Polyamour.info

Eric

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Pontault Combault (France)

Participation aux discussions

Discussion : retour de 5ème soirée

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Eric

le lundi 30 mars 2009 à 19h26

Je m'insurge ! Depuis ton (excellente) description de la soirée et des convives, et suite à l'image du "poussin passionné" que tu m'attribues (quelle imagination !), Samantha a décidé de m'appeler Pioupiou !!! Alors là je dis non !!

;-))

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Discussion : Timidité et PA

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Eric

le lundi 30 mars 2009 à 12h13

Au lieu de t'embrouiller moi je trouve que tu éclaires certaines choses, pour moi en tout cas (je me rend compte que je n'avais effectivement pas bien cerner la problématique). Je vais y réfléchir et si je me sens en mesure de vous aider à faire évoluer votre réflexion, je reviendrais vous écrire ici ;-)

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Discussion : retour de 5ème soirée

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Eric

le lundi 30 mars 2009 à 11h13

Tout comme Siesta j'ai beaucoup apprécié cette soirée, et Samantha également (je ne pense pas qu'elle viendra écrire ici donc je me permet de parler pour elle). Tous les gens rencontrés furent très sympathiques.

De très bonnes discussions jusque vers 23H30 si je ne me trompe pas, c'était très convivial.

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Discussion : Extraits - littérature - essais

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Eric

le samedi 28 mars 2009 à 01h03

J'ai trouvé la référence à ce mariage à trois dans le livre "Amours" de Jacques Attali, mais j'avoue ne pas en savoir plus que ça. J'essaierai d'effectuer une petite recherche sur le Web, pour voir...

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Discussion : Extraits - littérature - essais

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Eric

le samedi 28 mars 2009 à 00h54

Parlons plutôt de sélectivité que d'exclusivité dans ce cas (je me suis fait reprendre sur le terme d'exclusivité dans un contexte similaire), car peut-on réellement parler d'exclusivité alors que chacun d'entre eux s'est ouvert à un nouvel amour ? Et puis il s'agit bien amour plurielles.

Le choix du mariage peut être un reliquat de l'influence culturelle, ou alors une forme transitionnelle permettant de vivre ses amours plurielles sans entrer en dissonance cognitive par rapport à ses valeurs traditionnelles de fidélité et d'engagement, mais ça peut également être un acte militant.

J'imagine simplement que le premier mari de la femme qui a divorcé ne devait pas être polyamoureux, du coup un choix était inévitable : elle a opté pour ses deux amours "sélectifs" plutôt que pour son seul amour exclusif.

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Discussion : Extraits - littérature - essais

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Eric

le samedi 28 mars 2009 à 00h26

Aux Pays-Bas, il y a à peu près 3 ou 4 ans, un couple est tombé amoureux d'une femme. Cette dernière a divorcé pour épouser chacun des deux membres du couples. Ils ont effectué un mariage d'amour à trois. L'exclusivité n'était donc pas de mise ^^

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Discussion : Des centaines de raisons de faire l'amour

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Eric

le vendredi 27 mars 2009 à 16h06

Il faut prendre les choses avec plus d'humour ;-)

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Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - samedi 28 mars - 16h00

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Eric

le vendredi 27 mars 2009 à 09h47

Et un grand merci, Guilain !

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Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - samedi 28 mars - 16h00

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Eric

le vendredi 27 mars 2009 à 09h23

Nous y serons, mais pas avant 18H30 malheureusement. A samedi :)

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Discussion : La logique du tiers-exclu

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 18h27

Est-ce que développer autour de la logique tu tiers-exclu et de la non-contradiction serait alors un moyen efficace de débattre avec des monogames convaincus pour les mettre face à leurs contradictions et les ébranler d'une manière logique et aussi objective que possible ? Est-ce "l'arme" dont il faut apprendre à manier les subtilités pour contrer les jugements de valeurs ? L'idée étant du coup de partir sur un raisonnement logique au lieu d'une argumentation basée sur l'affectif... Je suis tout ouïe !

