Polyamour.info

titane

titane

Phnom Penh (Cambodge)

Participation aux discussions

Discussion : [Le site] On avance

Profil

titane

le jeudi 14 mai 2009 à 09h47

et au fait ? Y en a-t-il qui utilisent le "chat en direct" ??

Voir dans le contexte

Discussion : [Le site] On avance

Profil

titane

le jeudi 14 mai 2009 à 09h46

ah ouais !!!...

super !... et dire qu'on peut encore s'émerveiller à mon âge !!

Voir dans le contexte

Discussion : [Le site] On avance

Profil

titane

le jeudi 14 mai 2009 à 09h46

et on fait comment pour le truc sur la citation ?...

.

bohwaz
Bonne idée. Thème ajouté.

Voir dans le contexte

Discussion : Vous avez deux partenaires, ils sont les deux polyamoureux...et ils se détestent!

Profil

titane

le mercredi 13 mai 2009 à 11h32

j'oubliais... l'intervention par le retrait stratégique... "brûle toi, et si tu reviens je soignerais tes blessures"... ?

ou retrait par pudeur et humilité ? je ne suis pas obligée d'aimer l'autre, mon antipathie pour elle pourrait nuite à la relation que tu as pour elle, alors je me "retire" comme pour te laisser plus de place... c'est de l'amour ça!... à condition que ce soit fait avec sincérité et sans ressentiment ni culpabilité... de la pudeur... laisser à l'autre le choix de venir te voir pour "toi"...

Ce serait ma réaction à moi en effet... patience, confiance...

Voir dans le contexte

Discussion : Vous avez deux partenaires, ils sont les deux polyamoureux...et ils se détestent!

Profil

titane

le mercredi 13 mai 2009 à 11h27

Je ne sais pas trop par quoi commencer...

Il y a d'abord le fait que "voir" l'autre comme con reste une interprétation personnelle... même si tu penses y voir un comportement nuisible (consommateur) pour ton compagnon... et si ton compagnon veut (temporairement) être consommé par cette personne, ou y trouve quand même son compte (il doit aimer ça d'une façon ou d'une autre?)... Donc première question: est-ce que ma perception du troisème est une perception "juste"?... au delà de l'apprécier ou pas, j'entends...

De là découle, si la question est positive, la question de l'ingérence; dois-je intervenir?... je l'aime, je veux son bien-être et le guider vers son "devenir soi-même"... donc je DOIS intervenir !...hm... pas sur... tu "dois" intervenir dans ton champs d'influence certainement... dans cette intimité que tu partages avec lui... mais de là intervenir dans l'intimité qu'il partage avec l'autre ? je doute de l'efficacité autant que de l'éthique... Intervenir dans son intimité partagée serait alors d'exprimer ce que toi tu ressens: ton désir de l'accompagner, ton doute ?... faudrait le formuler plutôt sous forme positive plutôt que négative... ton questionnement ? oui pourquoi pas... la question est plus invitante que le doute, non?...

Par contre aimer la seconde branche: ça ne se commande pas!... mais "aimer" que son compagnoin puisse aimer une personne qu'on n'apprécie pas... hm... au delà de tout interventionnisme... j'ai entendu des témoignages où la personne dans cette position (de voir son compagnon en aimer une qu'elle n'appréciait pas) se sentait dévalorisée... soit parce que l'autre aurait ce qu'elle pense ne pas avoir (plus grandre, plus mince, plus sportive, plus coquine que sais-je)... ou parce que elle aurait "moins" et alors elle se demanderait si son compagnon apprécie réellement ce qu'elle aurait de "plus"... la troisième larrone devenant un "miroir" ??

Est-ce ds le sujet ?

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le mardi 12 mai 2009 à 09h48

Merci Sam !... pour tes précisions sur l'art de juger et sur le rappel de l'importance du contexte... en effet il est important de réapprendre à juger les faits et non les personnes... l'amour multiple multiplierait nos opportunités de le réapprendre...

Le contexte, en effet, c'est justement de ce constat mal exprimé (pour la part) que je revendique une ouverture une flexibilité: il peut y avoir de "bonnes raisons" ou des "raisons justes" pour APPARAÎTRE relativement et temporairement infidèle ou adultère... si l'on considère ces deux notions comme des configurations particulières de relations amoureuses... ce qui me paraît inutile serait de les condamner de façon péremptoire sans essayer de "comprendre"...

