Polyamour.info

Goffio

Goffio

Paris (France)

Participation aux discussions

Discussion : Témoignages audio - best-of de polyplaisir des utopies

Profil

Goffio

le vendredi 15 octobre 2010 à 10h11

Merci Guilain, tes morceaux choisis respirent le bonheur et la joie de vivre, c'est excellent (+)

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Goffio

le vendredi 15 octobre 2010 à 09h04

Salut Titane,

Je me reconnais beaucoup à travers ta sensibilité, c'est clair. A force d'illuminations, nous allons être les 2 responsables désignés, quant aux coups de bambou sur le forum !

Voir dans le contexte

Discussion : L'amour quand on a la vingtaine..

Profil

Goffio

le vendredi 15 octobre 2010 à 07h02

Euh... Gin ?
Tu montes à Paris ou je descends à Lyon ?!
Juste histoire de choisir une lettre de ton alphabet, pour nous 2... <3

;-)

Voir dans le contexte

Discussion : Vivre le polyamour en couple sous le même toit

Profil

Goffio

le jeudi 14 octobre 2010 à 15h45

Bon anniv' Cham, et haut-les-coeurs !

Voir dans le contexte

Discussion : Projet Goffio

Profil

Goffio

le jeudi 14 octobre 2010 à 15h38

Merci beaucoup Madeline pour ta sollicitude à mon égard, tu me touches… Et tu as raison. D’où mon travail de recherche et d’écriture, en réaction à cette situation depuis 1 an et demi maintenant. Ecrire, c’est agir !!! C’est comme la création de ce site, je suppose : dans le besoin d’action, comme de toute l’énergie communautaire et chaleureuse qui s’en dégage…

J’ai d’abord commencé par une lettre de retour au contact vers cette femme de ma vie rencontrée en 2007, alors que l’on s’était laissés assez brutalement avancer chacun de notre côté, 6 mois auparavant. Les pages et l’événementiel s’accumulant, j’ai réalisé que j’étais en train de raconter toute une part de mon existence, assez crument et profondément… Puis j’ai compris surtout que je ne connaissais pas réellement celle que j’avais épousé, parce qu’elle s’avérait capable de me faire vraiment du mal en paroles alors que c’était inutile, de me piquer de partout en une forme de répression émotionnelle sur ma personne, parce que j’en aimais une autre… Pourtant j’étais bien là, intégralement, et jamais, il n’avait été question d’abandonner ma famille. Là où il lui suffisait de s’ouvrir à moi : je me suis fait menacer de divorce, de perdre mes enfants, et traiter en traitre, alors que je n’étais même pas allé faire l’amour ailleurs, sinon par la correspondance écrite.

J’ai alors compris que j’étais confronté à une femme de pouvoir et désolé de constater, le si peu de liberté émotionnelle qui lui restait en retour… Entre temps et alors que j’étais toujours en train d’écrire, l’autre femme de ma vie est finalement revenue d’elle-même au contact, dans une nouvelle quête de moi-même. Mon cœur s’est alors à nouveau retrouvé pleinement dans la balance, mais cette fois-ci dans la proposition très concrète de révision polyamoureuse, quant à mes choix de vie… Pour constater finalement, que mon état d’esprit PA était perçu avant tout comme un défaut d’engagement, malgré j’ose dire toute l’honnêteté de ma démarche, à commencer par ne pas revendiquer de besoin d’exclusivité… Mon authenticité bien à moi, mon cheminement intérieur vers le véritable esprit du partage et la polyfidélité, transformait ma vie amoureuse en perception d’une lutte d’influences en face, au départ de ces femmes de ma vie, finalement si peu libres en elles-mêmes… La question qui m’était renvoyée en face de mon évolution : c’était bien celle de l’aptitude à la Liberté, dans l’Être.