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Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 18h18

D'accord avec Noemie. Mais un bar ni sympa ni branchouille, tu en aurais un à nous conseiller ?

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Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 18h07

Sam, tout ce que tu dis est particulièrement intéressant, j'ai dévoré littéralement toute ton analyse que je trouve particulièrement sensée, même s'il est possible que je n'en mesure pas toute la portée.

On sent bien que ton cheminement intellectuel ne s'est pas fait sans douleur et que tu as été initialement en souffrance avant d'apprendre à appréhender les choses avec la lucidité qui est la tienne aujourd'hui. Partager avec nous tes réflexions nous permet de profiter de ton expérience sans en subir les souffrances, et même si tu mets parfois la barre un peu haute je préfère ça que l'inverse, d'autant que ta maîtrise de la langue française te permet plus de justesse dans la transmission des idées et évite les interprétations ambigües (mieux vaut une incompréhension qu'une ambiguïté, car mieux vaut chercher finalement à se faire sa propre idée que partir avec une idée fausse).

Se déclarer polyamoureux aujourd'hui est en effet une problématique très largement contextuelle, je suis bien d'accord avec ça.
Votre leitmotiv à Clémentine et toi me va bien : "let it be", et à l'avenir prendre le pari de simplement miser sur les gens, pourquoi pas, même si ce n'est pas comme ça que je fonctionne habituellement (je suis d'une structure psychique de type paranoïaque - au sens psychologique du terme et non au sens populaire - même si j'ai eu beaucoup de mal à l'admettre évidemment, alors je te laisse imaginer l'effort que ça représente pour moi ^^).

Merci pour vos réflexions ;-)

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Discussion : Timidité et PA

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 15h25

Donc Alygator427 est la compagne de Dreltak apparemment. J'ai un peu de mal à comprendre toute l'histoire, mais certaines phrases m'interpellent.

Pourquoi le revoir une DERNIERE fois ? Pourquoi est-ce qu'il serait possible que ce soit une mauvaise idée de le revoir ?

Les raisons pour lesquelles tu souhaites le revoir m'échappent, mais il me semble que l'état d'esprit n'est pas propice au polyamour, et du coup pourrait bien avoir un impact négatif sur votre relation de couple. L'état d'esprit dont je parle est celui que je déduis des deux questions que j'ai posé juste au dessus : si tu penses que le revoir pourrait n'être pas une bonne idée, c'est que tu penses que ça pourrait nuire à ta relation actuelle (pourquoi, à partir du moment où tu sais aimer les deux et où les deux l'acceptent ? c'est la peur de devoir faire un choix entre les deux qui te fait dire ça ?), du coup on n'est pas dans le cas d'amours plurielles assumés, de plus si tu penses devoir le revoir une DERNIERE fois cela signifie que tu n'est pas dans l'idée de vivre pleinement tes deux amours en même temps, et dans ce cas le "revoir" ne me semble pas une bonne idée.

Tu penses peut être que le revoir te permettrais de te le sortir de l'esprit ?
Si au contraire tu les aimes tous les deux et que tu envisages de conserver ces deux amours, pourquoi ne pas mettre les choses à plat avec tout le monde, vous trois autour d'une table, pour voir si vous pouvez vivre ça ensemble tous les trois ? Communication, honnêteté et respect sont les mamelles de la résolution des problèmes de couple, après si l'amour peut vivre il vivra, et sinon ce qui doit de toute manière arriver arrivera...

J'ai peut être rien compris à l'histoire, mais vous faîtes quand même pas mal de mystères (ce n'est pas un reproche, mais je vois que si le titre du message commence par "timidité" ça n'est pas pour rien ^^) alors je suis obligé d'y aller de ma petite interprétation.

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Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 14h47

Malheureusement je ne connais pas Paris, enfin très peu, et je n'y connais aucun bar (j'habite et je bosse en Seine-et-Marne), désolé...

