Faire des enfants... Oui? Non? Peut-être? Non merci la galère? Oh voui oh voui? Et pourquoi donc en fait?
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thibsib
le jeudi 29 octobre 2009 à 00h46
Et si les mômes n'étaient qu'une tentative de prolongement de nous même. Notre petite acceptation de notre mortalité, ce qui ne vaut rien lorsque l'on vit au présent essentiellement.
C'est une autre forme d'aventure, ça remplit la vie jusqu'à sa fin et même pour ceux qui veulent mourir jeunes le plus tard possible.
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Tchu
le samedi 14 novembre 2009 à 21h51
Moi faire des enfants on ne me l'a jamais proposé :X Et c'est vrai que, concrètement, je me demande souvent qui aurait envie d'en commettre avec moi :D
Bon, plus sérieusement...
Ma cousine a eut un garçon il y a presque deux ans. Je vois ça de mon œil de nullipare indépendante, forcément subjectif, mais j'ai l'impression que depuis qu'elle est mère, elle n'a plus que son fils comme ambition dans la vie.
J'imagine que c'est normal, qu'avoir un enfant, c'est aussi se défaire de son égoïsme pour donner plus, encore plus, mais bon dieu, devenir tarte au point de passer trois semaines à choisir le tricycle idéal, ça m'effraie.
Se pose aussi la question : cet hypothétique morceau de moi même, je vais lui transmettre quoi ? Comment je vais faire pour en faire quelqu'un de bien, qui aura envie de quitter le nid un jour ? Comment je vais faire, moi, pour être au moins aussi bonne mère que la mienne ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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tinou81
le dimanche 15 novembre 2009 à 11h08
Je dis souvent à ceux qui n'ont pas d'enfants, que s'ils avaient conscience ce que l'on ressent une fois parent, et qu'ils ne pouvaient pas en avoir, ils mourraient de chagrin.
Ceci dit, je me rappelle à quel point ca m'énervait, ces nouveaux parents qui changaient du tout ou tout une fois leur bébé arrivé. J'ai été pareil, peut-être pire.
Juste pour répondre a Tchu, nous avons je pense tout en nous. Sauf que c'est en mode veille.
Quant à ce que l'on va leur transmettre : notre façon d'être peut-être, notre façon d'aimer la vie, de s'adapter, de trouver des solutions aux conflits ou aux remises en cause de nos reperes, comme le polyamour.
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(compte clôturé)
le dimanche 15 novembre 2009 à 12h38
Bon...j'en ai un.. je fais quoi? Je le pique? ;)
Non sérieusement, lorsque nous avons décidé d'avoir un enfant, j'étais dans l'archétype vivre ensemble-acheter-marier-bébé.
Sept ans plus tard, j'ai balancé les toutes ces idéologies, et cette routine sociétaire organisée à la poubelle et je suis une des premières à dire "ne faites pas d'enfants!!!"
Alors vous imaginez le baume au coeur en lisant vos posts. Car avec une propagande pareille vous pouvez êtes sûr que d'une, je passe pour une mauvaise mère et que deux...on me prend, une fois n'est pas coutume, pour une pro-écolo-marginale...
Maintenant soyons clair...c'est simple pour moi de clamer cela...n'empêche que lorsque je niche mon visage dans le cou si délicat de mon petit bout, je ne peux m'empêcher ne me dire, plus jamais...mais que c'est bon et rassurant qu'il soit là...
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(compte clôturé)
le dimanche 15 novembre 2009 à 14h55
Tchu
passer trois semaines à choisir le tricycle idéal, ça m'effraie.
Une semaine par roue, quoi. Honnêtement, ça ne bat pas les records que j'ai constaté chez certains mecs qui veulent s'acheter leur première voiture neuve... ^^
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(compte clôturé)
le dimanche 15 novembre 2009 à 15h03
tinou81
Je dis souvent à ceux qui n'ont pas d'enfants, que s'ils avaient conscience ce que l'on ressent une fois parent, et qu'ils ne pouvaient pas en avoir, ils mourraient de chagrin.
Moi je dis souvent que si j'avais dû en avoir pour une raison ou une autre, je serais étouffée par la peine de m'être vue leur transmettre plein de trucs terribles, et que j'ai pu travailler en paix, du coup.
