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Siestacorta

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Paris (France)

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Discussion : "Les mecs lourds" de Natacha Henry

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Siestacorta

le mardi 16 février 2010 à 16h14

"mine de duègne espagnole"... Exquis.
Je vais essayer de m'en souvenir.

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Discussion : Au secours, des monothérapeutes !

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Siestacorta

le mardi 16 février 2010 à 16h11

Ca ne contre pas du tout !
Alors.
Je dis "je me drogue", c'est plus pour décrire la fonction de mon acte que sa réalité. C'est à dire que ce que je prend se vend en pharmacie (mais pas ailleurs).

Ce que je prends me rend (ou me donne l'impression d'être) plus disponible sexuellement. Avoir une érection plus facilement, alors que je suis pas très sensible spontanément.
Donc ça me fait pas devenir un "actif", je reste plutôt dans une attitude plutôt passive (heu, c'est pas immobile et sans partage, hein !), mais ça me permet de moins me prendre la tête sur ma réactivité érectile.

Parce que si je me prend la tête là-dessus, ce qui est déjà pas gagné devient incertain... Et non seulement je ne serai pas dans le rôle du vrai mec qui a de l'initiative et qui y va franco, mais en plus je pourrai arriver à ne pouvoir rien faire du tout.
Autant que je me sente bien sur cet aspect...

Sinon :
- j'en ai déjà parlé en thérapie, et même si ça semble bien être psychologique, ça n'avance pas depuis bien lngtemps, et c'est pas un sujet sur lequel j'ai envie de patienter
- ça dépend des amantes mais je ne deviens pas pour autant une sex machine avec l'une et une étoile de mer avec l'autre,
- je bois pas,
- e prend des antidépresseurs mais mes problèmes en la matière sont antérieurs. Ca a pas dû aider, mais c'est pas le centre.

Je veux dire que si ça pouvait se résoudre juste en se posant et en se faisant des massages... ça serait fait, parce que je suis pas inhibé à en parler, essayer de faire avancer la situation avec ma partenaire... J'ai essayé, quand ça marche pas, on cherche autre chose.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Au secours, des monothérapeutes !

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Siestacorta

le mardi 16 février 2010 à 15h51

Moi, je me drogue, du coup. Sans être certain de faire dans le placebo ou pas, d'ailleurs.

Ca me rend pas plus fougueux, mais moins flippé sur ma réactivité, ce qui est déjà ça.

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Discussion : Au secours, des monothérapeutes !

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Siestacorta

le mardi 16 février 2010 à 14h02

Junon
Quand on ne le partage pas, je ne trouve pas ...:/

Carrément.
Ca crée même quelques embrouilles.

(bon en fait je dis panda-sex, mais c'est une version atténuée du syndrome, que j'ai. C'est une façon de dire que je suis pas du tout un fougueux, quoi. Pas trouvé souvent d'amante qui aime tant que ça inverser les rôles comportementaux....)

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Café Poly à Strasbourg - en semaine (?)

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Siestacorta

le mardi 16 février 2010 à 09h35

Tu quittes Strasbourg ?
Tu vas où après ?

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Discussion : Au secours, des monothérapeutes !

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Siestacorta

le mardi 16 février 2010 à 07h51

Nan, j'assume à peu près bien ce que je peux raconter sur moi, et pour l'instant on m'en parle pas trop souvent, donc pas de problème.

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Discussion : Au secours, des monothérapeutes !

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Siestacorta

le lundi 15 février 2010 à 13h40

De l'autre côté du spectre des sentiments amoureux, il y a des cliniques où on soigne les gens " souffrant d'addiction sexuelle".

Je dis complètement de l'autre côté, parce que, selon les exemple donné dans l'article,

www.rue89.com/california-dreamin/2010/02/15/aux-et...

ça concerne aussi les personnes qui trompent leur conjoint.

Bon, la définition de la frontière pathologique est donnée plus loin dans l'article : il y aurait intoxication quand notre volonté ne pourrait pas nous empêcher d'avoir des comportements sexuels destructeurs pour notre vie sociale, familiale, salariale (sauter sur tout ce qui bouge, mais aussi se connecter sur des sites de porno depuis le boulot).

C'est dommage que l'article ne soit pas plus touffu, l'exploration des limites finit toujours par nous apporter quelque chose...

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Discussion : St Valentin à Paris !

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Siestacorta

le lundi 15 février 2010 à 09h32

tentacara
@ Siestacorta : J'aurais juste apprécié d'être prévenue avant de déposer un chèque de caution.. question de principe..

Arg.
RE-excuses.
Je ne savais pas que tu devais déposer un chèque de caution.
Et je ne savais pas que je viendrais pas avant de me payer un mauvais down en fin d'aprème... D'ordinaire, je préviens, ou ne m'engage pas.
Désolé encore pour ce manque au savoir-vivre.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 16h07

Non, pas vraiment.
Les idées un peu sulfureuses font qu'il n'est pas considéré en France...

