Participation aux discussions
Discussion : A Paris, le samedi 10 janvier : 3ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le jeudi 22 janvier 2009 à 11h10
heu, bon, mais c'est pas grave si on aime bien la viande, quand même ?
Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.

Siestacorta
le jeudi 22 janvier 2009 à 11h00
Un clandé... ce sont des bars illégaux. Il y en a qui durent, plus que des squatts, puisqu'ils vendent leur alcool sans payer l'impôt, ils peuvent payer un loyer à un proprio pas trop regardant.
Mais c'est vraiment des plans particuliers, je connais le principe, pas les adresses ;-)
Il y a aussi les club privés, mais là on se rapproche de nouveau des clubs sex. Bof...
Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.

Siestacorta
le jeudi 22 janvier 2009 à 00h32
Françoise > le lieu n'est pas seulement fait pour rencontrer, mais, aussi surtout trouver une ambiance accueillante.
Une part du plaisir du polyamour est de redonner une saveur d'aventure à la vie, gratuitement, sans passer par les voies du commerce...
Mais c'est aussi une identité, et trouver un lieu où la sympathie altérophile (pas de h, donc) serait de mise, ça soutiendrait bien.
ET ça n'a pas à être commercial...
Idéalement ce serait sans doute plutôt un clandé, mais hem, sous sarkozy je le sens pas.
Discussion : Racontons-nous, un peu, beaucoup...

Siestacorta
le mercredi 21 janvier 2009 à 10h24
Bon bah moi j'ai mis un résumé dans mon profil...
je passerai au grand déballage plus tard :-)
Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.

Siestacorta
le mardi 20 janvier 2009 à 14h49
A propos du film, d'ailleurs, une connaissance plus âgée et plus délurée que moi, avait été moins emballée.
En fait, ayant vécu une vie très libre, elle trouvait que beaucoup des personnages évoluaient dans la peur, la difficulté, que cette vision du sexe que je trouve très lucide était finalement assez flippée.
Et c'est vrai, après coup, que ce film fait plus office de contre-exemple, de résistance à la grisaille contemporaine que de reflet d'une liberté simple. On est loin des communautés baba-cools, des bons sauvages, ou même de l'hédonisme sans entrave.
Par contre, on est à fond dans la tentative de liberté. Et ça, c'est booooon. Raaaahoui.
Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.

Siestacorta
le mardi 20 janvier 2009 à 14h39
Peut-être qu'un tel lieu existe à Paris, mais dans ce cas, je ne suis pas dans cercle des initiés.
Justement, le coin câlin, c'est un point important...
Ce qui existe, ce sont des boîtes échangistes.
Là aussi l'ambiance est décontracte. Pour ce que j'en sais, et je me fie plus aux gens qui aiment qu'à ceux qui n'y trouvent rien pour imaginer une ambiance.
Mais si je trouve nécessaire que le coin câlin soit présent, ce sont d'autres spécificités du lieu qui m'attireraient le plus.
Ce à quoi Shortbus me fait rêver, c'est moins polyamourland que polyaltéritéland...
Discussion : Faut-il essayer de convaincre des monogames du polyamour ?

Siestacorta
le mardi 20 janvier 2009 à 14h32
Alors je nuance : il s'agit moins pour moi de convaincre que de faire connaitre.
Et quand j'essaie de convaincre, c'est pas pour dire forcément "essayez, c'est trop bon", mais "ça existe, et ça n'est pas un mal".
Discussion : Polyamour, lutinage, et auto-stop

Siestacorta
le mardi 20 janvier 2009 à 14h29
Ben ça c'est encourageant.
"Bonjour je suis heureux en polyamour"...
J'en suis au stade "contorsions". Et wah ce que c'est pas sexy...
Discussion : Faut-il essayer de convaincre des monogames du polyamour ?

