Poly ou Mono ?
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 16h53
Siestacorta
Voilà : il s'agit bien de la définition de la liberté de chaque individu. En poly, on décide ensemble que celle-ci s'applique aussi au relationnel, et qu'il y a du travail sur les nouvelles contraintes (le préservatif, la transparence, les temps de vie qui ne seront pas remis en cause, certaines limites des engagements ultérieurs, certains comportements publics ou privés)
Parce que dans un couple monogame on ne decide pas ensemble ???
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 16h54
Siestacorta
Ben où tu as vu qu'on refusait les contraintes ?
Je suis libre dans les domaines où j'ai besoin de l'être. Si ta liberté professionnelle compte plus que ta liberté amoureuse, la monogamie est un bon choix.
Dans la mesure où ton partenaire te la donne autant (en mettant sa propre carrière en second, en s'occupant des enfants... )
Maintenant, le polyamour n'est pas la polygamie, et t'es pas obligé de fonder un foyer à chaque fois que tu rencontres quelqu'un avec qui tu as envie de partager un peu de vie.
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
Ce que montre cet exemple sur les compromis en groupe. C'est que la liberté est un concept encore tres mal compris. Tu n'es pas plus libre quand tu es PA. Puisque tu as des contraintes supplémentaires.
Etre PA c'est pas etre libre. C'est préférer des contraintes à d'autres.
La polyamori pose beaucoup de problèmes au niveau logistique et gestion du temps. Contraintes qui pèsent énormément sur les ambitions et aspirations personnelles de chaque membre du polygone amoureux. Et là j'ai pas parlé d'enfants.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

Siestacorta
le jeudi 14 mars 2013 à 17h07
alps
Parce que dans un couple monogame on ne decide pas ensemble ?? ?
Je te parlais d'une liberté en particulier... Donc la décision sur ce point n'est pas renouvelée, elle est posée au départ. Cela, non, on n'en décide plus.
#

(compte clôturé)
le jeudi 14 mars 2013 à 17h15
@Alps : je comprend ce que tu me dis. D'ailleurs je suis d'accord sur le fait qu'une relation amoureuse pérenne et heureuse est compliquée et demande temps et énergie. Je l'ai d'ailleurs évoqué précédemment. Toi tu acceptes de dire non à un nouvel amour lorsque tu le croises, moi je ne l'accepte pas. Tu fais ce qui est bon pour toi, moi pareillement. Ton attention à ta compagne de vie est merveilleuse et ton exclusivité semble démontrer de ta part une "preuve" d'amour. Pour moi, l'exclusivité n'est en rien une "preuve" d'amour mais un choix personnel. Je n'ai pas fait ce choix et je gère ma vie en conséquence, avec mon mari, mes enfants, ma maison, mon travail, mes amis, mes amours... Sache que je ne néglige nullement ma vie de couple, au contraire. D'autre part, si je pensais que mon mari était malheureux, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas, j'irai immédiatement avec lui chercher les papiers du divorce car je ne supporterai pas d'être la cause de son chagrin. En aucun cas je lui pourrirai la vie, je ne me suis pas mariée pour cela. Il en va de même pour l'autre homme cher à mon coeur, s'il s'avérait que mon amour le rende malheureux, je couperai les ponts immédiatement. A l'heure actuelle, ni l'une ni l'autre de ses situations est envisagée. Nos choix ne concernent que nous et je ne demande à personne de les approuver, simplement de les respecter. Je sais que c'est délicat car je "m'exprime" à la place des ces deux hommes, mais les faits sont là. Je les garde tous les deux et... ils me gardent tous les deux... et si ça nous convient ainsi.
#

