Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?
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Anarchamory
le mardi 16 juillet 2013 à 11h58
LuLutine
Je n'ai pas eu le temps de lire le lien.
Mais c'est sûr que "amour" et "amitié" sont pour moi au final une division très grossière des relations, et je suis d'accord qu'on pourrait être plus précis.
Il y a différentes amitiés, et différentes amours. Et aussi tout un tas de relations un peu entre les deux.
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LuLutine
En lisant "contre l'amour", on pourrait penser que l'auteure veut abolir toutes étiquettes, toute notion d'amour ou d'amitié, mais vouloir préciser les relations affectives autrement, ce n'est pas la même chose. Ca reste un étiquetage au final ! (Je ne dis pas que j'ai quelque chose contre hein, puisque je dis et répète que même s'il est bon de s'affranchir des étiquettes, on a souvent besoin de se reposer dessus.)
Étiquetage, oui et non. Donner un nom à chaque individu ce n'est pas pareil que prendre plusieurs individus différents et de les regrouper dans des tiroirs et de donner un nom à ces tiroirs.
LuLutine, MetaZet, Siestacorta, Juby, etc. se sont des individus concrets, c'est normal de les nommer pour savoir de qui on parle. Par contre : les polyamoureux, les monogames, les homosexuels, les hétérosexuels, etc. se sont des classes d'individus. Ces classes sont construites à partir de l'extraction d'une caractéristique particulière chez chacun des individus, caractéristique qu'on tient à chaque fois pour suffisamment identique d'un individu à l'autre (ce qui est une approximation), et dont on fait une essence indépendante — au moins conceptuellement — des individus supposés l'instancier. C'est pas grave de faire de l'ordre dans ses pensées. Le problème ça serait d'être fasciné par la carte et d'oublier le territoire qu'elle est censée baliser.
Après, même si on décide de regrouper les individus par classes, certains regroupements sont plus pertinents que d'autres. C'est à mon avis donner trop d'importance au sentiment amoureux que d'en faire un critère de distinction. (Et j'ai déjà vu des polyamoureux se faire souffrir à cause de l'amooûûûuuurr.) C'est comme si on regroupait les gens en fonction de leur couleur de cheveux ou d'yeux, plutôt qu'en fonction de leur façon de penser, de vivre, etc.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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LuLutine
le mardi 16 juillet 2013 à 17h34
MetaZet
(Et j'ai déjà vu des polyamoureux se faire souffrir à cause de l'amooûûûuuurr.)
Pour ma part j'ai déjà autant souffert "par amour" que "par amitié"...
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Anarchamory
le mardi 16 juillet 2013 à 17h46
LuLutine
Pour ma part j'ai déjà autant souffert "par amour" que "par amitié"...
Ah ? Alors on n'a peut-être pas non plus la même définition de "relation amicale".
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LuLutine
le mardi 16 juillet 2013 à 17h48
MetaZet
Ah ? Alors on n'a peut-être pas non plus la même définition de "relation amicale".
Ben oui, j'ai été déçue par des amours, j'ai été déçue par des amis (ça rejoint d'ailleurs le fait que quand tu dis "l'amitié c'est pour la vie", c'est faux dans mon expérience !).
Pourquoi être déçu par un(e) ami(e) ferait moins souffrir ? Ce sont des personnes auxquelles on tient et en qui on a(vait) confiance.
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Anarchamory
le mardi 16 juillet 2013 à 17h55
LuLutine
Ben oui, j'ai été déçue par des amours, j'ai été déçue par des amis.
Pourquoi être déçu par un(e) ami(e) ferait moins souffrir ? Ce sont des personnes auxquelles on tient.
A vrai dire, je pense même que ça peut faire davantage souffrir. Mais en règle générale, il me semble que c'est beaucoup plus rare. Parce qu'un ami, on est son ami parce qu'on apprécie ses qualités, sa compagnie, ses discussions, etc.
On ne "tombe" pas ami comme on peut tomber amoureux... Bon, il m'est arrivé d'avoir des "coup de foudre" amicaux (des "squishs" ?), mais rétrospectivement, c'était parce que la personne possédait une belle personnalité, des points communs, était douce, etc.