Je trouve que je m'en sors très bien avec certains mômes qui me sont chers... ça me suffit.
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jfferson75
le dimanche 15 novembre 2009 à 15h08
Quelle question!
Elle mérite d'être posée avant de faire un enfant.
J'ai beaucoup autour de moi des couples qui ont 3 enfants, une maison en banlieue parisienne. Le bonheur quoi.
Enfin! un bonheur qu'ils ont pensé atteindre.
D'après moi un archétype du bonheur. Je constate qu'après quelques années le bonheur qu'ils pensaient construire ne correspond plus avec la réalité : difficulté avec le travail, avec les enfants, problème de couple.......
Pour ma part j'ai un enfant handicapé et je ne rentre pas dans cet archétype. Des fois je me dis que j'ai de la chance car cela m'a permis de réfléchir au bonheur. Qu'est ce qui me fait être heureux? Moi qui voulait plusieurs enfants comment je vais faire pour être heureux.
Cela permet de réfléchir sur la vie et sur la place des enfants. J'ai beaucoup de bonheur d'avoir un enfant mais je pense qu'on doit réfléchir à ce qui est le plus important pour nous dans la vie. Il y a tellement d'enfants qui ne sont pas aimés par leurs parents, tellement d'enfants dont les parents ne s'occupent pas ou très peu, tellement de parents qui divorcent sans penser aux enfants, que je me dis que je suis content d'en avoir que un et que si pour être heureux j'ai besoin d'enfants à m'occuper. Eh bien il y en a beaucoup d'autres sur terre. Dans certaines civilisations, les enfants n'appartiennent pas forcément aux parents biologistes. Il n'y a pas véritablement d'appartenance. Ils font partie à part entière de la communauté.
C'est l'ensemble de ces réflexions qui m amène à dire que je crois beaucoup au polyamour. C'est pas seulement le couple qu'il faut repenser, mais l'ensemble de la famille. Là actuellement le couple, la famille c'est devenu bancal il faut retrouver autre chose.
Jean-François
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Tchu
le dimanche 15 novembre 2009 à 16h28
Clementine
Une semaine par roue, quoi. Honnêtement, ça ne bat pas les records que j'ai constaté chez certains mecs qui veulent s'acheter leur première voiture neuve... ^^
J'ai mis 6 mois à me décider pour un modèle de sneakers. J'ai de graves problèmes existentiels :-D
Bon, plus sérieusement, pour rebondir sur ce qui vient d'être dit : j'observe la famille recomposée de ma mère. Elle vit avec son amoureux qui a trois enfants d'un premier mariage. Même si elle ne les a pas mis au monde, qu'elle n'a fait leur connaissance qu'il y a 4 ans, que leur mère est évidemment toujorus présente dans leur vie, elle les considère comme les plus jeunes de ses... 5 enfants. Et moi je les considère comme mes demi frère et sœurs.
Tout ça pour dire qu'à mon sens, et pour abonder dans celui de jfferson, la famille nucléaire, pour moi, ça ne signifie pas grand chose. Ça ne me poserai aucun problème d'élever des enfants qui ne sont pas les miens. Sans avoir le phobie de la grossesse, je ne me sens pas le besoin viscéral d'en porter un.
Ça "risque" d'arriver si je vais plus loin dans le polyamour. Je pourrai très bien rencontrer un homme qui a une famille.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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thibsib
le dimanche 15 novembre 2009 à 16h44
Finalement, est ce que la question est bien d'en faire ou simplement de composer une famille avec des bout'chous à qui transmettre un tas de trucs.
En faire n'est peut-être pas le plus important effectivement mais en assumer d'une façon ou d'une autre est autrement plus profond.
Tout n'est peut-être pas si bancal, je suis entouré d'un tas de gens qui vivent très bien dans un schéma familial classique. J'ai été surpris par la plupart des propos tenus ici, mais cela ne me dérange pas et ça remue un peu le cocotier.
Sans tourner dans l'idéalisme familial le plus ancré dans notre société, je suis assez d'accord avec Tinou etl le plus important étant d'avoir à transmettre à la génération suivante, à mon humble avis.