J’ai compris que tout l’imbroglio de ma vie amoureuse, dépassait dans les faits le cadre de ma petite personne, pour devoir être saisi en termes de responsabilité spirituelle. Je faisais fuir la vie amoureuse depuis celles que j’aimais, par peur du sentiment de Liberté que je leur inspirais et besoin d’exclusivité ou possessivité depuis elles-mêmes, avec moi. Il se trouve également, que j’exerce un noble métier de soignant au sein duquel, je mets l’emphase sur l’éducation du patient. Je veux que mes patients comprennent pleinement, quand ces données me sont accessibles, le pourquoi du comment des douleurs qu’ils viennent faire traiter. J’affirme sans hésitation que la démarche est rare, dans l’empathie, sans chercher pour autant à faire du chiffre d’affaires en retour… Force est de constater encore au fil de mon évolution, qu’une majorité de patients préfère souvent garder certains symptômes pressentis comme arrivant à terme, mais dont la disparition fait peur comme de la guérison… Ce sont des troubles fonctionnels aisément traitables dans mon cœur de métier, tels lumbagos, sciatiques, torticolis, etc… Mais le temps passant et l’expérience s’accumulant, je comprends la relation de causes à effets quant au besoin de savoir garder un faire-valoir de la douleur chronique : dans un besoin de compensation de l’être en termes de performance sociale, professionnelle ou familiale. Au moins, quand la crise aigue survient à nouveau : même si ça fait super mal, on connait… Oui, c’est hallucinant mais c’est une large majorité qui fait confiance à sa carapace émotionnelle, même si celle-ci est douloureuse… Parce qu’accepter d’en guérir : cela revient à lâcher son pouvoir relationnel, sur autrui.

L’ampleur et la gravité de ma révolte personnelle, seraient-elles seulement perceptibles à ce stade ?

On parle ensemble ici, de spiritualité… J’ai compris pour ma part à travers mon cheminement personnel, qu’à force de traverser des situations dans la justesse, pour en faire naitre un dénouement heureux : il y a toute une action de vérité qui se reconnaît à travers toi, et se mobilise pour véhiculer ton message. Bien évidemment, je ne prétends pas détenir la Vérité… Mais celle-ci me révolte quand j’œuvre clairement pour le partage en amour, et que les femmes que j’aime, agissent et me traitent comme si j’avais besoin de me faire soigner… De même que celle-ci me révolte encore, à chaque fois que je soigne un patient et que je comprends qu’il se rétracte, parce qu’il préfère garder une compensation de lui-même plutôt que de traiter efficacement ses douleurs à la con, souvent tout-de-même invalidantes… Et il faudrait encore croire, en la Liberté à notre époque ? Alors que c’est une large majorité qui prétend vivre avec une pathologie bien précise et parfaitement définie, dans son aptitude à l’émotion, et bien pire encore : une complaisance généralisée, vis-à-vis de ça… Préférant traiter les symptômes, plutôt que de savoir véritablement, étudier la cause en face !!!

C’est Charlotte qui vient de citer en référence : 1984 de George Orwell. Cet ouvrage à succès intemporel, est une véritable démonstration de l’idéologie totalitaire dans laquelle nous-mêmes évoluons, comme depuis plus de 25 siècles ! Il met brillamment en lumière tout le conditionnement inhérent au totalitarisme, et dans le mode de fonctionnement : c’est là toute l’institution de notre prétention à la démocratie, pour qui veut bien la percevoir en face. Nous sommes culturellement tombés, sous l’emprise d’un esprit de domination qui a su instaurer sa Loi par l’Empire, en confisquant la notion-même de vérité spirituelle. Alors nous oscillons perpétuellement depuis lors, autour du thème central du fascisme, parce que cet état d’esprit là nous est enseigné, avant toute autre considération de valeur : à travers notre façon d’aimer en propriétaire de l’autre. Comme si cet état d’aimer était naturel, obligatoire et surtout : sans alternative ! On n’imagine pas à quel point l’histoire de notre civilisation est dégueulasse, depuis son émergence jusqu’à nos jours actuels : rien, n’a véritablement changé. Tout est tenu d’une main de fer encore, sans plus en avoir l’air alors que nous sommes tous occupés en conneries à faire, pour mieux nous tirer dans les pattes par dispersion, plutôt que de savoir partager notre amour. C’est pourtant simple, mais à grande échelle c’est strictement prohibé parce que notre système économique, a besoin de la misère sexuelle pour continuer à se nourrir, dans l’intérêt des puissants : de toute une déperdition énergétique, au départ de nous-mêmes, comme des plus heureux… Parce que nous sommes tous mutilés dans l’âme, par l’éducation culturelle, à la cause insensible de notre civilisation : une barbarie sans nom, entretenue par un système économique dévorant et impitoyable, tel qu’il absorbe toutes les autres cultures en laissés-pour-compte, de l’économie de marchés.