Alors qu'on voit parfois des gens amoureux l'un de l'autre alors que rien ne les rapproche et tout les sépare (j'ai l'exemple en tête d'un cousin et de sa femme).
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Anarchamory
le mardi 16 juillet 2013 à 17h57
LuLutine
Ben oui, j'ai été déçue par des amours, j'ai été déçue par des amis (ça rejoint d'ailleurs le fait que quand tu dis "l'amitié c'est pour la vie", c'est faux dans mon expérience !).
Dans mes 35 ans de vie, je n'ai que deux exemples de déception amicale. Et encore, ce n'était pas des "closed friends".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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LuLutine
le mardi 16 juillet 2013 à 18h13
MetaZet
On ne "tombe" pas ami comme on peut tomber amoureux...
Je peux avoir un coup de foudre pour quelqu'un mais c'est hyper rare.
Je deviens amie avec quelqu'un à la longue, à force de le connaître.
Je deviens souvent amoureuse de quelqu'un à la longue, à force de le connaître. Même si parfois il y a eu un "coup de foudre" initial, je ne fonde jamais tout sur ce coup de foudre.
MetaZet
Dans mes 35 ans de vie, je n'ai que deux exemples de déception amicale. Et encore, ce n'était pas des "closed friends".
Je n'ai pas eu beaucoup plus de déceptions amoureuses que de déceptions amicales.
J'ai peut-être même eu plus de déceptions amicales, d'ailleurs (ce qui n'est pas forcément illogique statistiquement parlant, car j'ai eu plus d'amis).
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Anarchamory
le mardi 16 juillet 2013 à 19h35
LuLutine
Je peux avoir un coup de foudre pour quelqu'un mais c'est hyper rare.
Je deviens amie avec quelqu'un à la longue, à force de le connaître.
Je deviens souvent amoureuse de quelqu'un à la longue, à force de le connaître. Même si parfois il y a eu un "coup de foudre" initial, je ne fonde jamais tout sur ce coup de foudre.
OK, je comprends mieux. Ça limite la casse c'est sûr.
En même temps, tu n'es sans doute pas représentative ;-)
Or mes théorisations sur l'amour romantique et l'amitié se voulaient générales...
LuLutine
MetaZet
Dans mes 35 ans de vie, je n'ai que deux exemples de déception amicale. Et encore, ce n'était pas des "closed friends".
Je n'ai pas eu beaucoup plus de déceptions amoureuses que de déceptions amicales.
J'ai peut-être même eu plus de déceptions amicales, d'ailleurs (ce qui n'est pas forcément illogique statistiquement parlant, car j'ai eu plus d'amis).
Ben moi, des déceptions amoureuses, je pense en avoir eu au moins une douzaine (et encore, en ne comptant que les principales), contre deux déceptions amicales, donc. Et pourtant, j'ai largement (eu) plus d'ami(e)s que de femmes dont j'étais amoureux ou de coups de cœur.
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LuLutine
le mardi 16 juillet 2013 à 19h46
MetaZet
En même temps, tu n'es sans doute pas représentative ;-)
Or mes théorisations sur l'amour romantique et l'amitié se voulaient générales...
Tu prends un risque là, comment as-tu mené ton étude ?
Et puis si c'est général, ça m'englobe non ?
MetaZet
Ben moi, des déceptions amoureuses, je pense en avoir eu au moins une douzaine (et encore, en ne comptant que les principales), contre deux déceptions amicales, donc. Et pourtant, j'ai largement (eu) plus d'ami(e)s que de femmes dont j'étais amoureux ou de coups de cœur.
Encore une preuve qu'on ne peut pas généraliser, non ?
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Anarchamory
le mardi 16 juillet 2013 à 20h17
LuLutine
Tu prends un risque là, comment as-tu mené ton étude ?
De manière empirique, par l'observation de mes congénères, l'écoute de leurs déceptions...
LuLutine Et puis si c'est général, ça m'englobe non ?
