Participation aux discussions
Discussion : Connaissez vous les partenaires de vos partenaires?

Siestacorta
le vendredi 06 mars 2009 à 12h06
aaaarg, on me cite, on me ciiiite !
(explosion pétaradante d'égo)
*se la joue à fond*
Ha oui, et bien, certes....
*reprend ses esprits*
D'accord. C'est plus sympa qu'elles se rencontrent. Je serai probablement dans mes petits souliers. Et je crains qu'elles ne soient aux aguets de détails critiques. Mais oui, au fond, ce serai bien. Et même plutôt utile, si on en croit le texte, qui dit que ça aide à démystifier l'image qu'on peut se faire du "tiers".
Disons que l'après me laisse plus sceptique, je ne les vois pas trop se croiser d'elles-mêmes, et entretenir une amitié autonome. En partie parce qu'effectivement, mes relations avec chacune les sépare plus qu'elle ne les unit... Et aussi parce que j'aime bien, moi, que ce soit un peu compartimenté tout ça.
Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

Siestacorta
le vendredi 06 mars 2009 à 00h44
Oui. C'est les deux faces de la même pièce, passer pour le méchant, et en plus être obligé de lâcher l'affaire...
Toutefois, clown, pour moi, c'est justement en exprimant mes sentiments (en essayant de pas trop subir le poids des codes) que j'arrive à assumer "l'excentricité" de ma façon d'aimer...
Parce qu'intérieurement, je sens vraiment que c'est injuste qu'on me dise que je n'aime pas quand je n'aime pas comme on l'attend. En disant mes sentiments, je met à distance le faux paradoxe.
C'est vrai qu'avec des gens peu habitué au polyamour, on risque de créer des attentes "classiques".
Tiens, j'en profite pour copier coller un de mes passages favoris, moi aussi je peux tartinospammer :
"Qui connaît les portes que l'on ouvre ?
Qui sait les espoirs qu'on réveille ?
Par incident dans le sommeil
À l'endroit où quelqu'un se trouve.
D'où vient cette mauvaise manie à,
N'être que l'ombre de soi-même
À l'heure où quelqu'un se réveille
Et supplie qu'un autre soit là."
Dominique A. - La valse boite
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le jeudi 05 mars 2009 à 20h41
Tu as raison, dans le fond.
Mais quand ça gratte et que t'a rien d'autre à faire...
Bref, j'essaierai de marcher plus doucement !
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le jeudi 05 mars 2009 à 01h17
Je crois vraiment pas que françoise mérite cette mise en scène. Mais effectivement, c'est bien vu... J'espère que la prochaine soirée (tenterai d'en être), il y aura un médiateur capable de dire "non mais on continue à débattre sur tel truc sérieux, pour ceux qui sont plus dans une conversation plus spontanée, c'est dans l'autre salon..."
Ha, plus de 4 pièces ? Faut trouver.
Un hôtel ?
Hm.
Ca va attirer du monde :-)
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le jeudi 05 mars 2009 à 01h10
Clem : yo.
(c'était du Jung ? Merde, j'ai dû lire les trucs faciles.. J'ai bien fait, sinon j'aurai rien retenu)
Marigold : tu puises où tu veux, et on t'a dit, en toute sincérité, que tes citations donnaient à réfléchir. Simplement, si je savais de quoi tu parles, à quoi tu réponds, je réfléchirai pas dans le vide. (et les miroirs de cocteau, oui, oui...)
Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

