Polyamour.info

Il est vrai que l'on se sent "rabaisser" et ça laisse un goût amer. Cette personne vit dans un monde à part. C'est peut-être pas volontaire, mais oui, on ressent très bien une barrière et j'espère que le commun ne pense pas que c'est réservé à certains individus uniquement.

Toutefois, certains propos sont intéressants, car les seigneurs sont des humains. Par contre, on retrouve aisément tout cela dans les autres livres parlant de polyamour. Je pense au livre d'Hypatia, entre autres.

Bonjour Bikerpapillon,

Parfois, c'est ce type d'amour qui nous fait sortir de notre zone de confort et nous réveille brutalement pour nous rappeler à nos émotions. Je considère l'amour comme une émotion primaire, qui se suffit à elle seule et qui entraine toute sorte de syndromes physiologiques, psychologiques... Le coup de foudre, engendre un amour intense et basé sur ce que tu décris. Ce n'est même pas une passion, c'est une transformation de soi. Ca chamboule au delà de l'imaginable. Garder en soi, c'est nier l'évidence et le conscient comme le subconscient se rebiffe. Enfouir, c'est inenvisageable en l'état.

Le temps fait-il son oeuvre et il suffit de s'éloigner de la personne temporairement... Ben, quand c'est là, c'est là, ancré d'une façon indélébile en nous et le temps amoindri, mais ne fera jamais disparaitre.

Peut-on, doit-on, vivre cela sans passer par le cap de la franchise ? Là est le questionnement ! Personne n'a de réponse exacte et personne ne peut prétendre sa réaction dans une telle situation. Que ce soit la réaction du polyamoureux, celle du polyacceptant, que celle du tiers (et du métamour dans le cas présent, il est un "oublié").

Une fois que c'est lâcher, on ne peut revenir en arrière. Le seul point de ton ami, sur lequel je suis en accord, c'est de ne pas "consommer". Ne pas ajouter cela à l'acceptation de ta femme, si celle-ci doit savoir. Digérer ton coup de coeur, contre lequel tu ne peux rien, c'est déjà beaucoup. Rajouter une sexualité extra-conjugale non discuté ensemble, compliquerait et pourrait devenir conflictuel. Tu ne maitrise pas tes émotions, ce qui est parfaitement audible et compréhensible (c'est intérieur et non voulu). Par contre, les actes sont de notre volonté.

bikerpapillon
... Si c'est le cas, je pense qu elle voit qu il y a quelques chose, car depuis quelques temps elle est tres''amoureuse'' câline...

Effet boule de neige. Tu as besoin de te réconforter, de l'aimer encore plus pour ne pas perdre pied complètement, elle en ressent les effets, et toi, en cette période de totale ouverture à tes ressentis, tu amplifies tout inconsciemment.

bikerpapillon
Très bon moment tellement.... Bon et difficile

En amour, toutes le nuances s'entremêlent, c'est souvent ainsi.

Question musiques et chansons, si tu écoutais Julien Clerc et en particulier "j'ai le coeur trop grand pour moi" ; "le grand amour" ; "à nos amours" :-D

Tu comprendras dans l'avenir que ce vécu, aussi transformateur qu'il soit, est un bien précieux qui impactera à jamais qui tu es. Personnellement, c'est ma conclusion lorsque je vis, heureusement pour moi ouvertement, ce type d'émotions. Pour ce faire, c'est un long travail, à la fois sur soi, à la fois en lien avec notre entourage.

Bel avenir !

J'avais été succincte et plutôt gentille dans mon post. Artichaut a bien résumé notamment par cette phrase :

artichaut
quand elle arrête de nous parler du livre qu'elle est en train d'écrire et comment ce livre va être super et qu'enfin elle aborde le polyamour selon sa spécificité, à savoir la sexologie, là ça devient vraiment intéressant, et elle apporte une lecture nouvelle autour du polyamour

Bonjour Thimeaut (chouette, c'est dijonnais (+) )

Merci pour cet avis. Tu as certainement fait mouche, pour rester dans le monde animal.

Je ne vois pas en quoi quitter un amour lorsque l'on tombe de nouveau amoureux, indique que l'individu est plus entier qu'un autre. Sans aucun doute, mon ensemble de "valeurs" ne peut comprendre... c'est même certain.

Ce matin, j'ai parlé avec un client, quelque peu de Paul Bocuse et des femmes de sa vie. Lui est en retraite maintenant mais a connu les "plus grands chefs" et tout le monde savait dans le milieu.