Oui... mais :
1. Quelques cas isolés ne perturbent pas trop la tendance d'ensemble :P
2. Dans ton cas, il semble que tu arrives à faire une assez bonne synthèse entre amour romantique et amitié, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.
3. Ce qui est encore beaucoup moins à la portée de tout le monde, c'est de tomber amoureux de ses meilleurs amis. Or, si je reprends un peu mon message de départ, c'était un peu ça le challenge, qui pouvait justifier de dissocier "projets de vie" de "amour romantique".
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LuLutine
le mardi 16 juillet 2013 à 20h24
MetaZet
De manière empirique, par l'observation de mes congénères, l'écoute de leurs déceptions...
Je n'ai pas parlé des autres, parce que je n'aime pas parler à leur place.
Mais si j'ai parlé de mon cas particulier, j'ai également "observé mes congénères" comme tu dis.
Bon bah, on n'a pas les mêmes congénères, c'est sûr.
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Geraldin-e
le mardi 16 juillet 2013 à 22h23
Metazet
1. Quelques cas isolés ne perturbent pas trop la tendance d'ensemble :P
2. Dans ton cas, il semble que tu arrives à faire une assez bonne synthèse entre amour romantique et amitié, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.
3. Ce qui est encore beaucoup moins à la portée de tout le monde, c'est de tomber amoureux de ses meilleurs amis.
Je dois être alors aussi un cas à part, parce que je suis du genre à "être amoureux" de mes ami.es, ou plutôt à ne pas voir de véritable frontières entre amour et amitié (d'un point de vue théorique et émotionnel), si ce n'est nos propres peurs et les barrières que cette société et/ou nous-mêmes mettont.
Au final, faudrait plutôt arriver à "fusionner" tout ça, à ne plus trop se préoccuper du "niveau" et "type" d'envie d'être avec les autres, et à vivre librement non ?
D'accord avec vous sur le fait qu'on peut avoir des projets de vie sur la durée, y compris être parents, sans être amoureuses-x. C'est ce que j'ai vécu d'ailleurs dans le passé.
Après, ça dépend aussi de ce qu'on entend par "amour", "être amoureux"...
J'avais lu dans le temps ce texte Infokiosque sur l'amour, qui est toujours d'actualité et intéressant, et auquel je souscris assez largement (j'aurais plutôt mis comme titre "contre l'amour tel qu'on nous l'a généralement enseigné", ou "contre l'amour totalitaire").
On voit aussi que soit on appelle amour des tas de sentiments très différents, soit l'amour peut prendre des tas de formes.
Le problème, c'est que souvent, dans ce monde, il s'agit de choses passionnelles, fantasmatiques, possessives/exclusives. Mais comme tous les mots, on peut continuer à les employer, en essayant de les définir un peu, de mettre en avant d'autres sens qui existent aussi. Ce qui est plus difficile pour les mots très connotés, comme amour, révolution.
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RobotEtourdi
le mardi 16 juillet 2013 à 22h25
marco1003
Mis à part le manque de réalité augmentée et les soucis avec le SIDA toujours présents, je trouve que les clubs libertins se sont carrément déjà démocratisés dans le sens que tu dis. Voici un article paru il y a quelques temps sur les clubs de Lausanne : www.hebdo.ch/lausanne_capitale_de_lechangisme_3989...
Message modifié par son auteur hier à 23h.
Oui enfin, on n'en est pas encore au point où des coins câlin sont mis à disposition dans tous les bars et discothèques. :)
Pour répondre à la question initiale, je dirais que la meilleure façon de faire accepter le choix du polyamour est de promouvoir le droit à la différence pour les autres formes plus connues de relations hors-moyennes : l'homosexualité, la bisexualité, le libertinage, etc.
Ces pratiques sont connues et somme toute assez acceptées, mais le chemin à parcourir reste encore long. Je crois qu'en combattant l'ignorance, on fertilise le terrain des tolérances futures. Mais je ne pense pas qu'à l'heure actuelle, le polyamour gagnerait à être le sujet d'un débat national aujourd'hui. Après les manifs pour tous et les propos nauséabonds entendus, je crois qu'on n'est pas encore prêt à de telles réflexions au niveau national.
