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Siestacorta

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Discussion : Comment évoluer de mes erreurs passées ?

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Siestacorta

le jeudi 09 juin 2022 à 10h49

Bonjour,,

je suis au boulot entre deux temps moins dispo, je n'ai pas le temps de tenir compte de tout et de tout développer, mais je voudrais laisser une trace de première réaction.

Déjà merci pour le témoignage, bravo pour ta vraie capacité de décantation.

Tu as rencontré deux femmes avec qui tu pouvais te considérer "stable" :
- la première, stable parce que la première très tôt, puis stable longtemps par la construction du foyer et une certaine situation médicale. Et pour toi, pas consciemment, cela faisait des contraintes sécurisantes extérieures. Qui en réalité ne font pas tenir le couple par elles-seules, ce qui fait tenir la relation (=/= de couple...), c'est de cultiver la relation, comme un être vivant par lui-même, qui change.
- la seconde, plus jeune... je me fais l'image (et no soucy si tu me réponds que je me plante) d'une relation où tu étais le mec sécurisant qui offre à une plus jeune une occasion de croire qu'elle n'a pas foiré sa vie de femme, pourtant déjà avancée (en pratique, pas en "âge").

Je m'aventure à poser que si tu as aimé ces femmes, c'est aussi comme figures d'émancipation. Le savoir-faire pour être stable, tu l'as. Mais si tu aimes ces femmes qui sont capables de changer de vie, c'est un peu en t'émancipant par procuration. Tu leur donnes de l'espace pour le faire... Mais ça amène (la vie moderne amène, par ailleurs : te culpabilises pas) des changements qui doivent entrainer ta propre émancipation. Et dans ton amour pour elles, c'est peut-être ce que tu recherchais, voilà ma réaction.

Ca se passe "mal" (du point de vue de tes attentes actuelles au moins) pour plusieurs raisons, dont certaines sont externes à ta personnalité et à vos histoires.
Mais ce que tu écris là, ton questionnement, c'est autant le signe de ta peur de recommencer le même cycle que ta capacité à évoluer.
Je ne dis pas que le polyamour garantirait de transformer le plomb en or sur ce second mariage.
Mais que ce moment où il est une possibilité de choix peut toi te rendre capable d'aller sur un chemin qui ne soit pas la sécurité par défaut, mais celui que tu désires. Et ce, en comprenant ce que tu désires, ce dont tu as peur, ce dont tu n'as pas peur, ainsi que ce qui ne dépend pas de toi.

Tu as déjà commencé, par la thérapie. C'est un gros gros bout de ce chemin.

Bon, ça c'est juste ma première réaction, sur une facette, et encore une fois, peut-être que je me fais une image très fausse et donc que mon raisonnement tient mal.

Il y a d'autres choses à dire, je repasserai relire.

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Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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Siestacorta

le mercredi 08 juin 2022 à 14h42

Je viens de voir cité ici le livre "Corps, amour, sexualité : les 100 questions que vos enfants vont vous poser" de Charline Vermont.
Le polyamour n'en est pas le sujet, mais il y est mentionné. Et comme les bouquins de parentalité qui mentionnent le terme sont sans doute pas légion, ça mérite d'être relevé, je crois.

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Discussion : En parler aux enfants (ancien titre : Dire beaucoup, en peu de mots)

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Siestacorta

le mercredi 08 juin 2022 à 14h38

Merci @JohnBombadil pour ces éléments.
Je souligne :

JohnBombadil


Un des éléments facilitateur ici a été l'achat du livre "Corps, amour, sexualité : les 100 questions que vos enfants vont vous poser" de Charline Vermont.
Un vrai trésor ce bouquin !
Elles y ont quasiment libre accès, et la possibilité de nous demander de leur en lire des passages ou de leur expliquer tel ou tel point. Au fil des soirs ça a été l'occasion de parler de nombreux sujets : consentement, non binarité, grossesse... Et polyamour ! (Car oui le sujet est abordé d'une manière plutôt juste, même si cela reste assez court).

Je sais pas si c'est quelque chose qui se fera dans plusieurs titres à l'avenir mais je trouve ça génial qu'aujourd'hui, des parents puissent avoir ça dans la besace. J'ai jamais entendu dire ça auparavant.
Il y a même pas 10 ans, des ouvrages gamincompatibles avec le mot polyamour dedans, c'était compliqué à trouver.
Ce que je trouve si génial, c'est que l'existence écrite du mot dans un livre de la maison amène aux enfants un élément de légitimation supplémentaire. Le polyamour, c'est pas un délire de papa-maman, ça existe : ya un livre qu'en parle.
Ca rassure les parents comme dans ce témoignage, même sans utiliser le texte sur le moment : on a le droit d'en parler, puisqu'apparemment d'autres le font.

(après une hirondelle fait pas le printemps, l'écrit ne fait pas la légitimité intellectuelle et morale : ya des bouquins de dianétique pour enfants, ça veut pas dire que c'est ok pour moi).

