Polyamour.info

Siestacorta

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Paris (France)

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Discussion : Anarchie relationelle, codépendance et BDSM

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Siestacorta

le mercredi 11 décembre 2013 à 15h16

Ben pour moi ils s'articulent dans un avenir hypothétique, même si ta méthode actuelle a la qualité de te permetre au moins de le croire possible.

Après, ce mentir à soi-même, ça peut être intentionnel sans être conscient.
"Mais oui je saurais résister à l'appel de la prochaine cigarette"
Ben on y a sans doute sincèrement cru, mais on s'est menti quand même en ne se parlant pas des conditions nécessaires pour ne pas prendre la clope.
Dans ton cas, dire "je suis polyamoureux" (au sens : "je vis dans un paradigme de polyamour) serait te mentir, parce que même si tu crois sincèrement pouvoir y toucher, tu aurais quand même assez de chose sur les situations polyamoureuses pour savoir qu'elles ne fonctionnent pas dans les conditions actuelles de tes relations.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le mercredi 11 décembre 2013 à 15h09

aviatha

Et là ladécision pratique, j'ai clairement dit à mon compagnon qu'elle était dans ses mains, jusqu'à la fin de la deadline, après quoi elle passe dans les miennes sans retour en arrière possible.

Hmmmm comme je te dis, c'est peut être ton fonctionnement optimal, mais dire "la décision est dans tes mains", ce n'est pas prendre la tienne. Enfin, si mais pas si tu tiens pour acquis qu'il peut y avoir une "mauvaise" décision de sa part, à laquelle tu réagirais vindicativement.
C'est à dire "je te laisse la décision, mais si c'est pas celle que je veux, je te ferai mal/ je me ferai mal". Même s'il est assez adulte pour gérer les conséquences difficiles ensuite, ça reste quand même une motivation à préférer temporiser que choisir.
Tu ne décides pas, il sait que ça irait mal si il prenait pas la décision de rester avec toi, il peut être très rationnel et très affectivement compréhensible qu'il préfère repousser le moment de décider et rester dans l'insatisfaction actuelle.
Je ne dis pas qu'il n'a pas de bonne raison de décider : tout le monde en a autant que les autres. Mais il en a aussi d'excellentes de ne pas le faire, puisqu'il sait que toi ne l'as pas fait, et que l'autre partenaire non plus.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le mercredi 11 décembre 2013 à 15h01

Caline

Mais je ne lui ai toujours pas spécifié quelles limites il ne devrait pas atteindre, n'en voyant pas l'opportunité.
Je crois qu'il le sait intuitivement, lui- même.

Un de mes leitmotiv : il y a des choses qui vont sans dire, mais qui vont mieux en les disant.
Le non-dit, c'est une souplesse, parfois, et ça permet d'apprendre avec l'expérience sans vouloir fourrer la situation dans des cases. On prend un risque, mais on se fait confiance à soi pour réagir correctement en cas d'imprévus.

Mais si, au lieu ne pas expliciter pour laisser se faire les choses et voir ce qu'on ressent, on explicite pas parce qu'on a trouvé ça inutile, on se retrouve à prendre prend des risques sans les avoir vu comme des risques...
On peut parfaitement bien vivre comme ça, tomber sur les imprévus sans les avoir jamais imaginé, les surmonter, mais faut avoir une très très grande capacité à se remettre des accidents de la vie amoureuse...
Perso, je ne me crois pas les qualités et les forces nécessaire pour ne pas prendre le temps de mesurer les risques en amont.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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Siestacorta

le mercredi 11 décembre 2013 à 14h43

"ça la met en colère de voir qu'il hésite entre" toi et elle...
Donc à priori vu le ton du reste du message, elle est complexée. Et, sans que ce soit vraiment méchant, il y a un côté "passif-agressif" dans sa propre démarche. Elle dit qu'elle comprend, mais s'impose en même temps.
Cela dit, ta façon de gérer, même si dans le contexte, c'est "ton" fonctionnement, que c'est ce qui te protège le mieux toi et qui nuit le moins au relation, ça laisse la place à ce genre de réponses, indécisions de la part des autres.

