)

le jeudi 14 janvier 2010 à 12h26

Merci beaucoup Siesta pour ce message.
J'imagine que ma jeunesse doit transparaître dans mes questionnements ;)

>>> "En théorie, c'est pas grave, hein, qu'elle comprenne pas pourquoi tu fonctionnes pas comme elle. T'as pas à montrer qu'il faut que vous, comme couple, ayez à choisir entre mono ou poly. Ca concerne chacun de vous. "

En théorie oui.
Mais, en 3 ans, on a une histoire qui reste marquée par de nombreux points :
- [mon ressenti] ma crainte de l'engagement (au sens pragmatique du terme), et les périodes de doutes silencieux qu'elles ont suscité en moi. Doutes silencieux, non partagés, mais bien ressentis par ma partenaire.
- [son ressenti] mon apparente envie d'aller voir ailleurs (regards sur les autres filles, quelques flirts plus ou moins poussés avec d'autres filles, fantasmatique et désirs parfois tournés vers d'autres que ma compagne)
- [mon/son ressenti] ma tendance à ne pas être sincère : répondre aux questions "importantes" qu'elle me pose en fonction de ce qui la réconforterait (soit je sais que je ne dis pas la vérité, soit je ne sais pas moi-même la réponse à la question), cacher certaines de mes pensées pour d'autres, actes anodins réalisés à contre-coeur pour assurer son contentement/plaisir etc ...
- [mon/son ressenti] ma frustration sur beaucoup de points précédents : incapacité à assumer certains désirs + culpabilité, incapacité à lui dire "non" sur certaines choses anodines, etc ...

Si je suis si introspecteur (gadget !), c'est que les questions que je me pose vont bien au-delà des interrogations sur ma capacité d'aimer, et sur ses formes éventuelles.
Il y a bien d'autres choses : narcissisme (plus que nécessaire) à tendance mégalo, insatisfaction permanente et dans tous les domaines, hypersensibilité/surdouance, adaptabilité hors-norme et perte d'identité, quête d'une image de perfection et peur de l'échec, besoin d'être aimé même en travestissant ma personnalité, méconnaissance de soi et perte du contact avec ses réels désirs, déconnexion entre intellect et émotion, j'en passe et des meilleures.
En ce sens, ma quête du "qui suis-je" sur ce forum consiste à évaluer ma potentialité à ne pouvoir me sentir heureux / accompli (désolé si les termes paraissent impropres) qu'à travers le polyamour, ou bien si cela n'est pas une astuce de ma psyché de choisir "l'arbre qui cache la forêt" - c'est-à-dire de choisir une solution de facilité qui me fait me poser le moins de questions sur l'édifice fragile et tarabiscoté de ma personnalité.

Enfin, évidemment que tout cela n'est pas une question de maladie, l'usage des guillemets sur le terme "symptôme" ne doit pas être mis de côté.
C'était la façon la plus simple pour moi d'essayer de visualiser quels étaient les comportements amoureux, et les facettes psychologiques affectives de ceux qui se sont révélés, par la suite, épanouis dans le polyamour.

Désolé à nouveau pour l'obscurité de mes propos (à l'égale de celle qui ombrage mon esprit) ;)

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