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Discussion : Elle lui a demandé brutalement de choisir !

bonheur
le mercredi 28 septembre 2016 à 21h14
Oui, les définitions !
En tout cas je te rejoins sur un point : le mariage. A l'époque où le débat était public concernant le fameux "mariage pour tous", l'un de mes amoureux m'avait demandé si j'avais manifesté. Il pensait que comme j'étais pour la liberté et en faveur d'une non-dissimulation de l'homosexualité, j'avais manifesté. J'ai alors répondu que lorsque les politiques désireront promulgué un "mariage pour personne", j'irai exprimer ma satisfaction dans la rue.
Pourtant, je suis mariée et heureuse au sein de mon couple... parce que je n'y suis pas enfermée. Toutefois, nos garçons savent que ni leur mère, ni leur père ne les encourageront en ce sens. D'ailleurs, il savent, que personnellement, s'il le désire vraiment, ce sera sans moi. Pour moi, aujourd'hui, assister à un mariage m'occasionne encore plus de tristesse et de souffrance qu'une cérémonie funéraire. Grossièrement, je chiale tout le long... une fontaine que l'on ne peut arrêter... et concrètement je me sens tellement malheureuse.
On m'a fait remarquer, ici même, il y a pas si longtemps que j'avais un dico archaïque (c'était concernant la signification de platonique, si ma mémoire est bonne) et que j'induisais en erreur avec mes vieilles définitions. Il faut croire que notre langue n'offre plus l'opportunité d'une bonne compréhension unanime. D'autres membres ce sont empressés de coucher les nouvelles définitions noir sur blanc. Enfin bon, les définitions n'ont plus de sens et deviennent rapidement obsolètes.
J'ai eu un amoureux qui se définissait comme polybertin. Alors que moi, je suis essentiellement polyaffective, tout en ayant pratiqué un libertinage asexué. Je suis mariée, j'ai des relations affectives en dehors de mon couple mais le terme adultère ne me correspond pas.
Perso, je me fie aux ouvrages que je lis. Le libertinage décrit par Pierre Des Esseintes (osez le libertinage) qui fait écho à une conférence sur ce thème à laquelle j'avais assisté. Le polyamour décrit par Yves Alexandre Thalmann (vertus du polyamour). Pour le mariage, il me suffit d'ouvrage mon livret de famille.
Merci en tout cas, Indi, pour ces éclaircissements.
Discussion : Incompréhension et questionnement

bonheur
le mercredi 28 septembre 2016 à 20h56
Merci, ça passera, je m'efforce de compartimenter afin de mieux "gérer". Aussi, ma rupture s'annonce plus douce... le dénie s'étant transformer en réalité et nous nous séparerons finalement dans un climat sain et propice à la valorisation de nos souvenirs. C'est important d'éliminer toute forme de rancoeur vis-à-vis de l'autre. Nous avons eu un dernier échange en ce sens. J'en suis heureuse :-D .
Discussion : Incompréhension et questionnement

bonheur
le mercredi 28 septembre 2016 à 13h43
Je reviens avec des idées plus claires. Les cérémonies funéraires ne me réussissent jamais, mais faire ses adieux et soutenir autrui est important. C'est juste que ça me met le cerveau en compote. Un deuil juste après une rupture :-/
J'ai un peu perdu le fil et n'arrive pas à le retrouver. Les aléas de la vie.
Pour la défense de ces auteurs, pour peu qu'une défense soit nécessaire, j'ai énormément trouvé dans les livres.
C'est toutefois une incohérence, et cela demeurera comme telle, pour moi. Sans doute n'y a t il pas grand chose d'autre à ajouter. D'ailleurs dans mon univers, cette incohérence n'a pas lieue.
J'espère pouvoir les nuits prochaines, non seulement aller me coucher mais également enfin dormir. Je n'aurai pas dû lancer ce fil de discussion, ce n'était pas le bon moment. Désolée
Discussion : Elle lui a demandé brutalement de choisir !

