Réactions à l'article
Filmographie sur le polyamour #1
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Siestacorta
le vendredi 05 janvier 2024 à 02h49
Ya deux films poly qui sortent en ce moment :
Et
Zauraient dû attendre un gros mois, on aurait eu un super contre-programme pour la Saint-Valentin.
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artichaut
le vendredi 05 janvier 2024 à 23h02
et aussi Un hiver à Yanji, de Anthony Chen, sorti en nov 2023, dont la bande annonce dit : « Le Jules et Jim de la nouvelle génération chinoise. »
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artichaut
le samedi 22 juin 2024 à 00h26
Siestacorta
Ya deux films poly qui sortent en ce moment :
Iris et les hommes
Je viens de voir Iris et les hommes et… ce n'est pas du tout un film poly.
Y'a 20 ans, passe encore, il aurait pu être qualifié de tel, mais aujourd'hui plus du tout.
**SPOIL**
Certes il y a un personnage poly (pur cliché au demaurant, du mec séducteur, amoureux de l'amour, pratiquant le développement personnel et le tantra).
Le reste n'est que tromperie (une femme qui trompe son mari). Et le clin d'oeil de la toute dernière image du film (en fait, coup de théâtre : son mec aussi la trompait !) ne rattrape absolument rien sur ce terrain-là.
J'ai trouvé ce film complétement navrant.
Certes on y voit une femme quinquagénaire qui se libère et reprend goût à la vie (par le sexe), mais de là à dire que c'est un film "féministe", comme on peut le lire ici ou là, c'est osé, ou alors du féminisme… à la Catherine Deneuve.
Le personnage principal, Iris, blanche, bourgeoise, mince, neurotypique, valide, pas encore ménopausée, habitant une grande ville (Paris), découvre… qu’elle peut encore jouer dans le game (le grand jeu normé) de la séduction hétéro. Youpi, super, vive les applis qui permettent de retrouver la joie de vivre, et de faire tomber les mecs comme s'il en pleuvait.
Au passage le film défend cette idée qu'en tant que femme, il suffit de claquer des doigts ou de swiper pour pécho (sans jamais visibiliser les privlèges du personnage, comme pouvant amener un biais).
Le non consentement de la part des hommes dans la drague, n’est pas problématique, semble aller de soi, voire être nécessaire ou excitant.
En revanche au lit, ils sont tous +déconstruits les uns que les autres.
On atteind un point culminant lorsque sa fille lycéenne, imite un exposé sur le consentement de sa prof d'histoire (la fameuse tasse de thé), et que sa mère lui rétorque qu'il faut surtout apprendre à dire oui, et corrige la syntaxe verbale de sa fille qui proteste.
Suivi, un peu plus tard, d'une petite scène pour montrer que elle, la mère, elle sait dire non (et c'est facile, nous dit le film, il suffit d’hausser un peu la voix).
Et comme si ça ne suffisait pas, on a droit à une pseudo initiation au bdsm sans aucune discussion préalable.
Et tout ça sans aucun recul critique, à aucun moment (sous couvert d'humour j'imagine, puisque le film est censé être une comédie).
À la fin, après avoir lu Mona Chollet, elle semble lâcher les applis et retrouve enfin son mec (son mari).
Le film ne dit pas si elle redevient "fidèle" et monogame, mais ça y ressemble beaucoup …genre elle retombe amoureuse de son mec comme au premier jour… grâce au fait que le sexe revienne dans le couple. Un petit retour à la normale, ça ne fait jamais de mal. Merci les applis (et surtout Dee-love, ce qui ressemble fort à un placement de produit se positionnant contre Tinder, seule autre appli nommément citée dans le film).
Le sexe comme seule source d’empowerment dans un film très parisien : ouf les bourgeoises quinquas parisiennes ne sont pas foutues.
**fin du spoil**
Ah, et si… on a quand même droit à une définition du polyamour dans le film :
« …ben tu sais pas ce que c'est polyamoureux ? c'est pas compliqué à comprendre, poly/plusieurs… amoureux/amoureux. »
Je vous mets la suite de la tirade :
« le polyamour c'est pas forcément complétement con, ben c'est vrai, c'est incroyable que t'ai jamais entendu parler de ça, c'est dingue, parce que quand même, c'est toute une philosophie, c'est une éthique même, c'est révolutionnaire, ça te retourne la tête, tu vois le monde autrement, c'est de plus en plus répandu »
(sachant qu'on est quand même dans une envolée emphatique d'une comédie à la française, qui dans cette tirade convoque l'émotionnel et l'humouristique)
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artichaut
le mardi 13 août 2024 à 03h03
Je n'avais pas fait de mise à jour depuis 2019.
Enfin je notais les films dans mon ordi, mais sans le faire ici. Grosse mise à jour donc aujourd'hui.
