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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

bonheur
le jeudi 22 novembre 2018 à 07h37
En vitesse, j'ai peu de temps devant moi.
Comme Sif, être amoureux n'est pas combler un manque. On peut être en pleine satisfaction et pouf... aimer de nouveaux. Il ne faut pas toujours tout intellectualiser.
Ce que l'on ressent, ben on le ressent.
@ Sif. Si tu lis (pas un niveau de lecture supérieur, de l'abordable) et si tu as 4,95€ à dépenser, je t'invite à acheter un petit livre génial. "gérer ses émotions" de Olivier Nunge et Simonne Mortera (éditions Jouvence les pratiques - 978-2-88953-014-4). Un livre d'à peine 100 pages, vite lu. Un condensé en réalité.
Je trouve juste dommage que l'amour ne soit pas abordé, car pour moi c'est une émotion primaire, au même titre que la joie, la peur, la tristesse, la colère.
En matière d'amour, l'émotion est ponctuelle (toute émotion s'évapore) mais le sentiment reste. Comme la tristesse et la colère lors d'un deuil... et qui laisse place aux souvenirs.
Et là-dedans, la sexualité est non indispensable.
Discussion : Premices d’un Triplet

bonheur
le mercredi 21 novembre 2018 à 22h19
Horumi78, je te souhaite de laisser le temps au temps. La vie est impermanence et demain sera... un autre jour.
Le principal est que tu fasses le maximum. Par contre, tu ne peux rien concernant les comportements et propos extérieurs.
Ce serait bien que vous vous acceptiez dans vos vies ! Ne pas rompre la communication, ce serait trop bête.
Je t'invite à écouter (tu trouveras facilement, avec internet) la chanson "la colère" de Julien Clerc. Une attitude négative soudaine, est souvent la résultante d'une colère et celle-ci n'est peut-être même pas liée à votre histoire.
Ce qui est chaud, ne le reste pas. Passe la meilleure nuit possible et ne te focalise pas. Courage !
Discussion : L'important

bonheur
le mercredi 21 novembre 2018 à 22h10
Je crois Tempete, que tu peux te reposer les mêmes questions que précédemment.
Tu es unique ! Ton compagnon ne peut donc pas partager avec qui que ce soit d'autres ce qu'il partage avec toi. Tu auras beau, imaginer, projeter... (tiens l'imaginaire qui revient !)
La nudité, pour moi, n'a rien d'intime. Le contact des peaux, oui. Mais aucune peau ne se ressemble. D'ailleurs, notre peau n'est pas la même de notre naissance à notre mort.
Encore une fois, des trucs particuliers, il en partagé avant d'être avec toi et cela ne t'a jamais empêchée de le vivre avec lui (et des trucs particuliers, tu en as vécu avant lui, également).
On en revient à ce que ce soit la simultanéité qui provoque une impossibilité à se défaire de cette volonté d'exclusivité. Car quand c'est successivement, ça ne dérange pas.
Après, ayant moi-même cette incapacité de faire l'amour alternativement avec des partenaires différents d'une façon rapprochée, je peux comprendre. Pour moi, c'est je crois plus une question de ne pas servir à cela. J'aurai horreur de devenir l'instrument du soulagement sexuel à répétition. L'un... l'autre... l'un... l'autre... ça je ne peux pas. En aucun cas, je ne désire cela. Je ne suis ni un objet, ni un passe-temps. Dans ma relation principale, je sais que ce n'est pas cela. Ca fait la différence.
Autant je peux m'enrichir de l'amour et de la tendresse, autant le sexe pour le sexe ne m'enrichira pas. Je n'ai donc jamais forcé ma particularité. Je suis à prendre ainsi, d'autant que je n'impose rien en dehors de moi.
Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

