Participation aux discussions
Discussion : Lui, sa femme et moi

bonheur
le mercredi 28 février 2018 à 17h06
Je ne crois pas qu'il y ai ici quelqu'un qui ai parlé de clichés construits ou même de savoir si une culpabilité devrait en être issu (et donc construite également).
Le fait que Sey soit étudiante et que son amour ne le soit pas, mais déjà dans une vie active indique éventuellement qu'il soit plus âgé qu'elle. Perso, et c'est souvent le cas parmi poly (sans généraliser, bien entendu), les différences d'âges ne constituent pas un élément d'opposition ou aggravant l'amour entre deux personnes. Ici, il s'agit d'une affaire d'amour, avec tromperie et certainement son lot de mensonges, cachoteries et non-dits. Je ne juge pas, je fais un constat.
Qu'est-ce qui te met en colère ainsi ohlala ?
Par définition, une étudiante (à quelques exceptions de personnes ayant sautés des classes) à un bac et est donc adulte. Au même titre qu'une personne de 30, 40 ans ou plus. Aussi, cela dénote un niveau d'études et donc d'acquis (je pense à des matières comme la philo, par exemple) qui rend cette personne douée de réflexions à la fois personnelles, à la fois sur son environnement qu'est notre société. D'ailleurs Sey n'indique aucunement avoir une dépendance en terme de qualité de vie (finances, logement ou autres). Elle n'attend pas auprès de son amoureux de quoi subvenir à ses besoins. Ou alors j'ai mal lu.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Mauvais début

bonheur
le mercredi 28 février 2018 à 12h19
Le fait est qu'il ne faut jamais contraindre quelqu'un. Ce qu'autrui trouve inacceptable, c'est à nous de l'accepter.
Une rupture est une fracture. Lorsqu'elle a lieue, elle revient souvent de fait aux deux protagonistes. Chacun préserve son espace pour soi. Dans un espace de préservation, l'un peut s'attacher à demander à l'autre de faire attention à la flore (chère à ses yeux) ; et l'autre peut demander au premier à faire attention à la faune (chère à ses yeux). Je définirai un peu un couple mono-poly ainsi. Après, en observant un lys, on peut par mégarde déranger une marmotte ( :-D ). Aussi, en observant une marmotte, on écrasera par inadvertance un rhododendron... On fait de son mieux. Toutefois, on s'attachera à une préservation commune, qui est le couple, même si on introduit de nouvelles espèces (ouh ! le loup ! :-D : non non, j'ai rien bu, juste envie de décompresser).
Bref, lorsque l'un quitte cet espace de préservation, pour quelque raison que ce soit, il quitte en effet une espace commun qui était cher aux deux. Il restera cette faculté à faire plus attention aux plantes et à la faune. La rancoeur n'a de sens que pour le détachement nécessaire à passer le cap de la souffrance de la séparation. Si elle persiste, elle gangrène celui qui la ressent mais n'aura aucun autre effet.
Simone Barbaras exprime bien dans son livre "la rupture pour vivre" le rôle de la rupture dans nos vies et son caractère à la fois de souffrance, à la fois de bienfaits. Quand la tension rend la situation invivable, il faut quitter. Le soulagement sera la clé. Non pas le soulagement de la rupture, mais le soulagement par rapport à la situation sans issue. On ne quitte pas de gaité de coeur, jamais.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Poly en vadrouille