Depuis une lettre d’amour au départ, mon manuscrit évolue progressivement vers la compréhension de la pathologie du pouvoir, à travers notre système prétendant à l’élite surhumaine : celle qui ne sait plus aimer en définitive, et qui s’en trouve fière ! C’est une remontée progressive jusqu’à la racine du Mal, dans la perception : cet esprit qui porte tant de noms à travers les âges et cultures, pour s’en retrouver parfaitement justifié en tant que Dieu, par le fonctionnement moral et institutionnel de notre civilisation. Tel que tous les êtres de bien depuis l’époque de Jésus, tous ceux qui se sont employés à mettre en vigueur les bonnes réformes : se sont fait abattre sans exception à travers notre histoire… Absolument sans exception, ou bien citez m’en une seule qui soit morte de vieillesse, et en bonne santé ! Comme si tout cela, était naturel…

Après plus de 180 pages en grand format et une vingtaine de chapitres : la notion d’ascendance par abus de pouvoir, je la remets bien à sa place, dans la dissection précise des causes et des effets. Je reste dans la transition de ce travail, parce qu’il doit encore grimper en volume avant de conclure, mais tout cela ne durera qu’un temps… A un moment donné, il faudra bien en assumer la production. Certes, ça pourra en gonfler certains et peut-être même, une large majorité comme de celle qui tient à sa carapace… Mais au fond, qu’est-ce que j’en ai à foutre ?

J’aurais transmis mon message personnel et m’assumerai tel quel, quoiqu’il m’en coûte.

Voilà, encore une longue tirade qui est sortie… Merci Madeline ! Je crois que je vais me calmer, maintenant ;-) Je suis heureux de participer à la vie de ce forum depuis quelques semaines, et de vous découvrir tous aussi enrichissant(e)s que vous êtes, mais je vais devoir me focaliser en ressources sur mon travail…

Cet élan ici est très agréable à vivre, mais peut-être encore précoce pour moi. Parce qu’à termes il y aura je le souhaite, des rencontres et je ne pourrai pas pleinement m’assumer en PA je crois savoir : tant que mon projet n’aura pas abouti.

Ce qui est quasiment certain : c’est que ma femme ne me laissera aller librement, que contrainte et forcée, dommage pour elle... Je l'aimerai, comme elle restera. Alors vive la lecture !

Bien à tous,

(+)

Voir dans le contexte

Discussion : Vivre le polyamour en couple sous le même toit

Profil

Goffio

le mercredi 13 octobre 2010 à 18h43

Je suppose Cham, que tu envisages un jour prochain, d'avoir un enfant... Peut-être en as-tu même l'envie, déjà ? Peut-être simplement ton horloge biologique, peut concourir à donner une pression contre-productive, à l'envie de construire ensemble...

Construire ensemble : c'est vague et ça peut aller très loin, dans l'âme. Mais si c'est au sens d'avoir un enfant, c'est radical : peut être devriez-vous mettre le sujet sur la table, quitte à lui faire peur ?! Parce que là c'est parler d'une réalité bien palpable (j'en sais quelque chose...) dans l'idée de construire, même si maintenant tu penses que vous n'en n'êtes clairement pas là...

Le sujet est de taille, pour révéler la profondeur d'une perspective de projection, après toutes ces années ensemble... En tout les cas, il cadre dans le sujet de ton fil de discussion.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Projet Goffio

Profil

Goffio

le mercredi 13 octobre 2010 à 17h54

(+)

Voir dans le contexte

Discussion : Pride ou fier, de quoi, pourquoi?

