Polyamour.info

demeter

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(France)

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Discussion : Desemparée

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demeter

le samedi 02 juillet 2011 à 10h41

Pendant que j'y suis à être désagréable, je rajouterai que leur choix à eux ne te regarde pas non plus, ce n'est pas ton histoire, mais la leur.

Pour mettre un peu de modération dans mes propos, je voudrais te dire que si tu es capable d'entendre ce que je viens d'écrire, tu es exceptionnelle et tu as toute mon admiration...

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Discussion : Desemparée

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demeter

le samedi 02 juillet 2011 à 10h32

Je vais essayer d'être plus clair sur ma façon de voir les choses. je me trompe peut-être, ne l'oublie pas non plus, et je vais être très caricatural. Je n'ai pas dit qu'il fallait que tu sortes de sa vie, je ne me permettrais pas de donner des conseils sur les choix de chacun, mais seulement si tu veux l'aider.

Je pense seulement que tu es la dernière personne à pouvoir l'écouter, dans la mesure où en te positionnant ainsi tu la prives de la possibilité de dire (et probablement de se dire à elle même) ce qu'elle ressent, puisqu'elle se trouve prise entre l'impossibilité de mettre en doute ta "bonne" conduite apparente, l'idée qu'elle a d'elle même, sa conception de l'amour qu'elle porte, sa façon d'aimer et ce qu'elle ressent au plus profond d'elle : tu es la chose la plus détestable qu'elle connaisse, puisque tu lui fais si mal. Cette position la détruit, purement et simplement, puisqu'elle tente de lutter contre elle même : elle perdra à tous les coups. En étant pleine de bonnes intentions je n'en doute pas, tu la maintiens dans un conflit intérieur dont elle n'a vraiment pas besoin. Il est urgent qu'elle puisse exister et y voir clair dans ce qu'elle veut, elle. Et sans toi. Quand elle va s'apercevoir de ce qu'elle veut, si elle s'en sort, tu risques de t'en prendre vraiment plein la g...
A toi il te reste à accepter de la faire souffrir en assumant ce que tu fais, et en espérant qu'elle s'en sorte toute seule, tu pourras alors la respecter vraiment et lui permettre de se respecter, elle.

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Discussion : Desemparée

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demeter

le samedi 02 juillet 2011 à 09h24

chouk
il y a 2 jours, sa conjointe était en pleine crise d'angoisse profonde, je suis donc allée chez eux pour l'écouter et qu'elle puisse exprimer sa colère envers moi...

Tu n'as pas l'impression qu'il y a un truc qui cloche la dedans ... ? Je risque d'être un peu direct, mais... si tu veux vraiment l'aider, sors de sa vie...

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...

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demeter

le mercredi 29 juin 2011 à 19h40

Encore une fois d'accord avec toi ici RIP... sur l'analyse surtout. Mais une analyse reste une analyse, c'est à dire quelque chose fait à postériori. Il y a dans le fait d'aimer à mon sens la nécessité d'imposer.
Je pinaille, surement parce que je suis confronté au paradoxe de mon raisonnement, mais on ne peut décider de faire le deuil de quelque chose sans y être obligé. Se poser la question du deuil ne peut être entendu que si les actes de l'autre nous l'imposent. Comment faire le deuil en faisant l'économie de tenter d'imposer à l'autre ce que l'on est ? Là encore ce n'est pas la réflexion qui est aidante mais la confrontation pour l'un ET l'autre avec la réalité. Sinon il reste bien souvent des regrets que l'on risque de faire porter à l'autre. C'est pour moi pour l'instant la limite de la réflexion : aimer, c'est respecter l'autre, d'accord, mais c'est faire en sorte également de lui demander ce même respect et souvent cette même souffrance. Le chat se mord la queue.
La réalité est probablement quelque part dans la mouvance de la relation, de la vie, et l'acceptation qu'elle puisse changer, devenir autre chose, pour permettre à chacun de changer, garder l'espoir mais comme au Bon Dieu sans trop y croire... just do it... ou pas...Je crois qu'on n'en a jamais fini avec rien, et même le deuil est illusoire. On peut donc sans souci se regarder faire (ou ne rien faire) mais il faut en tirer des conclusions. Ce sont ces conclusions qui feront la vie belle ou désespérante, pas les actes en soit.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Catherine Millet sur Rue89

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demeter

le mercredi 29 juin 2011 à 17h02

RIP, d'accord avec toi...