bonheur
le mercredi 28 février 2018 à 11h58
Cela n'empêche pas de simplement posté ici les "offres" et accepter que l'on soit contacter à l'occasion. C'est simple et efficace.
Mais un site adapté, perso je n'irais pas.
Je commence, je réside à 20km au sud de Dijon et j'ai une chambre d'amis. Par contre, sans voiture, c'est compliqué.
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le mercredi 28 février 2018 à 11h54
Chère TrioBulle,
Non, non, une bataille, on en est pas arrivé là. La Rue de la Paix est restée dans notre patrimoine commun :-D .
Je crois que c'est plus à l'inverse (enfin, on ne peut dire ça comme ça, mais un peu si quand même :-/ ) de ce que j'aspirais à entendre.
L'une des personnes présentent, avec qui j'ai eu un échange mail hier, m'a refait penser à un autre épisode de cet apm là (on s'est vu durant presque 6h :-) ). Je n'arrive plus à savoir si c'était avant ou après. Mon interlocutrice était assise face à moi et mon mari en face mais en décaler. Du coup j'avais en visuel leurs visages et leurs réactions. Cette dame m'a demandé "tu tombes souvent amoureuse ?". J'ai commencé à vouloir répondre et là j'ai vu le visage de mon mari s'illuminer, sourire et devenir vivant dans une forme de bonheur. Finalement, alors que j'avais commencé à ouvrir la bouche pour répondre, je l'ai laissé faire à ma place.
A l'origine, et j'étais venu poser le débat ici à l'époque, c'est l'interprétation du baiser. Je conçois le baiser (piou ou french kiss) comme un acte de tendresse et d'amour. Lui ne peut vivre le baiser que comme un déclencheur beaucoup plus "hormonal". Donc, il pense que mes actes ne s'accordent pas avec mon discours, alors que si.
Pour reprendre l'allusion reprise plus haut. Si un amoureux vient boire le café et que mon mari est présent (et il le sera certainement), je devrais lui faire part de mon amour sans baiser. Je devrai abolir ce geste heureux et spontané d'acceuil pour... je ne sais quoi d'autre finalement. On en revient au fait qu'il vaut mieux que je dissocie.
Ca fait au moins 4 à 5 ans que cette divergence subsiste, et pas de solution à l'horizon. Le fait d'être sans personne pendant relativement longtemps, n'aura pas aidé, je pense au contraire.
Je sais, ceux qui ont des difficultés actuellement me diront que j'ai de la chance déjà de pouvoir vivre sainement (à part ce "détail") mon quotidien. Toutefois, je suis en situation poly (ou depuis 1-2 ans mono de fait) depuis plus de 10 ans maintenant.
Discussion : La déliaison amoureuse (Serge Chaumier) — Chronique rapide

bonheur
le lundi 26 février 2018 à 12h45
Je viens de terminer le livre "L'amour fissionnel - le nouvel art d'aimer" du même auteur. Je le recommande également
Discussion : Basculer ?

bonheur
le lundi 26 février 2018 à 11h08
Clématite, non je dirai que non. J'ai saisi ce nom dans l'annuaire des membres et aucune réponse.
Aucune expérience ne peut être "similaire". Déjà, chaque vécu est unique. Egalement, chaque individu est unique. C'est ce qui fait le charme, mais aussi la complication.
Bien que je pense être à un stade charnière (encore un) de ma vie amoureuse, je dirai que les couples mono-poly sont possibles y compris en achetant en commun la célèbre Rue de la Paix. Celle ci s'achète grâce à la compersion ou via une sorte de détachement par rapport au vécu de l'autre.
Faire un choix personnel, n'implique pas que l'autre fasse également ce choix. Par contre, vouloir régir la vie d'autrui, au nom de convictions personnelles... L'amour est à ressentir et nos émotions ne peuvent être régies, même pas par notre intellect. Les chasser revient à leur donner du sens, puisqu'elles reviennent. Ton expérience Double4 le démontre. Séparations, rabibochages.
Chaque amour est unique, mais l'amour, par essence, n'est pas exclusif. Seule la construction que l'on en donne l'est. Etre poly, ou aimer un-e poly, implique de la déconstruction. Retrouver ses instincts amoureux, ses sens naturels et délaisser la modélisation inculquée. Ceci, les polyacceptants doivent faire cette démarche pour y arriver.
Question documentations, je recommande : Yves-Alexandre Thalmann "vertus du polyamour - la magie des amours multiples" ; "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" ; "garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour" (ces trois livres sont du même auteur et je trouve, se complètent). Egalement d'Hypatia from Space "compersion : transcender la jalousie dans le polyamour".
Comme je l'ai expliqué ci-dessus, le polyamour oblige à un travail de développement personnel. Donc, toute documentation qui touche à cela aidera à cette déconstruction-reconstruction.
Discussion : Basculer ?

bonheur
le dimanche 25 février 2018 à 20h14
Pour info, il existe une membre de ce site dont le pseudo est Coquelicot, mais je ne pense pas que ce soit d'elle dont tu parles ?
Discussion : Rencontre poly "comme à la maison" (proche Dijon)