Siestacorta
le jeudi 14 mars 2013 à 17h16
alps
Etre PA c'est pas etre libre. C'est préférer des contraintes à d'autres.
T'as tout compris !
C'est donc pas au nom de la liberté au sens large, qu'on fait ça, mais parce qu'on s'est donné le choix entre une liberté et des contraintes qui l'accompagnent parmi d'autres options.
Mais le choix du polyamour reste malgré tout combatif, puisqu'il n'est traditionnellement pas proposé.
Le polyamour donne de la liberté non pas dans sa pratique, mais dans la société, puisque c'est un choix supplémentaire ajouté à
- monogamie
- célibat
- mensonge
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 17h23
gcd68
@Alps : je comprend ce que tu me dis. D'ailleurs je suis d'accord sur le fait qu'une relation amoureuse pérenne et heureuse est compliquée et demande temps et énergie. Je l'ai d'ailleurs évoqué précédemment. Toi tu acceptes de dire non à un nouvel amour lorsque tu le croises, moi je ne l'accepte pas. Tu fais ce qui est bon pour toi, moi pareillement. Ton attention à ta compagne de vie est merveilleuse et ton exclusivité semble démontrer de ta part une "preuve" d'amour. Pour moi, l'exclusivité n'est en rien une "preuve" d'amour mais un choix personnel. Je n'ai pas fait ce choix et je gère ma vie en conséquence, avec mon mari, mes enfants, ma maison, mon travail, mes amis, mes amours... Sache que je ne néglige nullement ma vie de couple, au contraire. D'autre part, si je pensais que mon mari était malheureux, ce qui n'est vraisemblablement pas le cas, j'irai immédiatement avec lui chercher les papiers du divorce car je ne supporterai pas d'être la cause de son chagrin. En aucun cas je lui pourrirai la vie, je ne me suis pas mariée pour cela. Il en va de même pour l'autre homme cher à mon coeur, s'il s'avérait que mon amour le rende malheureux, je couperai les ponts immédiatement. A l'heure actuelle, ni l'une ni l'autre de ses situations est envisagée. Nos choix ne concernent que nous et je ne demande à personne de les approuver, simplement de les respecter. Je sais que c'est délicat car je "m'exprime" à la place des ces deux hommes, mais les faits sont là. Je les garde tous les deux et... ils me gardent tous les deux... et si ça nous convient ainsi.
je ne reproche à personne d'etre PA. Loin de là. chacun mene sa vie comme il l'entend. Je susi tombé sur ce concept hier soir et je m'interrogeais donc dessus.
#

Siestacorta
le jeudi 14 mars 2013 à 17h23
Et pour revenir à la notion à mon avis problématique d'abandon/sacrifice, je crois que c'est pas un mal de donner à l'autre sans exiger "et toi tu dois faire tout pareil".
Je te donne cela (liberté amoureuse, soutien) parce que je le peux, mais tu ne le "paie" pas en me donnant quelque chose que tu préfèrerais ne pas me donner.
On se donne ce qu'on peut. Si on ne peut pas, on ne va pas dire "c'est Mal". Seulement qu'on ne peut pas.
#

bouquetfleuri
le jeudi 14 mars 2013 à 17h28
alps
La difference entre le mono et le PA est dans le nombre en meme temsp de partenaires amoureux et la logistique.
Non, la différence n'est pas une affaire de comptage, c'est une affaire de qualité différentielle. On n'est pas dans un commerce, on parle d'humain et de chair. Aimer deux personnes ne signifie pas partager son amour entre deux personnes
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 17h33
bouquetfleuri
Non, la différence n'est pas une affaire de comptage, c'est une affaire de qualité différentielle. On n'est pas dans un commerce, on parle d'humain et de chair. Aimer deux personnes ne signifie pas partager son amour entre deux personnes
ta perspective de l'amour n'efface pas la perspective comptable. Y'a pas une realité qui l'emporte sur l'autre. Le monde est fait de multiples representations. tu sais les nombres aussi ont des qualités.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