bonheur
le mercredi 21 novembre 2018 à 21h53
Je crois qu'en matière de polysexualité, il faut tenir compte de tout le monde ET évidemment de soi-même. Si un partenaire de longue date entrevoit et indique des difficultés à ce que son amour ai des relations extérieures, il faut en parler et surtout tenir compte que ce partenaire n'est pas ainsi pour nous embêter mais parce que concrètement, les tripes ne suivent pas. Je pense qu'il peut y avoir une forme de dégoût, en particulier si l'amoureux commun ne se préoccupe de rien et fait à sa guise. Il faut le temps au temps, en amour affectif comme en sexualité.
Après, dire que si une personne est dans la détresse par rapport à cela, qu'elle ne s'étonne pas ensuite si on ne tient pas compte de son avis et si on lui ment, juste pour éviter justement le sujet... Je trouve cela contre-productif.
Ce "yeerk", que IrisBubulle indique si bien, il ne faut pas faire l'impasse dessus, bien au contraire. Ce n'est pas, pour la personne qui le ressent, anodin. C'est intérieur et même si l'imaginaire vient se substituer à la raison, il est présent et ne peut être ignoré. Du coup, je dirais que c'est à trois qu'il faut démystifier. Non pas faire l'amour tous ensemble, mais aborder le sujet et laissé la personne la plus vulnérable à la fois s'exprimer, à la fois indiquer les avancées à faire.
Après, oui, le sexe, qu'est-ce que c'est ?
J'ai eu à une époque à faire face à une situation délicate. Mon chéri ne m'avait encore jamais vu embrasser un amoureux (que je sois blotti dans d'autres bras, que je fasse des bisous dans le cou, autres gestes d'affection... devant lui était commun) sur les lèvres : le piou. Ca a été très inconfortable pour lui. Cette vision le hantait, il avait du mal à respirer, et une sorte d'envie de vomir. Il était plutôt tout blanc... Il avait de réels symptômes physiologiques. Ce n'était pas de la "comédie". Le sujet a été débattu et nous sommes arrivés à être d'accord sur l'attitude à tenir (pas de bisous devant lui). C'était idiot, car comme l'indique IrisBubulle, un bisous sur des lèvres ou dans le cou... ce sont deux zones avec une sensibilité particulière. Sauf, que quand ce n'est pas possible, ben ce n'est pas possible. Par contre, je n'ai pas menti et si je fais "pas devant lui", je ne fais pas en usurpant le fruit de nos discussions pour le contourner ou le dissimuler.
Pour mon mari, le baiser est une invitation, un préambule sexuel (enfin pas toujours, on s'embrasse quand on se quitte avant d'aller travailler, on s'embrasse à notre retour, et sans rien d'autre). Toutefois, pour lui, l'assimilation est faite. Est-elle construite ? Certainement y a t il de cela ! Toujours est-il que j'adore faire des bisous, et aujourd'hui même à mes amis et même dans le cou. Mais sur la bouche, je limite (aussi parce que je fais de l’herpès parfois).
Pour moi, le baiser sur la bouche est un échange de tendresse et uniquement cela... ce qui est déjà beaucoup.
Alors oui, IrisBubulle a raison, le "yeerk" existe ET la localisation a son importance.
Discussion : L'important

bonheur
le mercredi 21 novembre 2018 à 15h07
Mon opinion, comme mon témoignage, vont dans le sens de la polyaffectivité (relations amoureuses sans sexe). Evidemment, c'est en lien à moi et à mes propres limites et non en lien avec celles de mon mari. Toutefois, oui, je pense que si mon mari avait exiger de moi un amour sans sexe, je l'aurai (dans un premier temps en tout cas) accepter. Pour justement laisser avancer les choses. En soi, si vraiment ça avait été trop difficile pour moi, je pense que j'aurai quitté tout le monde, retrouvé mon entière liberté et redevenu célibataire. Ceci pour tout le monde soit heureux et que tout le monde retrouve sa "liberté".
Je fais prévaloir l'amour au sexe ET le sexe ne m'est pas indispensable (d'une manière générale) pour aimer et me sentir aimer. Je fais figure d'exception en la matière.
Personnellement, offrir comme première étape un amour sans sexe, je trouve cela important. Mais là, ce n'est que moi. Je comprend tout à fait ta démarche, Tempete.
Discussion : L'important

