Polyamour.info



Les messages appartiennent à leurs auteurs. Nous n'en sommes pas responsables.

Merci de consulter notre charte de discussion pour connaître les règles qui régissent les conversations sur ce site.

[Lexique] Article "Anarchie relationnelle" sur Wikipedia

Communauté
#
Profil

Lili-Lutine

le mardi 19 mai 2020 à 16h43

Je viens juste de découvrir la définition que propose Wikipedia sur l’anarchie relationnelle, la mise à jour de cet article est très récente

ici :

Cela me semble assez bien ressembler à ce que concrètement je vis de plus en plus actuellement, à ce qui me permet d’être pleinement à l’écoute de mes besoins comme de mes fonctionnements, tout en étant aussi pleinement à l’écoute des besoins et des fonctionnements propres à chacune de mes relations.

Trouver ce petit endroit exactement ( aux travers de dialogues authentiques et profonds avec chaque personne incluses dans la relation ), où c’est le meilleur là de suite, pour chacun.e et pour la relation, afin que la relation puisse avoir sa propre spécificité et son propre cheminement, tout comme chaque personne incluse dans la relation , ne plus coller ou adhérer à un concept pré-maché , mais plutôt co -créer à chaque rencontre et avec chaque personne, dans chaque relation, une construction spécifique ( et souvent tellement différente à chaque fois) qui nous offre l’opportunité de modifier par moment la relation ( en prenant grand soin d’en parler avant, pendant et après la phase de modification, de prendre le temps , de prendre grand soin de soi et de.s autre.s ) sans pour autant se sentir trahi.e ou abandonné.e etc .

Il me semble que les enjeux ne sont plus les mêmes , que les culpabilités inhérentes à l’idée de devoir toujours rester dans la dynamique ascensionnelle de l’escalator relationnel ( écueil, pour moi, souvent récurent et douloureux chez pas mal de couple poly hiérarchique ) se fondent dans la perspective de plutôt accueillir en soi , en l’autre ce qui évolue ( et non plus dévolu).

Suis pas encore très outillée pour en parler mieux, je me documente beaucoup en ce moment et j’échange aussi beaucoup avec quelques personnes anarel pour comprendre pourquoi pour moi le polyamour me semble différent de l’anarchie relationnelle, pour moi, là de suite, c’est juste un des très nombreux formats des non-monogamies , et pas –pour moi là de suite- spécifiquement celui du polyamour qui lui est plus souvent en hiérarchie prescriptive ou descriptive?

La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Je réfléchis et je vais très certainement voir tout cela au fil de mes lectures et partages autrement et pas à pas <3

ici un article qui m'inspire, il est traduit par @EliC

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

#
Profil

Sophie72

le mardi 19 mai 2020 à 17h05

Je n'ai personnellement que peu réfléchi à ces questions et je n'ai de toute manière jamais vécu de relations plurielles au vrai sens du terme mais je me pose une question: sans hiérarchie relationnelle est-il possible d'élever des enfants ? Je me pose cette question car les jeunes enfants ont besoin , à priori , de sécurité affective. J'espère que ma question n'est pas maladroite ou malvenue.

#
Profil

Lili-Lutine

le mardi 19 mai 2020 à 18h03

Sophie72
Je n'ai personnellement que peu réfléchi à ces questions et je n'ai de toute manière jamais vécu de relations plurielles au vrai sens du terme mais je me pose une question: sans hiérarchie relationnelle est-il possible d'élever des enfants ? Je me pose cette question car les jeunes enfants ont besoin , à priori , de sécurité affective. J'espère que ma question n'est pas maladroite ou malvenue.

Pourquoi pour toi le fait de hiérarchiser ta relation avec tes enfants leur permettrait d'être en sécurité affective avec toi?

Est-ce que pour toi il n'est pas là plutôt question d'engagement et/ou de responsabilité avec elleseux?

Si je fais le parallèle avec mes relations, entre adultes consentants.es ahaha, je me sens vraiment engagée et responsables de mes actes autant que de ma parole vis à vis d'elles, dans toutes et quelle que soit leurs natures, j'en prends soin , et je priorise toujours une personne que j’apprécie, ou une situation, suivant l'urgence ou la demande.

Je ne pourrais pas , comme avec aucune de mes relation, et quelle qu'elle soit, faire fit de rendre service, ou de n'être pas là pour chacune d'elle si nécessaire, mes enfants compris ( mais bon ce sont des adultes maintenant).