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Discussion : Reprise relations sexuelles

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Siestacorta

le mardi 07 juin 2022 à 11h30

x


On verra, je crois que c'est vraiment impossible de m'aider à travers un forum : vous pouvez pas forcer mon cerveau à lâcher la peur à distance

Non, mais ça peut être pour toi un lieu pour "ruminer" tes émotions et tes recherches. C'est pas les gens qui te répondent qui vont te changer, c'est toi qui feras du chemin si, à l'occasion, tu tombes sur une réponse qui te donne à réagir ou à réfléchir.
C'est d'ailleurs aussi un peu ce qu'il se passe chez un psy - même si bien sûr il est à la base nettement plus formé pour encourager la part nourrissante de la rumination.

Tout ça ne te changera pas d'un coup, pas aussi vite que ce qui t'a fait mal t'a changé. "Forcer" ton cerveau aurait de grandes chances d'être une douleur supplémentaire...

Mais disons : tu as sûrement eu tout un chemin pour être la personne qui s'est retrouvée à trop souffrir d'un moment, d'une relation.
Il en faut donc tout un autre pour être une personne qui saura vivre mieux. Un forum peut faire partie de ce chemin (mais certainement pas le constituer à lui seul, t'as toute une vie à cultiver pour ça).

En ce moment, là où t'en es, je ressens de la colère. Et c'est sain que tu passes par là. C'est une façon de te confirmer à toi-même que ce qu'on t'a fait était injuste.
Je pense que si tu écris ici, en floutant la situation pour pas qu'une personne concernée soit reconnue et se reconnaisse, c'est en partie pour que justement elle se reconnaisse et entende ta colère.
Je crois qu'il faut que ta colère s'exprime pour que t'aies l'occasion de passer à autre chose. Je ne veux pas dire que ça marcherait que tu puisse passer ta colère sur la personne concernée. C'est très incertain qu'elle reconnaisse l'injustice, ou qu'elle répare. Ca peut arriver, dans certains cadres, mais établir ces cadres et tomber sur une personne capable de faire cette démarche réparatrice après qu'elle aie fait du mal, c'est pas commun.

Mais bref, puisque colère il y a (NDSiesta : je le ressens, si ça se trouve c'est pas ça du tout du tout - désolé dans ce cas), il faut qu'elle ait une issue pour qu'elle ne te fasse agir dans des tas de situations qui n'ont pas de rapport avec elle. Je pense qu'elle est présente, sous une autre forme, dans les images négatives que tu as quand tu envisages quelqu'un. Tu n'es pas en colère contre les personnes que tu rencontres, mais ta colère "coincée", ton sentiment d'injustice, font que tu évites d'aimer, parce que tu sens que t'as pas résolu la difficulté de la relation d'avant, et qu'une part de ton crâne fuit la confrontation avec quelqu'un autant qu'elle la "recherche" (sans doute : la fantasme) avec ta relation passée.

Je pense que ton réflexe de poster des encouragements à revenir de la violence fait partie de ce chemin sur ta colère.
Peut-être qu'ailleurs qu'ici, de façon plus ou moins informelle, tu pourras plus tard ainsi aider des victimes... Peut-être que ça te donnerait un espace pour cette énergie-là.
Ou peut-être qu'on sait pas encore sur quel évènement de vie tu pourrais tomber qui prendrait assez de place pour que tu n'aies plus "besoin" d'être en colère pour savoir que la vie peut être meilleure (plus "juste") avec toi.

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Discussion : L'échec de notre relation

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Siestacorta

le mardi 07 juin 2022 à 11h06

Je lis pour l'occasion ton premier fil.

J'intuite peut-être sur pas grand-chose, j'ai pas pesé ou demandé beaucoup d'éléments, mais le post du puzzle et le moment où elle t'offre une liberté relationnelle que tu ne parviens pas/cherches peu à exploiter m'ont laissé avec un début d'image de votre relation.
Et comme tu resserres l'essentiel de tes échanges aussi sur "l'arrivée" du polyamour, et de cet homme dans votre vie, on croit qu'il y a peu à dire sur votre vie commune, votre relation.

Avec la bonne volonté que tu mets à comprendre le polyamour et ta compagne, pour que ça se passe assez mal, il faut chercher quelque chose d'autre en amont

- comme tu le fais en supposant qu'elle tombe amoureuse plutôt qu'elle n'est poly. Elle va ailleurs, lui aussi, c'est une histoire qui se raconte comme ça.