Profil

Goffio

le mercredi 13 octobre 2010 à 15h41

Tu as raison Françoise : on parle de fierté là, parce qu'on n'ose pas encore affirmer son être au naturel, dans le contexte... Presque comme pour s'excuser, d'être différent de la Norme ?!

Pourquoi ne pas parler plutôt du naturel à savoir être pluri ou poly ?

Tout comme du naturel à savoir être homo ou trans, puisque cela ne relève pas de la pathologie, mais d'un choix de vie...

Mais au moins quand on est fier, on fait comme tout le monde : on revendique son appartenance à un corps supérieur, ce qui reste une idéologie très en vogue, dans l'esprit !

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Goffio

le mercredi 13 octobre 2010 à 13h50

queyrel
Je vis en couple initialement mono et même fusionnel, nous adhérons au concept de PA, mais la mise en place de ce nouveau logiciel est une vraie révolution (pas toujours tranquille....).

Tu ne crois pas si bien dire, à parler de logiciel ! Mais quant à cette question du bon sens de la vie : je suis partisan d'affirmer que c'est plutôt le monoamour traitant la biodiversité amoureuse comme un virus, qu'il faudrait désinstaller culturellement, face à notre logiciel de source libre...

Le PA n'est pas la cause du conflit, dans les ressources !

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Projet Goffio

Profil

Goffio

le mercredi 13 octobre 2010 à 13h38

Merci encore Charlotte ! J’ai fait un tour d’horizon sur Ken Wilber et notamment son site web… C’est vrai qu’il est très peu traduit en Français, alors qu’il y a là beaucoup de matière grise, à travailler.

C’est un esprit extrêmement brillant ! Il pousse très très loin dans l’abstraction, ses théories hypothético-déductives. Il semble extrêmement progressif et pédagogue, dans la démarche de réflexion, sans risquer de braquer nos esprits par anticonformisme. Il faudra que je m’y intéresse de plus près et je suis d’avance curieux, de connaître tes propres retours de lecture quant à son dernier livre.

Depuis mon tour d’horizon, j’ai retenu sa conclusion concernant la conception actuelle de la science, telle que validée par notre système de pensée : nous arrivons au bout de notre potentiel de connaissance en quelque sorte, parce nous cantonnons actuellement la science, aux modalités de perception de nos 5 sens. C’est on ne peut plus vrai ! En effet : nos 5 sens nous permettent de réaliser une interprétation de la véritable connaissance, mais nous restons tributaires d’un référentiel matérialiste et donc, exclusif

Bon, ça c'est moi qui le dis mais, merde alors : ça rappelle la conception éduquée du couple monogame !!! Comme c’est intéressant…

Dans la norme sociale et scientifique actuelle : nous refoulons le domaine de l’esprit au titre de la pseudoscience ou du mysticisme, en refusant de statuer sur un référentiel commun, quant à sa compréhension. Mais dans les faits réels du cartésianisme : c'est tout notre système de pensée et relationnel, qui reste prisonnier lui-même d'un référentiel sectaire, quant à la véritable connnaissance ! Tout comme notre société reste encore prisonnière de la notion exclusive du couple, dans sa compréhension de l'amour...

Le parallèle est plus que troublant… Saisissant je dirais, en termes de symbolisme ou spiritualité. Notre notion de science serait sectaire, tout comme notre éducation amoureuse serait sectaire... Quel foutu besoin d'ouverture, dans l'idée tout comme dans la sensibilité, et le partage émotionnel !!!

KW (tout comme d'autres avant lui) met en lumière le fait que notre système communautaire, rejette la compréhension de ce qu'il convient de nommer : la technologie de l'esprit. C'est bien ça qu'il met en relief, tout comme c'est en cela que consiste la véritable psychanalyse... On a pudiquement retenu Freud, mais il y a surtout eu Reich dont les travaux recommenceraient enfin à faire surface, plus publiquement… C'est lui qui au siècle précédent a posé plus que les bases, de la science du ressenti et des émotions. Mais il était tellement anticonformiste, que le puritanisme américain a préféré le détruire par la prison, malgré le véritable bon génie.

