Polyamour.info

ERIC_48

ERIC_48

SEURRE (France)

Participation aux discussions

Discussion : soirées polyamour.info à l'est, à l'ouest, au nord, dans le sud...

Profil

ERIC_48

le lundi 18 janvier 2010 à 21h22

Bonjour, je n'ai pas tout lu, je débarque

Je suis ok pour l'ALSACE, pour la SUISSE, pourquoi pas lyon ou le sud.
Par contre, il faudrait des dates, car c'est pas toujours possible pour moi à cause des enfants.

Mais pourquoi, n'y a t-il pas une discussion par lieu, ce serait plus pratique, enfin, je dis ça, je ne dit rien, j'ai qu'à le faire si je ne suis pas content !

Voir dans le contexte

Discussion : Vivre en groupe ?

Profil

ERIC_48

le lundi 18 janvier 2010 à 21h09

Voilà qui est très interessant.

Clementine : A priori, tu as l'air de me dire que ce n'est pas orthodoxe de parler de ça ici. Je veux bien essayer d'aller ailleurs, mais je ne sais pas trop ou, à moins de créer un site. Dis le moi clairement, que je le sache.

Merci à Lutevain et Allyalia pour leurs propositions

Insognare me remonte le moral car pour moi c'est plus un rêve qu'une suite de problèmes. Apparemment, le rêve peut devenir réalité, ça me donne du courage pour affronter les problèmes, et aussi les réticences (une réticence est-elle un problème ou un début de solution ?).

Comme le dit Titane, ce n'est peut-être pas obligé de voir cette expérience à dose intensive (j'aurais plutôt dit "permanente"). Par exemple, cela peut être une expérience pendant des vacances. Ca permet d'essayer, mais c'est vrai que ce qui marche pendant les vacances ne marche pas forcément dans une autre situation. Ou alors, on fait tourner. C'est alors un lieu ou l'on peut faire une expérience de vie en groupe, mais limitée dans le temps. Ceux qui veulent continuer doivent se bâtir un endroit "définitif".

Pour un architecte, toutes ces options, ne sont pas anodines, et ça risque de ne pas être facile de travailler sur un sujet ou les "clients" ne savent pas ce qu'ils veulent vivre ni combien de temps. Ce n'est pas le même cahier des charges s'il s'agit d'un lieu de vacances ou d'une habitation principale, ou une sorte de meublé pour une situation provisoire, meublé qui soit à la fois grand et spécifique.

L'expérience de Rosalie (au passage merci de cet éclairage), me parait riche d'enseignements, surtout sur les deux points suivants.
1) Trois personnes, ce n'est pas assez ou alors c'est trop.
2) Notion de venir rejoindre la famille, implique que ce n'était pas vraiment une vie de groupe d'égal à égal, mais que c'était une famille, j'allais dire, avec un grand enfant de plus, c'est évidement exagéré de dire cela comme ça, mais je ne sais pas comment le dire autrement, je ne peux pas m'empêcher de penser à "l'acceptation de l'enfant de l'autre" dans une famille reconstituée.

Ceci veut aussi dire que ce n'est pas uniquement d'une vie de groupe entre poly dont il s'agit, puisque dans un groupe, il y a des gens qui ne s'aiment pas plus que celà. Il me parait donc essentiel pour vivre en groupe que chaque participant soit pleinement partant pour vivre en groupe, à la fois dans des relations amoureuses et dans des relations amicales, en non pas juste acceptant les ami(e)s de ses ami(e)s (ce qui au passage, n'est ni une relation amicale ni une relation amoureuse).

En vous lisant, je m'aperçois que la question qui parait délicate (que la vie en groupe soit intensive ou non), est de savoir si l'on cherche à se rapprocher de la vie des autres en augmentant les zones communes pour favoriser les échanges, ou si au contraire, on cherche a augmenter les installations personnelles pour éviter les problèmes dans les zones communes...