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Discussion : Catherine Millet sur Rue89

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demeter

le mercredi 29 juin 2011 à 16h52

tentacara
C'est là que je vois une grosse contradiction. Sa réaction épidermique c'est "ce n'est pas possible, l'humanité n'est pas prête", et dès qu'on lui demande d'y réfléchir 2 minutes, son raisonnement l'amène logiquement vers la pluralité amoureuse. Ça montre vraiment à quel point le PA se heurte à un barrage culturel profondément enfoui mais qui ne tient pas face à un raisonnement un peu rationnel.

Pourquoi y voir une contradiction ? Nous ne sommes pas très logiques, et la dualité entre ce que l'on ressent ("ce n'est pas possible, l'humanité n'est pas prête" ou plutôt : "je n'y suis pas prête", question de mots mal utilisés), notre culture, notre éducation, nos envies et ce que l'on pense est à mon sens même ce qui caractérise la pensée : un choix n'est possible qu'en fonction des critères qui permettent à la pensée d'aboutir, et ces critères sont par définition antérieurs au raisonnement, même si ce raisonnement peut servir à redéfinir d'autres critères pour le choix suivant. Ce qui différencie le "polyamour" (je trouve vraiment ce terme beurkkkk....) de la pensée majoritaire actuelle c'est le souci d'honnêteté, c'est à dire une valeur, une façon comme une autre de se mettre en paix avec soi même. On peut rêver aussi de ne pas rentrer dans une case et de ne pas se couper de la réalité des autres.... Le vrai débat est plutôt pour moi : "comment assumer mes actes et mes choix", et non pas seulement comment vivre plusieurs amours, débat politique et histoire de vie... La majorité des gens (enfin, beaucoup je l'espère) se débrouillent avec leur façon d'aimer plusieurs personnes et le mensonge, l'infidélité sont des réponses comme les autres à ce besoin, non ?

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Discussion : Situation épouvantable !

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demeter

le dimanche 26 juin 2011 à 12h41

Quelques mots qui me viennent, malgré la tournure du fil ..... Je les lance, ils sont ce qu'ils sont :

Il me semble que la jalousie, le fait de se sentir amoureux, la tristesse, la joie sont des états qui sont communs à l'espèce humaine. Chercher à les faire disparaitre n'a pas de sens.

En revanche la manière de les vivre ou ce qui les provoque provient d'une part du contexte dans lequel on se place, des attitudes et des choses dites ou non dites, et d'autre part des représentations ou des inférences de chacun c'est à dire ce qui constitue la culture et l'idéal de chacun. Une situation peut faire rire telle personne et laisser une autre indifférente, ce qui ne veut pas dire que l'une est joyeuse et l'autre taciturne. De la même manière, une situation peut déclencher de la jalousie chez l'un et laisser l'autre de marbre, sans que le premier soit plus jaloux que l'autre.

Les réactions et les manifestations de ces états diffèrent d'une personne à une autre.

La souffrance liée à la jalousie provient plus d'une confrontation d'un idéal de soi même et d'une réalité. Pour la stopper, il faudrait faire le deuil de cet idéal ou chercher à fuir la situation, en se plaçant dans des conditions plus conforme à ses propres croyances. Certains préfèreront à terme, pour sortir de cette confrontation, faire le deuil de la relation, d'autre celui d'une idée d'eux même, sans que la raison n'intervienne outre mesure dans ce choix. Inutile de chercher à convaincre. Le discours n'est utile qu'à celui qui se l'approprie, comme prise de possession du réel. Les divergences entre les participants de ce fil montrent combien chacun est touché affectivement par ses propres réponses et y participe avec ses propres convictions (c'est une évidence, mais en terme d'efficacité, aucun ne convaincra l'autre, il ne s'agit que de respect ou non).