KW affirme que notre humanité doit maintenant franchir un pas gigantesque et probablement sans précédent, dans son évolution. En effet, je suis d’accord : le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas, comme disait Malraux.

Nous devons changer le modèle culturel, tel qu’il contient et légitime par lui-même, un vice de procédure que l’on ne veut pas percevoir en face. Eh bien c’est ça, la manipulation spirituelle : le truc qui épuise les ressources, parce qu’on ne voudrait pas voir d’alternative, au modèle d’évolution actuel malgré l'urgence. C’est le truc qui prétend faire de l’écologie, alors que l’analyse scientifique est biaisée et que les connaissances d’un véritable rapport à la nature, sont pitoyables. C’est le truc qui suit l’exemple de Luc Ferry, la tête dans le sceau de l’idéologie en vigueur : ne voulant pas entrevoir une véritable écologie amoureuse, au-delà du couple… C’est le truc qui prétend faire de la politique, alors que les écarts sociaux se creusent actuellement, à la façon de l’Ancien Régime.

Quelle notion de déperdition, monumentale. C’est bien parce que la manipulation spirituelle est énorme : dans son orchestration basée sur le thème de la misère sexuelle.

Nous restons soumis au totalitarisme, par un état d’esprit de servitude à commencer par l’amour, parce que dans les faits réguliers de la manipulation spirituelle : cela permet la transmission du pouvoir et sa redistribution, toujours entre les mêmes mains…

L’enjeu pour l’avenir : résiderait donc en une véritable démocratie sur le thème de l’écologie sexuelle, avant même que de pouvoir encore parler de science ou de politique, au nom de la communauté humaine.

Je pressens déjà l’arrière garde républicaine actuelle, en train de pouffer de rire…

C’est pourtant ça, la véritable Révolution et la réforme qu’il faut commencer à faire pour nous-mêmes, avant de prétendre agir pour la planète.

J'extrapole bien évidemment, quant au thème initial de la pensée de KW ! Mais que le besoin de changement est énorme et urgent à mon sens, en effet...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Goffio

le mercredi 13 octobre 2010 à 06h17

(+)

Et en plus, c'est poétique !

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Goffio

le mardi 12 octobre 2010 à 20h18

Rosalie
Ça c'est la maladie dont ta femme est affligée ?

Oui et cela touche toute personne qui vire dans un sentiment négatif ou une énergie négative dans la réaction, alors qu'elle est confrontée à quelqu'un qui évoque une situation positive en amour, sentiment ou émotion.

Dans les faits, la peste émotionnelle est la confrontation de l'être à sa propre limitation névrotique : jalousie, peur, angoisse, etc... Donc réaction d'inhibition ou carapace émotionnelle, comme chez ton amoureux que tu décris là, alors que ta démarche à toi est heureuse et positive.

Voir dans le contexte

Discussion : Projet Goffio

Profil

Goffio

le mardi 12 octobre 2010 à 20h09

Bonsoir Charlotte,

J'attrappe ton message au vol ! Merci pour la référence, il va falloir que j'aille la fureter... La question quant aux "grands penseurs" de notre époque, est simple : soit ils font l'apologie de l'idéologie en vigueur, soit ils proposent intelligemment une alternative... Auquel cas, la question de la véritable liberté sexuelle doit devenir mathématiquement centrale, dans la réflexion.

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Goffio

le mardi 12 octobre 2010 à 19h57

Oups... Cet amoureux là Rosalie, il te confronte à ce que l'on nomme en psychanalyse : la peste émotionnelle ;-)

Voir dans le contexte

Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Profil

Goffio

le mardi 12 octobre 2010 à 19h24

Hé les gars&filles... Vous êtes des fatalistes, ou quoi ? Moi, je suis un fumeur de moquettes : on ne fait que passer ici, comme depuis peut-être la nuit des temps...
(+)

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Goffio

le mardi 12 octobre 2010 à 19h18

Gin, j'adore ton état d'esprit !

C'est bon à lire, ce que tu écris...