- mais on peut chercher à comprendre quand cet évènement sentimental a des effets délétère sur votre lien. Dans quel état est votre lien à ce moment-là.
Je cherche pas à vous culpabiliser, l'un ou l'autre, ni à vous faire regretter.
Je souligne que pour qu'un lien tienne face à une épreuve, un changement (on peut mettre la naissance d'un enfant, la mort d'un proche, un changement de travail dans cette catégorie), il faut que sa solidité tienne par une "culture" de ce lien, qu'il soit arrosé, choyé, pratiqué consciemment. Il ne vit pas que sur le sentiment, même si ça compte.
Donc s'il y a quelque chose qui manquait dans cette culture c'était peut-être avant la rencontre ( ça peut être un dialogue de prise de conscience de ce qui compte pour elle et qu'elle n'a pas). Et encore une fois, il s'agit pas de refaire le match en regrettant, mais de connaitre le mieux le moment pour que les choix que faites aient un sens : si on peut faire aujourd'hui des efforts particuliers ou non, si elle peut regarder cette rencontre sous l'angle plus large de ses besoins en général...

Courage, parce que ces prises de consciences sont parfois pénibles. Mais vaut mieux regarder en face à deux, entre gens qui s'aiment même si c'est plus comme avant mais assez pour éviter de se faire du mal inutilement. Et au pire, s'il y a de l'échec comme dit le titre, considérer que cette douleur t'apprend quelque chose et te permettra d'être meilleur un jour.

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Discussion : La maman et la putain

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Siestacorta

le mardi 07 juin 2022 à 10h36

Anny
même si je vois aussi les poly comme une communauté bienveillante (ce forum n’y ai pas pour rien 😉), c’est comme partout : il y a des «   effets de mode » et sûrement pas mal de gens qui se cache derrière ce joli mot «   pour faire de la merde » et continuer, voir justifier leurs actes en étant à côté de la plaque.

Oui. Il y a un effet de halo sur le polyamour, qui est dû au travail d'auto-légitimation des gens qui le proposent comme une forme de non-monogamie sans les contraintes de la polygamie traditionnelle, ni les mensonges de l'adultère, ni la focalisation exclusive sur le sexe des libertinages et des consommations en série.

On a eu à prouver à des gens qu'on aime qu'on voulait mieux que ça. Et on a utilisé le mot "polyamour" pour ça ("non-monogamie éthique", si on a le temps de se poser...).
Ce mot est entré dans le vocabulaire amoureux... Y compris dans celui de gens qui ne cherchent pas beaucoup plus loin sur son sens.
Dès lors, il y a un malentendu qui peut jouer, et ce sera plus ou moins conscient.

Or les gens qui parlent de ça, et même certains qui vivent ça, sont pas de meilleurs humains que les autres. Avoir entendu parler d'un moyen de bien faire, et même l'avoir étudié un peu, ça ne garantit vraiment pas qu'on va être capable d'appliquer ça, ni que ce sera facile.

Ca marche déjà pas très bien avec l'amour, alors je vois pas pourquoi le polyamour amènerait par lui-même plus de vertus aux gens.
Au mieux, plus d'occasions de travailler dessus.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : L'échec de notre relation

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Siestacorta

le mardi 07 juin 2022 à 09h55

Bonjour,

et bravo pour tes qualités d'analyse et ta sensibilité. Tu as semble-t'il souvent devancé les besoins de ta compagne, réfléchi... Elle a eu de la chance, de ce point de vue.

Il y a un point qui pourrait, avec un gros conditionnel, rendre moins fatale l'issue de ce chapitre.
Quand tu "confrontes" ton amoureuse, tu poses plus l'issue que tu crains que tu n'interroges son comportement actuel en montrant ses effets sur toi.
Est-ce que c'est ton récit qui fait ça ou est-ce que c'est ça ce qui se passe ?
Parce qu'en créant la discussion
-"je crois que notre couple est parti pour se dissoudre"

- plutôt que

-"dans ce qui se passe en ce moment, je remarque ci est ça, je me sens inquiet et j'ai besoin que tu me parles très franchement de ce que tu vis et envisages et qu'éventuellement on réaffirme ce qu'on veut ensemble"

tu orientes beaucoup l'issue de l'échange et peut être impacte sur ce qui se concrétiserait ensuite. Tu penses ne plus avoir de place dans sa vie, le dire peut vous empêcher d'inventer des transformations de cette place plutôt que d'acter sa disparition (après je veux pas survendre des options, c'est pas parce qu'on peut éviter certains choix à un moment qu'on ne devrait pas les faire quand même quand ils sont les plus tenables).

Selon comment elle a vécu ce dialogue, ça a pu lui rendre certains choix plus envisageables que d'autres. Ta compagne peut être quelqu'un qui se laisse porter par le fil de l'eau, ne prend que des choix qui s'impose plutôt que de connaitre et d'explorer ce qui vaut pour elle. Du coup elle fait un choix s'il se présente, si elle y adhère un peu, mais pourrait en faire d'autres.