bonheur
le dimanche 25 février 2018 à 11h39
Je vous ai adressé via le routeur du site (à tous les inscrits définitifs) un mail avec un certains nombre d'informations. Merci d'y répondre d'ici dimanche prochain.
Pour les personnes inscrites en "peut-être", merci de m'envoyer une réponse définitive également dimanche prochain au plus tard.
Cela permettra une meilleure visibilité de l'organisation.
D'avance merci ! :-)
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le samedi 24 février 2018 à 17h42
Siestacorta
Peut-être qu'un changement de ce qui est dit et de comment/quand c'est dit n'aboutit pas à une absence totale de partage et de communication.
Oui, entre tout et rien, il y a le milieu. Un "juste l'essentiel" sera tout de même difficile pour moi.
Siestacorta
En pratique, passer prendre une boisson chaude chez toi avec un amoureux quand ton mari est là, ça n'est pas forcément partager comme tu l'aurais souhaité, ça ne l'implique pas beaucoup s'il ne le souhaite pas, mais ça n'est pas non plus rester dans des vies imperméables et cachées.
Oui, tout à fait... ne pas oublier la tierce personne et comment elle se sentira accueillie. J'aurai aimé que mon mari lise l'ouvrage sur la compersion, il est sur SA tablette, donc à disposition, juste à côté des livres de cuisine (il passe beaucoup de temps en matière d'art culinaire, ce que je ne lui reproche pas, même si mon surpoids en dépend certainement un peu. C'est en rapport avec les passions et leurs impacts sur notre vie quotidienne. On mange tous les jours, moi j'aime tous les jours).
Personnellement, c'est autant par rapport à cet accueil que je me pose des questions. Aussi, ne rien imposer, j'ai toujours été ainsi. Ne pas oublier que son chez moi est aussi mon chez moi, et inversement.
Siestacorta
Ou parler (un peu) au téléphone ou online (quand il s'agit pas d'un temps privilégié entre toi et ton mari) avec un amoureux, de façon ouverte, mais pas forcément raconter après, c'est pas cacher, c'est pas partager non plus, ce qui est non-dit ne le reste que s'il n'y a pas de question... Et pourtant, comme tout cela serait "visible", le canal des communications serait ouvert à tout moment.
Mon mari et moi vivons ensemble, sauf que désormais, il ne travaille plus que le matin. Il passe donc beaucoup plus de temps que moi à la maison. Aussi, nous n'avons pas du tout le même emploi du temps puisqu'il se lève tôt et moi, je suis très, mais alors très grasse matinée. Donc, mon temps libre, il est présent. Si je suis à la maison, il y sera également. Après, nous avons depuis beaucoup dissocier nos emplois du temps. Sinon, on serait l'un sur l'autre. L'équilibre n'est pas encore trouvé et ne le sera certainement jamais. Donc, ne pas prendre sur un temps où il serait à la maison, c'est utopique dorénavant. Par contre, je sors peu, donc ça n'a pas d'impacts. Je sortais plus quand j'avais des amoureux (mais comme à l'époque c'était généralement pendant son temps de travail)
Pour le web, mail, skype ou autres, ça ne pose pas problème. Pour le téléphone, je me suis fâchée récemment. Il reçoit des appels de notre ainé, dont je ne veux rien savoir. Une fois l'appel terminé, il me dit juste qui c'était et je trouve que ça convient parfaitement. J'ai une amie qui habite loin désormais et elle m'appelle parfois le dimanche apm. Je suis à ce moment là harcelée jusqu'à ce qu'il sache qui c'est. Je me suis fâchée deux trois fois, car je trouve cela indisposant. Je ne peux me dédoubler, être dans ma conversation et en même temps avoir quelqu'un sur dos "c'est qui ?". Ca donne envie de répondre "peut te foutre" plus qu'autre chose.
Si je dis que je veux dissocier ma vie à la maison et en dehors, c'est aussi parce que je ne peux jamais prévoir une intimité (pas sexuelle, mais affective) autre qu'avec lui. Demander cela à autrui, surtout si des habitudes se créent, ben ça craint. l'idéal, c'est d'éviter la situation. Et puis, si le voisin voit que j'embrasse dans la rue (c'est un exemple) un homme (ou une femme) autre que mon mari, et bien je saurai quoi répondre : "peut te foutre" peut aussi convenir !
Discussion : Poly en vadrouille
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le samedi 24 février 2018 à 13h32
Aujourd'hui est un jour nouveau, qui se terminera ce soir, comme tous les jours. Cette face immuable de la vie n'est pas celle que je préfère. J'ai relu avec un regard moins émotionnel et je remercie tout le monde. Il y a du vrai dans un certain nombre de propos et de l'empathie dans tous, c'est chouette !
Suis-je à l'aube d'une nouvelle étape de ma vie ? Peut-être !
Ma problématique d'avenir sera : comment ne pas partager ? Comment ne pas communiquer alors que je considère le non-dit comme une forme de mensonge ? Mon équilibre va être à redéfinir. Quant aux amours extérieurs, j'ai bien l'intention de ne pas m'encrouter comme je l'ai fait depuis deux ans.
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 20h40
J'adore le Petit Prince et mon passage préféré concerne l'apprivoisement :-D :-D :-D
Discussion : De la compersion vers l'indifférence
Discussion : Poly en vadrouille