bonheur
le lundi 19 novembre 2018 à 16h12
Tempete
Bon c'est classique, j'ai peur que cette nouvelle histoire (je n'arrive pas à la qualifier d'amour c'est encore trop dur...) ne prenne la place de notre histoire à nous.. de passer au second plan... Mais ça c'est un travail à faire sur moi, et j'y travaille :-)
C'est classique, enfin assez classique oui !
Tu mélanges peut être, la place à l'intérieur de ce ballon gonflable qui a pris du volume ET le partage de temps. Sache que l'un est compressible, mais pas l'autre. Cette autre est dans son coeur et contre cela, ni lui, ni toi ne pouvez quelque chose. Le partage du temps, en effet est à discuter. Souvent se dernier s'installe de lui-même, parfois non. C'est là que la communication sert également. Psychologiquement, prépare toi si votre évolution permet le polyamour, d'entrevoir des modifications. Là encore, le brutal est mauvais, il faudra laisser le temps au temps.
Discussion : L'important

bonheur
le lundi 19 novembre 2018 à 13h07
Une question toute bête avec une réponse simple (je pense si vous communiquez). Ton compagnon, il a aimé avant de te connaitre ? Toi, tu as aimé avant de le connaitre ? En quoi, le fait qu'un amour soit simultané au vôtre est différent ? N'est-ce pas toujours de l'amour ? L'essentiel, non !
Bon en fait, il n'y a pas de réponses à me faire, juste une réflexion de plus et surtout ne t'épuise pas à y répondre :-)
Discussion : L'important

bonheur
le lundi 19 novembre 2018 à 13h01
Tempete
A l'instar de ton mari, j'ai l'impression d'être en deuil de ce qu'était mon couple (deuil de la monogamie donc) et de faire face à des émotions douloureuses comme la peur de ne pas y arriver et la peur de l'abandon, c'est vrai.
C'est douloureux. Il faut en passer par là. Déconstruire ET reconstruire. La déconstruction est l'étape la plus délicate, car elle fait appel aux émotions dites désagréables (mais utiles, et surtout à reconnaitre). La reconstruction demande de l'attention aussi, mais de la finesse, de la délicatesse, de se découvrir soi et de découvrir l'autre, les autres, sans stéréotype, donc avec cette dose d'aventure. C'est là que la compréhension différente s'impose, tout comme la bienveillance et la tolérance.
Tempete
Tu as bien raison d'insister sur le fait qu'une transition se fait dans le temps. Dans ma souffrance j'ai envie d'aller vite pour me reconstruire moi-même et renouveler mon couple. J'ai l'impression d'étouffer et d'avancer dans le noir... Patience, patience et travail....
Le temps, il est indispensable à l'assimilation, la digestion. Et puis, un changement brusque... ne serait pas sain. Il faut du temps en effet pour les étapes. Celles-ci ne sont pas toujours les mêmes. Il n'existe pas d'universalité.
Je me suis sentie monstre durant 4 ans. J'aurai plutôt dit que j'avançais dans un brouillard épais. Je ne peux dire pour mon mari, il exprime moins que moi. Personnellement, je dis que l'on a réinventer notre couple. Un renouvellement, tendrait trop à refaire (on renouvelle une ordonnance, par exemple). Il me parait essentiel d'être dans l'esprit d'invention, qui implique la nouveauté à créer. Tout comme un artiste a des "périodes", à vous d'inventer une nouvelle période. Moi j'aime parlé de "tranches de vie".
Ne pas perdre de vue l'impermanence de la vie. C'est essentiel pour percevoir un lendemain différent. Et puis, moi ce que je dis, c'est qu'il faut laisser son imaginaire divagué. Lui offrir la place qui lui revient, en sachant que ces films que l'on se fait intérieurement, n'existeront jamais. Parfois, la réalité surpasse l'imaginaire, parfois l'imaginaire permet de tenir bon, en attendant que la réalité existe. Il y a toujours un décalage entre notre imaginaire et la vie et celui-ci est à reconnaitre. Malgré tout, laissé place à la divagation, est important (enfin pour moi).
Tu te poses des questions. C'est naturel. Tu sais, on s'en est tous posé et pas qu'en matière de vie amoureuse. Déjà, si tu t'en poses, c'est que tu es en possibilité de percevoir un autre horizon. Le questionnement sert à cela et non à trouver obligatoirement des réponses précises. Une personne qui ne se pose pas de question se bouche l'horizon, puisqu'elle connait les réponses. J'encourage donc cette attitude.
Aussi, tu t'apercevras un jour que les réponses seront venues d'elles-même, ou que certains questionnements, ben au final, à l'instant, on s'en fout. La réponse n'est plus importante. Le questionnement peut se "déplacer", également.
Souvent, lorsque l'on va à des rencontres poly, en solo ou lors d'évènements, on ressort avec encore plus de questions, ce qui parait énergivore. Il ne faut pas s'épuiser à chercher des réponses, celles-ci un jour s'imposeront d'elles-même. Je veux dire qu'un questionnement sans réponse n'est pas négatif, mais sain. Ne pas se perdre et s'épuiser. Souvent, plus on veut résoudre, moins on y arrive. En amour, il y a à vivre, et non à résoudre. En matière organisation de sa vie, oui, il y a à trouver.
Donc, oui, patience, travail... mais pas les travaux forcés.
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le lundi 19 novembre 2018 à 11h24
@sdviq : poignant récit. Oui, l'ouverture demande une cohésion. :-/
Discussion : L'important