Les mentalités évoluent, mais lentement, pas à pas.
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Anarchamory
le mardi 16 juillet 2013 à 22h49
LuLutine
Je n'ai pas parlé des autres, parce que je n'aime pas parler à leur place.
Mais si j'ai parlé de mon cas particulier, j'ai également "observé mes congénères" comme tu dis.
Bon bah, on n'a pas les mêmes congénères, c'est sûr.
Pour être tout à fait clair, je dirais qu'une plus ou moins grande proportion de sentiments d'amitié et une plus ou moins grande proportion de sentiments d'amour romantique peuvent être éprouvées conjointement pour telles ou telles personnes. Mais ce qui fait que la relation marche sur le long terme, c'est plutôt l'amitié qu'elle renferme que l'amour romantique qu'on éprouve. L'amour romantique, c'est un peu comme le sel. Ça rehausse le goût, mais ça ne fait pas tout le plat, et s'il y en a de trop (comprendre : si ça vire à l'obsession romantique) ça devient immangeable.
J'ai peut-être été pas mal influencé par ce bouquin dans mon analyse :
www.amazon.fr/Aimer-damiti%C3%A9-Jacqueline-Kelen/...
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Geraldin-e
le mardi 16 juillet 2013 à 23h32
Pour le futur, selon mes désirs/idées, et avec énormément d'optimisme :
- les humains seront suffisamment attentifs aux autres, raisonnables, et bien émancipés de la jalousie, possessivité, etc. (j'ai dit "énormément"), et donc :
On n'aura plus besoin de "contrats" d'union officiels, que ce soit à deux, trois, ou plus
- Peu de personnes choisiront encore de vivre seul.e ou à deux
- La formule la plus répandue serait plutôt des sortes de communautés (pour des raisons humaines et écologiques), de 3 ou plus, partageant un lieu de vie et ayant plus ou moins divers projets en commun (activités, parentalité..), dans lequel chacun.e aurait un espace à soi (au moins une chambre)
- on ne se préoccuperait plus trop de nommer les relations, de trier entre amour/amitié/désir etc. Dans ces collectifs de vie il y aurait toute sorte de relations de polyamour (au sens très large, incluant "amitié", "affectité", etc.), changeantes avec le temps, ainsi qu'avec les autres n'en faisant pas partie. Si besoin, une personne pourrait changer de collectif de vie, mais ce serait assez peu fréquent car les personnes ayant des idées de base convergentes (voir 1er point) et pouvant avoir des relations/activités en dehors de ce collectif, elles préféreraient y rester (sauf "mésentente" forte ou projet d'activité lointain, ou personne à l'esprit très nomade).
- En revanche, il y aurait pas mal de séjours, plus ou moins longs, dans d'autres collectifs, surtout à "l'étranger", pour découvrir le monde et sa diversité.
- l'éducation serait non genrée. On ne fabriquerait plus des genres, donc les personnes mâles, femelles et autres, développeraient leurs goûts et personnalités librement en tant que personne unique autonome, que se soit dans les relations, les vêtements, les attitudes et activités. La plupart des gens seraient pansexuels, avec des "degrés" et "formes" variables. Le sexisme ou l'homophobie n'auraient plus de raison d'être (et en plus les humains seraient des quasi bisounours... lol).
- Et aussi, les mots changeraient, par exemple plus de il et elle, mais un pronom neutre, auquel on peut ajouter un suffixe si on veut donner une nuance (indépendant du sexe bio)
- on ne parlerait plus guère de couple, d'orientation sexuelle, et encore moins de genres.
- Le naturisme serait beaucoup plus répandu, et contribuerait à être plus proche de nos corps, de la nature, et à sortir des classes sociales et autres barrières.
J'aime bien ce genre d'exercice. Parfois j'ai eu des envies d'écrire ou dessiner des fictions utopiques de ce genre..