Je pourrais vous proposer un bar près de chez moi, mais ça m'étonnerait que tout le monde fasse la route pour venir à la campagne ^^

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Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 14h36

Pour reprendre le fil et répondre à une question posée par Sam et Siestacorta : comment articuler le polyamour et la transcendance ?

Pour moi il s'agirait de transcender l'amour lui-même, tout du moins l'image que l'on en a, la conception de l'amour véhiculée dans notre société, pour atteindre un état d'éveil à l'amour, de compréhension de ce dernier, dans ce qu'il a de plus profond : les sentiments. Après, peu importe que ce soit pour parler du polyamour ou pas, l'idée c'est surtout d'arrêter de ranger les amours des uns et des autres dans des cases "amour correct" ou "amour sale", et que l'on se contente de se dire que l'amour, c'est beau. S'aimer c'est bon. Laissons les gens s'aimer comme ils l'entendent.

Et le polyamour, c'est encore plus d'amour, donc c'est encore plus beau ;-)

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Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 14h07

Merci Siestacorta ^^
Mais moi je suis surtout un grand bavard, plus qu'un grand philosophe :-)

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Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 14h04

Reporter la soirée est problématique pour moi, alors j'aurais tendance à préférer une solution de repli (l'appartement ?), parce que ce type de sortie nécessite une certaine organisation pour moi et ma compagne : outre le fait que nos week-ends se remplissent très très vite (vu qu'on prépare un mariage), on a aussi dû réserver la baby-sitter, et sa souplesse à elle est assez limité...

Et puis je me suis préparer moralement à vous rencontrer samedi, alors mince, j'espère que ça va se faire ! ;-)

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Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 13h18

La discussion est très intéressante, bien que parfois ce ne soit pas simple de vous suivre :-) Je n'ai pas la même verve que certains d'entre vous, probablement en raison de carences littéraires et culturelles, mais j'ai toujours défendu le principe qu'il n'était pas nécessaire d'être soi-même un expert ou un érudit pour discourir avec des experts ou des érudits : ressentir des choses suffit, selon moi, pour en parler. Je vais donc vous livrer un ressentit, même s'il est bourré de failles.

Je comprend le besoin de transcendance et la quête de l'absolu. Notez que je parle de quête de l'absolu et non pas de vérité absolue. Pour moi l'idée même de vérité absolue est en quelque sorte une chimère, une sorte d'utopie philosophique qui n'est réellement indiscutable que dans le cadre de réflexions mystico-religieuses basées en général sur des postulats non vérifiables (donc non scientifiques !). Cela ne veut pas dire que sa quête est dénouée de sens ! C'est un peu comme un idéal à atteindre, et au final on se rend compte que le fruit de la quête n'était pas au bout du chemin mais au contraire dans l'ensemble des choix effectués tout au long du chemin. Par exemple, ce n'est pas parce que la notion de perfection est trop abstraite et subjective pour exister de manière absolue qu'il ne faut pas tendre vers l'idée que nous nous faisons de la perfection (c'est à dire tenter sans cesse de nous améliorer), idée qui d'ailleurs évolue souvent alors même que nous pensions enfin l'avoir cernée.

En effet, tout ce que nous savons, ou plutôt croyons savoir, n'est quoi qu'il en soit qu'un point de vue tiré de nos expériences et de nos observations elles-mêmes limités à nos capacités physiques et physiologiques : nos cinq sens, ni plus ni moins ! Nous croyons être en mesure de définir ce qu'est un éléphant, mais qu'en savons-nous vraiment ? Un éléphant n'est vraiment QUE ce que nous en savons ? Pendant longtemps nous pensions avoir su définir de manière absolue certaines choses : la matière, la conscience, l'univers, et pourtant la découverte de nouveaux "sens" de perception (perception des champs électro-magnétiques, perception de l'infiniment petit, perception des états multiples des photons à la fois onde et lumière, analyse quantique des états des particules élémentaires, etc. <= je précise tout de même que je ne suis pas un expert, mes connaissances sont issues d'articles de vulgarisation scientifique, mais bon...) n'ont eu de cesse de remettre en question nos vérités.