Des configuration "incomfortables" sont parfois la seule opportunité d'aimer... faut-il placer le confort au dessus de l'amour ? ou aimer au delà de l'inconfort ?

Un autre piège du "jugement" est de camoufler, comme l'explique si bien Nietzsche, des peurs, des angoisses, des "possession" égoïstes... parfois le "jaloux" peut avoir un pan entier de la morale pour lui ! Et peux ainsi tuer au nom de l'amour !... le crime passionnel a longtemps été "légal" et reste encore "légitime" dans de trop nombreuses cultures et sociétés... et souvent en faveur du mâle ! ce qui est louche, n'est-ce pas ?

Au risque d'en énerver plus d'un ou une je crois que l'on peut réfléchir à ces deux phrases:

Ne regarde pas tes péchés mais ta foi : tes motivations profondes et leur contexte...
Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre...

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et secret

Profil

titane

le lundi 11 mai 2009 à 09h55

Ce sont des "notes de lectures"... je ne suis pas aussi "sage et savant" que ça

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et secret

Profil

titane

le lundi 11 mai 2009 à 09h50

Il faut apprendre à distinguer l’observation d’un fait de son interprétation, différencier le fait tel qu’il est de l’émotion qu’il suscite en nous. Observer sans juger, sans interpréter.

Reconnaître, accueillir, donner la place, aimer pour ce que l’autre est, pas pour ce qu’il fait, et le respecter.

Dans notre quête souvent désespérée de l’approbation de l’autre, nous avons tendance, en cas de divergence, à tenter de rétablir d’urgence l’unanimité soit par l’argumentation, soit par le contrôle ou encore par la soumission.

Lorsque je juge je ne m’interroge ni sur moi-même ni sur l’autre.

Accueillir la réalité telle qu’elle est et toujours en devenir et non telle que je crains qu’elle soit ou que je crois qu’elle est.

Comment savoir si c’est un malheur ou un bonheur ? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire.
Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Ce n’est qu’un épisode.
La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir.

Il faut distinguer nos sentiments vrais de nos sentiments comprenant une interprétation ou un jugement.

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et secret

Profil

titane

le lundi 11 mai 2009 à 09h49

exactement... et c'est si bon d'en prendre conscience... donner "à perte"... sans savoir...

Mais j'aimerais revenir sur le ressenti et le jugement..

Nous échangeons beaucoup d’informations mais nous exprimons peu des choses intimes ou vraies, sans être parasités par nos peurs, nos habitudes, nos clichés, de nos conditionnements et de nos vieux réflexes.

Or nous recherchons tous des relations vraies entre personnes libres et responsables.

Nous ne connaissons pas le vocabulaire de notre vie intérieure. Nous avons fondamentalement besoin de nous trouver nous, de nous ancrer solidement en nous même, de ressentir de l’intérieur que c’est nous qui parlons, nous qui décidons et non nos habitudes, nos conditionnements, nos peurs du regard de l’autre…

Cependant, nous pratiquons une logique d’exclusion et de division basée sur « ou » ou sur « soit ». Nous jouons à « qui a tord, qui a raison ? », jeu tragique qui stigmatise tout ce qui nous divise plutôt que de valoriser tout ce qui nous rassemble.

Etre proche des autres sans cesser d’être proche de nous-mêmes… en récupérant la responsabilité de ce que nous ressentons.

On nous dit qu’être adulte c’est ce couper le plus possible de ses émotions… alors que nos émotions nous renseignent sur nous-mêmes en nous invitant à identifier nos envies… Mais être vraiment soi-même c’est souvent risquer de perdre l’amour des autres.

Le pouvoir d’action est lié à la conscience et à la faculté de nommer et de différencier les éléments… d’acquérir le bon vocabulaire…afin de clarifier nos envies. Etant conscient de nos envies, nous nous éveillons à la possibilité d’une solution.

Sans conscience de nos envies :
• nous avons de la peine à faire des choix
• nous dépendons du regard de l’autre
• nous sommes le jouet de dépendances diverses ou d’instructions formelles
• nous sommes sujets au processus de violence par agression ou projection ou par autorité ou au renoncement ou à notre propre violence

Nous sommes piégés dans une pensée binaire, ne sachant pas comment être à l’écoute des envies de l’autre sans cesser d’être à l’écoute de nos propres envies, ni comment être à l’écoute de nos envies sans cesser d’être à l’écoute de celles de l’autre, souvent pour nous protéger nous interrompons la relation nous coupons l’écoute de l’autre.
En identifiant nos envies nous nous donnons de la liberté, un espace de rencontre et de créativité.