Siestacorta
le mardi 20 janvier 2009 à 11h46
Oui, essayer, un peu.
- A des fins personnelles, parce que quelqu'un qui s'attache à nous peut par ce biais s'ouvrir à de nouvelles perspectives. Ca arrive dans toutes les relations amoureuses, sur plein de questions différentes, pourquoi pas celle-ci ?
- de manière prosélyte, parce que pour moi le polyamour est un mode de vie affectif (un peu comme la bi ou l'homosexualité, le mariage, l'échangisme, le célibat choisi...) qui n'est pas reconnu, et se fait stigmatiser en "poly-séduction" et en détachement
- parce qu'effectivement, c'est encore si peu revendiqué que beaucoup de gens qui pourraient le vivre ou au moins l'envisager ne le font pas. Ils ne savent pas que ça existe, et si on le mentionnent le voient de façon déformée. Alors que leur situation de solitude ou d'enfermement traditionnel pourrait changer, en faisant ce travail d'expérience et de réflexion...
Discussion : Bonjour, nouvel arrivé sur votre site, vos conseils et remarques seraient les bienvenus

Siestacorta
le lundi 19 janvier 2009 à 20h27
Ben...
Je vais sans doute sembler plus brutal que les autres...
Mais de ta part, la flamme me semble éteinte. Tu voudrais que ça revienne, on a vu souvent le feu rejaillir d'anciens volcans qu'on croyait trop vieux, toussa.
Je suis fils d'un couple qui aurait du divorcer. Mon père n'y était pas, puis a trompé, ma mère souffrait mais ne prenait pas la décision de partir.
Ma mère est morte d'un cancer. Mon père, 3-4 ans après, se marie avec l'ex-maitresse.
Aujourd'hui, je connais toute l'histoire (je l'ai su rapidement de toute façon) : ILS AURAIENT DU SE SEPARER. Refaire leur vie quand c'était possible. Il y aurait eu des difficultés, des larmes... Peut-êre qu'ils n'auraient plus pu se parler vraiment...
Mais au final, pas de stérilisation des terrains du bonheur. La vie aurait continué pour chacun, et il n'y aurait pas dans le passé de ma famille cette époque "non vécue".
JE ne veux pas généraliser mon cas, qui a son côté radical dans son déroulement.
JE vais prendre quelques paroles de Brel dites à un journaliste, pour passer du particulier au général :
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- Et on ne peut pas vivre tout le temps en renonçant à ses envies,
n’est-ce pas ? On devient fou, on devient malheureux et on emmerde son entourage.
-Mais ce besoin que tu as…
- C’est pas un besoin ! Je trouve anormal de refuser la peur tout le temps ! Je trouve anormal cette espèce de sécurité qu’ont… qu’ont bien des gens – je ne leur en veux pas du tout, bon sang que je les aime bien et que je les respecte ! – mais je ne pourrais pas, moi, vivre sans avoir peur, sans cette espèce de… mais calculé, pas bêtement, hein ! pas du tout ! c’est pas vivre, enfin, il vaut mieux être mort, quoi !
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Comme je disais, je suis peut-être un peu brutal, ta situation n'est pas drôle, et j'ai pas ta famille à gérer, bien sûr.
Mais si tu sors le nez du guidon, si tu prends de la hauteur...
Comme dit le personnage de Daroussin dans "le coeur des hommes", "ça vous prend jamais de vous demander qu'est-ce que vous feriez si vous étiez moins con ?"
Désolé encore pour le côté bourru de l'ensemble, j'essaie d'ajouter une manière différente à l'ensemble...
Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.

Siestacorta
le lundi 19 janvier 2009 à 15h41
Qui a vu Shortbus ?
Ce film, là :
www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110133.ht...
(patienter pendant le passage publicitaire habituel d'allociné... gnnn...)
Je rêve d'un lieu du même genre que ledit shortbus (étymologie donnée dans le film : bus scolaires déstinés aux enfants surdoués ou handicapés, donc les bus pour ceux qui n'entrent pas dans le modèle normal)
Je le vois moins orienté sexualité que pour la rencontre des outsiders de toutes les petits groupes sociaux décalés qui aiment non pas seulement leur différence mais la différence en général : les poly, les homos, les bbw/FA, les atlers de tout poil ou crête, et bien sûr les simples curieux..
Un truc chaleureux, ou tu viendrais justement pour te mettre en vacances de la société et des jugements normatifs...
Discussion : Polyamour, lutinage, et auto-stop