Au final, qui va déclarer telle vérité comme étant absolue ? Est-ce indiscutable simplement parce qu'on n'a jamais pu prouver le contraire, ou que ça nous parait évident ? Touche-t-on l'absolu simplement parce que notre réflexion atteint ses limites ? Transcender nos vérités pour tenter de toucher l'absolu, c'est à dire se hisser au dessus de nos préjugés et de nos acquis pour avoir une vision plus universelle, est-ce réellement suffisamment pour avoir la prétention d'avoir enfin TOUT perçu, de détenir la vérité ? Comment peut-on en être sûr, puisque c'est nous même qui sommes juges ? Je ne sais plus qui disait (je l'ai entendu dans la bouche de Coluche mais j'imagine qu'il l'avait lui-même extrait d'une réflexion philosophique, désolé pour la référence peu intellectuelle) que l'intelligence est la chose la mieux répartie dans l'humanité puisque que comme c'est justement avec elle qu'on juge notre niveau intellectuel, on a toujours l'impression d'en avoir suffisamment. Et pourtant des regardes extérieurs peuvent bouleverser nos propres perceptions ^^

Nos tentatives de transcendances passent autant par l'agrégation de connaissances extérieures, de l'observation que par l'introspection. Dès lors, l'impartialité de nos analyses ne peut être assurée.
On peut tenter de s'éloigner de plus en plus de l'objet en observer pour élargir davantage notre vision et tenter de comprendre ce qui se cache derrière, mais il n'y a pas vraiment de fin à ce raisonnement. Pour illustrer ceci, j'ai déjà effectué un test, lorsque je parlais à des gens qui étaient contre l'adoption d'enfant par des homosexuels et que je peinais à leur faire comprendre que leur jugement ne reposait sur rien : comme ils refusait de m'écouter, je me suis mis simplement à leur poser la question "pourquoi ?" à chaque fois qu'ils me présentait un argument. C'est mal... pourquoi ? Parce que les enfants ont besoin des deux sexes... pourquoi ? Pour leur équilibre... pourquoi ? Parce que sinon ils vont en faire eux-même des homosexuels... pourquoi, et doublement pourquoi : en quoi ce serait mal ? Parce que c'est contre nature... pourquoi ? Parce qu'aucun animal ne fonctionne pareil (je vous faire grâce des arguments religieux évidemment)... déjà c'est faux, et de plus pourquoi quelque chose serait mal parce que c'est typiquement humain ? N'oublions pas que la nature, c'est aussi la loi du plus fort... alors le coup de ce n'est pas naturel... Bref, c'était un exemple bidon pour illustrer ma technique du "pourquoi" qui permet souvent de mettre les gens en défaut : au bout d'un moment, on ne sait plus expliquer pourquoi on pense telle ou telle chose, alors qu'on pensait auparavant en avoir parfaitement cerner les tenants et les aboutissants. Sur quoi repose ce qu'on nomme la vérité ? Notre perception. Celle-ci est-elle universelle ou limitée ? Limitée. Tout est dit. Tout le reste c'est du blabla : certains vont dire que certaines vérités peuvent quand même être posées, par exemple que la terre est ronde, et je leur rétorquerai qu'en réalité elle n'est pas un rond strictement parfait en raison de son relief, alors certes je cherche la petite bête mais voilà, qu'est-ce qui est vraiment absolu ?

Ce que nous sommes, notre manière de raisonner, les choix que nous faisons, y compris lorsque nous remettons en question un acquis, tout cela est une résultante de notre éducation, de notre culture, de notre vécu, de nos expérimentations personnelles. Nous sommes constamment influencé par des éléments extérieurs. Même un ermite ne serait pas totalement exempt d'influence culturelle, d'une certaine manière, ses choix de vie et son environnement influençant son regard sur le monde. La méditation permet certes d'avoir des réflexions qui se détachent le plus possible de nos préjugés par le travail d'introspection que nous y faisons, mais qui peut prétendre être capable d'avoir une réflexion débarrassée d'influence culturelle à 100% ?