Il est souvent difficile de constater paisiblement, avec estime et bienveillance, que nous ne sommes pas d’accord. La différence et donc le désaccord sont fréquemment perçus comme une menace.

Pourquoi y aurait-il opposition entre le soin que nous prenons des autres et celui que nous prenons de nous-mêmes ?

Il faut distinguer le fait de prendre soin et celui de prendre en charge…

PS... Attention !! j'utilise le ENVIE et non BESOIN... très important pour moi...

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le lundi 11 mai 2009 à 09h20

Cette évidence relève de l'expérience... plus que de la raison qui elle est bien plus limitée qu'on le pense... la raison est notre sixième sens tout aussi biaisié que notre odorat ou goût...

Il faut se laisser éprouver ces différences pour trouver cela évident... les "communicateurs" savent pourtant faire la différence puisqu'ils utilisent ces trois registres pour nous bombarder avec leur pubs...

Lulutine, je sais que c'est frustrant voire énervant lorsque l'autre interprète notre ressenti comme un jugement... je crois qu'il s'agit davantage d'une projection de son propre jugement ou peur de jugement... tu ne peux rien faire contre ça... c'est son problème malheureusement et heureusement... que cela est enclenché un désamour... c'est donnage... mais c'est là aussi que se loge la liberté et la spontanéité...

Les "gens heureux", les "gens libres"... les "gens qui aiment spontanément énervent car nous renvoient à nos propres contradictions, névroses... alors, on aurait tendance à les crucifier... pour avoir la "paix"...

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et secret

Profil

titane

le lundi 11 mai 2009 à 09h07

Nous ne sommes pas Dieu, certes... personne ne l'est car il est tout ou alors nous le sommes tous ! Prendre conscience que nos demandent peuvent enfermer et nous enfermer est déjà l'ombre de Dieu... si Dieu est ce qui aime en moi et qui libère (moi et l'autre)... donc oui nous pouvons repousser nos limites et mêmes devenir "illimité"... certains "illuminés" sont devenu "illimité" dans leur façon d'aimer et nous ont montré qu'il existe une autre façon d'aimer...

C'est "illuminés", parfois par intermittence, sont tout autour de nous... il nous est arrivé d'être témoin d'un instant d'amour désintéressé, gratuit, libre et spontané: un geste, un sourire... Il nous est également arrivé de vivre des instants d'éternité où l'on sest senti totalement présent dans justement ce "présent perpétuel" ou cette éternité (hors du temps)...

Pour la fission est justement cet amour désintéressé... celui qui est "à perte" avec cette confiance et qui se propage au delà de nos sphères affectives propres...

Sinon cela reste un partenariat... une solidarité et non de la générosité... solidarité = un partenariat entre deux égoïsmes... comme disait Mme de Staël, je crois...

Je n'ai rien contre la solidarité bien évidemment... mais ce n'est pas l'apanage de l'amour...

Je suis d'accord avec l'équation 1+1>2... il y a d'abord 3 = moi, toi et nous... ce qui permet de ne pas fusionner mais de s'offrir un espace d'intimité partagé dans lequel on accueille l'autre sans que cela devienne un droit !... ni une obligation...

puis il y a 1+1 = n.... où l'amour se nourrit de lui-même et irradie tout autour de nous sous toutes ses formes, comme ça, gratuitement... à perte... pour le plaisir... sans savoir...

non ?

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le dimanche 10 mai 2009 à 20h39

On dit bien la même chose: le droitd'avoir du ressenti lorsque le comportement de l'autre est décevant ou "menaçant"... le ressenti est légitime et n'est pas un jugement..

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le samedi 09 mai 2009 à 18h00

Après le jugement, viennent le ressentiment et la culpabilité... les deux moteurs du désamour !!

Mais ça c'est un autre épisode !! Si vous êtes sages !!

Bonne nuit les petits...

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le samedi 09 mai 2009 à 17h59

Nietzsche disait : « de soi on est trop proche ; des autres trop loin »… on ne peut véritablement et équitablement se juger soi-même et juger autrui. Ce sont en fait nos émotions ou impulsions qui nous poussent à juger : notre colère, notre douleur, notre tristesse, notre irritation… ou notre excitation, notre désir… alors qu’elles ne sont véritablement que des « énergies » passagères qui nous traversent un instant… reconnaissons les et laissons les passer nous recommande le sage.