Siestacorta
le jeudi 05 mars 2009 à 01h00
@Sam : ouf, je commençais à croire que l'évidence était aveuglante !
@ Clem : heu... C'est moi qui fait de la peine, là ? Aieuh !
Sinon, non seulement il faut être prêt à passer pour le méchant, mais être prêt à ce que la relation n'éxiste plus. Moralement, c'est ce qu'il faut, mais est-ce que c'est toujours ce qui apporte le plus à chacun ?
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le mercredi 04 mars 2009 à 23h56
Tartinospam, c'est un pouvoir de Marigoldorak ?
Désolé, Marigold. Ce que tu postes n'est pas sans intérêt, mais je viens sur les forum à la recherche de dialogues... Donc quand la personne à qui je répond ou qui s'adresse à moi ne fait pas le lien avec les participations antérieures, je pousse un peu, et si ça bouge pas d'un poil j'arrête et je passe à autre chose.
J'arrête donc.
Par contre, merci LuLutine, pour la précision du déroulement. Même si j'ai du mal à être d'accord avec les intervenants qui tombaient sur françoise, j'ai moins l'impression qu'ils arrivent de nulle part !
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le mercredi 04 mars 2009 à 21h53
@ Clem... Hum. Quand tu réponds à quelqu'un après moi, je me donne l'impression d'être un surexcité. Tus dis souvent des choses que je veux dire, mais en plus simple et moins conflictuel !
Je sais pas où tu vas pêcher ce Zen pertinent, c'est impressionnant !
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le mercredi 04 mars 2009 à 21h34
Marigold, c'est bien joli, mais je ne comprend toujours pas ce que F... (donc françoise, pourquoi cacher le nom complet) a fait de si mauvais ? Que constates-tu, sur quoi exactement ? Ce n'est pas clair.
Je ne vois pas non plus à quelle idée ou remarque ta citation répond.
Ou alors ça répond à tout en même temps, vérité totale sur nos incohérences, depuis le début du forum, voir même l'aube de l'amour comme sentiment humain... Tintintiiiiin...
C'est plutôt ce type de vision abolue de l'amour qui ressemble à une loi qu'on dicte, non ?
(d'ailleurs, pour les citations, oublie pas la virgule entre le titre et l'auteur, sinon on a l'impression que Gibran est un prophète... Ce qui fait encore plus Loi...)
Discussion : Revolution Sexuelle

Siestacorta
le mercredi 04 mars 2009 à 21h16
Drelin :
"homosexualité et polyamour ne sont effectivement pas comparables il me semble. La ou l'homosexualité relève d'une attirance sexuelle et affective, le polyamour est un choix conscient."
Entre la détermination innée et le choix conscient, je ne me prononce pas... parce que la science change d'avis tous les jours, ou plutôt travaille encore, que ce soit sur les penchants homosexuels ou sur la polygamie "naturelle ou culturelle".
Malgré cela, pour moi, le polyamour est justement une question d'attirance sexuelle et affective. Je veux dire que je suis malheureux de ne pas pouvoir vivre simplement mes besoins là dessus.
Je crois que la comparaison est valable sur la façon de vivre nos besoins affectifs : publiquement ? Dans des lieux désignés ? Chez soi pour soi ? Dans la honte ? Ou en militant ? Je pense qu'il y a beaucoup de problématiques communes.
Bien sûr, ce n'est pas pareil de cacher une amante (une maîtresse, donc) que d'être publiquement hétéro et intimement homo. Mais il y a la question de la double vie, et la réprobation morale et normative, dans les deux cas.
"Après ça, la question est de savoir si, de fait, tout le monde a la possibilité d'être polyamoureux, et si d'autres pistes ne sont pas envisageables. "
Ben justement... Je crois que tout le monde n'en a pas le besoin, qu'il y a des gens qui n'ont pas besoin d'avoir un univers affectif très varié, comme il y a des gens qui n'aiment pas vraiment voyager. Malgré les aspect positifs de la curiosité qui va avec les deux démarches, je pense réellement que ça n'est pas un pas en avant pour tous.
Tout le monde n'en a pas besoin, mais chacun devrait y avoir droit...
Et chacun devrait, dans l'idéal, pouvoir vivre cela sans risquer d'être quitté par quelqu'un qu'il aime (le gros problème est là, dans ce chantage plus ou moins volontaire : si tu ne désires pas que moi, je ne te donnes plus ce que tu désires chez moi).
"Et de quoi dépend t'elle, la liberté, si ce n'est de notre mode de vie ? "
Je voulais dire qu'il n'y a pas besoin d'adhérer à un ensemble de valeurs, une idéologie ou un mode de vie, pour revendiquer une liberté.
C'est à dire que qu'on a la liberté d'être polyamoureux sans forcément, mettons, avoir comme but final de créer une communauté polyamoureuse où tout le monde vit sous le même toit, se fait des câlins sans être amoureux parce que comme ça on ne fait jamais sentir à l'autre qu'il est l'autre, et tout les matins séance de Tai-Chi collective devant le lever du soleil.
Après, je suis d'accord, une liberté entraîne d'autres libertés et des responsabilités, donc un mode de vie... Mais justement, c'est à chacun de découvrir comme structurer (ou laisser couler) la vie qui va avec son choix polyamoureux. Ce que j'écarte, c'est que ce soit autre chose qu'une liberté individuelle... Plutôt qu'une wannabe liberté civique, avec son accompagnement de devoirs que je n'ai pas revendiqué de moi même.
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le mercredi 04 mars 2009 à 15h59
Je ne comprend pas bien de quelle dictat de loi on parle ?
Qui a obligé qui à faire quoi ?
Je n'étais pas à la soirée, je ne connais donc les évènements que rapportés ici... si ça concerne bien la soirée ? En tout cas, vu d'ici, ce n'est pas vraiment sensible qu'il y ait eu des décisions prises pour d'autres. Éclaircissez, je ne comprend pas.
Je ne comprend pas bien non plus le rapport avec les rapports de dons de soi évoqués ensuite.
Pour la métaphore du papillon en soi, ça m'intéresse.
Elle a une morale utile, et dans beaucoup de cas il faut savoir se retenir de soutenir, c'est vrai.
Mais c'est une métaphore, pas une analogie : elle n'est pas valide pour beaucoup de choses.
L'homme est un animal social, à la différence du papillon. Il apprend, comprend le monde en partie par le social. Si on le laisse à l'inné, on obtient un de ces nombreux cas d'enfants-loups, qui ne savent pas tenir sur deux jambes...
Et c'est valable tout au long de la vie, nous apprenons beaucoup par la transmission de savoir, de savoir-être... Ca nous limite, parce que le savoir de celui dont on apprend est toujours limité. Mais on a besoin d'autre chose que de présence compatissante. Il y a des gens qui savent mieux que nous, qui ont une expérience à transmettre. On est libre de les écouter ou pas, on peut juger utile ou inutile ce qu'ils disent , mais sans à un moment écouter, et à un autre enseigner, on ne grandirait pas.
D'où la différence entre enseigner / montrer le savoir et éduquer / faire suivre un parcours donné pour transmettre le savoir....
Discussion : Revolution Sexuelle