Siestacorta
le jeudi 14 mars 2013 à 17h40
Beh sinon, il a raison, bouquet, c'est pas le nombre qui est décisif, parce qu'on peut être PA et célib. C'est ce qu'on attend, aussi, qui change...
Et être PA à "une relation primaire, une secondaire", PA comme "ouvert au marivaudages", PA avec une communauté, mono mais avec quelqu'un de PA sans que ça pose problème, PA "avec plusieurs relations similaires", c'est qualitativement différent, même si ça peut être égal en nombre.
En revanche, sur la logistique, oui, c'est moins simple de toute façon.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 17h46
Siestacorta
Beh sinon, il a raison, bouquet, c'est pas le nombre qui est décisif, parce qu'on peut être PA et célib. C'est ce qu'on attend, aussi, qui change...
Et être PA à "une relation primaire, une secondaire", PA comme "ouvert au marivaudages", PA avec une communauté, mono mais avec quelqu'un de PA sans que ça pose problème, PA "avec plusieurs relations similaires", c'est qualitativement différent, même si ça peut être égal en nombre.
En revanche, sur la logistique, oui, c'est moins simple de toute façon.
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
exclusive inclusive si vous preferez une realité qui presente les choses de manière logique. Pour moi c'est juste une bataille de mot. On designe le meme phenomene.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

bouquetfleuri
le jeudi 14 mars 2013 à 17h46
Je réagis seulement parce qu'il me semble qu'en règle générale, et en l'espèce cela se vérifie, on oppose mono et poly selon le principe des vases communicants. Or cela ne se passe pas comme cela, quelque soit le point de vue et aucun sophisme ne l'établira.
La complexité des relations humaines ne s'appréhende pas par comparaison.
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 17h58
bouquetfleuri
Je réagis seulement parce qu'il me semble qu'en règle générale, et en l'espèce cela se vérifie, on oppose mono et poly selon le principe des vases communicants. Or cela ne se passe pas comme cela, quelque soit le point de vue et aucun sophisme ne l'établira.
La complexité des relations humaines ne s'appréhende pas par comparaison.
Demontrer l'un ou l'autre est impossible. Pusiqu'on ne peut mesurer l'intensité d'un amour. Tu ne peux pas affirmer que c'est le cas ou que ce n'est pas le cas à etre rigoureux. tu n'en sais rien, tu crois.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

Siestacorta
le jeudi 14 mars 2013 à 18h39
Ben si on est attiré, épris ou amoureux de quelqu'un, l'amour qu'on a pour quelqu'un d'autre ne diminue pas, non. Il arrive même qu'il augmente, tellement on est content d'avoir vécu une autre expérience, que l'autre nous en ait donné l'opportunité.
Quand à la logique... rend-elle heureux en amours ? Elle n'est pas nécessaire ni suffisante.
Comme l'amour en polyamour, mais c'est encore autre chose.
#

(compte clôturé)
le jeudi 14 mars 2013 à 18h57
@Alps : merci de m'accepter comme je suis. C'est en effet toujours intéressant de découvrir et de s'enrichir des différences. Merci de m'accorder je pense ton respect... et réciproquement.
Tu as je crois obtenu beaucoup de réponses différentes, en peu de temps, à tes interrogations. (+) :-)
#

Leolu
le jeudi 14 mars 2013 à 19h18
Dans ce débat (où l'on redécouvre que rien n'est binaire), il me semble qu'il y a deux priorités qui... discutent :
- priorité à l'engagement "tribal", ou familial, à la communauté de base... dans laquelle le bonheur vient de l'appartenance au groupe et à ses compromis, qui cadrent mieux la vie en commun, facilitant ainsi la vie de chacun... ce qui n'empêche pas le bonheur individuel, dans les moments où il peut s'exprimer !
(et si ce groupe se disloque, on en crée un autre, qui peut contenir des morceaux de l'ancien groupe)
- priorité à l'engagement personnel de chacun, et donc au bonheur de personnalités uniques, qui choisissent ce mode de vie pour être plus libres d'aimer une ou plusieurs personnes. Acceptant ainsi les contraintes que cela implique, dont la constitution de mini-groupes plus ou moins éphémères, groupes inexorablement liés par soi-même ou par son/ses conjoints éventuels (vie commune).
(et si l'un des engagements pris se dissout ou ne suffit plus, on peut en reformer un/d'autres).
- le premier vise un regroupement permanent
- le second une ouverture qui peut être changeante
Mais les deux sont à la recherche d'un équilibre :
- équilibre ritualisé, dans le premier cas
- équilibre adaptif dans le second cas
Et les deux sont à la recherche d'amour :
- l'amour dans l'assistance mutuelle complice
- l'amour dans des vies communes passionnées et complices
#