Le jugement ne serait alors rien d’autre qu’un fait, une anecdote… dès qu’on lui donne une valeur sociale ou morale on tombe dans le jugement de valeur qui lui aussi n’aura qu’un temps.

Nous sommes tous des « amis » (je l’aime) ou des « ennemis » (je ne l’aime pas) les uns des autres et de façon si changeante… si bien que ces étiquettes ne veulent plus dire grand-chose.

Mais alors d’où vient ce réflexe de juger ? Dès notre plus tendre enfance nous exprimons nos jugements par nos grimaces, nos pleurs et nos sourires… Nous nous construisons sur nos jugements et ceux que l’on nous inculque. Peut-être que je jugement « juste » doit rester une simple expression du ressenti, une simple différenciation de l’un face à l’autre… tout en restant lucide et vigilant sur sa non-valeur objective et absolue. « Je suis différent car je ressens différemment » mais personne n’est « mieux » qu’un autre, personne n’est « moins bien » qu’un autre et personne n’est « comme » un autre…

Un simple jeu de mots ? Je ne crois pas. Un autre angle de vue, un autre regard sur soi, l’autre et le monde. Une opportunité réelle et vraie d’élargir son cercle affectif : tout le monde devient « aimable » !

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le samedi 09 mai 2009 à 17h58

Et bien justement, que nous disent réellement toutes ces religions et spiritualités à ce sujet ?

Le bouddhisme semble nous demander de juger avec cette « vision juste » en se libérant de l’attachement, de nos illusions et croyances et de la colère. Car ils produisent en nous de faux jugements. Juger revient alors à voir avec discernement les motivations profondes de l’autre, des choses et des évènements… de voir juste.

Le taoïsme nous rappelle qu’il est essentiel de respecter la complexité des êtres, des choses et des évènements… d’appréhender « l’écologie » de la vie et ses « écosystèmes »… comprendre la place et le rôle de chacun… Le jugement est aveugle s’il nie le mystère et la complexité. Nos opinions nous rendent aveugles et nous empêchent d’apprécier les choses, les êtres et les évènements pour ce qu’ils sont.

Le judaïsme nous rappelle que tout dans l’homme est « pré jugé »… qu’il faut savoir tout remettre en cause, en s’inspirant du mystère des textes sacrés, car rien ne prend une forme définitive ou un sens unique et fini.

Le christianisme nous commande de ne pas juger pour ne pas être jugé à son tour. Seul l’amour peut sonder les cœurs et les reins… que celui qui n’a jamais péché lance la première pierre… l’amour est le seul juge… celui qui pardonne tout…

L’Islam développe de façon infinie cette caractéristique de l’amour : le pardon. La patience et l’indulgence exigent de ne pas juger autrui… le non jugement est nécessaire à la clémence et à la compassion… et au pardon ! Le non jugement est non seulement nécessaire pour se rapprocher le plus possible de l’Amour Inconditionnel, mais aussi pour se libérer de ses propres tensions internes : l’indulgence et la patience nous apaisent la conscience… nous détendent et nous aident à lâcher prise.

Avec tout ça on se rend compte que le jugement juste ou le non jugement est avant tout une question d’hygiène personnelle et de capacité d’aimer… les spiritualités nous demandent toutes de procéder à un changement de perspective : prendre davantage conscience de ce que l’on ressent et moins de ce que l’on pense, voit, touche, mesure, goûte ! Car si le jugement semble figer la réalité, le ressenti laisse la place au dialogue et à la créativité… aux possibles… à la création !

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le samedi 09 mai 2009 à 17h58

Le jugement…

On dit que l’amour est une affaire de goût et de séduction… pourtant on dit aussi que l’amour rend aveugle… ben alors ? il est où le discernement de l’autre la dedans ?.. et puis dans nos sociétés et cultures construites autour de conventions, de tabous et de modèles on nous demande toujours d’évaluer nos amours, nos couples, nos vies sociales et sexuelles… que sais-je encore…

Discerner… juger… apprécier… le jugement semble partout dans nos relations affectives… ils doivent nous inspirer, nous guider, sans compter sur les jugements des autres sur notre propre couple et vies affectives !