Aussi, il m'indique que lui-même s'est marié 6 fois. Je lui ai alors dit que c'était une autre façon d'aimer plusieurs personnes, juste pas en même temps... et là il me répond spontanément "ah non, je suis entier, moi".

Un autre client m'a solliciter, donc la discussion en est resté sur ces mots, que je ne sais comment interpréter.

Que veut dire une personne quand elle affirme qu'elle est entière ? Comment interprété cette affirmation ? Quel est son sens ?

Non, données perdues dans une mauvaise manip de mon disque dur. Je n'ai plus cet article. Désolée (et ma mémoire me fait défaut, c'est qu'il ne devait pas y avoir grand chose de passionnant pour moi)

Je n'ai pas le temps de relire, mais je t'envoei en mp un article, si j'ai le temps de le retrouver... autrement plus tard, il faudra que j'y pense ! De toute façon, j'ai le magazine dans mes archives. Ce sera pour plus tard...

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

Je pense que ça aide, la compersion. Je suppose qu'il faut être bien avec soi-même, se sentir aimer et en "sécurité" relationnelle pour l'éprouver. Si on doute de soi, on se dévalue et on ne peut alors que se sentir minime face à de la concurrence. Un jour on m'a parlé de "rivalité saine"... pour moi ça n'existe pas (et je dis bien pour moi). Il y a harmonie et entente, un état qui s'installe de lui-même, ou pas. Je suis une bisounours, je sais :-D

Natuuure, désolée. Ca arrive souvent que les fils de discussion sortent du sujet ou du contexte initial. A toi de le réorienter suivant ton désir. Désolée encore :-/

Justement, je viens de t'envoyer un mp, afin de comprendre l'idée et ta vision. Si tu es ok, surveille tes mails :-D

Pardon, moi aussi j'ai monté dans les tours :-/ .

Je n'aime pas non plus les images d'Epinal. Et oui, je vis dans un monde particulier. Cela ne me vexe pas d'être une bisounours, j'en suis une.

On peut dire, enfin ceux qui me connaissent bien, que j'avais posé mes propos. C'est sans doute pour ça que je n'ai pas compris ton interprétation de mes mots.

L'image du coeur qui expanse est de moi, pour expliquer justement que dans une émotion, un sentiment, on n'entre pas en conflit avec d'autres émotions ou même pensées. Expliqué que cette image du gâteau que dont on démuni d'une portion pour l'offrir à quelqu'un d'autre est aussi une image d'Epinal, celle de posséder l'amour de l'autre dans son intégralité et dans son exclusivité. Entre ces deux images, choisir la sienne :-D

Houlà, il y a déformation, ou du moins mauvaise interprétation de ce que je pense et de la façon dont je ressens.

Ici on parlait du temps disponible pour des moments particulier avec une personne que l'on aime. Le cognitif, c'est autre chose et il dépend de notre configuration (ce que je nomme le linéaire, l'arborescence et le noeud d'autoroute, entre autres). Et ce n'était pas le propos ici. Egalement, j'ai eu trois enfants et je ne leur ai jamais dit que ma capacité à les aimer grandirait, je trouve personnellement l'arrivée d'un enfant (qui prend des mois) et l'arrivée de ce que je nomme le pouf comme comparable. Donc non, je n'ai pas indiqué cela du tout. D'ailleurs, mes trois enfants, entretiennent avec moi des liens tellement différents, que je ne me confronterai pas à une quelconque comparaison (d'ailleurs je n'ai plus aucun lien avec l'ainé alors que je suis très proche des deux autres, et de l'un d'une façon irrationnelle). J'ai réagi à la notion de "partage", ça oui.

Donc, non, je n'aime pas mes enfants de la "même" façon, mais alors pas du tout et le fait que ne ressente plus que de l'animosité pour l'un d'eux n'a pas altéré mon lien unique avec chacun des deux autres. De toute façon, s'il y a eu de l'amour avec celui que j'ignore aujourd'hui, trop de sources négatives sont venus non pas altérer mais réduire à plus rien du tout le lien comme le ressenti. Ce n'est pas parce que je suis sa mère, que je dois tout concéder, accepter... Il peut se créer des incompatibilités importantes dans tout lien, y compris dans les liens familiaux.