Je parierais pas forcément ma chemise dessus : tu sembles très intuitif, donc tu as sans doute devancé quelque chose de réel pour ta compagne et entendu le discours de cet autre homme.
Mais même dans ce cas, interroger les besoins de ta compagne et te trouver quand même avec la perspective de votre rupture, ce pourrait être un acte aimant envers elle et envers le lien que tu as à elle : tu ferais ça par fidélité à ce que tu ressens pour elle - un moyen de ne pas insulter l'avenir, de ne pas regretter d'avoir aimé sans condition. Ca peut la toucher.
Au pire, c'est une façon de faire qui, si elle amène un dialogue potentiellement triste, vous met au clair et ne laisse aucun d'entre vous seul avec ses responsabilités - ce qui aide à pas garder des tensions...

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Discussion : Le phantasme de l’ex

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Siestacorta

le mercredi 01 juin 2022 à 12h02

lau93
je trouve interessant de voir ce qui peut être insécurisant dans l'EX
Comme si ça ouvrait un chapitre fermé où on n'est pas dans l'histoire
Mon chéri me dit souvent que pour lui ex ça ne veut rien dire car lorsqu'il aime ça ne s'arrete pas même si la relation s’arrête à un moment pour diverses raisons.

Je suis d'accord et pas d'accord avec lui.
Certains sentiments et certains liens ne sont pas détruits par la rupture de la partie romantique d'une relation. Et il peut demeurer de l'histoire passée une intimité indépendamment de la fin d'un chapitre aussi important (ce qui peut d'ailleurs être un mal, dans des histoires difficiles).
Pourtant, quelle que soit sa forme, l'évènement qu'est cette rupture fait désormais partie de l'histoire. Et dans un bon nombre de cas, retrouver l'état des sentiments et de la relation d'avant ne sera pas possible. Il y a des gens chez qui c'est plus continu, mais il faudrait que les deux personnes vivent ainsi le lien, symétriquement, pour que le fait d'être "ex" ait vraiment si peu de sens.
Donc je crois que le sens d' "ex" est saturé d'idées reçues sur l'amour, mais aussi que ça reste un mot important pour raconter nos histoires, pour peu qu'on en dise un peu plus...

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Discussion : Le phantasme de l’ex

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Siestacorta

le lundi 30 mai 2022 à 17h58

Callies
Que dois je faire? Il en a envie, me comprend mais voilà il ne peut pas contrôler ses envies car ils parlent aussi de ça apparement de manière fréquente.

C'est à deux que ça se décide pour vous deux.
- soit ton "non" est définitif et "existentiel" sur ta relation à lui, et ça peut s'entendre, se dire.
Sa réaction n'est pas certaine, mais la tienne non plus s'il ne respecte pas ta demande. Tu peux aussi bien dire "si il se passe ça je me casse" ou "si tu ne peux pas t'empêcher de le faire alors que j'ai clairement exprimé que ça m'était très difficile, je ne suis pas sûre d'être capable de bien gérer".
Peut-être que tu as plus peur de cette partie du dialogue que de ce qu'ils pourraient vivre eux ? Cette question met votre lien à l'épreuve. Lien qui pourrait tenir de toute façon, mais c'est normal que tu craignes de devoir le mettre en question. Après, si il ne tient pas compte de ta demande explicite, la remise en question me paraitra pas être seulement de ta responsabilité.

- soit c'est un "non, mais je creuse pourquoi et ensuite on verra", et dans ce cas, ce que tu dois faire c'est chercher ce dont tu es capable et quand ; et lui patienter, respecter le processus.

J'ai quand même un peu de mal avec "ils ne peuvent pas s'en empêcher" (lui, mais aussi elle, hein).
C'est peut-être réaliste de penser que des gens vont faire des choses, de les comprendre au point de savoir que c'est comme ça qu'ils se comportent.
Mais d'un autre côté, c'est des gens avec des cervelles, ils teconnaissent et si tu parles ils savent une partie de ce que tu ressens... Donc ils peuvent s'en empêcher, si.

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Discussion : Le phantasme de l’ex

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Siestacorta

le lundi 30 mai 2022 à 16h26

Callies
Hello ,

Alors voici mes réponses;
- ce serait pour n’importe laquelle je pense. Je sais qu’il en était fou et que c’était sa première histoire un peu sérieuse et longue.

ça me semble donc un ressort important : c'est pas forcément elle comme personne, mais l'attachement peut-être encore "inflammable" de ton copain qui te met en alerte et peut te faire douter sur la suite.

D'un point de vue narcissique ce que je projette n'est peut-être pas satisfaisant, mais d'un point de vue pratique :"il en était fou" ça peut vouloir dire qu'elle l'était un peu moins, s'ils ne sont plus ensemble ? C'est à dire qu'elle serait ok pour quelque chose avec lui, mais peut-être pas au point de chercher à remettre votre relation en cause.
Ya aussi la possibilité qu'elle soit même plus à l'aise avec lui "déjà en relation" que lui célibataire :-)
Mais bon, je connais pas les points sur lesquels tu te sens vulnérable.