Pour contrebalancer, malgré ses penchants vers la spiritualité, il a un point de départ existentialiste, donc assez individualiste ; ça le maintient en dehors de certaines dérives ou facilités, et fait que sa lecture est rarement enfermante.
Mais c'est peut-être moi qui le vois comme ça.

Donc si tu trouves des références, ce sera plutôt dans la langue de John Lennon.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 14h56

La référence, c'est The outsider.

Mais c'est plus une référence pour moi qu'une référence vraiment constructive, justement à cause des sujets à caution.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 14h52

Hé oui, colin Wilson...
Pourtant lui il va loin dans le spirituel, hein, avec ses réferences à Gurdjieff, son goût pour l'histoire secrète des pyramides et ce genre de... hem... sujets à caution.

Mais j'y peux rien, il y a quelque chose qui me parle bien.
Bon, j'en fais pas la pub.
On va dire que c'est encore un truc d'honnêteté auto-destructrice.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 14h45

Ah ben ce qu'il peut trouver dans une tronche de cake poly, c'est des arguments pour raisonner des peurs "endomongames" (hou que c'est sale).

Ou peut-être, s'il est très engagé, le besoin d'avoir une morale, quelque chose qui le dépasse, pour s'y accrocher.
C'est que c'est pas facile d'être "seulement soi", ça peut déprimer grave.

(tout mon problème d'homme en dehors, pour reprendre mon Colin Wilson chéri)

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 14h32

Clementine
C'est ça qui est le plus dur à faire passer, ce message de non-manichéisme... pour être crédible, sur un sujet pareil, je peux pas être rentre-dedans ("bouh, sale mono qui dénigre le poly et qui fait exactement ce dont il accuse les autres").

Je cherche la subtilité (...)

La subtilité, trouver la motivation de l'autre... pourquoi pas.
Mais il y a un moment on en revient à parler d'amour, et mono ou poly, même si les comportements de chacun sont complexes, complexifiés par les contextes, la question de départ est simple : est-il moral d'aimer ?
Disserte de philo type, zavez quatre heures.

De cette façon, la question "est-il plus moral d'être poly ou mono" se relativise vite, sans recourir nécessairement à l'opposition binaire.

Ensuite, forcément, la valeur du questionnement dépendra de ton interlocuteur. Mais il faut savoir s'il voudra ou pas mettre ses billes affectives, ou s'il voudra rester protégé par la spéculation pure, "la recherche fondamentale".
C'est une des contraintes que je me donne souvent en débat, essayer de décrire, en regard de mes discours, mes réalités concrètes et les sentiments que j'éprouve en personne.
Je donne ma position, j'admet que je peux être en contradiction avec mes idées... parce qu'on est pas faits de pensée pure, de révélation intérieure et autres satori. On est que soi... que des gens.
(je la répète un peu trop, celle-là, mais j'y tiens, et je perd pas de vue mon surhomme, mon légionnaire, heu, vous pouvez abandonner la lecture, tenez, je vous aide, j'arrête d'écrire :-) )

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 12h26

Ben pour moi ça relance pas, ça accompagne.
Oui, il y a un utilitarisme, ou une consommation, dans les deux cas.
Et alors ? C'est présent dans notre condition humaine. On ne vit pas seuls au monde.
Bon ben "deal with it", non ?

Et je ne comprend pas qui est puissant ou faible, là ?
On est faible dès qu'on admet qu'on a besoin de la relation.
Même un PA qui a 3 amants sera affaibli par son sentiment pour un 4ème.

Justement, en fait, le rapport de pouvoir est affaibli, dans l'idéal en PA. On ne peut plus dire "si tu vis pas comme je veux, je te quitte et ce sera la fin du monde pour toi".
En PA, on reconnait que ce sera triste, mais pas la fin du monde, puisqu'on a admis l'existence d'autres partenaires potentiels.
Et le fait que le monogame ne reconnaisse pas ses potentiels ne l'empêche pas de retrouver l'amour après une rupture... C'est juste qu'il ignore plus ou moins consciemment la possibilité.

En fait...
En PA, c'est celui qui veut introduire un rapport de force dans la relation qui s'affaiblit... Je ne vois pas de "plus puissant" "plus faible", ou je le vois moins qu'ailleurs.

A mon tour d'être perplexe.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 02h25

Clementine
Je lui dirai.

Hein ?
Tout ça pour ça.
Ca m'apprendra à faire l'effort, tiens.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 02h04

Hé bééééé.
Je dois vraiment avoir des gravier dans la bouche, ce soir, pour être à ce point incompréhensible.
Ou alors tu lis plusieurs trucs en même temps et tu te concentres pas.
Donc je veux bien qu'on soit un peu maïeutique, mais là, tu fais pas accoucher, tu me demandes de faire des abdos, de répéter mon exercice.
J'ai pas une endurance énorme, moi.
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--------
Le coup de "L'élite", c'est pour répondre à ton refus du "nous" de papaverum, quand toi même tu balances

Clementine

Par exemple, ce qui semble faire partie du consensus dans vos deux discours, de mono et de poly, (...)