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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LuLutine
le mercredi 17 juillet 2013 à 01h05
Geraldin-e, j'adhère à tes deux messages !
Et je plussoie la création du bisounoursland que tu décris :D !
(Ah oui ça serait cool si on pouvait simplement décider de le créer, comme ça...)
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Anarchamory
le mercredi 17 juillet 2013 à 01h29
Geraldin-e
Je dois être alors aussi un cas à part, parce que je suis du genre à "être amoureux" de mes ami.es, ou plutôt à ne pas voir de véritable frontières entre amour et amitié (d'un point de vue théorique et émotionnel), si ce n'est nos propres peurs et les barrières que cette société et/ou nous-mêmes mettont.
Ah mais moi c'est tout pareil en fait ! :-D
Geraldin-e Au final, faudrait plutôt arriver à "fusionner" tout ça, à ne plus trop se préoccuper du "niveau" et "type" d'envie d'être avec les autres, et à vivre librement non ?
Je suis bien d'accord.
Geraldin-e D'accord avec vous sur le fait qu'on peut avoir des projets de vie sur la durée, y compris être parents, sans être amoureuses-x. C'est ce que j'ai vécu d'ailleurs dans le passé.
Après, ça dépend aussi de ce qu'on entend par "amour", "être amoureux"...
C'est bien ça le problème. J'ai une définition personnelle de "être amoureux", mais elle me travaille car comme la tienne, elle semble si proche de l'amitié. Et j'ai l'impression que cette définition n'est pas celle de beaucoup de gens. Et entre cette définition qui est mienne et la définition on va dire "mainstream", il y a encore tellement d'intermédiaires...
A noter, donc, que je ne parlais là dans ce qui précède, sous le vocable d'"amour romantique", que de la définition "mainstream" de la chose et ses variantes en voie de déconstruction inachevée...
Parfois, je peux dire à des femmes que j'en suis amoureux... mais en fait je n'en sais rien ! Je ne sais pas si c'est le bon terme, et j'ai tellement peur de mal me faire comprendre... d'utiliser un terme inapproprié... Après ça dépend des femmes : certaines sont cools et ne vont pas se formaliser là-dessus. Mais je sais que certaines femmes risquent de mal le prendre si je leur dis que je suis amoureux et si elles pensent que ce n'est pas réciproque. D'où l'importance de bien choisir mes mots, pour ne pas installer un malaise pour rien !
Je me pose peut-être trop de questions...
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Anarchamory
le mercredi 17 juillet 2013 à 01h37
Si Siesta était une femme, par exemple, et que je pense en être amoureux, il faudrait que je fasse gaffe à ce que je lui dis par exemple ;-)
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Anarchamory
le mercredi 17 juillet 2013 à 01h45
Moi aussi ça me plait bien le scénario de Geraldin-e, toutefois, tu écris :
Geraldin-e
- Peu de personnes choisiront encore de vivre seul.e ou à deux
Et pourquoi pas si c'est leur truc ? Et je pense que c'est le truc de pas mal de monde malgré tout. L'important, c'est que ça soit un choix consciemment effectué, en sachant qu'il y a d'autres possibilités.
Et puis, vivre seul(e), ou à deux, ça n'empêche pas d'avoir une vie sociale, amicale, amoureuse, sexuelle, affective, etc., à plus de deux.
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Anarchamory
le mercredi 17 juillet 2013 à 02h12
En fait, je crois que mon problème c'est que j'hésite entre deux conceptualisations possibles de ce que je ressens :
- ou bien regrouper dans l'amitié (ou dans ce que l'article d'Infokiosque appelle l'affection) toute relation, même très émotionnelle et sexuelle, à partir du moment où elle ne tombe pas dans ce que dénonce l'article d'Infokiosque, et réserver l'expression d'"amour romantique", pour désigner ce qu'il dénonce.
- ou bien considérer que amour romantique et amitié c'est la même chose ou un continuum, ou que le premier est un cas particulier du deuxième, et trouver un autre terme pour désigner ce que dénonce l'article d'Infokiosque.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.