bonheur
le mercredi 28 septembre 2016 à 12h46
Je crois qu'au même titre que certaines personnes adultères se disent polyamoureuses... certaines personnes indiquent que les sentiments entrent en ligne de compte dans le libertinage. Je nommerai cela un mélange des genres.
Après, refusé brusquement une sexualité, peut être la conséquence d'une MST ? (c'est une possibilité)
Discussion : Incompréhension et questionnement

bonheur
le mardi 27 septembre 2016 à 13h25
Désolée, je reprendrai des discussions plus tard... ou pas. Pour des raisons perso, j'ai le cerveau en vrac. Déjà que c'est le bordel en tant normal, mais là je ne peux être moi.
Ca passera :-)
Discussion : Incompréhension et questionnement

bonheur
le lundi 26 septembre 2016 à 12h51
En parallèle avec ce que je viens de poster sur le fil de discussion "découverte", je reconnais que pour aimer, il faut se situer dans la notion d'être et non d'avoir. Autrement dit, en quoi le fait de vivre l'amour dans sa nature émotionnelle (et non dans la possession et la volonté de combler un manque quelconque) impliquerait que l'on ne doive plus aimer, si l'on aime déjà ?
J'ai peut-être enfin réussi à m'exprimer d'une façon plus claire (encore que ?)
Discussion : Découverte...

bonheur
le lundi 26 septembre 2016 à 12h47
Voici un autre exemple
Extrait de "Que se passe-t-il en moi ? Mieux vivre ses émotions au quotidien" d'Isabelle Filliozat (Poche marabout psy) p 246-247
Chapitre 12
Fidèle ? Infidèle
"Dans un couple il ne s'agit pas d'avoir mais d'être. Dire qu'une personne n'a pas tout, signifie que l'autre est considéré comme un objet dans la relation, objet de satisfaction de différentes parties de soi. Les femmes (les hommes) ne sont peut-être pas des poupées à collectionner.
Dans une quête d'Avoir, dans un amour pour un objet, l'infidélité est logique... et le clivage est tel qu'on peut très bien penser que ça n'a rien à voir avec la nature de la relations "officielle".
Un couple fondé sur l'être ensemble va fonctionner totalement différemment. La question n'est plus "comment puis-je avoir tout ce que je désire ?" Mais, "comment puis-je être heureux avec ma/mon compagne/on", c'est à dire comment grandir ensemble, se frotter l'un à l'autre dans nos différences pour évoluer, cesser de projeter nos manques sur l'autre et en guérir les blessures en soi.
En terme de fidélité, il est important que chacun s'engage envers lui-même. S'engager vis-à-vis du partenaire engendre d'inutiles (et glissants) sentiments de contrainte, de frustration, de manque de liberté.
Je suis fidèle parce que je me le suis promis, parce que je décide d'investir toute mon énergie amoureuse dans une même relation.
Si je suis fidèle parce que je l'ai promis à mon partenaire, ou parce que je ne veux pas faire souffrir l'autre... D'une part cette fidélité risque de me peser. D'autre part, si mon partenaire ne l'apprend pas..."
Discussion : Incompréhension et questionnement

bonheur
le lundi 26 septembre 2016 à 12h13
Edk
Et puis suffire ça veux dire quoi ?
:-D :-D Je me pose la même question !!!
Surtout que les mêmes auteurs indiquent bien que l'on a besoin d'affection, sinon on ne peut se sentir bien (et là, je continue à virer bredin)
En fait, on n'a pas besoin des autres qui nous sont pourtant indispensables.
Moi, je pense que l'amour (quelque soit sa forme) est une offrande. Celle-ci nécessite-t-elle qu'elle doive interdire d'offrir à d'autres. Mettre "toute son énergie" à aimer une personne. Je ne nie pas que cette offrande ne nécessite pas de l'énergie (et du temps), mais quelqu'un qui n'arrive pas à avoir assez d'énergie en lui pour offrir à toutes les personnes pour qui il ressent de l'amour ??? Et puis dans ce cas, pourquoi offrir à X et délaissé complètement Y.
Après, je suis d'accord sur le fait que lorsque l'on a pris un engagement, on doit l'accepter, avec les contraintes, ou alors rompre cet engagement. Mais tuer ces émotions parce que l'on aime déjà (avec ou sans engagement).
Ce que j'ai lu, d'une même auteure, qui considère l'amour comme une émotion (euréka !!!) et qui dans le même ouvrage indique que l'infidélité est liée au fait que l'on ne s'auto-satisfasse pas. Bredin, bredin, bredin...
Discussion : Incompréhension et questionnement