Siestacorta
le lundi 19 janvier 2009 à 13h18
Non, pas de recherche en libertinage.
En fait, je viens même de découvrir que j'avais plutôt le syndrôme de la sexualité panda... L'animal est sympathique mais n'a vraiment envie de sexe que deux fois par an.
Non, il s'agit effectivement de l'effet "trouver le rayon".
Parce que le rateau "tu ne me plais pas" et le rateau "tu me plais mais tu fonctionnes pas comme je veux", c'est pas la même chose.
Le premier, je m'en remet toujours à plus ou moins long terme, selon la recherche, le second me frustre plus foncièrement, assombrit mes perspectives.
Un peu comme si on m'interdisait d'avoir une relation amoureuse avec quelqu'un qui n'est pas de ma génération, ou pas du même pays, ou de la même religion.
L'intolérance monogame me semble ce qu'il y a de plus difficile à vivre, parce que je ne sais pas à quel point je peux la remettre en cause ou pas.
Discussion : Polyamour, lutinage, et auto-stop

Siestacorta
le lundi 19 janvier 2009 à 12h12
Françoise, ajout>
Je ne sais pas si tu dis indifféremment lutinage ou polyamour, ou si c'est pour définir ta conjugaison de la chose ?
Pour moi, le polyamour ne désiquette pas totalement mes relations. Il permet une plus grande mobilité des étiquettes, ou une plus grande réinscriptibilité...
En pratique, ça autorise aux relations de changer sans disparaître, mais ça permet aussi de dire et de se dire où on en est. Comme la liberté s'accompagne de responsabilité, il faut expliquer, face aux plus profanes, conserver les étiquettes pour dire comment on vit "en ce moment" : "avec telle, j'en suis là, avec telle autre il arrive parfois que et par ailleurs ces derniers moi je n'ai pas trop besoin de..."
Discussion : Polyamour, lutinage, et auto-stop

Siestacorta
le lundi 19 janvier 2009 à 11h29
Françoise> ben... les femmes, si elles sont plus lutines que les hommes, c'est qu'elles doivent être plus discrètes ! Elles assument sans doute, mais sauf ici, je ne les entend pas.
J'entends plutôt les rengaines mono "même parfum de rose, mais ça manque d'humour", comme chante je ne sais plus quelle.
Quand aux hommes plus collectionneurs polygames que polyamoureux... Aucune idée. Mes amis masculins me ressemblent sur pas mal de points, mais ce sont plutôt des monogames, qui me regardent d'un oeil mausé, condescendant souvent, très légèrement intéressé parfois, mais jamais au point d'en avoir sérieusement parlé avec madame, qui elle, a un avis bien tranché sur mes pratiques...
"adulescent hors du monde", dans cette tonalité là...
Discussion : Polyamour, lutinage, et auto-stop

Siestacorta
le dimanche 18 janvier 2009 à 12h31
Hum, c'est bizarre, nos messages sont pas dans l'ordre :-)
Discussion : Polyamour, lutinage, et auto-stop

Siestacorta
le dimanche 18 janvier 2009 à 12h28
Clem> pourquoi elles précisement ?
Non, elles parmi d'autres, seulement l'ourverture d'esprit n'est pas visible rapidement, et les personnes non "spontanément" ouvertes d'esprit et a fortiori monoamoureuses sont quand même les plus représentés... (je suis misanthrope, un peu).
De plus, quand je suis séduit, j'ai tendance à perdre une part de mon discernement. D'abord parce que le désir, et la faim affective (plutôt ça) montent plus vite au créneau que la "raison affinitaire", et ensuite parce que je peux croire qu'une éventuelle ouverture d'esprit me garantira quelques chances de compréhension.
Oui, idéalisation, quand tu nous tiens, c'est pas juste par la manche.
Quand à ta difficulté avec les hommes : "tiens, un coup possible", c'est je suppose l'envers moral de la mienne avec les femmes.
Le polyamoureux passe pour un séducteur/viveur sans attache. Alors qu'au contraire, avec l'expérience, il a su les définir, et saura les garantir ou les refuser plus facilement que le mono lambda...
Discussion : Une femme si mystérieuse (ou chronique d'une infidélité comme une autre),