Tchu : pour le tricycle, le meilleur modèle que j'ai jamais trouvé, c'est dans une benne de la déchetterie, par contre, je ne sais pas ce qu'est un sneaker.
Bon, je vous laisse, faut que j'aille préparer le goûter des gremlins.:-)
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Tchu
le dimanche 15 novembre 2009 à 19h11
(sneakers = baskets)
Devenir parent, j'ai le sentiment que c'est aussi prendre des risques à perpétuité.
Dans ma vie, je fais des choix, donc je prends des risques. Ça n'implique que moi, alors je gère les conséquences positives ou négative seule.
Comment on fait, pour assumer de risquer un enfant ? Brrr.
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(compte clôturé)
le dimanche 15 novembre 2009 à 19h26
Chépas... Ce que je sais, juste, c'est qu'il faut être prêt à encaisser en conscience un certain nombre de réflexions et de questions des chérubins... Et tourner 107 fois la langue avant de faire une réponse à l'emporte-pièce, et qui viendrait de la génération d'avant.
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(compte clôturé)
le dimanche 15 novembre 2009 à 19h34
L'embêtant, c'est qu'avec la contraception et les PMA, on croit qu'on toujours pouvoir tout décider en la matière.
Heureusement, ni l'une ni les autres ne sont garanties sur facture... :-)
C'est déjà pas mal d'en avoir envie, aussi. Ensuite, c'est pas totalement couillon de se faire aider si on se sent à côté de la plaque. Un mouflet, ça demande.
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thibsib
le lundi 16 novembre 2009 à 13h02
Hmm ...
J'essaie de reprendre le raisonnement autrement.
1 : suis heureux de ma vie. Réponse : globalement, oui.
2 : A qui je dois ce "bonheur" d'être en vie : A ceux qui ont pensé, un moment à faire un enfant
J'en déduis (peut-être hâtivement) que si rien ne l'empêche (conditions matérielles et psychologiques), nous avons tous de bonne raisons de faire des enfants heureux, alors pourquoi s'en priver ?
3 : que se passe t il si plus personne n'a envie d'en faire pour un tas de bonnes ou de mauvaises raison ?
(Je sais, je fais abstraction de l'environnement étendu au reste du monde évoqué au début de ce fil). J'ai un peur de vieillir dans une société vieillissante et peuplée uniquement de réacs.
4 : que se passe t il si je décide de ne pas faire d'enfants à qui j'aurais pu transmettre mes valeurs (comme ceux qui également partagent ces mêmes valeurs) ? Nous allons être entouré exclusivement par des individus d'une génération suivante formatés sur un mode de valeurs qui ne seront pas les nôtres. En caricaturant, imaginons qu'il n'y ait plus que les intégristes religieux à vouloir faire des enfants, que deviendrait la société peuplée d'intégristes et d'enfants d'intégristes ?
5 : Nous nous risquons tout au long de notre vie, et prenons des responsabilités parfois pour d'autres personnes que nous, il en va de même pour les enfants.
J'admets que c'est une autre façon de voir les choses.
Après la théorie, passage à la réalité : le premier enfant nous ai tombé dessus sans qu'on le désire à ce moment (la contraception ne fonctionne pas toujours à 100 %, je confirme Clem) mais, nous nous sommes dit que si la vie s'accrochait tellement, c'était pour qu'on l'accueille (heureusement pour nous, rien ne l'empêchait).
Lorsque nous avons souhaité en faire un deuxième, nous avons eu des jumeaux. La vie est très farceuse parfois et nous en sommes heureux.
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lutevain
le lundi 16 novembre 2009 à 14h38
J'applaudis également… Bises à ma fille qui aura 20 ans le 19 décembre, et ma petite fille qui aura 1 an le 29 novembre!!!
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(compte clôturé)
le lundi 16 novembre 2009 à 16h31
Thibsib
Moi aussi, je suis heureuse, mais depuis peu, après un gros changement de vie pro. La tête pourrait dire OUI, mais juste elle.
Je dois d’être en vie à deux ados qui n'ont trouvé que ce moyen d'échapper à leurs toxiques familles respectives; ça aurait pu être pire, comme éducation, néanmoins... un gosse n'est pas un jouet qu'on laisse sur le coin du tapis quand on pense avoir mieux à faire.