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Discussion : En parler aux enfants (ancien titre : Dire beaucoup, en peu de mots)

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Siestacorta

le lundi 30 mai 2022 à 15h53

Anny
Nous c’est 2 filles et notre grande (14,5 ans) a un peu pris ma chérie et son chérie en flag.

(...) Pourtant, je ne pense pas pouvoir avoir un discours plus rassurant et apaisé. Si ça ne me rend pas malheureuse et que ça ne remet pas en cause notre couple, ni notre famille : où est le pb ?? Sa rend sa maman très heureuse mais elle ne supporte pas l’idée de relation sexuelle entre eux.

Bon, tout le monde réagira pas comme ça, mais je suis d'acc avec @Caoline, ya une dissonance cognitive sur "on se dit tout" puis elle découvre par elle-même une réalité très différente.

L'autre point que je vois, c'est que votre couple de femmes + "famille de filles" est peut-être quelque chose d'identitaire pour elle. Comment elle se représente votre couple fait partie de comment elle se définit elle.

Sur les relations, tu dis qu'elle a déjà dû apprendre "contre la norme" par la force des choses.
Ben oui mais du coup pour être certaines que "la plus grande" (celle avec qui vous avez donc expérimenté votre discours de parentes) soit bien avec quelque chose sur quoi vous avez sans doute dû avoir des messages sur-prévenants, vous avez dû lui donner une image forte de votre couple.
Et ça a tenu avec un impensé sur des croyances
- sur l'exclusivité, et si vous n'avez pas voulu en parler... c'est que votre rapport à ça est pas assez décomplexé pour que cette idée là ait pas continué à pousser toute seule. C'est pas une "faute" de votre part, pas non-plus de la sienne. Vous vivez toutes dans ce monde mono-normé.
- sur la présence d'un mec dans le paysage relationnel et sexuel. Ça ne la concerne certes pas directement, mais ça concerne sa représentation du monde. Et déjà qu'à l'adolescence ya déjà des moments de petits vertiges et d'équilibrages là-dessus, des incidents même modérés peuvent servir de combustible à ce qui est déjà bien en mouvement. C'est pas que ce soit un problème qu'elle ait pas d'homme dans son paysage affectif immédiat ; mais c'est apparemment assez une nouveauté pour qu'elle sache pas quoi en faire. Peut-être qu'elle voyait son parrain dans un rôle plus facile à designer pour elle, avant.

Je ne juge vraiment pas, au contraire je suis heureux de lire l'expérience en cours d'une famille comme la votre, j'espère à fond que ça se passera progressivement mieux.
Mais n'imputez pas le rejet à son "jugement moral" personnel : a priori vous l'avez co-construit (et ce, dans un monde qui dit encore bcp de vieilles bêtises sur ces sujets, ce qui joue aussi sir ses perceptions). Vous l'avez fait avec d'excellentes intentions, et sur le long terme ce qu'il y a eu de bon pourra sans doute rendre la difficulté surmontable. Mais vous n'avez pas pu être parfait.e.s (c'est impossible, donc vous n'êtes pas en défaut), elle ne peut pas l'être non plus.

(bon après on connait personnellement aucun des protagonistes, ya plein de détails qui peuvent rentrer en ligne de compte).

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Discussion : Le phantasme de l’ex

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Siestacorta

le lundi 30 mai 2022 à 15h25

bonjour Callies.

Je n'ai pas d'opinion sur ex/ pas d'ex dans l'absolu, chaque situation et chaque personne mérite des décisions spécifiques.

Donc je pose les questions sans arrière-pensée :
- ton alerte se réveille pour cette ex. Ca le ferait pour n'importe quelle ex de n'importe quel copain, ou tu réagis à quelque chose venant d'elle ou de ce que tu sais de ton copain ?
- l'ex a-t-elle une pratique de la non-exclusivité consensuelle ? l'a-t'elle eu avec ton copain ?
- "en couple libre avec ton copain poly" : qui a proposé et vécu quoi ?

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : [BD] A polyamorous person’s guide to coming out to your monogamous partner

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Siestacorta

le vendredi 13 mai 2022 à 11h15

En relisant ici, j'en remet une couche sur le propos de l'avant dernière case de la bd.

Non seulement "cultivez-vous sur le sujet", mais j'ajouterais " vous qui avez eu besoin de l'ouverture de votre relations ne savez a priori rien de plus que votre partenaire sur les relations non-monogames .Vous avez tout autant si ce n'est plus besoin que lui ou elle de reprendre votre éducation sentimentale et de rechercher des références sur le thème. Ses efforts pour intégrer la situation ne suffiront pas si vous-même n'avez participé qu'en l'ayant amenée".

Oui, je deviens (encore plus) culpabilisant à force de lire les témoignages de gens qui se retrouvent avec un partenaire non-exclusif, bossent, viennent bravement ici lire se confier et poser des questions, alors que leur partenaire semble avoir juste dit "abracadabra, je suis comme ça, j'ai pas à m'interroger sur plus de tenants et aboutissants".