Dans le deuxième cas, comme le dit Titane, ça ressemble à une ville (j'aurais plutôt dit un hotel avec des suites). Mon idée c'était plutôt la première option qui favorise les échanges dans des zones communes, sans compter que c'est aussi plus économique. Mais il faut avouer que c'est risqué, car si ça ne marche pas, ça peut vite tourner au cauchemar, d'ou l'intérêt de vivre cela comme une expérience, pour pouvoir retourner chez soi.

Evidement, le problème c'est quand on commence ami (ou même amoureux) et qu'on devient énemi, et dans ce cas, qui doit partir ? Je n'ose pas imaginer le tableau, d'ou l'intérêt de la date butoir, que ça aille bien ou non.

Il y a tant à dire sur ce sujet

Voir dans le contexte

Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??

Profil

ERIC_48

le dimanche 17 janvier 2010 à 17h51

C'est pas mal, c'est même bien

Voir dans le contexte

Discussion : Vivre en groupe ?

Profil

ERIC_48

le dimanche 17 janvier 2010 à 17h46

Moi, je dis qu'à 10 c'est bien et qu'à 3 ça ne suffit pas
Je n'imaginais pas vraiment que le polytruc allait résoudre tous les problèmes de vie en société mais plutôt le contraire à savoir que se rapprocher résoudrait peut-être une partie des problèmes du polytruc.
Je pensais plus au plaisir de vivre en groupe qu'aux problèmes de vie en société.

Voir dans le contexte

Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??

Profil

ERIC_48

le dimanche 17 janvier 2010 à 17h35

Confiance en la vie.
Oser se lancer.

Voir dans le contexte

Discussion : Vivre en groupe ?

Profil

ERIC_48

le samedi 16 janvier 2010 à 21h47

Vivre en groupe, entre polyamoureux, est ce une perspective interessante ou un cauchemar ?

Si c'est une perspective interessante, y a t-il un nombre limite de personnes au delà duquel celà devient à coup sûr un cauchemar.

Se mettre dans la peau d'un architecte se voyant demander par un groupe d'amoureux de concevoir les plans de leur maison commune. Comment agencer les pièces, les chambres, les parties communes, etc.

Propriété et polyamour sont-ils compatibles ?

Bon courage

Voir dans le contexte

Discussion : Parler de polyamour, est ce normal ?

Profil

ERIC_48

le samedi 16 janvier 2010 à 21h38

Je vous laisse vous rapprocher
La discussion aura au moins servi à ça

Voir dans le contexte

Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??

Profil

ERIC_48

le samedi 16 janvier 2010 à 21h24

Et que nous disent l'anthropologie, la sociologie, l'ethnologie, l'histoire et les femmes à propos de la confiance ?

Voir dans le contexte

Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??

Profil

ERIC_48

le samedi 16 janvier 2010 à 21h05

J'opte pour simple, naturel, spontané

La réponse de Titane, encore une fois très performant, m'inspire uniquement un petit bémol. Je suis donc d'accord sur l'ensemble.

Le connard qui t'a piqué quelque chose dans ta voiture que tu avais laissé ouverte, peut-il, doit-il, continuer à avoir confiance en lui ? Etant entendu que ce n'est pas le genre de personne à se remettre en question, doit-il continuer à avoir confiance dans sa forte capacité à ne pas se remettre en question ?

Comment fait-t-on, avec sa confiance inébranlable en soi, pour se remettre en question ?

Voir dans le contexte

Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??