J'en conclus pour ma part que ça peut prendre de dramatiques allures de caprice, faire un enfant; donc tourner 7 fois sa ... dans son calcif et autant pour les ovaires et le string de madame, que n'en voilà une foutue bonne idée.
Ma foi, ce seront les djeûnes de 60 qui prendront soin des nonagénaires!!! Sinon... à moi la peur, comme prétexte, de vouloir faire peser sur des gosses mon besoin à moi... Avant d’être d’une génération ou d’une société, on est une personne.
Je n'ai pas été toxique avec les enfants que je n'ai pas fait (et je l'aurais été à donf') mais je me sens bien à présent, en la compagnie de certains seulement (l'entité "gosse" est un rêve, un truc théorique et vaguasse, limite mièvre... par contre chaque môme est unique, comme chaque adulte), qui sont demandeurs de ma présence et de mon expérience de vie. Ce que je trouve douteux par contre, c’est de dire à quelqu'un "Si tout le monde faisait comme toi, où irions-nous?".
[ Et je ne capte pas bien la remarque sur les intégristes; gloups, c'est pas mieux que l'intégriste qui te traite d'infidèle... Je garde mes pierres dans mon jardin.]
Faire des enfants, de plus en plus, c'est, sinon un choix, du moins quelque chose ressenti comme un droit absolu par certains. Déjà comme ça, c’est malbarre… Autrement, je ne me risque et ne prends des responsabilités que quand je me suis assurée d'avoir écarté un max' d'incertitudes (tout, je ne peux pas), et en pondérant mon choix, et aussi en avertissant que je ne promets rien, sinon d'essayer de toutes mes forces. Question d'honnêteté.
Mettons que je trouve que le chemin a été très long et très pénible avant de me libérer du sac d'embrouilles de ma naissance et ce qui s’est ensuivi - je suis assez contente d'être là, mais c'était pas obligé que ce soit aussi dur.
Si la vie me faisait la farce de me faire retrouver enceinte à présent, et que rien ni matériellement ni autrement ne me semblait, à moi, s'y opposer... il me faudrait quand même plus que des non-obstacles; j'ai appris à ne pas me contenter du minimum, à m'attendre à plus que les compteurs à zéro et les bilans équilibrés.
Si une grossesse n'est pas un cadeau qu'on se fait au départ, pourquoi la suite en serait-elle un?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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thibsib
le lundi 16 novembre 2009 à 23h18
Clementine
Je suis toujours impressionné par tes interventions, c'est à la fois profond et au vitriol.
Je ne voulais surtout vexer personne ni stigmatiser aucun comportement.
Je suis d'accord avec toi, le côté mièvre peut agacer fortement, également pour le côté caprice (c'est le truc mal conçu et mal vécu à la longue)
Le côté douteux : oui peut-être, n'empêche qu'en enlevant tout sentiment, cela obéit à une certaine logique.
En allant un peu plus loin, je pense même qu'on peut se permettre de penser comme toi seulement à partir du moment où avoir des mômes n'est pas une question de survie, et qu'il y a assez de gens pour en faire (ce qui est le cas).
Simplement, tous ceux qui veulent des enfants ne sont pas des irresponsables qui ne se rendent pas compte du monde dans lequel ils vont abandonner leur progéniture et tout ceux qui n'en veulent pas ne sont pas des sages. Que des humains qui font ce qu'ils peuvent (et c'est déjà pas mal).
Je comprends ton exigence et elle est fondée. J'ai eu l'énorme chance d'avoir eu jusque là un parcours nettement moins semé d'embûches. Sûrement qu'avec le tien, je tiendrais un tout autre discours.
Qu'entends tu par "toxique" ?
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(compte clôturé)
le mardi 17 novembre 2009 à 00h05
Bon, d'abord, t'inquiète, on croit souvent que je suis fâchée à cause de mon vocabulaire, mais je constate des choses, et pour le dire sans trahir ma pensée, commencer à jouer de l'aspartame, ça me faiche. Merde aux œillères et au politiquement poli.
Le racisme, le sexisme, entre copains on peut en rire, et faire des plaisanteries sur un ton qui pue assez son cinquième degré pour que ce soit clair. Par écrit... les icônes aident bien pour faire capter l'intention.
