Est-ce une atteinte à ma liberté ou une concession?
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Siestacorta
le vendredi 01 avril 2011 à 18h53
Je ne sais pas où en sont, plus d'un an après, les faits posés par Simplity, mais le titre du fil et une partie du contenu correspondent bien à ce que j'ai écrit mais qui était encore plus déplacé sur un autre fil...
JE ne répond donc probablement pas à la situation où était Simplity à cette époque, mais bien au type de questions qu'elle pose.
simplity
Où commence et où s'arrête la liberté individuelle ? Par indépendance de corps et d'esprit, devons-nous renoncer et faire des concessions ? Ou cela est il renoncer à se battre pour une idée, à laquelle je crois dur comme fer, même si, choisir de devenir polyamoureuse est certainement la plus dure des décisions que je n'ai jamais eu à prendre...
Voici une réflexion sur les concessions et la porosité des vies de polyamoureux...
Le rapport d'honnêteté et de vérité du poly, il est valable que si mon consentement à être là l'est aussi. Si on ne m'impose pas la présence d'amis et d'amants.
Je respecte l'univers de mes proches, ils ont toute liberté de m'y faire entrer quand ça les arrange ou de pas m'y faire entrer, mais ils ne devraient pas trop me tirer par la manche quand ils vont où je n'ai pas envie d'aller. Si je dis que j'ai pas envie de ça, c'est pas un oui déguisé. Si j'ai pas envie de savoir ce qu'ils font quand je ne suis pas là, on ne me le dit pas et on ne me le montre pas.
On cerne un espace /fonctionnement qu'on peut partager ; on ne peut généralement pas modeler quelqu'un pour qu'il prenne la place qu'on veut qu'il prenne. Ce ne serait pas aimer l'autre tel qu'il est, mais tel qu'on le veut - vouloir à la place de quelqu'un qu'on est supposer aimer tel qu'il est.
On impose pas une vie à ceux qu'on aime, on leur propose quelque chose. Donner de soi, c'est pas obliger à prendre !
Ainsi, une amante ne devrait pas me raconter ses autres amants actuels si je lui demande de pas le faire, parce que j'ai aucune envie d'être avec ces derniers. Je suis avec elle sur le moment, et c'est cet espace /fonctionnement qui me convient.
Qu'elle fasse omission des autres, je trouve ça respectueux de sa part.
Enfin, dernière conséquence, montrer tout et dire tout à tout crin, c'est parfois une facilité : pour pas faire l'effort d'organiser les choses, de donner à chacun des proches une attention personnelle, on dit "oh, me complique pas la vie, viens à la maison".
Ben moi je ne suis pas l'autre, je ne ressens pas tout comme luii, alors si ça lui complique la vie, il doit ressentir sa vie comme très compliquée... Et je finirai par me fatiguer qu'il n'y ait que moi qui doive faciliter les choses.
Donc, oui, un peu d'omission de sa part peut me faire beaucoup de bien.