Profil

ERIC_48

le samedi 16 janvier 2010 à 07h33

Oubions quelques secondes la question d'origine, et posons nous la question suivante (si tu veux bien): A quoi sert l'activité intellectuelle ?
Si c'est "à être encore plus intello", ça ne sert pas à grand chose, on peut dire tout et son contraire. C'est comme placer son argent sans jamais le dépenser, ça peut faire jouir Picsou, mais à part ça...
Si tu sépare l'activité intélectuelle de l'activité émotionnelle, alors effectivement, tu n'arrive pas à ma conclusion. Car je suppose dans tout mon raisonement que l'activité intellectuelle n'a qu'un seul but, choisir la voie qui provoque les meilleurs émotions. Le sentiment, est à mon avis un mélange d'intelectuel et de ressenti, qui te permet non seulement de jouir de l'issue du chemin choisit, mais aussi de jouir le long du chemin lui-même, dans la mesure ou sur le chemin, tu te vois déjà au bout du chemin, et que tu jouis déjà tout seul de savoir que tu as pris le bon chemin. Tu jouis en quelque sorte de ton intelligence, ou du moins, du fait que ton intelligence te place sur le bon chemin. Bon, si le chemin s'avère foireux, tu déchante.
Et maintenant une autre question : "Est ce que l'activité intellectuelle est purement consciente ?". Ma réponse : bien sûr que non. Si bien que lorsque tu ne sais pas pourquoi tu fais confiance à quelqu'un, il est vraiment difficile de savoir si c'est un raisonnement très intelligent mais inconscient que te fais qui arrive à cette conclusion, ou si tu jouis déjà du chemin lui-même et que tu ne veux pas qu'on te dérange. Ca même souvent les deux.
Autrement dit, une prise de décision commence par une activité intellectuelle, et se finit inexorablement par une activité purement ressentie, car ce qui nous permet d'avancer, c'est ce pouvoir d'arrêter l'activité intellectuelle en plein milieu d'un raisonnement pour la remplacer par une activité primaire à la fois plus vulnérable mais aussi plus efficace.
L'activité intellectuelle s'arrête bien avant le but.

Revenons à nos moutons. Je suis d'accord pour considérer que la confiance (ou la méfiance) est un mélange de raisonnement et de ressentis. C'est donc un sentiment (d'après ma définition de ce qu'est un sentiment).

J'appelais "confiance" la partie raisonnement et j'appelais "amour" la partie ressentie. Mais j'abandonne cette façon de parler et je considère que la confiance est un mélange d'intelect et de ressenti.

Toutefois, le mélange intelect/ressentis ne se fait vraiment qu'avant l'action. Car pendant l'action, quand tu touche au but (pour reprendre ton jeux de mot sur le toucher) il ne reste quasiment que le ressenti.

La méfiance n'est pas maladive si elle est dirigée contre un réel danger. De même, la confiance n'est pas une maladie si elle est dirigée vers un réel plaisir. Mais tu vois tout de suite ce qui se passe si la confiance est dirigée vers un danger et que la méfiance est dirigée vers un plaisir, ça te fait souffrir, donc c'est une maladie (c'est à dire un phénomène qui te fait souffrir, et non une tarre faisant de toi un pestiféré).

Si dans le temps, ta confiance ou ta méfiance en quelqu'un se voit confirmée, alors l'intellect laisse de plus en plus de place au ressentis au point que le ressentis prend quasiment toute la place dans tes liens avec cette personne.

Tu vas aimer ceux en qui tu fais confiance et repousser immédiatement ceux (éventuellement peu nombreux) qui t'inspire méfiance.

A noter que la méfiance n'est pas sur le même plan d'égalité que la méfiance car lorsque tu fais l'erreur de trop te mefier tu trinque moins que lorsque tu fais l'erreur de trop faire confiance, et c'est pour ça que les gens sont en général trop méfiants, ils trouvent cela plus sécuritif (mais évidemment ils perdent de nombreux plaisirs, on ne peut pas avoir le beurre...).

Si dans le temps, tes intuitions sont confirmées à chaque fois que tu fais confiance ou que tu te méfie de quelqu'un, alors tu construit une bonne confiance en toi, et ton intelect se retire au point que le ressentis domine tes liens avec toute personne.

Dans ton cas, le ressentis prend quasiment toute la place.