Gin
Oh Rosalie, tu es en plein dans ma vie ! Parmi les hommes que j'aime, il y en a un qui ne m'aime pas, ça fait 6 ans que je l'aime, 5 ans que je lui ai déclaré ma flamme (ouais, pour lui je suis même allée jusque là) et qu'il ne veut pas. Ben tu vois, ça m'a jamais embêtée. Je continue de l'aimer quand même, c'est un humain avec qui je me sens très connectée, je suis contente de le voir en ami quand ça arrive, je le taquine souvent et ça il me laisse faire. Un jour il était très embêté pour moi, il pensait que ça me rendrait malheureuse de continuer de l'aimer alors que lui ne voulait pas d'histoire avec moi.
Je lui ai expliqué qu'aimer ne pouvait pas me rendre malheureuse, puisque pour moi c'est forcément une bonne chose de ressentir de l'amour. Ce qui pourrait me rendre malheureuse, c'est de mal prendre le fait qu'il ne m'aime pas en retour, mais non, même pas, car bon, on a le droit de ne pas m'aimer amoureusement, ce sont des choses qui arrivent, et je ne le prends pas comme une atteinte terrible à ma personne. Autre chose qui pourrait me rendre malheureuse, c'est si je devais être dans l'attente de son amour, mais je ne le suis pas, je sais qu'il m'apprécie en tant que copine, ça c'est déjà énorme, et puis j'ai un autre amour pleinement satisfait dans ma vie depuis 6 ans, et quelques vieilles autres histoires qui continuent de faire battre mon cœur même si ce ne sont plus des histoires "actives", plus encore des histoires potentiellement débutantes qui me plaisent aussi toujours... enfin bref je suis PA ! Mon cœur est ouvert, il ne peut pas être malheureux, il continue d'aimer cet homme, indépendamment de ses sentiments à lui, de son ouverture sur le PA ou pas... pour moi ça se vit facilement ça... ...et puis bon, peut-être qu'un jour il changera d'avis ;)

Voir dans le contexte

Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution

Profil

Goffio

le mardi 12 octobre 2010 à 19h03

Bon, j'ai livré mon commentaire sur Rue89, c'est le 133ème après l'article ! La discussion est vraiment intéressante, mais là je ne peux pas y passer la journée...

A visualiser l'interview de Luc Ferry, non seulement je n'ai pas envie de lire son livre, mais je comprends aussi pourquoi la gauche de ces 30 dernières années, a toujours tenu une politique de droite, finalement... Qu'à-t-il véritablement apporté lui-même en temps que ministre de l'Education, à part le retour médiatique de son nom de famille, rendu célèbre par Jules ? Son langage est empreint d'une idéologie parfaitement bourgeoise, séxiste et limite machiste, qui se gargarise du mythe de l'idéal amoureux à 2 : comme s'il était évident et naturel, dans le besoin d'être ! Pour entretenir une telle rhétorique, je suppose que son ouvrage fait l'impasse sur l'ethnologie et l'anthropologie véritables, parce qu'un tel discours ne peut être raisonnablement tenu, qu'en ne regardant pas plus loin que le nombril de notre "haute société"... C'est bien là d'où il vient, et bien là d'où il reste, très visiblement. Son interview ne laisse vraiment rien transparaitre de révolutionnaire, tout au contraire même... Pour ma part, je n'en reviens pas de cette "élite" sociale qui s'y croit encore, balayant du revers tout le potentiel d'un savoir aimer et partager différemment, sans comprendre qu'elle met là en exergue dans les faits : toute sa propre ringardise !!! Non, monsieur le ministre n'y croit pas, mais à part ça il prétend avoir écrit la révolution de l'amour... Je comprends pour ma part, pourquoi je ne crois véritablement plus du tout, en notre système politique tel qu'il se contente, d'entretenir toujours les mêmes... J'ose dire monsieur le ministre, qu'il faudrait pourtant y croire véritablement à notre époque, pour oser parler de révolution... Et prétendre incarner encore, un état d'esprit d'ouverture sociale.

Voir dans le contexte

Discussion : L'amour quand on a la vingtaine..

Profil

Goffio

le mardi 12 octobre 2010 à 16h09

Bonjour et bienvenue !