C'est sans doute aussi quelquechose qui peut renforcer le blocage, si aucun ne pense que la décision pratique ne lui appartient.
Je pense qu'en pratique, c'est celui qui a la vision la plus claire de ses conditions qui doit les prendre en charge, au risque de pas aimer ça et d'être incompris.
Par ex, dans certains cas, j'ai dû (et parfois j'aurais dû) rompre parce que je savais que je n'arriverai pas à ce que je veux.
D'autres fois, ce que voulait l'autre n'était pas assez revendiqué pour que je sente la légitimité d'une décision de rupture ou de maintien, mais il fallait agir (on s'éloigne, on se parle plus pendant x temps, quand on se retrouve c'est pas chez nous) pour voir un cap se préciser.
Mais souvent, il s'agissait de faire dire à l'autre ce qu'il voulait exactement... Quitte, encore une fois, à ce que personne ne puisse être satisfait, mais qu'on ne cherche plus à l'être en vain.

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Discussion : [Le site] Mise à jour des cartes, lettre d'information et dons

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Siestacorta

le mardi 10 décembre 2013 à 23h20

Ha je viens de capter la référence à Hortefeux, dis.

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Discussion : [Le site] Mise à jour des cartes, lettre d'information et dons

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Siestacorta

le mardi 10 décembre 2013 à 23h10

"Le jeu : éliminez tous les amours qui viennent, pour en gagner un seul.
Ca a l'air marrant, non ?
Prêts pour une nouvelle partie ? "

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : [Le site] Mise à jour des cartes, lettre d'information et dons

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Siestacorta

le mardi 10 décembre 2013 à 22h47

Ah, vi...
Là j'ai pas l'inspi, mais pour le slogan du B doit yavoir moyen de mieux exprimer le côté "bêtement éliminatoire" de la monogamie.

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Discussion : [Le site] Mise à jour des cartes, lettre d'information et dons

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Siestacorta

le mardi 10 décembre 2013 à 22h15

Beh comme je capte pas bien l'argument des deux autres (alors que je les trouve plus joli) je vais dire le un !

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Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

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Siestacorta

le mardi 10 décembre 2013 à 17h12

Je suis pas sûr que le coup de prétendre vouloir de l'échangisme soit une solution
- d'abord parce que pour plusieurs deuxièmes relations, l'idée d'avoir cette expérience sexuelle n'est pas au centre du programme. Si il y a un nouvel amant et un partenaire plus ancien, rien ne dit que la personne amoureuse de deux personnes et le nouvel amant auront envie de vivre la relation de cette manière, ou même de passer par cette étape

- quand bien même le partenaire plus ancien accepterait cette expérience, et envisagerait l'existence d'une relation sentimentale ensuite, ses conditions de départ pourraient du coup rester au mode "échangiste", c'est à dire "oké mais il faut que je sois là, que ce soit pour faire l'amour ou pour manger un morceau, et je ne veux pas que tu aies d'autres histoires en plus parce que je ne pourrais pas être là tout le temps".
Il y a des tryades polyamoureuses qui fonctionnent sur ce modèle, mais il ne convient pas à tous...

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Discussion : En aimer 2 et faire des choix

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Siestacorta

le mardi 10 décembre 2013 à 14h19

(heu, ce sont les vrais noms ? non parce que je te conseille d'être prudent, si tu as caché ou étais amené à cacher de nouveau... Laisser traîner des indices précis, et laisser découvrir la réalité par les tiers peut être une façon inconsciente de faire avancer la situation, en disant "bon je pouvais pas me taire complètement, si c'est découvert avec le "hasard", en laissant la possibiltié que d'autres fouilent dans mes poches ou dans l'historique de mon navigateur, ben tant pis, voilà, à l'autre de voir ce qu'il veut, je sais pas mentir c'est plutôt bien non ?".
Or, non, c'est pas à l'autre de devoir réfléchir à notre place quand on se met dans une situation adultère.)