Siestacorta
le mercredi 04 mars 2009 à 15h12
J'avoue que le côté un peu new-age / développement personnel du polyamory me laisse sceptique... Je suppose que ça apporte quelque chose, qu'encadrer certaines expérience est une manière de les faire vivre à chacun.
Mais je vois le polyamour différent, moi aussi. Plus axé sur une liberté intime que sur un mode de vie.
Cela dit, pour ce que je sais, il semble y avoir beaucoup de polyaméricains qui font de leur pratique une conséquence parmi d'autres de leur ouverture d'esprit et de leur goût pour l'inconnu et le non conforme... Ce qui est rassurant !
Discussion : Revolution Sexuelle

Siestacorta
le mercredi 04 mars 2009 à 12h53
Peut-être le goût de la découverte sensuelle inhérent au polyamour nous pousse-t-il vers des horizons changeants en matière de pratiques aussi :-)
Discussion : Le polyamour peut-il n'être qu'une passade ?

Siestacorta
le mardi 03 mars 2009 à 16h02
C'est pas mal, ça !
Les droits de traduction sont ouverts ?
Un peu "idéaliste" sur la notion de polyamour, néanmoins : apparemment, dans cette acception, les partenaires qui ont en commun leur amoureux DOIVENT se croiser, et s'attendre à se rencontrer, volontairement, comme des amis.
Ca me paraitrait génial si ça arrivait, mais ça me viendrait pas à l'idée de pousser dans ce sens, à moins que l'une de mes pertenaires me le demande...
Cela dit le côté rationalisateur par étapes, développement personnel, très anglo-saxons, même si c'est rarement la panacée annoncée, ça soutient bien, ça mériterait d'être mieux connu.
Discussion : Revolution Sexuelle

Siestacorta
le mardi 03 mars 2009 à 14h40
1: oui, j'y crois.... Dans l'idée que la révolution sexuelle comprendrait un grande part de travail sur soi-même et sur nos déterminismes.
Toutefois
- je ne crois pas que tout le monde soit polyamoureux... Pas plus qu'homosexuel ou qu'expert comptable. C'est une possibilité, mais elle n'a rien d'universel. Tenter l'expérience devrait être moins critiqué, ce serait très libérateur déjà. Mais finalement, le travail sur soi n'est pas le même quand on a le penchant ou quand on découvre la possibilité...
- il manque des voix militantes. On a des écrits, mais peu de prosélytes pratiquants (un échange récent me l'a rappelé). Il n'y a pas de petits disciples de Willehm Reich pour répandre la bonne parole, pas assez de "grands anciens" du poly capables de tenter des monos et leur faire découvrir les nouveaux horizons affectifs et sensuels.
Des cabinets de psycho-sexo maïeutique polyamoureuse ! Des opérations de sabotage de l'ordre amoureux, à grands coups de câlins et de rencontres étourdissantes !
"Vienne vienne alooooooors ! Vienne l'âge d'ooooooor" :-)
Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