Je parlais, dans le pouf, de cet instant magique qui vient s'incruster à jamais et qui fait basculer notre émotionnel dans un état amoureux. Ca c'est pour le coeur qui expanse.

Je parlais du temps et de l'agenda, l'organisation concrète de la gestion pure et dure de son temps et de ce que l'on en fait. Pas du cognitif qui chez moi, par exemple (et il semble que je ne sois pas la seule) vagabonde beaucoup et en toute circonstance... je peux être multipensées très aisément (donc aussi penser à ma vie perso, quand je suis au boulot, par exemple). Par contre, je ne peux pas être au milieu des bois en rando avec X et sur le canapé devant un film avec Y en même temps. Mais oui, au milieu des bois avec X, lui tenant la main amoureusement, je peux me remémorer le bonheur d'avoir regarder un super film la veille, gentiment pelotonner contre Y. Chez moi, un bonheur peut en fait remonter un à la surface de mon cognitif.

Après, je ne suis en autrui et je ne formule aucun dictat. Je ne peux que dire ce qui me vient et quand on demande l'avis des autres, il ne faut pas prendre ces avis comme des vérités absolues. J'aurai dû commencer par là, désolée !

Un forum est un lieu d'échange et non un mode d'emploi, je suppose que mes propos sont perçus ainsi.

Il n'y a pas de bonne ou mauvaise manière d'annoncer... il y a une communication. Je ne vois pas ce qu'il y a de "crue" dans ton premier post. Ca manque peut-être un peu d'émotionnel, mais c'est normal, puisque tu es mal à l'aise avec ce que tu veux exprimer.

Il faut le faire, si tu veux évoluer dans le sens du polyamour. Et le faire aux deux.

Question expérience, j'avais écrit à l'un que je l'aimais et à mon chéri de vie (je n'aime pas aujourd'hui le mot "mari" car aujourd'hui, le mariage n'a plus de sens, bien que nous le soyons toujours, 12 ans après) j'ai fait un courrier car j'étais incapable de "dire" les choses.

Il faut utiliser son meilleur moyen de communication, et le mien est l'écrit. Ensuite, l'échange sera de toute façon de l'impro et il va falloir faire avec toutes les interprétations d'autrui, toutes les réactions d'autrui. C'est ça qui fait peur et c'est un point non prévisible, dans tous les cas.

Bonjour Chatchep

Fais leur lire ce que tu viens de nous exprimer/expliquer !?

Oui, le temps est une donnée incompressible. Malgré tout, l'art de ne pas partager le temps existe... c'est l'organisation d'un agenda qui permet d'empiéter le moins possible sur le temps consacré à une personne, sans que cela soit au détriment d'une autre. Et ça passe par l'expression de la qualité du temps et non de la quantité.

D'ailleurs, l'amant ou la maitresse, en matière de temps, peut-être autre qu'une personne humaine. On peut prendre du temps sur la relation amoureuse (mono comme poly) pour s'occuper d'animaux que l'on aime, d'une passion que l'on aime, des copains-copines que l'on aime, de son travail que l'on aime, de ses études...

Mais là on sort du sujet :-D

J'avais un amoureux qui plaisantait en me demandant souvent avec quel amant j'étais aujourd'hui... il parlait du livre que je lisais. C'était une forme d'humour entre nous <3

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

Cela fait très longtemps que j'ai lu (seulement la parti 1) du roman Arianrhod de Ormhael (roman historique Celte).
ISBN 2-9515059-0-6. Ce roman n'est pas récent, puisqu'il m'avait coûté 130 francs :-D .
Ca remonte à loin, mais un jeune homme quitte sa communauté (je ne sais plus pourquoi, il ne peut rester et s'exile). L'héroïne, amoureuse, décide de le suivre. Un autre membre du site, amoureux de l'héroïne, décide de la suivre... C'est donc par amour que les trois personnes partent à l'aventure. Tout le monde sait qui aime qui et... je n'ai jamais lu la fin du roman, ma vie m'ayant accaparée. Je viens de le ressortir et je le place parmi la liste déjà longue des "livres à lire".
Si d'autres membres l'ont lu en entier ?

Je me permets, Katouchka, une approche différente concernant la notion de partage. Celle-ci me dérange toujours, à moins qu'elle définisse le temps consacré à chaque amour.

