Polyamour.info

BenjaminL

Bref, donner dans l'empathie, et sortir de l'utilisation d'un vocabulaire spécialisé et hermétique de reconnaissance de classe (« mono », «   poly »), pour choisir des mots simples.

Message modifié par son auteur il y a 10 minutes.

Siestacorta aime ça ! (+)

à part bon courage, je vois pas... parce que tu lui as expliqué clairement !

Assez sûrement, c'est une façon de relancer la question sur une partie de la chose. Il veut savoir si, en vrai de vrai, lui il peut draguer ailleurs sans te fâcher, ou si en vrai de vrai, tu n'as aucune intention de lui être fidèle à lui...

C'est un bon pas, même si ça fait bobo, c'est le bon choix, félicitations pour avoir rassemblé ton courage.
C'est normal que ça se passe pas comme un rêve (sinon t'aurais pas flippé, ni essayé d'esquiver).

Maintenant, l'étape suivante, c'est lui montrer que t'es là, même si tu veux autre chose par ailleurs.
Suggestions :
- parle de projets (vacances, maison, soirées avec amis...)
- parle lui d'elle, de ce que tu apprécies chez elle
- parle lui de ton inquiétude de la voir te quitter, de la voir mal elle

Mais en même temps, sur tes aspirations PA, tu lâches rien, quitte à pas en parler , à éviter la fâcherie le temps que les esprits se calment un peu et que le message du "je tiens à notre couple" passe.

JE me demande si, entre sport et le boulot que tu nous décris prenant, il n'y a pas un thème secondaire dans l'histoire, qui serait une disharmonie entre ton 'besoin d'oxygène" et la vie au foyer. Reformulé : il y avait pas déjà une tension entre tes besoins persos (hors PA) et votre relation telle qu'elle s'est construite jusqu'ici ? Est-ce que C e reprochait pas déjà de ne pas être assez présent ?

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

Lulutine, je suis pas dans sa tête, mais si j'ai compris, Arnaud caricaturait un cliché de réaction sur le sujet, pas ta réaction...

Sans aller jusqu'à la case hopital, c'est un peu ça que je disais en te parlant de la tonalité de plainte.
Deux réactions :
- va vois un psy. Tu souffres sur le plan psychique. Les drogues peuvent te calmer, pas te faire avancer. Un travail avec un psy, oui.
- effectivement, te montrer souffrant, victime, place les autres en situation de bourreau. Plutôt qu'à la dualité Apollon/ Dionysos, ça me fait beaucoup penser au triangle de Karpman, une série de comportements qui mettent les relations sur des rails dangereux. Tu souffres, mais ta façon d'y réagir entraîne des comportements chez les autres, et pas ceux qui vont faire évoluer votre situation. Et par ailleurs, tes points santé et moral deviennent des prophéties auto-réalisées : "je vais dans le mur, je vais dans le mur, c'est n'importe quoi, je fonce dans le décor, tout le monde pleure, je vais de plus en plus mal, regardez, je conduis plus, sans les mains, je fonce dans le mur !" Essaye de te voir autrement qu'en victime, agis sur le truc.

Oui, mais pourquoi en la voyant plutôt que pendant son absence ? Tu as réagis en l'entendant entrer, en la regardant, en lui parlant ?

subimago
oui, j'ai dit 3 fois la même chose,

"je commence à me dire que pour beaucoup ce silence cache quelque chose", "vous ne communiquez pas", "Ca me donne l'impression d'échanges malhonnêtes".

ça ne te semble pas être la même idée ? *pensive*

Si. Continue, tu tiens un bout.

subimago
question directe, pas de réponse. il est normal que je me pose des questions,

Tu ne TE pose pas DES questions, tu en pose UNE.
Et ce n'est pas "pourquoi vous ne répondez pas", mais "si vous ne ME répondez pas, quel est VOTRE problème" ?

subimago
il n'y a eu qu'une réponse. peut-être vis-tu dans un autre monde où quand on oppose son silence à une personne, ça donne une ambiance chaleureuse et agréable...

Non. Je suis sur internet, un endroit mi-public mi-anonyme, ou si des gens que je ne connais pas ne me répondent pas, je n'en tire aucune règle générale, ni sur eux, ni sur leur rapport à moi.
Il se peut que leur monde ne tourne pas autour de moi et de mes questions, il se peut que des paramètres autres que l'honnêteté des gens ou l'intérêt des questions entre en compte.
Interroger ces possibilités sans entrer dans le ton de l'exigence peut aider à les cerner.

subimago
enfin vient le "vous êtes frustrés par votre propre réaction" qui me semble juste un constat.

Non. C'est un jugement. Hâtif.

subimago

ta réaction en est la preuve. qu'est-ce que tu en as à faire si je me désinvestis ?

Dans mes premiers, je t'ai encouragée à ne pas le faire trop vite, sur un ton plus sympathique.
C'est au moment où ton "désinvestissement" se traduisait par un jugement sur les fonctionnement des gens ici que j'ai réagi différemment.

subimago
puisque ce fil n'est pas intéressant, que le silence est qualifié ici d'agréable et de chaleureux,

Personne n'a dit que ce fil était sans intérêt. De fait, il peut donner lieu à quelques interventions intéressantes. Et même, je crois qu'il était plutôt original, disons que si des gens ont abordé le thème, c'était diffus, la question n'a pas été posée telle quelle.
Mais bon, il n'y a pas eu de réponses. C'est le seul constat qu'on puisse faire. Le reste, ce sont tes conclusions.
Il en va de même pour le silence : c'est toi qui le qualifies. Tu projettes sur les non-réactions.

