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Discussion : Journaliste recherche témoignages de polyamoureux

Siestacorta
le jeudi 21 janvier 2010 à 09h53
Clementine
Heuh, une absence de souffrance?
Scratch scratch la tête.
C'est presque ça : éviter de souffrir de ce sur quoi on a pas vraiment de pouvoir.
Discussion : Je vous quitte
Discussion : Journaliste recherche témoignages de polyamoureux

Siestacorta
le mercredi 20 janvier 2010 à 19h03
Ah ba meurde je suis vraiment imbitable ?
Bon : ce que je dis, c'est qu'il y a pas de raisons que les médias proposent plus de diversité en approches sur le polyamour que sur d'autres sujets.
Mais vraiment, je trouve ça moins amusant, et ça fait ressortir mon côté poujadiste, ça me va mal au teint.
Discussion : Journaliste recherche témoignages de polyamoureux

Siestacorta
le mercredi 20 janvier 2010 à 18h57
Si je clarifie, c'est moins drôle !
J'ai quand même ajouté un ou deux adjectifs, pour voir.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Siestacorta
le mercredi 20 janvier 2010 à 18h55
Clementine
Yep yep yipikaï (comme dirait Siesta)
Que personne ne vienne rapporter d'où je tire ça, ça ferait baisser ma côte.
Discussion : Journaliste recherche témoignages de polyamoureux

Siestacorta
le mercredi 20 janvier 2010 à 18h52
En même temps, si on prend n'importe quel sujet médiatique, et qu'on compare le nombre de discours vraiment variés avec le nombre de médias disponibles, ça devrait nous amener à un certain stoïcisme.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Journaliste recherche témoignages de polyamoureux

Siestacorta
le mercredi 20 janvier 2010 à 16h39
A la rigueur, une femme avec deux hommes, c'est sans doute justement pour faire jouer un antistéréotype, façon de distinguer d'entrée de jeu d'une polygamie traditionnelle.
Par contre, le côté antispectactaculaire de beaucoup de situations polyamoureuses (ben chacun a un chez soi, ya pas trop de secret...), ça nous reviendra toujours, je crois.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Siestacorta
le mardi 19 janvier 2010 à 20h34
Clown_Triste
Et dans ce contexte, l'exclusivité rassure, plus ou moins illusoirement [...]
Beaucoup aimé l'ensemble de cette réponse, très claire sur la confusion entre l'exclusivité monogame, l'équivalence d'implication entre chacun, et l'importance de cette équivalence.
(pfou, c'est abstrait, comme je parle, en ce moment)
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

Siestacorta
le mardi 19 janvier 2010 à 17h52
Je suis pas sûr !
Je dis que le PA n'est pas toujours inconstructible.
Mais parfois, oui, comme dans l'exemple que tu me cites.
Disons qu'il y a des polyamours qui engendrent un mode de vie peu compatible avec l'idée de fonder un foyer. On peut dire qu'il y a une forte inconstructibilité. Ou une constructibilité insuffisante.
(souvent, "construire dans la relation" et investir dans l'immobilier et la couche pampers, c'est lié, dans la tête des gens. Pas toujours, souvent. Je reste dans cette perspective pour cet échange)
Inversement, certains polys aspirent autant que les monos à fonder un foyer.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

Siestacorta
le mardi 19 janvier 2010 à 13h01
Emma
ça me permet de revenir sur le premier post de Clem. une thérapie? ah oui! bien sûr tu as raison. ça permet justement de se mettre au diapason de ses désirs (d'ailleurs j'en fais une). Et le polyamour n'en fait pas partie pour moi. Je n'ai pu m'empêcher de voir filigrane dans ton conseil amical une vision que je n'avais pas retrouvé chez toi auparavant (mais peut-être que j'ai tout faux) d'une logique de révélation qui irait dans le sens de je fais une thérapie, je découvre mes désirs et donc je deviens polyamoureux.
Pour rebondir sur clem (elle kiffe, je suis sûr), je dirai que parler de ton poly désiré en thérapie, ici, à des potes ou même à un moine shinto de passage en ville, la révélation ne sera pas tellement de devenir poly mais de savoir exactement sur quoi tu flippes et ce que tu désires.
Tu n'as pas forcément à devenir et à "assumer" un relationnel poly parce que ton amant le fait.
Tu peux choisir de lui dire "écoute tu fais ce que tu veux, mais t'en parles le moins possible, et si ça marche entre nous faut savoir qu'à un moment je voudrai une vie commune dans un pavillon à Ivry".
Si lui se met à t'aimer, ce type de construction n'est pas inenvisageable, et ça peut être ça qui te rassurerais (même sans avoir à le déclarer comme intention... savoir ce que tu veux, voilà.)
La liberté du poly, c'est mouvant, mais c'est pas une contrainte d'inconstructibilité (oulah, ça en fait des syllabes).
En travaillant sur toi, donc, tu peux préciser ta peur par rapport à toi et lui, plutôt que par rapport à sa polyamoritude (oué, je suis pas dans un jour de néologismes élégants). Tu pourrais avoir les même peur à comprendre, mettons avec un monogame dont le mode de vie est basé sur les voyages ou l'absence, un pilote d'avion, un gardien de phare intérimaire...
Au final, tu déciderais peut-être de ne pas être avec le monsieur, si c'est le seul moyen concret de ne pas souffrir à cause de la peur que tu ne maîtrises pas (je précise bien qu'il ne s'agit pas de maîtriser sa peur... On ne fait pas ça en le décrétant, évidemment ! Mais l'identifier précisément, c'est connaître sa marge de manoeuvre, son pouvoir dessus).
Ou trouver un consensus.
Ou décider que non, ce bel homme est pour d'autres, et qu'un autre jour ton prince viendra (oui, de la mauvaise foi, encore, mais j'ai le droit parce que le reste du temps c'est de la bonne).
Discussion : Café-Poly - Paris - Samedi 9 janvier 2010
Discussion : [Texte] entrevue avec Dominique Desanti, Causette 2010