Voir dans le contexte

Discussion : Projet Goffio

Profil

Goffio

le lundi 11 octobre 2010 à 19h52

Merci Madeline, je ne manquerai pas de t’en proposer la lecture. Oui je me reconnais bien dans ce que tu affirmes là. Je perçois initialement l’écriture comme une thérapie, puis en couchant les causes et effets sur le texte, dans les enchaînements, je m’aperçois que j’ai envie d’en dégager un art… Mais je perçois que j’ai encore bien du chemin à parcourir. Quant à tes propres écrits : toi-même tu m’intéresses vivement, je te l’ai déjà dit !

Rosalie, je vais t’exprimer ce qui est véritablement triste ou dommage pour moi… C’est d’être tombé profondément amoureux d’une femme rencontrée il y a plus de 3 ans, de nous être exprimé cette réciprocité jusqu’à parler de faire un enfant ensemble, mais de n’avoir jamais franchi le pas, malgré nos rencontres au fil du temps : de savoir simplement nous étreindre ou nous embrasser, malgré l’évidence du besoin… Pour ne pas risquer initialement, de bouleverser l’ordre établi, quant à ma femme et mes enfants. Ce qui a été dommageable, c’est que ma femme a toujours éludé cette relation, là ou toi et ton mari avez su vous ouvrir réciproquement l’un à l’autre… Je n’avais aucune exigence, sinon de vouloir lui faire part de mon profond bouleversement émotionnel, et de savoir le partager avec elles deux… Je rêvais éveillé, certainement et naïvement, entre personnes aimantes et parfaitement responsables, à mon sens où je croyais être… Mais c’est là que j’ai compris, que je ne connaissais pas véritablement mon épouse et qu’elle refusait de me connaître moi-même : parce qu’elle s’est mise à m’accuser de trahison en amour, alors que dans les faits et au-delà de nos enfants : j’étais là intégralement pour elle-même… Sauf que l’exclusivité dans mon cœur n’y était plus, sans pour autant qu’il ne soit question d’abandonner qui que ce soit, bien au contraire… Mais plutôt question de nous retrouver intimement, alors que je ne rencontrais plus de réelle vie commune, au-delà de mon rôle de père.

J’ai alors commencé à faire profondément connaissance, avec cette part de violence cachée en l’être humain, que je ne percevais pas encore : la peste émotionnelle. Ce truc insidieux, qui déshumanise l’amour, par besoin de possession sur toi-même.

Depuis lors j’ai une femme qui m’a traité régulièrement comme si elle était trompée, et elle continue encore, alors qu’il lui suffirait de s’ouvrir à moi. Mais elle en est incapable, parce qu’elle veut tout de moi-même s’en plus s’avoir se donner, au-delà des enfants… Alors quand il s’agit d’être véritablement ensemble, comme pour faire l’amour : elle fuit trop souvent, bien à sa manière, et si je ne la suis pas, telle la carotte au bout du bâton, c’est donc bien que je suis coupable ! Si l’on en finit par des ébats, j’ai intérêt à être un rapide : parce quand je cherche à l’éveiller, pour prolonger nos câlins et plaisirs, j’apparais systématiquement suspect dans ma demande… Je m’entends expliquer que la jouissance au-delà de 10 minutes, l’un dans l’autre : ce n’est plus son truc… D’accord, d’accord, mais alors jouons, soyons fous… Non, non : dans les faits, il faut que je me grouille pour ensuite la laisser filer sous la douche. Il y a un gros problème, là : je perçois bien encore comment elle sait prendre son pied, en effet, sans chercher véritablement à me connaître… Je suis souvent rentabilisé en termes d’intendance à effectuer à la maison, le lendemain de la prestation. Comme s’il fallait rentabiliser encore, le plaisir qui m’avait été accordé. Dans les faits, je suis le seul de nous 2 à démontrer encore le besoin d’élan amoureux, au sein du couple… Elle laisse venir sans rien démontrer, et s’inquiète si je ne viens pas, parce qu’elle est passée au stade « supérieur » de l’existence : gestion et maîtrise matriarcale, à la maison comme au boulot ! De ma part à moi, ce n’est jamais assez bien fait : comme pour se justifier elle-même d’être bien le centre, au milieu des enfants… Voilà nos 3 gamins adorables mais qui se cherchent au milieu, et sont en train de déduire toute la politique émotionnelle des adultes, parce que les 2 parents ne conçoivent pas la vie de la même manière… Alors à quoi bon au-delà de la dévotion familiale, faire preuve d’être une véritable ressource amoureuse, envers l’homme lui-même ?