En revanche, l'écoute de l'autre, si elle est possible,c'est à dire sans qu'il y ait des tensions à chaque mot,peut permettre de maintenir la relation, sans contrainte sur l'un ou l'autre, pour qu'elle se stabilise à l'endroit où chacun y trouve son compte, et commence à construire, ensemble, un discours lié à la relation. Difficile, dans la tourmente affective, d'échapper à une manipulation, inconsciente ou non, de chacun des deux membres de la relation.

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Discussion : Situation épouvantable !

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demeter

le mercredi 22 juin 2011 à 19h44

Une question Blanche : crois tu être vraiment consciente de ce que tu ressentiras quand la situation sera inversée et que ton mari s'autorisera à rencontrer quelqu'un d'autre ?

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Discussion : Objectivité, infidélité, liberté et site Internet

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demeter

le mercredi 22 juin 2011 à 18h25

LuLutine
Je ne sais pas, en tout cas pour le moment, il faudrait déjà des leçons d'orthographe...

C'est vrai que je n'avais pas fait attention, le texte est rempli de fautes d'orthographe. Pas d'erreur, la faute semble bien une marque de fabrique du site... :)
Je suis content en tout cas de voir qu'en cherchant "Les 30 signes les plus fréquents d’une infidélité" dans gogle, ce fil de discussion remonte dans les résultat en deuxième position, juste derrière... encore un petit effort.

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Discussion : Situation épouvantable !

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demeter

le mercredi 22 juin 2011 à 15h55

L'intérêt de recentrer également sa réflexion sur soi et ses propres choix de vie, plutôt que de chercher à convaincre, permet également de ramener les problèmes aux relations concernées, indépendamment l'une de l'autre et non de mélanger les deux histoires. Je ne crois pas qu'il soit bon de faire trop exister une personne d'une relation dans la deuxième relation dans la mesure où les jalousies possibles se nourriront alors du fantasme de cette personne, en oubliant l'objet même de la jalousie : en clair, la préoccupation ne devient plus la relation en elle même, mais la rivalité entre deux personnes alors que l'objet même de la jalousie disparait.

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Discussion : Situation épouvantable !

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demeter

le mercredi 22 juin 2011 à 15h08

Les conseils de Barbaras me semblent justes mais la façon de les dire en revanche me parait être un jugement difficile à entendre. Peut-être peut on reformuler ainsi :
Ton, mari est libre de ses actes, cela est un fait. Il ne t'appartient pas de le laisser libre ou non, puisqu'il l'est. La relation que vous avez tous les deux selon la manière dont elle est gérée par vous deux peut permettre ou non à chacun d'y trouver son compte, en provoquant plus ou moins de souffrance de part et d'autre. Chercher à convaincre l'autre est rarement une bonne idée, il s'agit plutôt de l'écouter, et de se faire entendre, une écoute à double sens.
Quant à savoir celui qui a le plus changer, cela ne justifie en rien une prise de décision, il vous faut savoir si selon vous changer est un bien ou un manquement à la parole donnée, si cette part de changement peut être une avancée ou si elle est insupportable. Le manquement à la parole donnée en cas de séparation est obligatoire : l'un propose autre chose et rompt ce qui est existant, l'autre rompt ses engagements de continuer une vie ensemble. En réalité ce n'est pas la rupture ce qui est important, mais de mieux définir ce que l'on attend de sa propre vie. Cela suppose souvent des changements. Ces différences de point de vue n'appartiennent qu'à votre histoire, et vos histoires respectives. En aucun cas il n'y a d'adversaire, si la séparation a lieu, autant que chacun puisse se l'expliquer et ait pu faire un choix, cela permet par la suite de vivre mieux, sans regret, avec l'espoir que demain peut être aussi bien qu'hier...