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Science et Polyamour

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Siestacorta

le vendredi 22 avril 2022 à 17h06

La psychologie n'est pas une science, mais c'est un domaine d'études dans lequel il peut y avoir et y a des démarches scientifiques... Cela n'a pas le même sens dans un labo de chimie que dans un laboratoire de psychologie (si, si...), mais ça ne signifie pas qu'aucune connaissance ne peut sortir d'une étude de psy.
Ce serait sacraliser l'esprit (et dans notre cas, l'amour), qu'il échappe à se travail !

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Discussion : Propulsé malgré moi dans le polyamour

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Siestacorta

le vendredi 22 avril 2022 à 16h42

badin

Elle était paradoxalement très influençable, et croyait de plus en plus dans l'ésotérisme, le paranormal. S'intéressait dernièrement aux flux d'énergie (pour expliquer sa tentative de suicide, sans jamais se remettre en question !), au pendule, au tarot.
Cela fait 3 semaines maintenant, j'essaie de ne plus trop y penser, de ne plus faire de suppositions quand je me réveille au milieu de la nuit.

Bien vu pour ce paradoxe. C'est effectivement pas si impossible chez des gens dans le contrôle de chercher du surnaturel / fatal pour expliquer ce qui ferait trop mal à l'ego d'expliquer autrement.

badin
Aussi sur le diagnostic TDA (trouble déficit attention) qui dit que je cherche des relations fortes et intenses avec des affects très vifs. Je me reconnais dans ces choses là, mais ne souhaite pas y rester prisonnier.

ha, je reconnais des bouts :-)

Avec ou sans impulsivité ?
J'avoue que comme gros rêveur, j'ai tendance à rencontrer aussi des personnalités intenses - sans doute que je préfère connaitre la cause de ce qui fait bouger mon monde plutôt qu'en porter la charge sans être capable de bien la maitriser (beaucoup de ce qui m'arrive, c'est comme si je me réveillais en retard sur une action que je n'ai pas vue commencer. Au moins quelqu'un d'intense, c'est prévu qu'il soit tout le temps dans le mouvement, je suis pas surpris...)

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Propulsé malgré moi dans le polyamour

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Siestacorta

le vendredi 22 avril 2022 à 11h55

badin
merci Siestacorta pour ta réponse très juste.

qu'est-ce que tu veux dire par matérialité de l'attachement ?

Que ce serait pas une relation "imaginaire", que vos autres habitudes de relation, sexe à part, suffiraient à faire exister le lien. Quelqu'un peut croire que se déclarer en relation est "performatif", c'est à dire qu'il suffit de le déclarer pour que ce soit vrai. Je parle de matérialité pour dire que peut-être, il y avait des gestes, des temps et des pratiques qui incarnaient et pouvaient paraitre suffisants pour incarner une forme d'amour.

badin
je n'accuse pas le polyamour qui conserve à mes yeux toutes ses vertus, même si je ne sais pas encore si j'ai personnellement les épaules taillées pour ce modèle insécurisant ;)

Ben il faut aussi que les autres partenaires concernés les aient, ces épaules. Je veux dire que si c'était quelqu'un de plus solide et clair avec elle-même qui t'avait proposé ça, ça aurait pu se passer au moins moins mal.

Je n'ai pas compris si la rupture était liée à l'histoire du médium ou à ta propre rencontre hors couple, du coup ?

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Stress post traumatique

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Siestacorta

le lundi 11 avril 2022 à 14h15

trioberlue
bonjour SiestaCorta
J'ai pris le temps de lire avec attention, et c'est intéressant. Mais ... il n'y a pas de phase 5 dans laquelle le récepteur à lui meme un truc à dire, en réponse ?
Bien à vous

En fait, ce qu'on fait après, c'est
- soit le récepteur pense qu'il peut réagir en action, parce que dans le fond pour lui comme pour l'émetteur la situation a changé du simple fait de la prise de parole, ils ont réalisé quelque chose et font quelque chose.
- soit on repart pour un tour, où le récepteur a lui aussi quelque chose à émettre.
De fait comme je le disais, ce cadre est utilisé par des conseillers conjugaux. Sur un temps long, en plusieurs séances, j'imagine que c'est un peu chacun son tour.

Une fois le quatre phases passées, le récepteur peut, si c'est ok pour les deux, réagir et répondre "hors-cadre ; il ne dira sans doute pas la même chose que s'il parlait sans être passé par la case d'empathie que le dialogue intentionnel favorise. Il parlera au moins un peu plus en connaissance de cause.

D'un point de vue "équité", je suppose qu'on préfère bénéficier du cadre rigoureux et de la même écoute "accueillante".