Sinon, vindiou bof bof, on peut se permettre de penser comme moi en-dehors de toute notion de survie: toute l'histoire des femmes c'est d'arriver à ne pas être moralement obligées d'enfanter, ou condamnées par leur milieu à faire poule pondeuse en plus d'objet sexuel/femme de ménage - et pouvoir bouffer en échange, juste ça. Je me souviendrai toujours de cette croate (mon âge de l'époque, 35 balais) qui accouchait de son huitième enfant, son corps plein de vergetures des seins au sexe, de ses jambes variqueuses, qui me demandait si j'avais des enfants (question classique à la femme qui vous trifougne le col toutes les heures pour voir comment kça s'présente), et de sa remarque en un souffle "Ne te marie jamais, moi je n'en peux plus".
Alors j'ai tendance à avoir envie de retourner le pot de confiture sur la tête des gens qui me disent que c'est si mêêêrveilleux d'être parent, le sacerdoce j'ai donné... et j'en reprends pas, ni en actes ni en paroles, ni pour mon compte, ni en pensant parler pour d'autres. Pour certains de mes voisins, le choix évoqué ici et la beauté de transmettre ses valeurs sont des luxes tout-à-fait hors d'atteinte.
La dame en question ne faisait pas de gosse pour une autre raison que le fait d'avoir un mari qui ne lui demandait pas son avis quand il voulait se satisfaire. On vit avec de plus en plus de réfugiés, aux convictions différentes...et si la pilule existe, ça marche pas trop bien contre les baffes et le rapport sexuel sous contrainte (ça existe pas entre époux chez la madame en question...) et même si elle avait été violée par un voisin, c'est elle qui aurait été punie. Y'a des tas d'humains qui font ce que d'autres veulent qu'ils fassent... Et si le mari battait sa femme (une coutume largement répandue chez certaines ethnies européennes), les gosses n'étaient pas autrement dorlotés.
Tape sur Google "Parents toxiques" en locution exacte... plein de réponses à ta question.
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JHGrenoblois
le mardi 17 novembre 2009 à 15h44
Je suis aussi d'avis, contre vents et marées, qui si on n'a pas vraiment envie d'avoir (et d'élever !) des enfants, il vaut mieux s'abstenir, plutôt que d'être de mauvais parents (ouvrez les yeux : les exemples pullulent autour de vous !).
En France, la maternité est mise sur un piédestal, tout particulièrement depuis la fin de la guerre : il fallait alors repeupler la France...
De nos jours, le taux record de reproduction dans notre pays est directement issu des subventions d'état : le troisième enfant est toujours celui de la Sécu (sans compter les autres avantages, comme le passage au 4/5èmes avec le reste payé par le contribuable, les aides ceci et cela...).
Je connais nombre de couples de classes basses et même moyennes qui ont eu un troisième enfant pour toucher les allocs, même si élever un enfant coûte infiniment plus chers : ils n'ont vu que cet apport d'argent !
Il y a aussi le fait de faire comme les autres (victimes de la mode). On a ses premiers rapports sexuels parce que les cop(a)in(e)s l'ont fait, on a des enfants pour les mêmes raisons.
De plus, la télévision magnifie aussi la maternité dans les films et les soap operas :
- copine N°1 : "Tu ne sais pas la nouvelle : je suis enceinte !"
- copine N°2 : "Oh, ma chérie, c'est merveilleux !"
Homo sapiens est le seul animal à continuer de se reproduire alors que son environnement ne suffit plus à ses besoins. Heureusement (?), comme les lemmings, il est en train de courir à la catastrophe, mais c'est un autre débat !
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Junon
le mardi 17 novembre 2009 à 15h56
Absolument d'accord avec toi Jh, en ce qui concerne le fait que mieux vaut s'abstenir en cas d'hésitation...
J'ai trouvé très instructif la perception qu'on a de la maternité dans les pays où j'ai voyagé.
A mon grand étonnement, celui où ma "non maternité" a provoqué le plus de surprise était le Japon où la question, lorsque l'on est en couple hétéro, n'est pas "avez vous des enfants?" mais "combien avez vous d'enfants?"