Siestacorta
le mardi 03 mars 2009 à 14h28
Oui, oui... Je comprend et approuve un peu.
Permettez-moi une observation :
Comme souvent, l'honnêteté directe et immédiate peut aussi être une fuite : on balance à l'autre, du coup on est plus l'origine d'un problème, c'est l'autre qui réagit mal...
Et dans ce déroulement (que j'ai pratiqué et pratiquerai sans doute encore, précisons...), on peut aussi se tromper de problème, puisqu'on en verbalise un, alors que peut-être que le partenaire ne s'attache qu'à certains aspects...
Autre question, celle de la cérébralité imposée dans ce mouvement honnête. Moi ça ne me gêne pas tant que ça, c'est un peu mon penchant. Toutefois, ne pas laisser vivre la relation telle qu'elle vient, prendre d'emblée cette position "éthique", c'est un peu la dénaturer. Dans le regard de l'autre, on est plus une personne globale, mais une personne avec une spécificité nommée, un peu comme si on se déclarait croyant très pratiquant, chargé de famille, sans papier, workholic... On sort des sentiments pour rentrer dans le statut, alors que la relation n'existe pas encore vraiment.
C'est à dire que pour moi, le polyamour a un côté déclaration de liberté affective, et qu'en le posant comme une étiquette, une affiche, je trouve qu'on restreint cette liberté, ou qu'on intègre trop vite sa relativité...
Je suis peut-être pas très clair...
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)

Siestacorta
le mardi 03 mars 2009 à 01h56
Estelle : ben j'espère que ce ne sera pas trop sérieux quand même, la prochaine fois, c'est pas le bureau des douanes, quand même...
Discussion : Le polyamour peut-il n'être qu'une passade ?

Siestacorta
le lundi 02 mars 2009 à 20h00
Je ne suis pas sûr de bien interpréter cela :
"Il se pose au près de vous comme un mâlus mâlus de la pire espèce, perclu d'aprioris, incapable de toute compréhension et de tolérance alors que c'est tout le contraire. "
Le vous désigne la communauté du site, c'est ça ?
Et je n'avais jamais entendu l'expression mâlus mâlus, mais ça doit être moi.
Bref, si je comprend bien la phrase, ma réponse, c'est que non, au contraire, il me paraît étonnamment ouvert pour un monogame convaincu, pas du tout perclus d'a priori.
Intuitivement, avec ce qu'il dit et ce que tu dis, si il ne se convertit pas lui-même au polyamour, je crois que vous trouverez ensemble des arrangements et modus vivendi.
Par contre, il doit avoir besoin d'être rassuré...
Beaucoup d'esprits rationnels ont ce besoin paradoxal, justement, quand la raison n'est plus adaptée à la compréhension d'un univers, ils ne savent pas trop faire confiance à d'autres appuis (eux-mêmes, les sentiments qu'on leur porte, l'expérimentation empirique...)
Rassure-le, fais lui plaisir sur certains domaine, montre lui la solidité de votre lien... Ca vous aidera sûrement à trouver un épanouissement que tes besoins poly ne limiteront pas !
Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

Siestacorta
le lundi 02 mars 2009 à 14h29
J'ai deux réponses contradictoires.
- Soit dès le début, au plus vite. C'est un peu abrupt, mais ça a le mérite d'être clair. Et l'intérêt, c'est que la personne ne nous en veut pas, l'honnêteté est généralement appréciée... Mais c'est vrai que c'est un moment repoussoir, et que ça détermine beaucoup l'éventuelle suite de la relation.
- Soit on attend que la question soit posée. Au fur et à mesure du développement de la relation, on ne cache tout simplement pas qu'on vit telle ou telle autre relation. Tout en étant affirmé sur les sentiments qu'on a avec la nouvelle partenaire... Du coup, c'est elle qui va poser des questions, réagir. Ou pas, ou très polyamoureusement, avec un peu de chance !
Là encore, la démarche est honnête, et amène peu d'animosité. On ne s'est pas caché, on a attendu que l'autre aie besoin de poser des questions. La réaction peut être plus vive, puisque les dialogues avant que soit posé l'idée de polyamour sont plus sujets à interprétation... Mais au final, notre réponse et une attitude "assumée" dissipera les malentendus avant qu'ils ne deviennent problèmes.
Discussion : A quel moment de la relation se déclare-t-on poly ?

Siestacorta
le lundi 02 mars 2009 à 14h19
Voilà, originellement la question vient de Urbanprinter, dans le sujet "rancontons-nous'.
Elle se pose finalement à tous, selon nos parcours et nos idées...