Katouchka
le jeudi 14 mars 2013 à 20h26
alps: il me vient une comparaison en te lisant à propos de la logistique...
Il y a des familles qui choisissent d'avoir un ou deux enfants et d'autres 5,6,7 et + selon leurs moyens et selon leurs capacités à assumer ce choix.
Evidemment, il y a des familles qui n'arrivent pas à assumer 1 enfant et d'autres qui auraient peut-être du s'arrêter à un. Mais en fin de compte il y a plein d'exemples de familles nombreuses où tout se passe bien. Alors oui, les relations sont différentes que dans une famille moins nombreuse et oui la logistique est plus difficile. Et oui quand tu as plein d'enfants, tu as aussi plein de responsabilités, et tu es moins libre d'aller à New-York que si tu n'avais qu'un gosse voire pas du tout.
Le polyamour c'est une liberté mais en rien elle n'est considérée par la plupart des PA comme une liberté qui s'affranchit de ses contraintes. C'est toi qui pose cela comme postulat.
#

gdf
le jeudi 14 mars 2013 à 20h55
Katouchka
Le polyamour c'est une liberté mais en rien elle n'est considérée par la plupart des PA comme une liberté qui s'affranchit de ses contraintes. C'est toi qui pose cela comme postulat.
Je suis complètement d'accord. Il ne s'agit pas de défendre la Liberté comme concept supérieur. Il s'agit juste d'ouvrir des possibilités. La liberté, ce n'est pas faire ce qu'on veut sans conséquence, c'est pouvoir choisir, en connaissance de cause, entre plusieurs possibilités. Etre exclusif ou pas. Se marier ou pas (qu'on soit homo ou hétéro). Allaiter ou donner le biberon. Prendre une nounou ou prendre un congé parental. Prendre un job à NY ou rester avec ses proches (1 un ou plusieurs amoureux, mais aussi frères et soeurs, amis, etc.).
Une partie de notre liberté est abandonnée à la collectivité, pour le bien commun. Je ne peux pas jeter les papiers par terre, je ne peux pas faire d'excès de vitesse, je ne peux pas taguer les murs, je ne peux pas me ballader tout nu. C'est la loi, et c'est nécessaire d'avoir une loi. (et encore, on devrait pouvoir discuter de la nudité). Et même la loi évolue.
Mais une partie de la liberté est abandonnée sans que ce soit nécessaire à la collectivité. C'est pas la loi, c'est la convention. En tant qu'homme, je ne peux pas m'habiller en rose, avoir les cheveux long, me mettre en jupe. Si je m'occupe de mes enfants, ce sera mal vu. Pour une femme, au contraire, c'est s'occuper du boulot plutôt que des enfants qui sera mal vu. Et la non exclusivité, pour les uns comme pour les autres (mais surtout pour les femmes, au passage), ce sera mal vu.
Ces conventions ne sont pas indispensables au "contrat social". Il ne s'agit pas de les remettre en cause pour le plaisir de les remettre en cause (ça, c'est quand j'avais 15 ans et les cheveux longs), mais simplement de réfléchir aux véritables impacts du respect ou du non respect des conventions, et de s'accorder la liberté de choisir différemment.
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 23h35
Katouchka
alps : il me vient une comparaison en te lisant à propos de la logistique...
Il y a des familles qui choisissent d'avoir un ou deux enfants et d'autres 5,6,7 et + selon leurs moyens et selon leurs capacités à assumer ce choix.
Evidemment, il y a des familles qui n'arrivent pas à assumer 1 enfant et d'autres qui auraient peut-être du s'arrêter à un. Mais en fin de compte il y a plein d'exemples de familles nombreuses où tout se passe bien. Alors oui, les relations sont différentes que dans une famille moins nombreuse et oui la logistique est plus difficile. Et oui quand tu as plein d'enfants, tu as aussi plein de responsabilités, et tu es moins libre d'aller à New-York que si tu n'avais qu'un gosse voire pas du tout.
Le polyamour c'est une liberté mais en rien elle n'est considérée par la plupart des PA comme une liberté qui s'affranchit de ses contraintes. C'est toi qui pose cela comme postulat.
rajoute à la logistique d'avoir plusieurs partenaires amoureux et des enfants. et là on est dans le cas du polyamour.
#