La peste émotionnelle, encore elle.

A part ça, je n’ai plus revu ma rencontre depuis 6 mois : mais serait-ce seulement bon signe, à son sujet ? Maintenant, je la laisse… C’est là sa 3ème tentative de construire « en mono » après 2 échecs qui l’ont immédiatement à chaque fois, projetée violemment vers moi : dans un appel au secours, une vérification que j’étais toujours là pour elle-même mais l’effroi, de me percevoir marié encore… Ce foutu « sacrement » est décidément efficace, pour savoir faire naître la peste émotionnelle, depuis tout bord !!!

Ton langage, Rosalie : c’est celui d’une femme épanouie, dont la vie amoureuse et sexuelle la comble. C’est magnifique et c’est tant mieux pour toi, pour vous… C’est génial !!!

Me concernant, il est aisé de déduire que ma vie amoureuse est actuellement une véritable gageure, et que ma vie sexuelle ne ressemble à rien de très bandant, dans les faits… Si : une expérience assez récente et inédite de libertinage en club, où j’ai rencontré une jeune femme fraîchement embarquée dans le milieu du X, ayant l’envie de révolutionner le porno pour montrer de véritables désirs amoureux… Je me suis alors entendu dire de sa bouche (quand elle était libre !), sans enjeu relationnel ni prise-de-tête, que je faisais bien l’amour ! C’est bête à dire, mais ô putain, ça m’a fait du bien à entendre, dans le contexte !!! A part ça, j’ai bel-et-bien des besoins et des envies bien vivantes, de savoir approfondir mon expérience jusqu’au plus intime… Mais très concrètement, je dirais qu’actuellement ma véritable vie sexuelle, comme depuis 18 mois : c’est mon travail de recherche et d’écriture, dans la découverte.

Alors, est-ce que je jouerais au professeur ? Je ne cherche pas à convaincre mais à partager mon expérience, telle qu’acquise à ce jour, auprès des personnes sensibles qui s’y retrouvent et veulent m’enrichir à leur tour, par leur propre sensibilité. Et c’est donc valable pour toi, Rosalie. Mon « jeu » dont tu parles : c’est celui de mettre en relief les clés de la personnalité telle que chacun peut se livrer ici, pour faire ressortir celles qui se sont éduquées, en réaction à notre culture judéo-chrétienne. Tu ne vois pas trop ce dont je parle te concernant, pas plus que je ne porte de jugement de valeur quant aux personnes, pas plus que tu ne peux me démontrer que je suis dans l’erreur… Mais ma prose a pu t’interpeller, parce qu’elle pose la question de ta véritable liberté, face aux conditionnements culturels ou éducatifs. Ceux-là mêmes qui fixent tes limites, dont tu te fous de connaître l’origine… Parce que ta liberté te convient, somme toute. Néanmoins le raisonnement interpelle alors tu y réponds, comme si tu pressentais qu’il pouvait te faire avancer, dans le point-de-vue.

On ne voit pas les choses de la même manière, c’est donc enrichissant. C’est donc à mon tour si je puis me permettre, de te dire que je trouve que tu joues un peu au professeur, en termes d’épanouissement de la sexualité : face à mes propres frustrations récurrentes, en la matière…

On se marre bien, non ?

;-)

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Profil

Goffio

le lundi 11 octobre 2010 à 19h04

Aïe ! Ca sent le parti pris, comme quoi il est impossible d'aimer plusieurs personnes à la fois...
Bah, c'est normal... Le polyamour, c'est comme ce fil de discussion : une secte de machos, ou de polygames, non ?

:-)

Voir dans le contexte

Retour au profil