C'était pareil pour moi quand j'avais 25 ans. Ma confiance en moi a diminué progressivement avec toutes mes galères. Je faisais trop confiance spontanément aux autres et en moi aussi, et j'ai trinqué. J'ai donc été obligé de corriger le programme dans ma tête. Maintenant, qu'il est corrigé (pour l'essentiel) la confiance en moi remonte, mais elle est surveillée de prêt par ma méfiance de moi. On peut aimer son propre caractère faisant spontanément confiance, ou ne pas l'aimer.

Toujours est-il que c'est la partie "ressentie" de la confiance qui pousse et non pas la partie "intellect", on est d'accord.

Tu as quand même tendance à confondre amour et confiance, j'insiste sur le fait que ce n'est pas tout à fait la même chose. Mais c'est vrai que quand on perd confiance, on perd aussi l'amour, on croit devoir le repousser pour nous protéger, mais le fait de l''écraser fait plus de mal que de bien. Donc que faire quand on perd confiance ? Reprendre confiance ? bla bla

Voir dans le contexte

Discussion : Dieu est un polyamoureux qui s'ignore?

Profil

ERIC_48

le samedi 16 janvier 2010 à 06h30

L'amour est une activité naturelle, je te l'accorde...

Mais à ce compte là, la polution est bio, puisqu'elle provient directement de l'homme et que l'homme a été fait sans produit chimique (encore qu'il faudrait le prouver, mais bon) !

Et si c'est la nature qui nous suicide, c'est un meurtre. La nature a juste un bon mobile. Si elle était "bien élevée", elle devrait se retenir pour ne pas nous frapper, mais comme se retenir n'est pas naturel...

Ce n'est pas toi qui va me dire le contraire...

Voir dans le contexte

Discussion : Parler de polyamour, est ce normal ?

Profil

ERIC_48

le samedi 16 janvier 2010 à 06h21

Vivre avec un mono-amoureux, est-ce être libre ? Bonne question.
Si on est mono-amoureux nous même, et qu'on aime la personne avec laquelle on vie, on peut dire que oui.

Mais une bonne quantité de mono-amoureux artificiels, vie sous un couperet du style "si tu franchis la ligne tu perds tout". Bien sûr, ils sont libres d'accepter d'être emprisonnés, ou de se libérer en une seule seconde. Quant à vivre avec un polyamoureux, c'est un peu pareil. Si on est polyamoureux nous-même, il n'y a pas trop de problème, mais si on est mono, on vit bien sous le couperet "si tu ne me laisse pas libre, je te quitte", donc même conclusion.

C'est bien ce que je disais, rien ne nous oblige à être libre, quelque soit le cas, poly ou pas, on peut toujours s'enchaîner.

Toujours est-il que dans la phrase "tout le monde devrait être X", le mot "devrait" n'oblige personne. C'est une question de "sémantique". Le mot "devrait" fait ici référence à une déduction logique. Ma phrase voulait dire un truc du genre : "si ma logique était bonne, toute personne libre devrait naturellement devenir poly amoureuse". Puisque peu de gens sont poly, c'est que ma logique n'est pas bonne, ou alors c'est que tout le monde n'est pas libre, d'accord.

Mais je ne voulais pas que l'on s'arrête en si bon chemin, je voulais continuer à rêver en imaginant un monde dans lequel le polyamour serait la majorité (ce que j'ai appelé "normal" par abus de langage) et le mono amour une exception, et voir comment vivraient alors les polyamoureux.

Et je me disais qu'ils ne fonderaient surement pas un club pour parler de polyamour, il vaqueraient juste à leurs occupations quotidiennes. D'ou ma question : "Est ce que parler de polyamour est vraiment naturel" (j'ai employé le mot "normal" au sens "naturel" cette fois par un second abus de langage qui a semé la confusion).

Est ce que ce besoin de parler de polyamour provient d'une souffrance, d'un malaise, d'un besoin d'être enfin reconnu, ou autre ?