Dans ce que tu dis, ce qui semble assez clair, c'est que tu ne souhaites pas quitter l'une et que tu es attaché à l'autre.

- l'attachement à la première est marqué par "fille en or", des qualités morales... Ca la survalorise en mettant ton propre comportement au négatif (je suis un salaud qui cache des trucs, c'est pas bien mais je suis impuissant à agir autrement). Disons que la culpabilité se comprend, mais en regardant ta compagne uniquement sous l'angle de "la fille bien, pure", tu t'immobilises, tu crées une vision de la situation où tu t'obliges à mentir parce qu'elle serait trop bien et toi trop mauvais. Accepter de vous voir de cette manière, ça consolide une justification du mensonge.
Je ne te dis évidemment pas que mentir est une bonne chose, mais simplement que penser en terme de bien/mal, bonne/ méchant, va pas forcément t'aider à décider ce que tu veux.

- tu parles de "crises". Certes, ça arrive à tout le monde, mais tout le monde n'en arrive pas à un "essoufflement".
J'en remet une couche sur "la fille en or" : je crois sentir (je me trompe peut-être et faut pas du tout hésiter à me détromper, on tâtonne) un truc non-dit dans votre "projet" commun, sur le ce paradoxe entre "pourquoi ça va pas avec une fille en or". Vous êtes relativement jeunes, ya rien qui urge, mais qu'est-ce que tu imagines avec elle pour la suite ? Sans faire de projets précis, juste ce que tu aimerais, dans un monde idéal.
Est-ce que, pardonne-moi d'être brut, tu n'as pas fait durer cette relation avec quelqu'un que tu "dois" aimer parce qu'elle est géniale, à qui tu es attaché parce qu'il y a du bon dans la relation, mais pour qui ton ressenti n'est pas investi d'un sentiment moins rationnel qu'il " FAUT aimer quelqu'un de bien", ressemblant plus au sentiment que tu as actuellement pour l'amante plus récente ?

- les bizarreries de l'autre, même si c'est pas grave, comment les prends-tu ? si elle-même était dans une situation double, qu'est-ce que tu ferais ?

- est-il plausible que ta première compagne accepte une relation polyamoureuse, mais soit au fond plus gênée par le mensonge que par le changement de la relation ?

- si ta première compagne faisait une rencontre mais voulait que tu restes, comment le prendrais-tu ? Est-ce que tu peux penser et envisager la non-exclusivité affichée ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le lundi 09 décembre 2013 à 01h07

C'est assez juste.
Et, pour retourner, ne pas être comblé ne signifie pas qu'on est mal aimé.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le dimanche 08 décembre 2013 à 20h29

"je redeviendrai mono" ?
Je sais pas si la question importante c'est pas est-ce qu'une personne réellement poly est capable de le dire (oui, dans l'absolu), ou est-ce qu'une personne réellement amoureuse va pas être très très paumée quand les choses vont mal, sans que l'amour ne soit vraiment à remettre en question.

Maintenant, je crois que si ta compagne est poly, elle le gère très mal. Ce qui se comprend, après tout, elle a mis le pied dans un truc avant d'avoir réfléchi à ce qu'elle voulait dans sa vie.

Dit autrement : à part dire la vérité et demander si on peut en faire quelque chose, je crois pas qu'il y ait d'attitude "réellement poly", chacun fait comme il peut.
Après, prendre sur soi, c'est ni mono ni poly.