Quel est le sens de ce vouvoiement ? J'y lis ta propre mise à distance, donc ton auto-élitisation. Tu fais style je me mouille pas avec ton intelocuteur comme avec papav comme avec les autres, mais eh, t'es là aussi, hein ?
Bon.
Non, je fais semblant d'y lire l'auto-élitisation.
C'était juste une mise en boîte.
.
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-------
Pour "consommer".
Reprenons.

- Je suis monogame. Admettons. Pour le plaisir de la discussion (même si à me répéter/clarifier, je commence doucement à avoir le plaisir d'écoute un peu brouillé).
-> Je décide de ne pas papillonner, donc de ne pas avoir un comportement de consommateur.
-> Mais cette décision, je ne la prend pas que pour moi. Je tiens pour acquis que l'autre a pris la même.
Cet acquis, il est permanent. Continu. Je consomme en continu l'assurance que ma partenaire ne va pas en voir un autre.
-> dans le cas de la fidélité monogame, ce n'est pas seulement une assurance, c'est un fait : ma partenaire ne va de fait pas voir ailleurs. Sinon, on sort de la fidélité.
-> je consomme (je tire un plaisir et un bénéfice immédiat) le comportement fidèle de l'autre, en continu, puisque ce comportement/promesse tient même quand nous somme séparés par la distance. Donc sous le même toit ou pas, même avec un ou deux continents d'écart, la définition de fidélité monogame demeure la même.

Bon. Là c'est clair ?
Je crois pas que je puisse faire plus découpé.
.
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Siestacorta

JE attend de l'autre qu'il voie JE même sans envie, même sans le souhaiter, et qu'il n'aille pas voir quelqu'un de meilleure compagnie.

Ca, c'est juste le retournement de

L'interlucuteur mystère
voir son/sa partenaire uniquement quand JE en ai envie, que quand JE le souhaite et quand JE ai envie d'en voir un-e autre, je mets celle-là de côté et j'en utilise une autre parce que sa compagnie est plus agréable à JE

Ton interlocuteur décrit la polygamie comme une suite d'envie, de plaisirs consommés.
En retournant sa phrase, je décris que son comportement monogame est lui aussi une suite de choix. La différence, c'est que dans son discours, les choix sont segmentés : un coup ci, un coup ça, quand je veux.
Mais lui ne fait pas un seul choix au début de sa vie amoureuse puis plus après. Il fait seulement tous les jours le même choix.
Il consomme en continu.

Aaaaarf.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Siestacorta

le dimanche 14 février 2010 à 00h21

Clementine


Par exemple, ce qui semble faire partie du consensus dans vos deux discours, de mono et de poly, c'est qu'une relation amoureuse s'accompagne, quelque part, du fait d'habiter sous le même toit - une forme tacite d'engagement, mais qui n'en est pas un marqueur absolu... C'est plein de non-dits qui mettent la confusion, tout ça.

Je n'aime pas ce "vos" qui... élite... blalba.

:-)

Je ne fais pas mention de cohabitation (pour reprendre le cri d'amour du crapaud).
On peut habiter ou pas ensemble, dans la monogamie, ça change rien à l'engagement continu qu'on demande à l'autre. C'est d'ailleurs bien l'idée de fidélité au sens mono.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le samedi 13 février 2010 à 22h43

Ben dans son explication, le choix d'être mono est un amour qui n'est pas utilitariste. Mais il ne fait pas que choisir pour lui-même de ne pas consommer ce qu'çil veut quand il veut, il présuppose en sus que l'autre fait exactement le même choix.

L'interlocuteur mystère
voir son/sa partenaire uniquement quand JE en ai envie, que quand JE le souhaite et quand JE ai envie d'en voir un-e autre, je mets celle-là de côté et j'en utilise une autre parce que sa compagnie est plus agréable à JE

Retourné, JE attend de l'autre qu'il voie JE même sans envie, même sans le souhaiter, et qu'il n'aille pas voir quelqu'un de meilleure compagnie.
JE réifie le comportement de l'autre, en supposant qu'il puisse s'obliger au même choix que JE.
JE est donc aussi utilitariste. Seulement, JE n'est pas dans la consommation effrénée, mais dans une consommation continue.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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Siestacorta

le samedi 13 février 2010 à 21h40

Clem> corrigé...

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Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

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Siestacorta

le samedi 13 février 2010 à 20h59

Hm, je me trompe peut-être, mais je relie ça à un article de rue89, qui demandait s'il faudrait des prisons spéciales pour les trans (délinquants. On les fout pas en taule parce que ils sont trans. Non mais, je précise à toute fin utile.)

C'est à dire que dans cette situation là, si le transsexualisme n'est plus considéré comme une maladie mentale, le trans pose un problème : si on le condamne pour un crime, on ne peut plus l'enfermer dans HP de haute sécurité, mais il doit choisir entre être avec des mecs ou avec des filles. Ca va être encore simple a résoudre, ça...

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