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Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le samedi 27 août 2011 à 10h39
A ce titre, je fais un copier de ce que j’ai pu lire sur le site « être-humain ». J’aime particulièrement cet écrit.
Etre ou Avoir ?
J'ai un réflexe : j'ai plus tendance à accorder du crédit aux gens heureux qui me parlent du bonheur, plutôt qu'aux gens aigris qui, plein d'expériences ou pas, ne savent qu'expliquer leur propre incapacité au bonheur (que je n'imagine pas définitive). Exactement comme j'aurais bien du mal à confier la construction de ma maison à un individu qui fit la sienne tombant en ruine.
Ceci dit, il reste intéressant d'écouter ce type de récit pour constater que les arguments sont, en général, liés (solidement liés) à l'extérieur, à décrire combien le monde est cruel, pourri et égoïste (les épithètes peuvent être plus expressives). L'ensemble souvent rempli de généralisations et autres amalgames. C'est bien connu : « Les autres, c'est l'enfer ! ». A en croire ces propos, savoir vivre Heureux est une attitude naïve (là aussi les qualificatifs peuvent être plus colorés) qui se résume à ne pas avoir assez souffert dans la vie (y en aurait-il une seule pour tous ?) et ceux-là sauront expliquer ou faire comprendre aisément combien eux, pauvres eux, ont souffert et ont ainsi atteint la dose prescrite ; celle qui permet de voir la cruelle réalité, cette dernière se limitant, bien entendu, à leur propre vie (devenue la vie) et aux informations de haute fidélité dispensées par la presse libre (qui dispense donc de s'informer par soi-même).
En fait, je n'en doute pas et suis même tout à fait d'accord avec cette interprétation, mais il s'agit là d'un bonheur bien particulier, entièrement dépendant de l'extérieur. Il s'agit de ce "bonheur mirage" bien normal et précisément clamé par tous les pouvoirs de notre société, petits ou grands. Or le Bonheur que je souhaite évoquer ici, non seulement il aura une majuscule pour être reconnu, mais, surtout, il est intérieur et ne dépend que de soi. Que le monde soit merveilleux ou infect n'y change rien ! L'argument global s'écroule : « Boum ! ».
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le samedi 27 août 2011 à 10h39
Nounours
Moi j'aime les bisounours, quand on est dans des situations pas simple, cela me fait plaisir et me rassure de voir que d'autres sont heureux, ...
Je ne sais pas ce que les bisounours signifient dans l'esprit collectif. Un bisounours, pour moi, représente un être qui aime et envoie des cœurs à tout le monde, qui ne voit de mal nulle part,..., bref, un être un peu naïf.
Je n'ai pas le sentiment qu'une personne heureuse ressemble à un bisounours (j'ai enlevé mes poils exprès :-D ). Etre heureux me semblerait plus proche de : Accepter d'être ce qu'on est (avec nos qualités et nos défauts), avoir une juste estime de soi, savoir qu'on peut survivre à un échec, oser dire non ou stop quand on ne veut pas, dire ce qu'on pense ou faire ce qu'on veut, se sentir en règle avec son passé, faire preuve d'humour sur soi-même, ....
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Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le mercredi 24 août 2011 à 10h06
Siestacorta
on est bien dans sa peau parce qu'on est meilleur que les autres et qu'on assure un max à tout résoudre sans demander à personne ?
"être heureux" ne veut pas dire "meilleur que les autres" mais juste arriver à obtenir cet état, pas forcément seul. Mais je connais aussi des personnes qui sont malheureuses parce qu'elles choisissent de l'être et qui se complaisent à rester dans cet état.
Dans ce fil, je lis :
- des personnes qui sont heureuses
- des personnes qui y répondent. Je simplifie : exprimer le bonheur, aucun intérêt ou, c'est bien mais à petite dose parce que pas trop intéressant (je voulais dire que j'étais assez d'accord, et que ça pourrait être bien de préciser pourquoi on est heureux).