La scène de jalousie est envisageable pour un poly, mais envisageable comme un truc à résoudre, pas comme la preuve que rien n'est possible dans cette situation.
Entre "je redeviendrai mono un jour attend moi" et "ne passe pas du temps avec d'autres femmes", je crois surtout que ta compagne ne réfléchit pas très loin, et effectivement, en se laissant aller à ses émotions immédiates, elle agit assez égoïstement.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Anarchie relationelle, codépendance et BDSM

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Siestacorta

le dimanche 08 décembre 2013 à 20h21

Ou trop aux rapports de domination (75 % de tes explications), pas assez aux rapports amoureux ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le dimanche 08 décembre 2013 à 14h07

Et désolé si ton père était lourd. Aujourd'hui, t'es adulte, en âge de ne pas céder à un chantage affectif, donc quand tu dis non, c'est avec l'expérience que si ça fait pas plaisir, c'est pas ton problème.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le dimanche 08 décembre 2013 à 13h56

JulienPoly

Montrez moi où j'ai dit qu'à mon sens le non ne compte pas comme non...

Quand tu dis quelque chose comme

Julien
Donc si tu commences une relation avec quelqu'un qui n'a pas une compréhension claire du consentement et qui pense que non, ça veut dire un oui caché alors quoi que tu dises il y a une ambiguité entre vous

tu dis que pour certains, non ne compte pas comme non, et que ça marche pas parce que c'est pas un safe word de cadre consensuel établi Non :-)
C'est pas un safe word, c'est un refus. Je n'ai pas à établir un cadre consensuel quand le contexte est le contexte ordinaire. Je ne dis pas "quand je ne veux pas aller au cinéma, je ne dis pas "non", je dis "perluchtru", quand je dis non en fait ça veut dire que j'ai envie d'aller au ciné mais qu'il faut m'y forcer.

Si la personne abusive ne me comprend pas, c'est pas parce que je lui ai pas bien expliqué clairement - je n'ai rien à expliquer de particulier, je suis une personne, pas un éducateur - c'est qu'il préfère comprendre ce qu'il désire comprendre ; donc c'est pas moi qui suis isolé dans ma vision, c'est lui qui n'est pas dans le dialogue.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Différences de conceptions, comment dépasser l'opposition ?

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Siestacorta

le dimanche 08 décembre 2013 à 13h47

Non, non, c'est assez clair, merci de nous tenir au courant.

Un point : parfois, mais pas toujours, mais parfois, le "tournant" est difficile, il ya un conflit, mais ça ne signifie pas qu'il est insurmontable. Certains partenaires, pas tous, arrivent à faire le constat que l'autre revient, encore amoureux d'eux, encore engagé dans la relation... Ca ne peut pas réduire d'un seul coup leurs craintes, transformer leur vision et leur façon de ressentir, mais ça peut participer à continuer la construction sans blocage "de principe".

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le dimanche 08 décembre 2013 à 02h31

JulienPoly
Donc si tu commences une relation avec quelqu'un qui n'a pas une compréhension claire du consentement et qui pense que non, ça veut dire un oui caché alors quoi que tu dises il y a une ambiguité entre vous qui ne sera levée que quand vous aurez une discussion sur le consentement (le safe word est à mon sens le meilleur moyen d'avoir cette discussion efficacement), ou alors quand il te violera en pensant que ton non est un oui dissimulé. Attention, ça ne change rien au fait que c'est lui qui te viole et que cette personne est condamnable.

Si le non ne compte pas comme non, pourquoi c'est quand même condamnable de ne pas l'entendre ?

C'est pas parce que "non" peut avoir un sens contextuel ambigu pour quelques personnes égocentrées qu'il n'a pas un sens premier très très très largement reconnu.
Si je te dis "non" quand tu me demandes si je veux du vin, tu me sers pas, je pense ?
C'est si différent au moment où un homme veut introduire son corps dans le corps d'une autre personne ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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Siestacorta

le dimanche 08 décembre 2013 à 01h36

La définition de départ reste la même : en clair, il peut y avoir plusieurs partenaires, il peut y avoir des sentiments, chaque partenaire impliqué est d'accord pour que ça puisse lui arriver comme ça peut arriver aux autres, et a posé ce cadre explicitement.
La définition ratisse large (les différents types de relation, d'intimité, d'amour, de configuration) et les situations auxquelles elle s'applique sont nombreuses (mais pas infinies, yavait une mindmap qui en dénombrait la plupart assez exhaustivement).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Anarchie relationelle, codépendance et BDSM

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Siestacorta

le samedi 07 décembre 2013 à 19h20

Julien
Je ne demande pas non plus à quiconque de se forcer et je ne m'attends pas à ce que ça puisse bien se passer avec n'importe qui.