Siestacorta
le dimanche 18 janvier 2009 à 12h16
Bonjour !
Bon rétalisssement...
Pas oublier que le polyamour ne rend pas l'amour plus simple, il ouvre juste les perspectives et les possibilités...
Par contre il ne rend pas les choses invivabels, et c'est pour ça que papoter, expliquer, théoriser, permet un peu de contaminer les monogames (gniia-arh-arh).
La découverte de ce fonctionnement amoureux peut vraiment mettre de côté la peur de "tromper" et de ce plonger dans les embrouilles...
Par contre, on se retrouve avec la peur de ne pas convaincre.
Pour moi, être polyamoureux pratiquant, c'est ne pas avoir peur d'être rejeté, et donc seul paradoxalement.
D'où mon intérêt pour votre aventure, et cette communauté en général : puiser des ressources !
Alors, cette grippe, elle s'en va, ou bien ???
Discussion : Polyamour, lutinage, et auto-stop

Siestacorta
le dimanche 18 janvier 2009 à 00h34
Parce que, comme on l'aborde dans une autre discussion, essayer de séduire les monogames nous est peu conseillé.
Aux gestes de la séduction, nous sommes obligés d'ajouter une cérébralité encombrante, l'explication de notre façon d'aimer.
Ah sinon on est des pas beaux menteurs, des égoïstes, des casanovas....
Comme les pauvres, nous ne pouvons qu'admirer les vitrines, les offres, mais nous ne pouvons pas prendre, notre valeur n'est pas reconnue.
Je regarde ces personnes que je voudrais séduire... Et je sais que ce serait plus facile et mieux compris de les aborder pour une courte et superficielle relation exclusive plutôt que pour une relation non-exclusive plus profonde et prolongée.
C'est sans doute une barrière intérieure à passer, mais je me sens pas le charisme proselyte, la capacité d'emporter dans mon enthousiasme l'adhésion confiante de toute femme aux habitudes amoureuses traditionnelles.
Je n'ai pas cette force, pas cette liberté. Je suis pauvre, et elles trouveront, temporairement mais plus facilement, la richesse affective qu'elles attendent.
(le il/elle est simplement une question de personne, hein. Il doit pouvoir se renverser aisément... Hm, renverser... non.. bon).
Discussion : entouré de monogames, comment trouver les polyamoureux?

Siestacorta
le dimanche 18 janvier 2009 à 00h22
Vivi Noemi, c'était l'interprétation juste.
De mon côté, j'ai du mal à pas être tenté par le monopoly. Dans l'idéal, on peut être honnête là dedans, mais dans mon expérience, c'est plus une situation à mensonges et omission.
Et c'est là que ça pose problème, parce que le polyamoureux se fait ranger (ou se sent) dans la catégorie des abuseurs, ou des honteux...
Mais c'est difficile de ne pas avoir recours à des stratégies de fuite dans un environnement contraire...
C'est là où le polyamour a une part "militante", combattive aujourd'hui : faire reconnaître que ça existe, que ça a toujours existé, mais qu'aujourd'hui on a l'opportunité de l'admettre, de le montrer, de dénoncer la part d'intolérance qu'il y a à rejeter cette manière d'aimer.
On est pas sorti, tiens.
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le vendredi 16 janvier 2009 à 21h51
Je m'accroche au débat par l'oblique, et l'idée est un peu démago, sans doute...
Mais j'aimerai quand même demander si : c'est moi ou le polyamour est moralement moins bien vu pour une femme mais pratiquement quand même plus accessible ?
Ou alors je me fais avoir par le vieux cliché sur les hommes qui proposent et les femmes qui disposent ?