bonheur
le lundi 26 septembre 2016 à 11h24
Tout à fait.
Aussi, et je dirais qu'intellectuellement ma polyaffectivité repose sur le constat que pourquoi un amour est-il plus pertinent (intellectuellement parlé, en raisonnement logique) qu'un autre ? Si à chaque que je ressentais de l'amour pour quelqu'un, je devais délaissé les autres... Je serai une instable compulsive.
Alors d'un côté, l'amour est un bienfait et d'un autre on doit s'abstenir ? Y a de quoi virer bredin
Discussion : Incompréhension et questionnement

bonheur
le lundi 26 septembre 2016 à 10h53
Voilà, je suis face à une incompréhension.
Je lis beaucoup d'ouvrages sur le développement personnel et sur les relations amoureuses (sans me concentrer sur le polyamour). Là, je n'apprend rien à personne.
Nombreux sont les auteur-e-s qui indiquent que, lorsqu'il y a plus d'un partenaire amoureux, c'est parce que l'on ne s'auto-suffit pas. En gros, si l'on est bien avec soi-même, un seul amour convient, puisque l'on n'a besoin de personne d'autre que soi pour être heureux (c'est schématisé, je résume évidemment).
Ma question alors est : ne devrions nous pas tous être célibataire ? On s'emmerderait moins !
Discussion : Polyamour ou polygamie ?

bonheur
le lundi 26 septembre 2016 à 09h05
D'après Catherine Ternaux (dans son livre "la polygamie, pourquoi pas ?") il faut d'abord distinguer différents types de polyagamie. Il y a celle subie et celle désirée.
La polygamie implique le mariage, le polyamour non.
En polyamour, personne n'est contraint.
Voilà en gros. Sans doute qu'il y aurait matière à développer.
Discussion : Découverte...

bonheur
le lundi 26 septembre 2016 à 09h00
Désolée, aero0683, tu as demandé un avis.
Le mien, et tu l'auras compris, est que je ne supporte pas l'adultère. Après, je suis certainement quotidiennement en contact avec de telles personnes... peut-être même que je suis mariée avec une telle personne. On ne connait jamais vraiment les gens.
Discussion : Découverte...

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 17h40
Si je comprend bien, ce serait comme une bombe à retardement que l'on enrichi à chaque mensonge. Le jour où elle te pète à la gueule, elle fait encore plus mal. Enfin, c'est juste un exemple comparatif afin de situer le discours de Siesta.
Discussion : Bouille de Sentiment

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 17h38
C'est la conséquence logique. Par contre, tu peux l'exprimer, mais imposer non. Ca revient à vivre une incompatibilité. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Ca aussi, tu peux l'exprimer. Le travail de réflexion et introspection, tu l'as commencé ici mais afin de ne pas créé de décalage, vous devez être trois à y réfléchir. Là encore s'ils le veulent bien et là encore, sans contrainte.
Ca devrait aller, vous êtes des personnes qui me paraissent intelligentes et censées. Surtout, crois en mon expérience, ne laisse pas couler en pensant que ça passera tout seul et que ce n'est qu'une mauvaise période (mais bon, ça ne vaut que mon expérience).
Discussion : Bouille de Sentiment

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 14h37
Oui, la volonté doit être commune, sinon ce sera vécu comme une contrainte. Et les contraintes, ce n'est pas sain.
Discussion : Découverte...