alps
le jeudi 14 mars 2013 à 23h38
gdf
Je suis complètement d'accord. Il ne s'agit pas de défendre la Liberté comme concept supérieur. Il s'agit juste d'ouvrir des possibilités. La liberté, ce n'est pas faire ce qu'on veut sans conséquence, c'est pouvoir choisir, en connaissance de cause, entre plusieurs possibilités. Etre exclusif ou pas. Se marier ou pas (qu'on soit homo ou hétéro). Allaiter ou donner le biberon. Prendre une nounou ou prendre un congé parental. Prendre un job à NY ou rester avec ses proches (1 un ou plusieurs amoureux, mais aussi frères et soeurs, amis, etc.).
Une partie de notre liberté est abandonnée à la collectivité, pour le bien commun. Je ne peux pas jeter les papiers par terre, je ne peux pas faire d'excès de vitesse, je ne peux pas taguer les murs, je ne peux pas me ballader tout nu. C'est la loi, et c'est nécessaire d'avoir une loi. (et encore, on devrait pouvoir discuter de la nudité). Et même la loi évolue.
Mais une partie de la liberté est abandonnée sans que ce soit nécessaire à la collectivité. C'est pas la loi, c'est la convention. En tant qu'homme, je ne peux pas m'habiller en rose, avoir les cheveux long, me mettre en jupe. Si je m'occupe de mes enfants, ce sera mal vu. Pour une femme, au contraire, c'est s'occuper du boulot plutôt que des enfants qui sera mal vu. Et la non exclusivité, pour les uns comme pour les autres (mais surtout pour les femmes, au passage), ce sera mal vu.
Ces conventions ne sont pas indispensables au "contrat social". Il ne s'agit pas de les remettre en cause pour le plaisir de les remettre en cause (ça, c'est quand j'avais 15 ans et les cheveux longs), mais simplement de réfléchir aux véritables impacts du respect ou du non respect des conventions, et de s'accorder la liberté de choisir différemment.
Ben justement cette norme ou convention. Elle existe aussi chez les polyamoureux. Et pèse encore plus lourd dans le cercle de la famille polyamoureuse. Puisque les membres adultes de la famille sont plus nombreux. On ne compose pas avec ses amis comme on compose avec ses amoureux. On implique les sentiemnts forts de beaucoup de personnes dans le polyamour. Je le montrais à travers l'exemple du type polyamoureux qui veut demenager dans le sud de la france. Parce qu'on lui propose par exemple un poste de directdeur de recherche dans un domaine qui le passionne depuis des années, avec du materiel de haute technologie. Il doit composer selon les cas avec deux adultes ou plus au lieu d'un. S'il a des enfants avec de multiples partenaires c'est encore plus complexe.
Il déménage seul et revient le week end et partage son temps entre les enfants et ses partenaires amoureux ??? Tout le monde déménage ? Il ne déménage pas et abandonne son ambition professionnelle ? il quitte tout le monde ? Une partie le suit et l'autre reste. L'inclusivité est loin de regler tous les problèmes concrets. Il en crée meme de nouveaux et rend les anciens plus complexes encore. Il repond surtout d'une problématique. Il permet d'aimer deux personnes en meme temps. Et finalement ne propose pas plus que ca.
ici je compare les deux modeles. Je ne juge pas des choix des gens. Si les gens estiment qu'ils preferent tel mode de vie. Ca ne me derange pas du tout. si demain ma soeur me dit qu'elle est polyamoureuse. C'est pas un problème. Si demain ma femme me dit la meme chose. Ben c'est terminé. Pas parce qu'elle devrait choisir entre lui ou moi. Mais surtout parce que l'on aurait pas du tout la meme vision du couple. Mais ca tombe bien. J'en ai parlé à mon amie. Et elle n'est ni du genre à partager. Ni à se laisser influencer par l'intensité du moment. Et a une très forte volonté et des valeurs qui nous sont communes. Je suis trop entier et loyal à mon histoire personnelle pour aimer deux personnes veritablement en meme temps.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.