Pour le reste, je voulais juste voir le sujet par une autre fenêtre et dire à l'inverse des fils heureux, pourquoi les fils de demandes d'aide étaient plus intéressants :
Il y a donc les personnes qui demandent du soutien et celles qui y répondent. Demander du soutien sur un forum, c'est un moyen comme un autre et je suis persuadée que les personnes y trouvent leur compte, c'est souvent retranscrit d'ailleurs. Je ne porte aucun jugement, je dis juste (à l'instar du fil polyamoureuse heureuse) que ce n'est pas ma tasse de thé, mais il y en a pour tous les goûts non ?
Je m'attachais ensuite aux forumeurs qui répondent aux demandes d'aide, et j'exprimais pourquoi c'était plus intéressant d'intervenir sur ces fils.
Siestacorta
Voilà, j'espère avoir pas trop été trop brut,
Non. Visiblement, j'ai dû mal exprimer mon idée.
Siestacorta
je sais pas si je dois interpréter ton post comme une revendication "débrouillez-vous et embêtez pas les autres avec de la psycho de comptoir", ou si c'est juste des arguments que tu poses...
Juste des arguments.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le mardi 23 août 2011 à 19h58
De toute évidence, les histoires heureuses n’intéressent pas grand monde, c’est sur : ça peut paraître nian-nian. Il en est de même, pour moi en tout cas, concernant les demandes d’aide répétées. Je ne remets pas en cause la douleur des personnes qui viennent sur ce site, bien au contraire, mais souvent je trouve ça ennuyeux et les schémas de résolution sont souvent les mêmes. J’en conviens, si ça ne m’intéresse pas, je ne lis pas !
De manière plus constructive, il me semble évident qu’écrire juste « je suis heureux » n’est pas suffisant, il faudrait préciser comment ou pourquoi on y arrive. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, nous avons tous des problèmes, des ennuis, des soucis, des histoires de cœur qui nous affectent (mono ou poly)…. Ce qui distingue une personne bien dans sa peau c’est, peut être et entre autres, qu’elle arrive à résoudre ses propres problèmes.
D’autre part, pourquoi on aime lire et être à l’écoute des personnes en souffrance ? On se dit qu’il y a pire que nous :-) . Mais surtout, ce besoin de reconnaissance. On a tous besoin d’être reconnu d’une manière ou d’une autre pour ce qu’on est ou ce qu’on peut faire. Se faire reconnaitre comme étant polyamoureux par exemple. A ce titre, les forumeurs qui répondent aux appels au secours des âmes en détresse sont reconnus pour ce qu’ils peuvent apporter, c’est gratifiant ! C'est un plaisir de savoir qu’on peut servir à quelqu’un et accessoirement, d’avoir des compliments ou d’être remercié … L’avantage supplémentaire à aider les personnes virtuellement, c’est que sur un forum il n’y a pas à s’engager sur des relations pérennes (hormis les personnes qui se connaissent ou se rencontrent) et ça n’engage à rien d’autre que quelques mots écrits sur un post….
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le mardi 23 août 2011 à 15h16
Je pensais que ce site était un site d'intérêt, où chacun peut exprimer ses sentiments, ses avis ou ses demandes… en rapport avec le sujet du polyamour, incluant l'aide ou l'entraide.