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Discussion : Objectivité, infidélité, liberté et site Internet

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demeter

le vendredi 17 juin 2011 à 03h59

Les gens qui ont répondu sont probablement des gens qui souffrent, qui cherchent. Mais eux peuvent évoluer peut-être, du moins j'aime à le croire, vers des solutions autres, qui leur laisseraient l'espoir de lendemain plus heureux, et qui ne transformeraient pas leur vie en champ de bataille. Souffrir est le début d'une recherche, d'un questionnement, mais quand la réponse donnée à cette souffrance débouche sur une dépense d'énergie utilisée pour construire un site qui met en place les bases d'un armement stratégique, on peut s'attrister de voir les ressorts utilisés par la nature humaine pour rester en vie.

La question que je me pose est de savoir si le responsable du site a d'autres motivations que de guérir de sa propre histoire et si il ne se donne pas lui même des raisons plus commerciales et pragmatiques. Dans les deux cas, je trouve cela un peu atterrant mais intéressant pour une réflexion plus globale sur le fonctionnement social.

Il est probable que mon commentaire avait quelque chose de prétentieux, de déplacer et d'inutile à cet endroit. Mais je rêve souvent : parler aux cons peut-il les instruire ? Hélas, la pédagogie à mettre en place semble plus complexe et cela m'énerve...

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Discussion : Objectivité, infidélité, liberté et site Internet

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demeter

le jeudi 16 juin 2011 à 19h05

Le site est facile à trouver, c'est le premier dans gogol quand on tape "Les 30 signes les plus fréquents d’une infidélité". Autant ne pas y faire référence et remplacer sa première position par celui-ci en cas de semblable recherche, cela serait sûrement plus aidant. :)

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Discussion : Objectivité, infidélité, liberté et site Internet

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demeter

le jeudi 16 juin 2011 à 17h40

Bonjour à tous...
Je suis tombé sur un article, comme il en existe tant sur le web, intitulé :
"Les 30 signes les plus fréquents d’une infidélité". sur un site "engagé" dans le conservatisme le plus primaire et dont chaque article me plonge dans une immense tristesse et perplexité. Je n'ai pu m'empêcher d'y laisser ce commentaire :

"Passer le temps de son couple à surveiller l’autre, est-ce vraiment ce dont vous rêvez ? Mettre l’autre en prison au nom de l’amour ? Je ne partage pas ce point de vue assurément. Une relation de couple, comme toute relation, ne devrait-elle pas permettre à chacun de se comprendre, de vivre d’autres relations ? Ce qui tue les couples dans le cas contraire, c’est la culpabilité que l’on fait porter à l’autre, le non respect de ses besoins, et la jalousie ressentie, due à nos propres peurs, et que nous demandons à l’autre de guérir, par des promesses qu’il ne peut peut-être pas tenir, surtout si nous ne pouvons discuter ensemble de besoins de chacun, homme ou femme. Grandir est une bonne chose, grandir avec l’aide d’un compagnon, et non contre lui est une alternative aux souffrances que ne manque pas de susciter pour nous et nos compagnons la méfiance préconisée, induite par ce genre d’articles, qu’elle soit justifiée ou non, article qui peut être juste dans les faits, mais qui se nourrit lui aussi de nos propres peurs et s’appuie sur une morale un tantinet 18e siècle…"

Mon commentaire n'a pas reçu l'approbation du modérateur et a été supprimé. Étonnant non ?
En réalité, je me demande quand même ce qu'il se joue dans cette obstination de ces maitres à penser moralisateur bien-mal-pensant à contrôler les réactions des intervenants, et ce qu'ils peuvent bien avoir à y gagner ? A moins que ce ne soit que la peur, cette grande responsable du monde...

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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