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 16h00
Parce que si t'as pas Facebook, t'es rétrograde et reloud. Moi j'y suis complètement. J'assume !
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 15h59
Ce que cela m'inspire dans l'immédiat, c'est qu'un jour, il faudra que je te rencontre Siestacorta. Ce serait super top !
Autrement, il va falloir que je te lise et que je te relise. Demain sera propice.
Aussi dans "dialogue intentionnel", il y a la notion d'intention, donc de volonté !
Discussion : Polyamoureuse heureuse ou malheureuse ?

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 14h05
bidibidi
Le plus important, dans le fond, c'est pas d'être compris, mais respecté dans ses choix. Tant qu'il y a du respect, chacun peut grandir comme il le souhaite.
La compréhension permet d'entretenir la complicité et la connivence. Quand l'autre s'en fout ou n'a pas envie de comprendre, il y a pas mal de déchets, et une décharge, ça fait tâche dans le paysage. Ca peut polluer plus qu'on ne se l'imagine.
Le respect ne suffit pas. On grandi avant tout pour soi, mais le grandir ensemble, c'est "écolo".
J'ajouterai la version "politique" du "je vous ai compris !", tout le monde sait que l'avancée ne sera pas aboutie. C'est plus un "tue dialogue" qu'autre chose.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 14h01
En me relisant, je m'aperçois que l'indifférence est omniprésente. La mienne par rapport au devenir de ces retours, et celle de mon conjoint par rapport à moi. Ca craint !
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 13h59
Merci Siestacorta. La colline change en permanence, même si elle parait figée. Le vent souffle différemment, le soleil et la luminosité varie perpétuellement, un papillon ou un oiseau est passé, etc... En général, je l'exprime comme ça.
Il y a deux histoires, les personnes qui reviennent vers moi. A ce niveau-là, le paysage est semblable et les infimes différences n'aideront pas à changer la globalité du vécu en matière d'avenir. Ce sera plus une répétition et ça je le comprend, en fait je l'avais compris depuis déjà quelques temps. Aussi, à ce jour, je ne m'illusionne pas, mais alors pas du tout. Les effets pervers subsistent, seule mon émotionnel reste présent (sauf que là, je ne me laisse plus malmené, autrement dit je les vis et c'est tout, avec le bienfait apporté).
Cette histoire d'indifférence, qui avait été abordée, et qui a été remise sur le tapis, par un phrase. Le contexte, je rencontre un autre membre poly (de ce site) et nous sommes tous les deux accompagnés et la question est posée : et toi, comment tu vis cela. Réponse (les mots exacts ?) "elle fait ce qu'elle veut je m'en fout" puis un livre qu'il m'avait dit avoir lu au début de ma transition. Tu l'as lu d'ailleurs, lui dis-je et comme réponse "ouais, vaguement parcouru" et un des convives qui enchainent "la table des matières en fait" et comme réponse "en gros, un peu". Je me suis retenue de dire "merci mon amour, pour tout l'intérêt que tu me portes en la matière !". Si c'est pour se débarrasser des questions, je reconnais que ça a été réussi. Si ça l'emmerde de parler de polyamour, alors fallait pas m'accompagner.
J'ai besoin d'un long temps de digestion, alors pour l'instant, je digère. Après, ça vaut pas la peine que je ramène ça sur le tapis, étant donné le détachement exprimé. Par contre, je vais en tirer les mêmes conclusions que la première fois que ça avait été abordé : je respecte, c'est son choix, ma vie continue en dehors de la maison, elle sera ce qu'elle sera. J'informerai du minimum "syndical" et point barre. Ca ne me convient pas : tant pis pour moi, je compose avec !
Discussion : Poly en vadrouille

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 11h34
Il existait déjà un fil de discussion sur ce thème. Je n'arrive pas à le retrouver, il avait été initié par gcd68, donc ça date maintenant !
Discussion : De la compersion vers l'indifférence

bonheur
le vendredi 23 février 2018 à 11h28
Pour les rencontres que j'organise, je crois en effet que c'est le "hors routine" qu'il apprécie.