A la rigueur, c'est vrai que l'accueil ces derniers temps n'est pas très empressé... Mais c'est pas seulement sur ta question.

Je ne sais pas pourquoi tu n'as pas eu de réponses, honnêtement. Pour ma part, je n'avais pas envie d'aborder le sujet récemment. Sans raisons autre que "pas envie". Ca pourra me prendre plus tard, pourquoi pas. Ou pas...

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

Hm... "je ne sais pas pourquoi"...
On touche peut-être à un truc important, là. Le côté décalé du ressenti : à son retour, tu ressens quelque chose.
Quels détails du retour te marquent, quelle image revient faire mal ?

"Ca me donne l'impression d'échanges malhonnêtes" "vous ne communiquez pas" "je commence à me dire que pour beaucoup ce silence cache quelque chose" "vous êtes frustrés par votre propre réaction" "ailleurs l'ambiance est plus légère et plus agréable"

Moi, je lis ça comme quelque chose d'accusatoire, pas juste un constat sur le rythme et l'investissement...

Ben ouais. On est parfois célibataires, parfois surchargés de relations... CA entre pas dans les cases. On peut s'en accommoder, mais d'autres fois, c'est pas plus mal de faire semblant d'être dans une case qui ressemble, genre "parent isolé", sans pour autant risquer de faire tomber une horde d'huissier sur son entourage...

hm.
t'as raison, en fait, même si ce que tu cite ne recouvre pas l'ensemble des allocs possibles.

Ca dépend beaucoup de moi, pas seulement de comment on me le présente. En revanche, si j'ai un bout d'envie, j'aime bien comprendre ce qu'on me présente. Donc moi, je discute beaucoup... Le non-dialogue pouvant aussi bien être un signe d'évidence que de malentendu.

Non, les allocs familiales ne concernent pas nécessairement les parents d'enfants....

Titane
et elle répondra spontanément à tes "demandes", parce qu'elle en aura envie...

Abracadabra.

Non, mais je crois qu'un an avant les présidentielles, on a des chances d'en réentendre causer...

Ben c'est exactement là dessus qu'on s'égnerve aussi : la loi parle de concubinage notoire.
Le texte cite la naissance d'enfants, mais comme exemple...

A part ça, on est tous censés avoir la même définition de "notoire" : c'est qui est évident, c'est ce qui est bien connu, monsieur, enfin !
Le texte veut "reconnaître la polygamie de fait". C'est ça qui est ambigu, c'est que le fait décrit par la loi ne se base pas forcément sur des actes civils.

subimago

en gros, vous êtes frustrés par votre propre réaction.

Ooookay.
Donc le truc tourne depuis maintenant un an et demi, on a des nouveaux régulièrement, plein d'échanges sur plein de thèmes, mais à la base, c'est toi qui a un bon fonctionnement et tous les autres ici (ce qui représente quand même pas mal de monde) sont dans leur tort.

Pourquoi pas.

Je suis tout à fait d'accord avec cette idée de rien demander aux institutions. Mais la loi prévoit la répression même en dehors du cadre des demandes d'allocs.

subimago
j'ai l'impression qu'ici la règle est de blablater sur la vie des autres sans rien donner de la sienne. et je commence à me dire que pour beaucoup ce silence cache quelque chose.

Ce n'est qu'une impression.
En réalité, sur le long terme, j'ai vu les gens parler d'eux-même en même temps qu'ils blablataient sur les autres. En donnant le bout de vécu qui faiit écho à ce qu'on leur confie.

Certains revendiquent de ne pas se livrer, de ne pas personnaliser. Moi aussi, je trouve ça "incomplet", comme rapport. Et surtout, ce n'est pas le cas de tous.

Le questionnement direct ne fonctionne pas ? Essaie d'écouter ce qui est dit spontanément. Pose les questions au moment où le dialogue s'y ouvre.
Le forum est encore "petit", c'est pas doctissimo où un très grand nombres d'internautes garantit un minimum de réponses.
Et rassure-toi, il n'y a pas que les nouveaux qui sont frustrés de pas avoir d'écho... On a tous à un moment proposé des sujets d'ordre très différent (personnel, philo, moral, psycho...), qui sont tombées à plat. Ca arrive...

Stan

Alors pour ce qui est du psy, je n'en ai pas envie, tout simplement parce que je connais mes défauts et je les accepte, je ne crois pas que les gens changent mais cela dit on peut évoluer.

Les psys ne sont pas là pour corriger des défauts. On ne change pas de fond avec un psy, on apprend à ne plus souffrir d'être soi. Comme je te l'ai dit, pas de souffrance durable ou récurrente, pas besoin de psy.

Non, tu ne peux rien pour sa colère, à part ne pas la prendre de mauvaise manière. Par ex, si tu lui demandes de te pardonner à cause de sa colère, c'est que tu acceptes avoir fait une faute, alors que si ça se trouve sa colère ne se nourrit pas de ça.
Le but n'est pas de la calmer, mais de comprendre ce qui s'est passé.

Stan
Dommage je serais plus réceptif la prochaine fois, parce que la différence majeure pour moi, c'est que je ferais tout pour sauver l'amour.

J'aimerai ajouter que parfois, être réceptif à l'autre, c'est comprendre que l'amour ne peut pas être sauvé. C'est faire la différence entre l'amour qu'on porte à la personne et l'amour éprouvé pendant la relation.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.