Mais je le vois pas comme un simple aller-retour systématiquement, c'est à dire que lorsqu'on devient émetteur après l'autre, si on en estime le besoin, c'est pas forcément pour répondre mais aborder soi-même ce qu'on ressent, donc on va peut-être se retrouver à parler d'un sujet qui n'est pas forcément le même, mais que l'ex-récepteur estime lié à ce qui a été abordé au tour précédent (ne serait-ce que par ses émotions à lui).

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Discussion : Stress post traumatique

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Siestacorta

le vendredi 08 avril 2022 à 18h55

trioberlue

Evidemment, la bonne réponse c'est : parlez à votre mari.
Ma réponse : non, merci. Mon mari ne parle pas si ce n'est pas lui qui le décide. Et je n'aurai comme réponse (28 ans d'expérience) que "je ne sais pas quoi te dire".

Je reviens sur ce passage.
Dans un dialogue, la pesonne qui répond quelque chose comme ça peut avoir deux raisons, pas nécessairement incompatibles
- cela donne de l'ascendant dans un rapport de forces. C'est pas forcément conscient, calculé ou assumé, mais on s'appuie sur une certaine inertie.
- tout le monde n'est pas assez doué pour s'introspecter et dialoguer pour savoir quoi dire.

Et déjà, ce que ça engendre, c'est avant même de penser à résoudre la situation, c'est le manque de reconnaissance. Le côté inéquitable de départ et le déni de dialogue, oui, je comprend que ça engendre de la colère. Et mener, par réponse "miroir", à refuser toi-même de retenter de prendre en charge ce dialogue, puisque le résultat est jusqu'ici décevant.

Je te propose de tenter le cadre du "dialogue intentionnel", issu de la "thérapie Imago".

L'intérêt de ce cadre, avec quelqu'un qui ne "sait pas quoi dire", c'est que dans un premier temps, il sait comment montrer qu'il écoute et intègre ce qu'on lui dit, et dans un second temps, a des repères pour guider sa propre parole s'il en a une a faire valoir en réponse. J'ai déjà utilisé cet outil avec un succès partiel (il était resté un désaccord assez fondamental, mais on a pu sortir d'un certain immobilisme.
Le but de ce protocole est de rétablir une confiance dans l'écoute mutuelle. Ca fait pas tout, mais c'est un gros progrès de pouvoir obtenir ça.
La thérapie Imago est un cadre proposé par un couple d'auteurs conseillers conjugaux. Mais le protocole en question et peu développé en ligne : normalement, il y a un conseiller qui garantit le respect du cadre, qui recentre. Le principe n'est pas complexe, je crois que ça vaut le coup d'essayer sans "guide", quitte à reconnaitre par la suite, si la situation reste enlisée, qu'on va devoir demander une aide extérieure.

Je récupère et complète avec mes propres souvenirs ce que j'ai retrouvé, il me semble que ce qui se dit dans le reste de l'article fait plus de remplissage qu'autre chose,et le reste du site fleure un peu trop le patchouli à mon goût. Mais l'extrait correspond assez à ce que j'ai pratiqué. Les parties en italiques sont de moi, elles explicitent ou reformulent l'article (j'ai utilisé d'autres sources pour vérifier sans retrouver ce que j'ai utilisé moi à l'époque).

Important : pendant tout le temps du protocole, il y a un émetteur et un récepteur. Le récepteur ne répond pas sur le fond avant la fin du protocole (idéalement sa réponse le suit aussi), il ne fait qu'écouter, répéter, résumer, reformuler et se mettre à la place de l'autre. Pendant les phases, le récepteur ne devient jamais émetteur, il le fait la fois suivante (ça peut être juste après, ça peut être quelques jours après, selon le besoin de "digestion" de l'échange et l'état de forme de chacun).

Gaiatrya
On choisit un sujet sur le quel la parole a bloqué, s'est mal passé. On tente de rester autour de ce sujet, cette difficulté précise... Donc c'est pas un mal que l'émetteur ait un peu réfléchi à ce qu'il veut aborder. On se met bien face à face, on se regarde quand on parle.
Pour faciliter la communication, vous devez d’abord aborder les points positifs qui mettent en valeur votre relation avant de parler des sujets négatifs. (...)