Il me semblait (bien que j'éprouve un grand plaisir à le faire) que la réponse était "non ce n'est pas naturel, c'est une réaction à la difficulté d'être poly dans notre société". Et je trouvais que cette prise de conscience pouvait nous apporter quelque chose. Le fait d'arrêter d'en parler, au moins quelques secondes, nous libérerait, comme si nous comprenions enfin que nous étions normaux : "Mais au fait, pourquoi je parle de polyamour, il n'y a rien à en dire puisque c'est normal".

Mais évidemment, c'est une discussion vouée à un échec réussit, puisque discuter du fait que ce n'est pas la peine de discuter, est une activité fort discutable !

Voir dans le contexte

Discussion : Parler de polyamour, est ce normal ?

Profil

ERIC_48

le vendredi 15 janvier 2010 à 18h37

Bonjour,
dans la phrase "tout le monde devrait être polyamoureux ", il ne faut pas entendre le mot devrait comme une obligation à laquelle chacun devrait se conformer.

Dans la phrase "tout le monde devrait être libre", il va de soit que ça n'oblige personne être libre !

Enfin, je dis ça, j'dis rien....

Ceci dit, c'est vrai que quand de nombreuses personnes d'une société se comportent d'une même façon, il est difficile de faire la part du naturel. C'est d'ailleurs tout aussi difficile de faire la part du naturel chez les personnes qui font partie d'une minorité. Sont-ils naturels alors que la société ne l'est pas ou sont-ils réactionnaires à une société naturelle. Si on commence sur ce sujet, on n'a pas fini de ne finalement plus savoir de quoi on est fait.

A l'inverse, si on se base sur ce que l'on ressens (même si ce que l'on ressens est stéréotypé) on fait tellement vite le tour qu'il n'y a plus rien à dire.

Enfin, bref, je n'oblige personne à être polyamoureux, je vous rassure.

Je ne comprend pas toutes les blagues car je dois manquer un peu de culture, mais ça m'a quand-même fait rire.

Voir dans le contexte

Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??

Profil

ERIC_48

le vendredi 15 janvier 2010 à 00h09

Titane : La question "dois je t'aimer" ne manque pas de sel de la part d'un polyamoureux que ne jure que par la liberté (j'ai bien compris mais je jouis de te taquiner sur ce point).
Je te répond donc, tout simplement : Tu es libre Titane, c'est à toi de voir si tu m'aime ou non.
Mais si tu veux m'aimer, tu seras bien obligé de me faire confiance...
car sans confiance l'amour ne passera pas

J'informe les malentendants que l'amour est possible sans activité sexuelle.
Et j'en profite pour dire que je ne suis pas candidat à la sexualité sans amour.

C'est beau quand tu parles.

A priori, si je ne me trompe pas, il ne s'agit que d'une différence de vocabulaire. Ce que tu appelle la confiance originaire, moi je l'apelle l'amour originaire.

Dans le présent paragraphe, j'utilise ton vocabulaire pour qu'on se comprenne : La confiance ne vient pas des autres. Certes, on dit que telle ou telle personne inspire confiance, mais la confiance est en nous, elle ne demande qu'à être libéré par quelqu'un digne de confiance.

Maintenant j'utilise mon vocabulaire : "L'amour ne vient pas des autres. certes, on dit que que telle ou telle personne inspire confiance, mais l'amour est en nous, il ne demande qu'à être libéré par quelqu'un digne de confiance".

Pour moi, notre cerveau est le "garde barrière" d'une route sur laquelle circule l'amour. La route croise ici une voie ferrée. Le "garde barrière" ne doit pas laisser passer l'amour si un train arrive, sinon l'amour se fera écrasé par le train train, mais il doit faire son possible pour que l'amour puisse circuler librement sans quoi les conducteurs vont se rebeller et passer quand-même, et se faire écraser. Le "garde barrière" doit donc faire preuve à la fois de méfiance et de confiance. S'il entend un bruit de train dans le brouillard, il doit anticiper la fermeture, attendre que le train passe, puis attendre encore un peu après le passage du train avant d'ouvrir au cas ou le train train en cacherait un autre. Mais s'il ne voit pas de danger à l'horizon, et s'il n'entend rien, il doit garder la barrière ouverte. Il ne peut pas laisser tout le temps la barrière fermée mais tout le temps ouverte ou quasiment.