bonheur
le lundi 19 novembre 2018 à 11h15
Je suis heureuse que mon initiative soit appréciée.
L'honnêteté, le "minimum" de transparence, est un choix comme un autre. Juste, sans cela, on ne parle pas de polyamour, car ce n'en n'est pas.
Il existe un autre site très intéressant : amours.pl/
Toutefois, celui-ci n'est plus en activité, ce que je regrette
@Tempete : un témoignage n'a pas valeur de vérité. C'est juste une réalité pour les personnes qui l'ont vécu.
Dans mon cas, il y a eu pour mon mari de la "casse", puisque c'est le terme qu'il a utilisé (il a dit que j'avais cassé quelque chose en lui d'irréparable). Ensuite il a fait le deuil du rêve de monogamie et j'ai été présente pour lui. En fait, c'est ce rêve qui s'était brisé, par son amour pour moi ni son envie de continuer notre chemin.
Le fait est, qu'il a développé naturellement de la compersion. Il considère qu'il m'aime pour me voir épanouie, et non malheureuse. Egalement, nous avons parlé de la pertinence d'un amour et de la pertinence d'un autre amour. Aimer est pour moi une émotion et toute émotion est légitime (y compris celle de ne pas arriver à être polyaccteptant, si celle-ci a lieu). Je veux dire par là, notre vie se déroule sur une échelle du temps. On ne dispose pas à la naissance d'un entourage à vie. Donc oui, on découvre de nouvelles personnes et parfois, l'une d'elle nous fait un effet (je l'appelle l'effet pouf, comme un ballon gonflable qui prend du volume soudainement). Pourquoi ? Je n'ai jamais eu de réponses à cette question. Le fait est que parfois, une personne en particulier (nous sommes tous unique) me fait cela.
Chez moi, puisque le témoignage m'est demandé, c'est principalement émotionnel et intérieur. Ensuite j'aime découvrir la personne et si cette personne et moi nous apprivoisons d'une belle façon (je tiens compte toujours de la situation initiale de cette personne et de son entourage), que l'on se rapproche agréablement, aussi d'une façon qui me convient, nous convient, alors je parle avec mon mari.
Dans mon cas, le jour où l'amour ressenti pour un ami (que j'avais pendant des mois vécu en "amitié" fausse) s'est révélée, suite à l'annonce imprécise que sa vie était peut-être en jeu, j'ai encaissé ce choc... d'être amoureuse de quelqu'un d'autre que mon mari. Puis j'ai mis quelques semaines à le digérer, oscillant entre la joie que ça m'apportait et l'incompréhension de ma situation. Et puis, j'ai écrit un mail à cet homme et déposé un courrier sur la table à mon mari. Ce fut le début de seconde vie et j'ai enfin compris qu'une vie, on n'en n'a qu'une... et que je voulais la vivre, en étant moi-même.
Voici un bref résumé. Je t'invite Tempete à lire l'ouvrage d'Hypatia From Space qui se nomme "compersion, transcender la jalousie dans le polyamour".
Personnellement, alors que je découvrais 4 ans après cet épisode de ma vie que je viens d'évoquer, le terme polyamour, je me suis trouvée dans le livre de Yves Alexandre Thalmann "vertus du polyamour, la magie des amours multiples". Associé aux deux autres livres du même auteur "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" ainsi que "garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour", on peut disposer de tous les atouts pour faire cette transition mono-poly.
Attention, cette transition demande une dynamique commune d'ouverture et de découverte, mais aucunement que les deux deviennent poly. Un couple mono-poly perdurera merveilleusement.
La jalousie, en résumé, avec mon mari, nous avons découvert que c'était un fait qui avait pour cause la peur de l'abandon. Juste après la cassure du rêve de monogamie, ça peut être difficilement supportable. On a à peine fini de digérer une étape que l'on se retrouve confronté à une autre.
Une transition se fait dans le temps. Il ne faut pas s'en vouloir de ne pas tout intégrer d'un coup. Perso, même moi qui était dans la position du bonheur d'aimer au pluriel, je me suis sentie comme monstrueuse longtemps (ces 4 fameuses années).
C'est du travail et ce travail, n'est pas fini. Il ne finira jamais.
Un bref résumé de ce que je peux t'indiquer, Tempete. Par contre, je ne peux pas ressentir à ta place et encore moins te dire "comment faire". Il n'existe pas de baguette magique ni de recette miracle.
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le dimanche 18 novembre 2018 à 20h29
Le terme "amoureu-x-se" est adapté, je trouve. La dernière fois qu'une nouvelle personne est venu s'ancrer dans mon coeur et s'intégrer dans ma vie, mon mari à dit aux jeunes "samedi, le nouveau petit copain de votre mère vient manger à la maison". L'expression m'avait fait sourire, je trouvais que ça faisait un peu gamin, mais au fond, il y avait de cela :-D . Je n'ai pas relevé, mais j'ai pensé que le terme amoureux aurait fait plus mature, pour désigner un adulte de 33 ans et un autre de 50.
Discussion : L'important