Non mais tu sembles considérer que les partenaires antérieures étaient en parti responsables des conflits qui on mis fin aux relations... Alors que, tel que tu le racontes, la responsabilité, c'est Eva dans la dépendance, et toi qui a pris le parti d'aller totalement dans son sens.
T'as le droit, hein, mais si les autres estimes être trop lésés, c'est pas parce qu'ils savent pas faire, c'est parce que tu as choisi de privilégier Eva. La meilleure solution serait d'afficher d'emblée que la place d'autres partenaires sera ultra-limitée, et pas essayer de faire croire et de te faire croire qu'il y a de la place pour d'autres amoureuses.
J'insiste, ceux qui ne peuvent pas suivre, c'est parce que ce que vous proposez ne leur laisse aucune place personnelle, pas parce qu'ils ne savent pas bien la prendre.

JulienPoly

Notamment sur la question d'attirance. Je pense effectivement être attiré par des personnes qui ont cette faculté de communication et cette intelligence psycho-sociale, en partie parce que j'ai le désir de progresser dans ce sens.

Donc Eva, elle a cette intelligence et elle s'en sert pas, mais quand les autres rament, ils sont pas assez matures, ou tes attirances tombent par chance juste pile poil avec tes limites actuelles ?

"Polyamour connecté".
Bon,en gros, ton besoin, c'est plus vraiment d'être indépendant, tu assumes, tu veux plutôt trouver quelqu'un qui veuille être avec votre couple.
Plutôt une fille, j'imagine.
Si possible BDSM.
Si possible avec une intelligence sociale très forte.
Un licorne kinky, alors ?

Tu as conscience quand même que tu vas trouver plus des compagnons de jeu qu'autre chose ?

Pourquoi tu tiens à parler de polyamour, si en pratique tu ne peux pas aimer deux personnes ?
Parce qu'anarchie relationnelle, je sais sur le papier ça fait très joli et très avant-garde, mais c'est admettre une grande diversité des possibles ; là avec ton système très très très précise, l'anarchie me semble, heu, très réglementée.
Pourquoi revendiquer un comportement (et le proposer aux gens), quand en pratique tu ne vas pas le pratiquer ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Siestacorta

le samedi 07 décembre 2013 à 11h57

Voui et non... C'est à dire que conservateur ou réactionnaire, c'est vouloir maintenir ou retourner vers une situation passée perçue comme meilleur que le présent et que ses développement menaçants.
On conserve "en l'état", ou on ramène à un stade antérieur de la société (la tribu, la famille nucléaire, les bons sauvages, le monde d'avant les technologie.
Et les utopistes ont le même problème, il mettent juste leur société idéale au future, mais ils veulent de même évacuer celles des conditions actuelles qui ne leur conviennent pas... comme si il suffisait de les avoir comprises pour empêcher leur action et les remplacer par d'autres.

C'est bien connu, la société, c'est comme un moteur, on peut écarter ce qui va pas et ça va pas avoir d'incidence sur le reste. Dominants et dominés ne trouveront jamais de motivation à perpétuer leur relation. Ou alors ils sont irrationnels et ça compte pas on aura qu'à faire sans eux. :-S

Bref : il s'agit de recycler des références bien choisies, donc pas de les sortir du monde des grandes idées inappliquées ni de revenir à des situations que seul la description synthétisée nous fait paraître comme plus simples à vivre.

C'est en partie comme ça que les monos ont "réuissi" : ils ont modifié certaines modalités des rapports de domination, mais en ont conservé les ressorts les plus archaïques. Leur modernité est réelle (en partie en réponse à l'invention de l'intimité par la bourgeoisie), mais leur progressisme est très limité, l'esprit conservateur y est fortement ancré.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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