Bref, tout ça pour dire que je me méfie très fortement de toute idée dite "absolue". Je n'ai pas confiance en l'absolu dès lors que c'est un être humain qui le défini.

Si j'étais persuadé de détenir au moins une vérité absolue, alors lorsque j'essaierai de la présenter aux autres et de les convaincre, je serais dans un état d'esprit tel que je serais moi-même impossible à convaincre du contraire, puisque je considère ma vérité comme absolue, on est d'accord ? Donc, je souhaiterais ouvrir un dialogue avec des gens mais à sens unique : qui va accepter de m'écouter alors que moi-même je refuse à la base de l'écouter lui ? Est-ce vraiment très "sain" lorsqu'on veut défendre une idée de la considérée comme absolue ? Parce que moi, lorsque je suis face à quelqu'un qui pense détenir la vérité et qui refuse d'admettre qu'il soit possible que lui-même puisse changer d'avis s'il m'écoutait, alors je me braque et je ne l'écoute plus.

Il y a des choses dont je pense être certain, je pense avoir raison, mais dans le dialogue je m'efforce toujours de rester ouvert à la possibilité que je puisse être finalement convaincu par quelqu'un d'autre que je faisais fausse route (simplement parce que cela m'est arrivé si souvent...).

J'ai l'impression que les scientifiques ont compris cela car comme le dit très justement Siestacorta la science ne se définit pas comme une liste de vérités absolues, mais uniquement comme une méthodologie expérimentale permettant au fil du temps d'approfondir de plus en plus nos connaissances de l'univers, en fonction de nos observations. Science = méthode, reproductible et déterministe (pour des variables équivalentes, le résultat doit rester stable). La science tend vers l'absolu, elle permet d'en effectuer la quête, mais elle n'a pas du tout la prétention d'établir des vérités absolues. Juste une interprétation à un instant T, qui servira de base demain à d'autres interprétations lorsque nos sens seront en mesure d'aller plus loin (par exemple par l'intermédiaire d'innovations technologiques). L'humilité est mère de progrès, alors que la prétention provoque plutôt l'immobilisme.

Je viens de vous donner mon point de vue, ce n'est que mon point de vue, même si ma façon d'en parler peut laisser penser que j'essaie d'asséner une vérité : il s'agit juste de MA vérité, et je suis lucide quant au fait que n'importe qui d'entre vous pourrait très bien me convaincre du contraire dans trois ou quatre messages, à partir du moment où il engage lui-même le dialogue avec cette ouverture d'esprit.
D'autant que, en toute humilité, mon propre niveau intellectuel est de toute évidence loin d'être au niveau de certains autres en face desquels je suis assez admiratif lorsque je les lis.

Nous sommes tous différents, même si nous avons des points communs, comme le polyamour. Ces points communs ne sont pas les seuls liant des relations qui peuvent s'effectuer entre nous, nos différences sont également une richesse qu'il nous faut partager et qui peuvent devenir des éléments liant à partir du moment où ils contribuent à la naissance de dialogues à double sens, c'est à dire que personne ne considère ses vérités comme absolues.

Mes deux centimes, comme on dit...

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Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.

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Eric

le jeudi 26 mars 2009 à 10h41

Oui "sélectivité" est en réalité le terme approprié et retranscris bien mon idée, je n'étais pas satisfait du terme "exclusivité" mais sur le moment j'ai manqué d'inspiration !

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Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

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Eric

le mercredi 25 mars 2009 à 13h44

Disons que si quelqu'un rentre dans le bar, s'immobilise comme s'il était perdu et semble chercher quelqu'un ou quelque chose du regard avec une pointe d'appréhension dans le regard, alors c'est surement l'un(e) d'entre nous :-)

Blague mise à part, c'est effectivement une question intéressante.

Pour les horaires, c'est toujours à 18H ? Comme j'ai lu que certain(e)s ne nous rejoindrons que beaucoup plus tard (par exemple 21H), je voudrais être sûr de l'horaire.

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