bonheur
le dimanche 18 novembre 2018 à 20h21
Juliette45
Pour moi, c'était clair mais merci de le rappeler car en lisant certains messages, je m'étais demandé si la question de la transparence pour chacun des partenaires était évidente pour tout le monde.
Bonjour Juliette45. Non, ce rappel ne t'était pas "destiné" et oui, moi aussi j'ai lu des messages dans lesquels la notion de transparence n'était pas pour chacun des partenaires une évidence... faisant alors sortir du polyamour.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : L'important
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le jeudi 15 novembre 2018 à 19h59
De toute façon, un des parents qui s'absente n'a rien d'extraordinaire. On peut faire une activité, par exemple, sans l'autre (aller à un cours de chant, de danse, etc...). Le fait que l'on est peur de "manquer" à l'enfant vient plus de nous que de l'enfant lui-même. Bon après, le parent qui passe peu de temps avec l'enfant... évidemment... Et puis, la qualité des instants en famille compte autant que la quantité. Moi j'avais mes parents tous les soirs à la maison et souvent, surtout une fois ado, j'aurai aimé être sans eux. Le climat aurait été meilleur
Discussion : Près de Dijon - "comme à la maison"

bonheur
le jeudi 15 novembre 2018 à 17h30
Il y a des probabilités pour que l'on soit deux personnes de plus... par contre, je devrai aller à Dijon le samedi et loger tout le monde. A suivre donc :-)
Discussion : Près de Dijon - "comme à la maison"