Peut-on aimer et juger ? Le jugement et l’amour sont-ils compatibles ?... Peut-on juger avant d’aimer ou peut-on aimer avant de juger ? Doit-on juger pour aimer ou aimer pour juger ? Peut-on aimer sans juger ou juger sans aimer ?...

Ce réflexe de juger reste bien présent en nous. Comme un besoin tapi dans notre être… un goût de jugement dernier chrétien? La peur d’être jugé ou de se juger soi-même ? La peur existentielle de se juger au moment de la mort ?...

Il parait que lorsque la vie défile devant nos yeux avant de mourir et bien justement on ne ressentirait pas ce "jugement"... et oui… ceux qui sont revenu de ce genre d’expérience nous disent avoir revécu leur vie à 360 degrés... avec « objectivité »... ou plutôt en ressentant l'ensemble des émotions générées autour d'eux.

Revivre sa vie sans "juger"… comme si il nous fallait nous débarrasser de nos jugements aveuglant pour partir plus léger et se fondre dans cet Amour Infini, cette lumière de diamant…

Prendre enfin conscience de la futilité de nos jugements tout en partageant, avec cette compassion illimitée, toute la panoplie des émotions que nos actes ont engendrés chez les autres… ressentir leurs émotions comme ils les ont vécues, sans juger, mais avec un discernement juste… la Vision Juste de Bouddha ? Si mourir s'est redevenir substance de cet Amour Inconditionnel il nous faudrait au préalable déposer nos jugements au seuil de la mort pour pouvoir nous y fondre. Attention ! Pas seulement déposer nos jugements comme ça, encore faut-il s’en défaire pour enfin pardonner à soi et aux autres … pour se rapprocher de cet Amour Miséricordieux louangé par l’Islam !

Voir dans le contexte

Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

Profil

titane

le samedi 09 mai 2009 à 17h58

le jugement n'a pas sa place dans l'amour... l'amour n'a pas de modèle, il est enfant de bohême, ni n'a pas de loi... aucun "relief" pour le jugement...

Pour toi Sam :

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et secret

Profil

titane

le vendredi 08 mai 2009 à 14h17

belle et sage conclusion... ce que je retiens c'est l'ouverture vers un processus volontaire ouvert vers des possibles sans préjuger de la "finalité"... le moteur de ce processus est une confiance de base et une reconnaissance de notre cheminement "volontaire" non pas basé sur un modèle ou une quête de moralité, mais sur un dialogue enrichissant et amoureux.

La dialogue amoureux pour moi inclue la découverte de l'autre, le frôlement des âmes en toute liberté et responsabilité... spontanéité, liberté et gratuité...

Avec cette confiance fondamentale a priori (comme un cadeau, un don de soi) et cette ouverture sur le cheminement de l'autre vers soi, alors le dit et le non dit s'installe sur la spontanéité et la gratuité... comme des caresses... cela peut aboutir à une totale transparence volontaire et accueillie comme un cadeau... ou aboutir à une confiance "a priori" qui reconnait l'essentiel: l'amour partagé... et pas forcément ces différentes manifestations ici et là... je t'aime tel que tu es et avec ce que je crois savoir de toi... car ce n'est pas ce que je sais de toi que j'aime mais toi dans ton mystère qu'aucune transparence ne pourra lever...

La confiance comme terreau de la spontanéité, gratuité et liberté...

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et secret

Profil

titane

le jeudi 07 mai 2009 à 17h50

vais faire de la grimpette... à vos imaginations de vous tromper ou pas... me faites vous confiance ?

Avez-vous confiance que je reviedrai vous aimer avec la même sincérité et la même tendresse, voire passion si affinité ?

Avez-vous cette confiance fondamentale qui seule justifie votre amour ?

Bises câlines

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et secret

Profil

titane

le jeudi 07 mai 2009 à 17h41

Ben voilà... c'est pas plus compliqué et cela laisse la liberté et donc la responsabilité aux amants de communiquer au delà d'un modèle ou d'un "contrat-AOC" quelconque...

Ce n'est pas plus compliqué que cela...

Le PA-AOC est une configuration qui si acceptée volontairement et louable comme n'importe quel accord libre et volontaire... cela ne donne a personne le droit de le juger ou de le nier...

Et lycée de Versailles !!

Désolé pour mon coup de gueule... mais pfffffffff ça fait du bien !...

Et puis tiens je ne vais même pas vous dire où je passerai le weekend, na !

non mais...

Voir dans le contexte

Retour au profil