Je ne vois pas la hiérarchie ainsi en ce moment, en tout cas elle ne m'apparait pas toujours nécessaire pour créer un climat de sécurité dans mes relations non-monogames, à la différence de l'engagement et de la responsabilité qui m'apparaissent être des prés-requis nécessaire pour moi, mais je peux changer de point de vue ou en partie, je réfléchis avec vous :-D

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

#
Profil

Sophie72

le mardi 19 mai 2020 à 19h12

Je ne suis sans doute pas allée assez loin dans ma question. En fait, je me demande comment on peut, pour de jeunes enfants, leur apporter la sécurité affective s'il n'y a pas pendant leurs première années de vie une relation "privilégiée" et donc hiérarchisée avec une personne. J'ai du mal à croire que voir leur mère (ou leur père) avoir un amoureux ou une amoureuse différente sans arrêt ne perturbe pas la sécurité affective. Même si les parents sont présents affectivement avec le jeune enfant , celui-ci crée nécessairement des liens affectifs avec celles et ceux qui "comptent" dans la vie affective de leurs parents non ? Mais si certain(e)s soudain se font "rares", cela risque de créer un sentiment d'insécurité affective car l'enfant peut avoir le sentiment d'être abandonné. Je me pose sans doute ces questions parce que je suis maman encore de petits mais aussi parce que j'ai connu des manques affectifs marqués (d'autres circonstances mais quand même). Après peut-être qu'il me manque des éléments concrets pour me faire une représentation précise de ce mode de vie amoureuse et que je suis à côté de la réalité.

#
Profil

Lili-Lutine

le mardi 19 mai 2020 à 19h44

Sophie72
Je ne suis sans doute pas allée assez loin dans ma question. En fait, je me demande comment on peut, pour de jeunes enfants, leur apporter la sécurité affective s'il n'y a pas pendant leurs première années de vie une relation "privilégiée" et donc hiérarchisée avec une personne. J'ai du mal à croire que voir leur mère (ou leur père) avoir un amoureux ou une amoureuse différente sans arrêt ne perturbe pas la sécurité affective. Même si les parents sont présents affectivement avec le jeune enfant , celui-ci crée nécessairement des liens affectifs avec celles et ceux qui "comptent" dans la vie affective de leurs parents non ? Mais si certain(e)s soudain se font "rares", cela risque de créer un sentiment d'insécurité affective car l'enfant peut avoir le sentiment d'être abandonné. Je me pose sans doute ces questions parce que je suis maman encore de petits mais aussi parce que j'ai connu des manques affectifs marqués (d'autres circonstances mais quand même). Après peut-être qu'il me manque des éléments concrets pour me faire une représentation précise de ce mode de vie amoureuse et que je suis à côté de la réalité.

C'est peut être, ton questionnement, le sujet d'un autre post ou thème ? As-tu cherché sur ce site des discussions qui parlent de ce qui t’interroge concernant les enfants de parents non-monogames?

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

#
Profil

Sophie72

le mardi 19 mai 2020 à 19h57

Désolée pour le hors sujet. Mais c'est une question qui m'est venue en te lisant. Ce n'est pas un questionnement personnel car je ne suis pas concernée, juste curieuse de comprendre et d'imaginer le monde de demain en fait ;) Je crois que je me pose plus la question pour la génération de mes enfants.

#
Profil

bodhicitta

le samedi 23 mai 2020 à 14h09

Tu parles de relation privilégiée, la définition t'es personnel, dépend de chacuns.
D'après moi (qui suis aussi une grande enfant avec ses besoins affectifs) une relation privilégiée c'en est une où je me sens aimée, acceptée, faire partie de la vie de...
Ce que je ressens avec une proche amie par exemple, ou ma voisine. Mais depuis c'est 20 dernières années je n'ai jamais senti ça avec compagne ou compagnons de mes parents.
Donc ça dépend aussi de l'attitude des parents en question, de l'attachement qui est incité.
Là aussi un problème de communication, si une mère prévient l'enfant "tu sais, je pense pas qu'on va beaucoup le voir" ou "tu sais il a (comme moi) d'autres amoureuses" enfin je pense que c'est assez facile à entendre ce genre de chose.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

#
Profil

Sophie72

le mercredi 27 mai 2020 à 14h19

bodhicitta
Tu parles de relation privilégiée, la définition t'es personnel, dépend de chacuns.
D'après moi (qui suis aussi une grande enfant avec ses besoins affectifs) une relation privilégiée c'en est une où je me sens aimée, acceptée, faire partie de la vie de...
Ce que je ressens avec une proche amie par exemple, ou ma voisine. Mais depuis c'est 20 dernières années je n'ai jamais senti ça avec compagne ou compagnons de mes parents.
Donc ça dépend aussi de l'attitude des parents en question, de l'attachement qui est incité.
Là aussi un problème de communication, si une mère prévient l'enfant "tu sais, je pense pas qu'on va beaucoup le voir" ou "tu sais il a (comme moi) d'autres amoureuses" enfin je pense que c'est assez facile à entendre ce genre de chose.




Message modifié par son auteur il y a 4 jours.

Je parle vraiment de tout petits , les moins de 6 ans, voire même les nourrissons (de 0 à 3 ans). Après 6 ans, il y a une forme de détachement des adultes "référents" mais avant, difficile de tenir ce genre de discours car cela n'a pas vraiment de sens... Mais bon on est hors sujet et puis je ne suis pas personnellement concernée.

Répondre

Chercher dans cette discussion

Autres discussions sur ce thème :


Espace membre

» Options de connexion