bonheur
le jeudi 15 novembre 2018 à 12h34
Dernière ligne droite pour se manifester d'ici demain soir.
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le mercredi 14 novembre 2018 à 17h06
Les enfants et l'innocence. Oui ça pourrait arriver. Je crois que l'essentiel est que les parents soient soudés quoiqu'il arrive.
Mes beaux-parents sont décédés tous les deux depuis longtemps et mon mari n'a pas maintenu de liens avec ses frères-soeurs depuis déjà longtemps... bien avant que je fasse un quelconque coming out. Pour ce qui est de mes parents, ça c'est pas bien passé. J'ai été caractérisé d'égoïste, dans le sens où, comme mon mari m'aime, il n'a pas d'autre choix que d'accepter. Mon mari a tenté d'expliquer qu'il voulait mon bonheur et qu'en aucun cas il serait un obstacle à mon épanouissement. Il a aussi indiqué qu'il comprenait parfaitement que je puisse aimer en dehors de notre couple. Mes parents n'ont pas démordu et ont ajouté qu'en cas de divorce, il soutiendrait mon mari et certainement pas moi (entendre par là, aide financière si...).
Un coming out a cette fonction, de faire le tri dans les personnes qui nous considèrent avec notre évolution ET les personnes qui nous veulent autrement. Je me suis donc éloignée de mes parents, qui finalement ne me manquent pas. On se voit 3 ou 4 fois par an et ça me suffit amplement. Quant aux nouvelles, ils en ont pour ainsi dire pas, vu que je n'en donne pas.
Toutefois, je ne suis pas du tout en "manque" de liens. Au contraire, j'en construit des riches avec des polys comme avec des personnes qui m'acceptent ainsi, sans être poly
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le mercredi 14 novembre 2018 à 12h01
A 2ans1/2, je suppose que l'enfant prend le monde comme il vient. Il découvre... que papa et maman sont heureux ensemble ET que papa et maman vivent aussi en dehors du cocon familial.
Je crois que le parent absent se vit mal par l'enfant s'il sent que l'autre parent en souffre. Par contre, s'il y a symbiose à la maison, en présence des deux parents OU en l'absence de l'un, l'impact sera obligatoirement différent.
D'après ce que j'ai lu de toi Tangebat, la mauvaise ambiance, vous avez su ce que c'était et celle-ci est aujourd'hui belle.
Pour ma part, l'idée que j'en ai, c'est que votre enfant vit cela le plus naturellement du monde parce que l'autre parent, celui qui reste à la maison avec lui, vit cela sans subir et le retour du second parent se fait dans la bonne ambiance générale.
C'est mon avis, qui n'est qu'un avis extérieur.
Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

bonheur
le lundi 12 novembre 2018 à 13h13
Il n'y a que toi OKYouWin qui peut savoir. Déjà, tes enfants savent le principal : il n'y a pas de secrets entre maman et papa. Ca me semble vraiment essentiel !
Et puis, ensuite, ça viendra peut être en coulant de soi... ou pas. Mais je crois que des enfants qui savent que leurs parents vont bien, c'est important.
Je crois que déjà, les enfants qui comprennent cela sortent du cadre communément éduqué, non ?
Je dirai que dans le présent, ce sera à tes enfants de faire le pas de poser plus de questions (ou pas). Tu offres le choix d'une opportunité de discussion ou tu ferme désormais la discussion même s'ils veulent savoir.
Discussion : Besoin d'avis de polyamoureux.

bonheur
le lundi 12 novembre 2018 à 11h46
IrisBubulle
(L'amitié est une forme d'amour...)
Dans ce cas, et j'accepte volontiers, je pourrai même dire que comme je suis dans une période de reconstruction, ça pourrait m'arranger d'indiquer cela. Du coup, pourquoi vouloir préciser. Enfin, là je m'embrouille moi-même, excuser ma confusion.
IrisBubulle
Je pense par contre, que ce qui défini l'importance d'une forme d'amour, c'est aussi beaucoup l'implication mutuelle (en émotion, en temps etc...)
(+) tout à fait en accord avec ça.