S'il faut juste demander ou apporter de l'aide pour écrire sur ce forum, ben... je trouve ça dommage et beaucoup moins intéressant ! Autrement dit : si le site est réservé uniquement à l'entraide, pour le coup, c'est un peu exclusif !! :-/ (mais LuLutine, tu as rajouté « rôle d’information » sur ton dernier post )
LuLutine
Donc je ne viendrai sans doute pas ouvrir un sujet pour dire que tout va bien ^^
Dire qu'il existe des polyamoureux(ses) heureux(ses), c'est peut être aussi de l'aide apporté à ceux qui en doute et c'est aussi un pied de nez pour les détracteurs (ça me fait penser à l'interview de Luc Ferry qui disait que ça ne tiendrait pas 2 ans cette histoire amoureuse à 3)...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

Fleur
le lundi 22 août 2011 à 10h46
ladys
Pareil pour Fleur, au risque de vous choquer, j'ai laissé mon cadet se rendre malade aux sucreries et tomber d'un arbre (après l'avoir prevenu du danger dans les deux cas). Aujourd'hui, il se restreint lui même sur les bonbons (par exemple, lorsqu'il participe à une fête enfantine en mon absence), et il ne grimpe que sur des branches solides. Ca m'a fait de la peine de le voir malade, de le voir pleurer après la chute et de soigner ses bleus, mais je sais qu'il évite ce genre de risque aujourd'hui, même si je ne suis pas là pour le lui rappeler.
Ça ne me choque pas vraiment, l'apprentissage par l'expérience est un bon moyen pour ce faire une idée soi-même, à condition d'être accompagné (explications et soins). Ça peut aider à devenir pragmatique aussi. Maintenant, j'imagine que les risques (mal au ventre et chute) ont été mesurés. On ne laisse pas un enfant (enfin j'espère) s'infliger des souffrances irréversibles.
ladys
Concernant " le respect de soi, d'autrui, des espèces vivantes et des biens". Oui, c'est aussi essentiel que la sécurité à mes yeux. Mais autant j'ai à gérer des prises de risques d'un de mes enfants qui aime pousser ses limites, autant sur ces sujets, j'ai rarement à intervenir auprès d'eux. Je n'y ai donc pas pensé de prime abord.
Il n'y a pas toujours besoin de mots et d'explications pour inculquer des valeurs à ses enfants. Ils sont souvent à "l'image des parents" (du moins, avant la période préadolescence) dans le sens où si les parents sont respectueux, dans l'ensemble, ils le seront aussi (par mimétisme par exemple).
Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

Fleur
le samedi 20 août 2011 à 18h00
Bien sur, un enfant a aussi des facultés et sa liberté de penser (heureusement !!!!), je ne dis pas le contraire mais au même titre qu'un adulte, je ne pense pas. Dans mes propos, il s'agissait uniquement du contexte " avoir les capacités d'accepter ou de refuser ce qu'on lui impose" et un enfant n'a pas toujours le développement, l'expérience et la maturité pour avoir un avis objectif et faire des choix en tout état de cause (ne serait-ce que par l'apprentissage du langage).
Demander à un enfant d'1 an s'il veut qu'on lui perce les oreilles ou pas, il a bien quelque part une question d'âge (ou de développement plutôt).
Un autre exemple, je peux aussi demander à mon enfant : voudrais tu choisir une religion ? je vais t'expliquer toutes celles qui existent... Pas sur qu'à 6 ans il soit en mesure de comprendre tous les tenants et aboutissants mais à 16 ans, ça ira peut être mieux.
Oui un enfant peut plus facilement mettre en cause les codes justement parce qu'il n'a pas encore été (complètement) formaté.
Ladys En dehors de prise de risque, un adulte ne devrait jamais imposer à un enfant (ni à quiquonque, c'est bien là que je bloque, à l'origine) quoi que ce soit.
La sécurité de l'enfant, c'est un des fondamentaux de l'éducation. Mais même là, où ça commence et où ça se termine ? :
"Ne mange pas trop de chocolat, tu risques d'être malade" : peut être ou pas, mais l'enfant est-il en mesure de comprendre seul qu'il ne doit pas trop en manger, il est plutôt dans le ressenti, les sens plus que dans la pensée (d'où l'idée des 7 ans, dit l'âge de raison). Et même si on lui explique, pas sur qu'il comprenne et que ça l'empêche de manger tout le chocolat. Sauf peut être s'il a été malade une fois (apprentissage par l'expérience).