Phase 1 : l'émetteur s’exprime en toute liberté, de façon directe et claire sur le sujet de son choix, sans être interrompu, pendant que l’autre (le récepteur) écoute. Il doit parler de lui-même, de son monde et de ses sentiments les plus profonds ; il prend tout le temps, il indique clairement quand il pense avoir fini. Avant ça, le récepteur ne dit rien de particulier, ne demande pas de presser, ne pose pas de questions pour orienter le propos, il garantit seulement qu'il continue à ecouter
.
Phase 2 : le récepteur reprend et résume les propos de l’émetteur sans interprétation ( en utilisant plutôt les mêmes termes) (« je t’entends dire… c’est bien ça ? »). Puis, il lui demande s’il veut ajouter autre chose. Ceci permettra au premier de se sentir écouté.
.
Phase 3 : ici, le récepteur expose sa compréhension des propos de l’émetteur. Il reformule, peut cette fois utiliser ses propres terme mais en tentant de garder l'essentiel, mais en restant fidèle à ce qui a déjà été dit : on ajoute rien. L'émetteur a toujours le droit de corriger si la reformulation déforme le propos (mais ça ne se transforme pas en échange dans l'échange : s'il y a à dire ce sera par la suite) Ensuite, il vérifie qu’il n’a plus rien à ajouter. Ce processus sert à soulager celui qui s’exprime et à l’encourager à se confier davantage ; Attention, à ce stade le récepteur ne commente toujours pas ce qu'il a entendu : il intègre.
.
Phase 4 : pour aller au-delà des simples mots, le récepteur doit montrer à l’émetteur qu’il comprend ses sentiments. Il doit donc décrire le ressenti de son partenaire avec des qualificatifs appropriés (« j’imagine que tu te sens… »). En pratique, il tente de se mettre à sa place, par les sentiments.

Après, si besoin, ça peut être au tour de l'autre partenaire (ça peut se faire quelques jours plus tard, si le premier temps a déjà été riche). Aussi bien, l'expérience d'écoute bienveillante et rigoureuse peut avoir suffi à pas mal bouger les postures de départ: elle soulage l'émetteur, le récepteur sans doute du grain à moudre, et il y a peut-êtret déjà de quoi se proposer du concret...

Bon, j'ai recomposé, et au moment où j'écris je suis souvent interrompu. Je peux répondre ensuite si c'est pas assez clair !

Ce qui fait que ça marche, c'est que par ce côté très formalisé, il se passe
- que l'émetteur se sait entendu, accueilli sans réserve.
- qu'en répétant le discours de l'autre jusqu'à se l'approprier et voir les choses de son point de vue, le récepteur entend et ressent vraiment sans filtre de défense le ressenti réel de l'emetteur. Il a consenti, au moins à ce moment-là, à changer de point de vue. Et oui, ça peut demander un effort aussi balisé...

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Stress post traumatique

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Siestacorta

le jeudi 07 avril 2022 à 12h04

trioberlue


Evidemment, la bonne réponse c'est : parlez à votre mari.
Ma réponse : non, merci. Mon mari ne parle pas si ce n'est pas lui qui le décide. Et je n'aurai comme réponse (28 ans d'expérience) que "je ne sais pas quoi te dire".

Bonjour, Trioberlue.

Je pense que cette incompréhension entre vous est d'un côté, importante par elle-même (elle concerne votre histoire commune et comment vous la définissez) et sur le long terme prend plus de place encore qu'elle doit cristalliser d'autres difficultés de rapports entre vous, sur le dialogue, sur la compréhension de l'autre.

Mon conseil ce serait pas de seulement parler, mais d'aller consulter un conseiller conjugal.
Parce que tu parles d'une souffrance qui risque de vous séparer. C'est ça qui peut lui faire comprendre que non seulement il faut parler, mais parler d'un truc qui pourrait se révéler existentiel pour votre couple.
Le conseiller pourra par ailleurs, quand ton compagnon croit qu'il n'y a rien à dire ou à répondre, lui montrer à quel point le manque de dialogue représente effectivement un risque grave, quelque chose qu'il te fait. Le conseiller n'empêchera pas forcément qu'une séparation arrive, mais aidera sans doute à faire que ce que vous avez encore comme amour mutuel ne soit pas perdu dans votre histoire - ou vos histoires respectives.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Propulsé malgré moi dans le polyamour

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Siestacorta

le mardi 05 avril 2022 à 10h39

J'ai le sentiment que ton ex s'est menti avant de te mentir.
De bonne foi, hein, en croyant sans doute que ça pourrait passer de faire la relation sur les bases que vous aviez tenté de re-poser.
Mais elle a voulu croire en la matérialité de votre attachement quand pour toi la remise en cause de la dimension sexuelle de votre relation ne permettait pas de partager pleinement sa croyance.

Vous avez sans doute tous deux voulu inventer quelque chose, mais elle n'a pas entendu quand tu as posé des besoins. Est-ce qu'elle n'a pas entendu parce que c'était pas ce qu'elle voulait entendre, ou parce que tu as pas été plus affirmatif ?
C'est toi qui peux dire, mais je pense que lorsqu'on est la personne qui amène la non-exclusivité, on est aussi censé prendre (et partager) souvent l'initiative des soins de la relation historique.
Et dans ce que tu décris, tu as fait la recherche beaucoup de ton côté. Je me rends pas compte ce qu'elle faisait à côté, mais je suis toujours un peu peiné quand j'ai l'impression que lors de l'ouverture de la relation, on affiche vouloir un cadre polyamoureux, il y a une personne qui se contente d'organiser et vivre sa nouvelle vie, et une autre qui se cogne tout le taf d'apprentissage relationnel. C'est pas perdu si on le veut bien, mais ça crée pas les conditions les plus solides pour la suite.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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