J'ai ajouté, ce jour, 31 films à la filmo :
- Bob & Carol & Ted & Alice, de Paul Mazursky, 1969 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
- Carrington, de Christopher Hampton, 1995 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ — ☆
- Eternal Summer, de Leste Chen, 2006 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ — ☆
- L’Art de vieillir, de Jean-Luc Raynaud, 2007 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ — ☆
- Entre vous deux, d'Adam Salky, 2009 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
- Les Rencontres d'après minuit, de Yann Gonzalez, 2013 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ — ☆
- Que le diable nous emporte, de Jean-Claude Brisseau, 2018 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
- Vita & Virginia, de Chanya Button, 2018 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
- Les Mâles, de Gilles Carles, 1971 ♥ ♥ ♥ ♥
- La Vallée, de Barbet Schroeder, 1972 ♥ ♥ ♥ ♥
- Un génie deux associés une cloche, de Damiano Damiani, 1976 ♥ ♥ ♥ ♥
- Hair, de Miloš Forman, 1979 ♥ ♥ ♥ ♥ — ☆
- The Edukators, d'Hans Weingartner , 2004 ♥ ♥ ♥ ♥
- I Don't Want to Sleep Alone, de Tsai Ming-liang, 2007 ♥ ♥ ♥ ♥
- À l'aventure, de Jean-Claude Brisseau, 2009 ♥ ♥ ♥ ♥
- Breaking Upwards, de Daryl Wein, 2009 ♥ ♥ ♥ ♥
- Leto, de Kirill Serebrennikov, 2018 ♥ ♥ ♥ ♥ — ☆
- A mes amours, d'Anoushka, 2023 ♥ ♥ ♥ ♥
- Sex Shop, de Claude Berri, 1972 ♥ ♥ ♥
- Les Sorcières d'Eastwick, de George Miller, 1987 ♥ ♥ ♥
- Aimée et Jaguar, de Max Färberböck, 1999 ♥ ♥ ♥ — ☆
- Et… ta mère aussi !, d'Alfonso Cuarón, 2001 ♥ ♥ ♥
- Tan de repente, de Diedo Lerman, 2002 ♥ ♥ ♥
- La Maison au bout du monde, de Michael Mayer, 2004 ♥ ♥ ♥ — ☆
- The Freebie, de Katie Aselton, 2010 ♥ ♥ ♥
- Tout Le Bonheur Du Monde, de Julián.Hernández, 2014 ♥ ♥ ♥
- Une merveilleuse histoire du temps, de James Marsh, 2014 ♥ ♥ ♥
- Qui m'aime me suive, de José Alcala, 2019 ♥ ♥ ♥
- Madres paralelas, de Pedro Almodóvar, 2021 ♥ ♥ ♥
- Mascarpone, d'Alessandro Guida, 2021 ♥ ♥ ♥
- Le Syndrome des amours passées, d'Ann Sirot et Raphaël Balboni, 2023 ♥ ♥ ♥ — ☆
Et j'en profite pour annoncer que j'ai décidé d'arrêter de mettre à jour cette filmographie qui contient désormais 127 films (+ 40 films dans la liste des "refusés"). Je n'ai pas compté, mais en 7 ans, j'ai visionné plus de 500 films pour établir cette filmographie. Travail fastidieux de recherche, de visionnage et de prise de notes. Et je trouve que ça ne fait plus tellement sens de continuer à référencer des films, maintenant que le polyamour est devenu mainstream.
J'ajouterai peut-être encore des films passés, si leur absence me semble dommage, mais en tout cas, je stoppe mes recherches à l'année de production 2023.
Le plus vieux film ici recensé date de 1927, soit une filmographie qui s'étend sur 96 années.
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Diomedea
le mardi 13 août 2024 à 07h51
Cher @artichaut
Merci beaucoup pour cette riche source de films et pour tout ton temps passé pour la créer 😊
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artichaut
le vendredi 25 avril 2025 à 04h33
Siestacorta
Et
Amours à la finlandaise.
J'ai vu Amours à la finlandaise.
C'est très poly (le film aurait eu 6 coeurs dans ma classification). Et j'ai trouvé le film plutôt chouette, malgré ce titre français cliché, limite xénophobe.
Alors que le titre finlandais original (Neljä pientä aikuista) Quatre petits adultes avait le mérite à la fois de présenter le thème (un quatuor) et la tonalité (des adultes imparfaits).
Je ne résiste pas à partager une réplique de la belle mère quand sa belle fille vient de lui apprendre leur polyamour (à 1h12) :
« Allez vous faire foutre. Moi aussi, j'ai trompé Paavo. J'ai eu une liaison de 3 ans. Mais j'ai pas eu le culot de prétendre que le reste du monde était étroit d'esprit pour légitimer le fait que je baise avec d'autres hommes. Écoutes-moi Juulia, j'espère vraiment que vous allez mûrir et qu'on n'aura plus jamais à parler de ça. » (et elle se casse en claquant la porte).
Sinon c'est un film assez pédagogique sur le polyamour, abordant la jalousie, les liens avec les metamours, le coming out auprès de la famille, le regard jugeant de la société, la co-parentalité, etc. et même comment fêter Noël en famille avec tout ce beau monde, ou (succintement) les questions de genre et de classe.
Bref le manuel du petit poly (The A to Z of polyamory), mais sans faire non plus des protagonistes des héros, plutôt des petits adultes, plein de défauts, mais avec tout de même une forte capacité de résilience, d'acceptation et de remise en question.
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Intermittent
le vendredi 25 avril 2025 à 13h29
« Allez vous faire foutre. Moi aussi, j'ai trompé Paavo. J'ai eu une liaison de 3 ans. Mais j'ai pas eu le culot de prétendre que le reste du monde était étroit d'esprit pour légitimer le fait que je baise avec d'autres hommes. Écoutes-moi Juulia, j'espère vraiment que vous allez mûrir et qu'on n'aura plus jamais à parler de ça. » (et elle se casse en claquant la porte).
😄😄😄