"Ne marche pas sur ce tronc, tu risques de tomber" : Mais à trop l'en empêcher, ça pourrait l'inhiber et par la suite osera t'il prendre des risques qui lui permettraient pourtant d'avancer ?
Dans l'éducation il y a autre chose que la sécurité qui me semble très importante, il y a aussi le respect de soi, d'autrui, des espèces vivantes et des biens .... En dehors de ça effectivement, je ne vois pas la nécessité d'imposer telle ou telle autre chose.
Reste encore un élément : la dépendance matériel. L'enfant n'a pas son autonomie financière par exemple... là encore c'est différent d'un adulte.
C'est, entre autres, pour toutes ces raisons que j'aurais différencié les exemples cités auparavant.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

Fleur
le samedi 20 août 2011 à 15h55
Pour moi aussi, l'exemple des oreilles percées n'est pas neutre. Je vais même aller plus loin dans l'exemple :
Percer les oreilles de son enfant à un an et lui refuser un piercing à 16 ans.
Il y a plus qu'un côté esthétique, il y a aussi une histoire de codes sociaux...
En fait dans les exemples cités, j'aurais différencié les exemples concernant les adultes de ceux des enfants. Un adulte a sa propre liberté de penser (normalement) et a la faculté de remettre en cause les codes, l'enseignement... et donc sa possibilité d'accepter ou pas ce qu'on lui demande ou impose. Alors que pour un enfant qui n'a pas son développement complet, (physique, psychologique, psychique, éducation...) n'a pas toujours la possibilité "matériel" ni son autonomie pour pouvoir accepter ou pas ce qu'on lui demande ou impose.
La question qui me vient alors : à partir de quand peut-on considérer qu'un enfant à toutes ses facultés pour décider par et pour lui-même (7 ans, 18 ans, 21 ans, .... je n'ai pas la réponse et je suppose que ça doit dépendre du sujet et de l'enfant... mais il n'y aura jamais de certitude sur ce point)
Super le texte de Desproges !!
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le samedi 20 août 2011 à 12h00
Heuuu... Un forum d'entraide ?????? Sans vouloir être péjorative, ce n’est pas toujours l’impression que ça me donne.
Sinon, certes, je n'ai pas pris le temps de tout lire, mais c'est indiqué où ?
Discussion : Polybébé est arrivé
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le dimanche 14 août 2011 à 11h18
Siestacorta
Ya un biais, dans cette remarque sur les témoignages : les gens heureux n'ont pas d'histoire. Pas grand chose à raconter de neuf, puisque, souvent les évènements heureux, on a plus envie de continuer à les vivre que de prendre du temps sur son bonheur pour en parler.
C'est un peu ce que veulent dire les chinois avec cette expression : "je vous souhaite une vie intéressante". Du point de vue chinois/confucius (un philosophe très amateur de poulet au gingembre), une vie intéressante, où il se passe des trucs, c'est une vie malheureuse. Une vie heureuse est sans évènement, un bonheur "fixe".
Dire que les gens heureux n'ont pas d'histoire, je trouve ça très réducteur !! Une vie sans évènement c'est une vie ennuyeuse et non pas heureuse !
On peut avoir plein de choses à faire, avoir plein d'amis, avancer, construire des projets, réussir ou être en échec, voir des êtres chers disparaître, être en désaccord avec sa famille, ..., et avoir quand même une vie heureuse !! (et heureusement :-) )
En fait, je pense surtout que ce qui permet de se sentir épanoui, bien dans sa peau et heureux c'est d'une part, le travail qu'on fait sur soi et pour soi (être en accord avec soi, ses valeurs,..) et d'autre part, la manière dont "on s'écrit sa vie" : Les personnes à tendance pessimiste vont plutôt, pour un évènement, une histoire, garder en mémoire les aspects négatifs et passer outre les aspects positifs alors que pour les personnes à tendance optimiste, ce sera l'inverse. Ce que je veux dire, ce n'est pas tant l'évènement qui est heureux ou malheureux mais plutôt la manière dont on l'interprète ^^.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

Fleur
le vendredi 05 août 2011 à 13h14
Ce qui me gène, c'est quand on me dit : "j'aime plusieurs personnes, moi aussi, je suis donc polyamoureux (à cela j'entends, accepte moi comme polyamoureux) mais par contre non, je ne veux pas que mon conjoint le sache (même si dans le principe ça serait super !) parce qu'il ou elle ne le comprendrait pas et que ça pourrait faire trop de dégâts.(cette vision des choses s'apparente plus à de la polygamie à mon sens). C'est oublié une valeur (ce n'est pas une histoire de préservatifs ou de betteraves) qui est essentielle pour moi : l'honnêteté (et en l'occurrence la liberté et la réciprocité aussi).