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h45
Je veux pas vieillir DU TOUT.
J'ai dix ans, et t'ar'ta gueule...
Ou quatorze ans max, c'est ma vraie nature, conduire une voiture sans toucher au volant, tout ça.
Discussion : Café-Poly - Paris - Samedi 9 janvier 2010

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h06
Hé mais ça a l'air bien.
Visite possible !
Par contre, heu, sur les photos, on voit pas les places assises dans la salle ?
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h03
Heu... tu me dis ça à moi ?
Je suis pas si malheureux, hein... Au fond cette insatisfaction me pousse à chercher.
Discussion : [Texte] entrevue avec Dominique Desanti, Causette 2010

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 15h00
Malgré quelques remâchage théoriques, ils ont leur bons moments, à Causette.
J'y avais lu une interview de Catherine Robbe-Grillet, qui parlait à la fois de SM et de sa liberté amoureuse, et c'était pas mal du tout.
Si ils gardent ça dans leur ligne éditoriale, je vais feuilleter plus régulièrement !
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 14h53
Ca permet, parfois, de décider par quel bout prendre l'expérience !
Mais c'est pas gagné, oui. Comme le constata ton homonyme flaubertienne, c'est pas tout de se la raconter, l'expérience réelle se maîtrise pas.
Et, comme je le chouinais pas plus tard qu'hier, on ne désire pas toujours ce qui nous convient le mieux.
Alors, trouver du désirable convenable, ou convenir à ses désirs ?
(oué, bon, c'est de la réthorique, mais mauvaise foi avouée, moitié raisonnée)
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 13h31
Emma
Cette étiquette "polyamoureux" vous aide à la fois à poser une sorte de "poly pride" que je trouve très chouette et absolument nécessaire à la revendication de vos envies et pratiques. En même temps je me demande toujours si cela ne conduit pas à à terme à enfermer et à limiter en deux sens :
1. Création d'un groupe identifiable et donc marginalisable
2. Normalisation des pratiques à terme dans le groupe afin d'afficher une identité commune nécessaire à la constitution du groupe. et du coup difficulté à terme pour les individus de poser des visions différenciées du polyamour.
Enfin ce sont des problématiques qui se sont retrouvées dans beaucoup de mouvements (black panthers, mouvement gay et lesbien, mouvement féministe). Je suis curieuse de voir comment cela va évoluer ici.
Si tu parcours les fils, tu verras que cette notion d'identité commune est... pas gagnée.
On se prend gentilment le chou sur des trucs plus ou moins important.
Il y a un côté parcours personnel dans le choix poly qui donne à pas mal d'entre nous un caractère un peu douillet sur les bannières et les mots d'ordre.
Ce qui peut arriver, c'est que lle polyamour, de choix individuel, devienne une communauté, une société, et ait, à terme, plusieurs branches... J'espère que non : je trouve plus stimulante la phase actuelle, avec une revendication commune et des comportement différents, avec le rôle de réforme de la notion de couple (pub : lisez Serge Chaumier)
Et, pour l'instant, une grande partie du forum est sur un mode témoignage/réflexion, plus que réflexion/rassemblement.
J'espère que ça va durer...
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 13h05
Ca ne sera sans doute pas facile, mais j'espère que tu finiras par trouver ce qui te convient.
Bravo encore pour ta recherche "à haute voix", en tout cas.
Discussion : Pourquoi j'ai renoncé à un polyamoureux

Siestacorta
le lundi 18 janvier 2010 à 11h09
Heu... Po compris.
"pourquoi j'aurais vraiment dû y renoncer", ou "j'ai vraiment bien fait ?"
Discussion : Polyamoureux, et quoi d'autre?

Siestacorta
le dimanche 17 janvier 2010 à 21h38
Ah nan mais si on prend en compte ce qu'on dit de nous, maintenant...
Non, non, le PA est buté comme une âne (mais pas monté, à son grand dam) et n'en fait qu'à sa tête (mais il le fait bien)
(oui, bon, un peu d'autocirage ne nuit pas)