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 11h37
Je crois que celui qui parle le mieux de l'effet "grand écart", c'est homme_partit. Lui seul peut exprimer cela car il l'a vécu.
En résumé, cela consiste à expliquer que intellectuellement et psychologiquement, celui qui trompe depuis longtemps aura eu beaucoup de temps pour une cogitation intérieure (aussi extérieure pour ceux-celles qui viennent ici) et c'est devenu un acquis. Le hic, c'est que la personne trompée est mise brusquement, brutalement, devant une réalité non imaginée. Il y a un choc énorme et surtout un immense décalage entre l'état d'esprit de celui-celle qui exprime son adultère et celui qui reçoit cette annonce comme un coup de masse. j'espère homme_partit, ne pas me tromper.
Autrement dit, il est difficile de créer un renouveau, un départ, alors que l'un a un nombre incalculable de tours de piste d'avance. Pour repartir, même avec un décalage faible, il faut tout remettre à plat, que chacun-e vide l'intégralité de son sac (même si l'autre en prend plein la gueule et les deux devront encaissés de la façon la plus juste). Nous ne sommes pas des robots, nous sommes faits de terminaisons chimiques, nerveuse et d'émotions. Il n'y a donc pas de bases théoriques possibles si l'on veut rester soi-même... mais ça, c'est encore un autre débat (encore que ?)
Discussion : Bouille de Sentiment

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 11h26
Oui, en ce qui me concerne, je fais en sorte que chacun-e se connaisse un minimum. Ca empêche l'imaginaire de cogiter dans des sens inopportuns. Après, évidemment, il faut la bonne volonté de tous.
Discussion : Elle lui a demandé brutalement de choisir !

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 11h24
Je pense que lorsqu'un acte s'offre spontanément et qu'il est accueilli avec bonheur, surtout si cet acte devient la coutume, il prend une importance dans la relation. La question est : pourquoi n'est-il plus offert (ou accueilli) ?
Aussi, ne plus accueillir et dire qu'il n'y a pas modification dans la relation, j'appelle cela de l'hypocrisie. Je ne peux accepter une personne qui n'est pas honnête et franche.
Autrement dit, ce qui est important, ce sont les "acquis", les particularités liées à la relation elle-même. Si ces particularités se perdent, disparaissent, le lien est déconstruit de lui-même et devient problématique. Une perte, ça ne se remplace pas.
Discussion : Découverte...

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 10h12
Extrait du livre "Les Amours infidèles" de Willy Pasini (Odile Jacob poche 264) page141 :
chapitre X
L'après-trahison
Les conséquences d'une trahison dépendent de sa nature et de la personnalité de celui qui la subit. Il est en tout cas important qu'elle ne demeure pas une phase inutile ou destructrice, parce que tromper ou être trompé peut au contraire être une occasion, même si c'est douloureux, de grandir et d'opérer un changement personnel. Dans son livre consacré à l'infidélité, la psychologue Alexandra Choukroun invite ainsi les partenaires à considérer l'infidélité comme un facteur de "croissance" ou de "modification" pour le couple, et pas toujours - ou pas forcément - comme un évènement entraînant une lésion, un handicap, voire la fin de la relation. Cela dit, dans l'immense majorité des cas, l'après-trahison n'est pas vécue positivement, et les sentiments qui prennent le devant de la scène sont le plus souvent la colère, l'amertume, la honte et la douleur.
Discussion : Découverte...

bonheur
le dimanche 25 septembre 2016 à 10h00
Personne ne peut dire si tu as tort ou non. Surtout si cette situation est installée depuis longtemps. On ne peut exprimer qu'avec notre personnalité propre.
Pour moi, mentir à une personne que l'on dit aimer :-/
Personnellement les deux sont incompatibles. Il faut dire que je suis anti mensonge. Je ne supporte pas également le dénie (et là je l'apprend actuellement à mes dépends) et les personnes qui refusent d'assumer.