Le forum peut accueillir les poly, les non poly ou les aspirants poly, ... ce n'est pas le problème. La discussion est ouverte. Mais j'ai du mal avec ceux qui veulent se définir comme poly sans en avoir les mêmes valeurs (qui sont finalement pas si nombreuses).
Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

Fleur
le vendredi 05 août 2011 à 11h40
(bonjour Ladys)
Dans la définition du polyamour, pour moi, aimer plusieurs personnes et relations honnêtes : les deux aspects ont la même importance. Il n'y a pas l'un qui prend le pas sur l'autre. En cela, je rejoins LittleJohn et les explications de Tentacara dans lesquelles je me retrouve complètement.
J'aimerais rajouter ceci :
LuLutine
les gens que j'ai rencontrés qui aimaient sincèrement plusieurs personnes étaient justement très bien disposés à des relations ouvertes. Ils avaient selon moi les dispositions dont parle RIP. Sauf que, craignant la réaction de leur partenaire/de leur entourage/de la société, ils ne l'assumaient pas toujours ouvertement.
Les hommes que je connais, qui sont en situation de "tromperie" sentimentale et/ou sexuelle idéalisent pouvoir vivre leurs relations ouvertement mais ne sont pas disposés à le faire (certainement par peur, en effet, de la réaction de leur conjoint, entourage, société, etc..).
Au regard de la société, tromper parait être normal, c'est en rapport avec l'honnêteté que les polyamoureux se "battent" et semblent être en marge. Sans cet élément, nous ne serions pas vraiment différents et de quoi nous plaignons nous alors?
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

Fleur
le jeudi 04 août 2011 à 19h50
Deux mots différents, je trouve ça bien mieux. Personnellement, ça m’embêterais beaucoup (que dis-je, énormément ! ) qu’on me dise poly amoureuse au même titre qu’une épouse qui trompe son mari (même si elle est aussi amoureuse de son amant ). Assumer ses relations avec honnêteté, ce n’est quand même pas pareil et ça n'implique pas les mêmes choses !
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Polyamoureuse heureuse !

Fleur
le jeudi 04 août 2011 à 12h05
Un grand merci Agapante d'avoir ouvert ce fil.
Oui, il y a des polyamoureux (ses) heureux (ses) et je suis ravie qu'on puisse l'écrire sur ce site et je souhaiterais d'ailleurs qu'il y ait plus de personnes qui le montrent.
Lorsque je parle de polyamour à certaines personnes de mon entourage, on me répond "oui, le polyamour c'est bien en théorie, mais regarde, quand on lit les témoignages, ils sont quasi tous malheureux !"
Je réponds que moi je le vis très bien, cette manière de vivre me colle à la peau. On voit souvent sur ce site qu'un seul côté de la médaille. Je rejoins tout à fait les propos de LuLutine quand elle dit :
LuLutine
Quelqu'un qui va bien, tu lui dis "C'est cool", et après ? Tu passes ton chemin, il n'a pas besoin de toi... (c'est sans doute un peu schématique mais c'est l'idée)
et ceux de LittleJohn :
LittleJohn
Le truc, c'est que les fils "heureux" finissent toujours perdus dans le flot des fils qui le sont moins.