Pour toi, la confiance originaire est une route sur laquelle circule la confiance, la route étant gardée par un "garde barrière". Dans ta théorie, il n'y a pas d'amour, pourtant je suis sûr que tu le ressens, cet amour qui passe lorsque la confiance fait signe de passer. C'est que ta théorie n'est pas tout à fait juste. Il faut lui rajouter l'amour.

Certes, la route est originaire, le garde barrière aussi, mais ce dernier a appris à être vigilent au fil des années et des accidents, il a un poste à lourde responsabilité. Dans cette histoire, il n'y a que l'amour qui a besoin de passer, le reste est totalement passif. Le garde barrière est payé même lorsqu'il n'y a pas de voiture, et la route ne se plaindra pas qu'on ne lui roule pas dessus. Il n'y a que l'amour qui pousse.

Ce que tu ressens, c'est l'amour, c'est pas la confiance. Tu confond les deux parce que l'amour ne passe jamais sans la confiance, et lorsqu'il y a confiance, l'amour passe quasiment toujours, donc on est tenté de confondre. Mais la confiance reste un concept intellectuel alors que l'amour reste un sentiment (lui-même construit par un instinct inné qui n'a pas de nom dans notre vocabulaire).

Enfin, comme je dis toujours, ça n'engage que moi.

Voir dans le contexte

Discussion : Dieu est un polyamoureux qui s'ignore?

Profil

ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h18

Vite, faisons l'amour avant que la nature s'en charge !

Voir dans le contexte

Discussion : Parler de polyamour, est ce normal ?

Profil

ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h16

Alors, je vais mettre les pieds dans le plat : Quarrément vivre en groupe, moi ça me tenterait.
Mais 10, c'est plus un maximum qu'un minimum, sinon après on ne sait plus on donner de la tête.
Enfin, je suis ouvert à tout.
Je ne sais pas si j'ose ouvrir un fil sur "vivre le polyamour en groupe", je me tâte...
Si quelqu'un peut le faire à ma place, ça m'arrangerait...je suis un peu pudique

Voir dans le contexte

Discussion : Parler de polyamour, est ce normal ?

Profil

ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h11

A ça y est, Junon viens de me faire comprendre.
Pas de bol pour Titane, je suis d'accord avec Junon

Voir dans le contexte

Discussion : Parler de polyamour, est ce normal ?

Profil

ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h10

Titane : Pas de voyage en groupe organisé !!!! Et pourquoi pas ? J'aime bien me faire trimballer, mais bon, c'est pas vraiment de l'amour, je suis d'accord. Imagine, tu prend le bus, et on te dit. On va aller visiter Christine, puis Josephine, et tout le monde doit être rentré à Midi pour le repas à l'hotel de la plage pour ensuite être bien à l'heure pour la sieste de groupe en début d'après midi. Je suis horrible.

Plus sérieusement : Je ne savais pas qu'il y avait une différence entre polyamour et amour pluriel. Je découvre. Est ce que quelqu'un peut m'expliquer...?

Voir dans le contexte

Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

Profil

ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 23h05

Liberté, gratuité, et spontanéité, ya que ça de vrai en amour !
Je te la pique cette phrase Titane, elle me plait bien

Voir dans le contexte

Discussion : Les "symptômes" avant la "révélation"

Profil

ERIC_48

le jeudi 14 janvier 2010 à 22h59

Conflit entre romantisme et polyamour, c'est vrai que je ne suis pas trop d'accord
Il ya tellement de chose dans les romans, qu'en y cherchant bien, on doit en trouver qui baignent dans le polyamour

Voir dans le contexte

Retour au profil