Les amours multiples, à mes yeux, n'est pas un partage de notre capacité à aimer. Lorsque j'aime de nouveau, je n'enlève pas d'amour à mes anciens amours. Je préfère dire que mon coeur (comprendre ma capacité à aimer, et encore, le terme "capacité" n'est pas exact, juste je n'en trouve pas d'autre) expanse, il croit, mais je ne réduis jamais à quelqu'un pour offrir à un nouvel amour.

Il faut aussi tenir compte de la ligne du temps. Si tu avais rencontré, natuuure, ces deux personnes en même temps (lors d'une soirée par exemple), il n'y aurait pas eu un amour, puis des années après, un autre amour... il y aurait eu deux évidences qui se seraient enchevêtrées.

Mais comme le dit Katouchka, le polyamour est à la fois un non-choix, à la fois une équité entre toutes les personnes concernées (équité ne veut pas dire égalité)

Triologie nordique millénium. Pourquoi n'y ai-je pas penser plus tôt. J'ai été à la base surtout dans les livres de développement personnel. Il y a des amours multiples parfaitement assumés. Par contre, ce n'est pas le thème principal, c'est en toile de fond. Toutefois, l'impact sur la vie des personnages est important et l'attitude des métamours les un-e-s envers les autres donnent un bon aperçu de l'acceptation et du lien qui peut se créer. Ce fut un best-seller, donc facile à retrouver, je pense. L'auteur est, si mes souvenirs sont bons, décédés accidentellement juste après avoir déposé ses manuscrit chez un éditeur :-( .

Oui, on joue sur les mots... sauf que l'interrogation est la même. Si l'amour "historique" (ce qualificatif convient bien en effet) est informé ou non, la situation sera abordée différemment. Je pense que l'on est d'accord là-dessus.

A 13 ans, s'engage-t-on sur une base déjà construite ? Et l'évolution a-t-elle été implicite (donc dans le sens commun de l'exclusivité qui est inculquée à outrance par notre société) ou ces jeunes étaient-ils dans l'optique de vivre suivant leurs émotions, que celles-ci respectent ou non la norme ?

La difficulté est là, je crois ? Un serment d'exclusivité tacite c'était-il institué ou non dans la relation "historique" ? D'ailleurs, le sujet a-t-il un jour été débattu ou le lien a-t-il été vécu sans se poser de questions autres que celle du bien vécu existant... remis en question aujourd'hui...

Mais oui, vous êtes jeunes. Par contre, vivre cela sans prendre conscience que l'amour et l'amour est possible, alors que l'on y est confronté, et se rendormir dans une norme, serait à mon sens une erreur. Et là, c'est mon expérience, qui bien qu'elle soit individuelle, parle car c'est ce que j'ai fait et ça m'est revenu en pleine face façon boomerang imprévu. Si natuuure pouvait éviter de commettre la même connerie... Par contre, prendre conscience d'aller nager à contre-courant de l'implicite sociétal, c'est le premier point.

Concernant le mot adultère. S'il y a amour et amour, en quoi serait-il culpabilisant, si ce n'est justement le mensonge (le non-dit est une forme de mensonge assez sournois, je trouve). Après, certaines personnes vivent parfaitement bien avec ça. Tout le monde n'est pas comme moi, qui ne supporte pas le manque de clareté et de transparence. Juste, l'adultère (que le serment soit officialisé par un mariage ou non, puisque c'est la norme de base) ne me conviendrait pas, que j'en sois l'initiatrice ou que je soit la cocu (au sens ancien du terme).

J'invite natuuure à écouter les chansons de Julien Clerc "le coeur trop grand pour moi" (1976) ; "à nos amours" & "le grand amour" (2018) attentivement et sans doute s'y reconnaitra-t-elle !

Mon objectif n'est pas de culpabiliser qui que ce soit, mais au contraire de faire évoluer suivant la natuuure profonde de chacun-e !

Un nouveau livre témoignage, peut-être... si j'ai bien compris. Je viens de suivre les infos du journal de 20h de France2.

Un reportage sur la vie de Paul Bocuse qui avait trois compagnes (un mariage). Le fait est que l'épouse ignorait les deux autres (l'impression que son interview m'a laissé, c'est que ça l'exaspérait, je dirais) bien qu'ayant connaissance de leur présence dans la vie de son mari. D'ailleurs il a eu un enfant avec l'une de ses amoureuses non officielle.

La fille de l'une de ses amoureuses, qui n'est pas sa fille, va écrire un livre sur la vie affective de Paul Bocuse, à la demande et suivant la confession du grand chef.