Ce que je tente vainement d'expliquer.
Bien sur le polyamour n'est pas toujours aussi simple, le manque de communication, les incompréhensions, l'éloignement, la frustration, la jalousie...., sont des éléments qui ne doivent pas être minimisés et qui demandent de l'attention et de l'énergie. Mais pour ceux qui sont en accord avec eux-mêmes, ça vaut vraiment la peine !!
Pour ma part, comme vous l'avez écrit aussi Agapante et Tentacara, je suis comblée, heureuse, épanouie de vivre mon polyamour. Encore mieux, je suis mariée depuis une dizaine d'années, j'ai des enfants, nous avons chacun d'autre(s) partenaire(s) et pas l'ombre d'un nuage dans ma vie de couple et de famille.
Alors encore oui, le polyamour peut se vivre pleinement et bien !
Merci encore Agapante....:-) :-) :-)
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Coup de blues

Fleur
le lundi 27 juin 2011 à 17h42
@prince lutin et littlejohn : hé !! vous vous faites de la pub ;)
Pour ceux qui aiment la diversité et qui font confiance aux aléas de la vie, le choix devient très restrictif, le monde PA étant un cercle restreint.
J'évoquerais aussi le principe d'action - réaction. Si pour une action donnée (les phrases, le choix des mots, les attitudes...) la réaction est toujours la même (la fuite) alors on peut se poser la question du choix des bases. En modifiant l'action, il sera probablement possible de changer de réaction (tout en tenant compte qu'il ne peut pas y avoir de réussite à 100 %).
Si le principal problème, c'est de ne pas être prise au sérieuse, alors je tenterais de dire qu'il faut d'abord prouver son sérieux dans d'autres domaines et/ou avec d'autres moyens (le travail, les relations amicales, l'éducation des enfants,.... ) avant d'envisager la discution sur le PA. En somme, mettre des jalons, se faire connaître avec d'autres sujets avant d'évoquer celui du PA et d'aborder une relation plus intime. bref laisser le temps au temps, une relation durable se construit sur de bonnes bases.
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Fleur
le mardi 07 juin 2011 à 17h21
ladymarlene
Si on laissait les gens mener la vie qu'ils veulent ? Ce serait pas mal, non ?
Tiens ! c'est marrant cette petite phrase, ici, sur un forum où c'est bourré de conseils.
ça m'interpelle, tu voudrais dire par là qu'il y a des personnes ou des oeuvres qui "dictent" ta vie ?
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Fleur
le samedi 04 juin 2011 à 15h32
Les propos de Virginie Despentes me plaisent dans le sens ou elle prétend qu'une femme a le droit, la liberté, l'indépendance d'être comme elle l'entend, sans être soumise aux diktats de la société.
Mais ce qui me gène, et je prends pour exemple le sentiment que j'ai eu en lisant son oeuvre, c'est ce petit côté que je retrouve chez certaines femmes féministes: puisque j'ai eu une expérience malheureuse avec un ou des hommes, alors ils sont tous pourris.... C'est oublier que chaque individu est différent et que tous les hommes n'ont pas la même valeur et les mêmes valeurs.
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Fleur
le samedi 04 juin 2011 à 12h05
J'ai beaucoup apprécié lire King Kong théorie de Virginie Despentes (la première fois que j'ai entendu parler de ce livre, c'était sur le chat de polyamour, merci)
Ses idées non conventionnelles apportent beaucoup, il fait pour moi office de référence. Je déconseille quand même de le lire dans un moment de spleen car il arrache un peu !
Cela étant dit, c'est effectivement un discours féministe incluant parfois, et à mon sens, des pics antiféministes. " La féminité c'est de la putasserie" ne me laisse pas indifférente. Je suis d'accord avec l'auteure mais je revendique aussi pouvoir plaire aux hommes et (aussi) avec des accessoires, même s'ils peuvent paraître futiles...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.