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Discussion : Mardi, c'est Poly (mars)

Siestacorta
le mardi 04 mars 2014 à 15h13
Tu peux, mais ça n'est pas nécessaire, sur les cafés poly cantada.
En boisson, leurs prix sont super raisonnables. Pour le manger,le bar en vend aussi, mais si tu veux amener un truc à faire tourner, tu peux, prévois les éventuels couverts utiles !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Mardi, c'est Poly (mars)

Siestacorta
le mardi 04 mars 2014 à 09h33
Ah, bonne question.
Je trouverai bien un moyen après de dire qu'elle est pas bonne, mais ça fera partie d'une série de réponse, donc ce sera quand même une bonne :-)
Discussion : Candaulisme

Siestacorta
le lundi 03 mars 2014 à 17h15
C'est une option, mais c'est très loin d'être l'unique ou même la plus courante, pour ce que j'en sais.
Beaucoup de poly n'ont pas d'excitation sexuelle par rapport àce que font les deux autres. Et même, parfois, plutôt la crainte de se gâcher la vie s'ils en savaient plus que le strict minimum ("je vois quelqu'un").
Discussion : Mardi, c'est Poly (mars)

Siestacorta
le lundi 03 mars 2014 à 15h23
Bon des questions, des thèmes, des "je serai pas là mais j'avais un truc à dire" ?
Discussion : Poly par défaut? et la jalousie, l'asymétrie?

Siestacorta
le lundi 03 mars 2014 à 10h13
Juliette1308
Dans polyamour, amour est sans doute plus important que poly :
Pour reprendre le leitmotiv de Littlejohn sur ce thème, l'amour n'est ni suffisant ni nécessaire pour parler de polyamour.
Si tu te prends la tête parce que les mecs à plans Q t'attirent plus que les mecs plus sérieux, c'est peut-être aussi que tu te protèges de tes propres désordres sentimentaux et sensuels.
Tu voudrais être dans un polyamour sécurisé, où chaque type de relation est à la bonne place... Disons qu'on aimerait tous arriver à une harmonie facile à vivre, mais ce serait pas pragmatique du tout de croire qu'on peut organiser sa vie affective comme on aménage une pièce à vivre. Pas pragmatique, voué à mal ressentir ce qu'il va se passer, et à en être déçu à cause d'un idéalisme de "c'est honnête, réfléchi donc ça va bien se passer". Donc si ça se passe pas comme prévu, c'est mauvais. Donc en planifiant le "je veux l'HAAAAR- MO - NIE, on trouve le moyen de dissonner encore plus vite. En choisissant l'autoroute, on va bien droit, mais c'est une vitesse qui est plus violente au premier incident.
C'est des relations humaines, faut donc vraiment pas parier sur le pavage de bonnes intentions. Faire au mieux avec ce qui se passe, pas avec "comment il faut que ça se passe si on suit le manuel (des princesses, ou celui des salopes ethiques, ou même un mode d'emploi individuel de juliette définitivement mis noir sur blanc que t'aurais plus qu'à donner à chaque nouveau partenaire). µ
Cherche pas à éviter trop d'en baver, ça marche pas, "éviter les péages et jamais souffrir" comme chantait Bashung... c'est chouette quand on peut, mais si tu fais une carte de la route pour éviter les problèmes, c'est que les problèmes sont encore plus fort qu'avant, non ?
Si tu es "abrupte", tu peux au moins apprendre à écouter l'autre sincèrement. Pas juste être en empathie fusionnelle ou t'empêcher d'y être, juste écouter ce qu'il dit, regarder ce qu'il fait, non pas par rapport à toi, mais ce que ça veut dire sur sa façon d'avancer en général. Si t'arrive à sentir le fond de la personnalité comme ça, t'auras moins de mal à être plus délicate dans ta façon de parler dans la relation, tu parleras de ce qu'il se passe, tu pourrais dire "je crains ceci, je voudrais cela", et pas au lieu de te retrouver à réagir parce que tu crains ceci ou veux cela.
Bref, dialoguer...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Poly par défaut? et la jalousie, l'asymétrie?

Siestacorta
le dimanche 02 mars 2014 à 19h48
Ben ya deux côtés à ton récit, Juliette.
Toi en train d'essayer de trouver un rapport sain à la différence entre s'engager et demander l'exclusivité à l'autre.
Et toi en train d'aller vers un partenaire poly comme une expérience "sécurisée".
Ce qui est sécurisant, sur le papier, dans un rapport polyamoureux, c'est pas la possibilté ce soit un moyen terme entre grand amour et plans culs. C'est que, quoi que t'en fasse, ou qu'on te fasse, on est censé en avoir parlé avant, juste pour pas tomber dans des rapports "par défaut", que ce soit super léger ou exclusifs. Ca parle beaucoup (sans doute parfois trop), ça donne des repères, ça aide à gérer l'avenir.
Ce partenaire avec qui tu commences, même en disant "poly", tu n'as pas dit encore grand chose sur ce que vous pouvez attendre ou pas l'un de l'autre. Ce que tu dis ensuite "je veux bien passer des WE et coucher avec toi mais pas que tu sois officiellement avec moi; je veux bien explorer de la sensualité avec toi mais pas entrer dans une relation romantique exclusive etc..." est bien plus important que le mot polyamour.
Par ailleurs, avoir nos concepts permet de mieux comprendre nos désirs et ceux des autres, mais ne garantit pas du tout que les désirs et les sentiments restent dans les tracés qu'on leur a prévu.
Du coup, non seulement tu pourrais te trouver plus engagée que tu ne l'imaginais, mais également, et je sais pas si tu y as pensé, c'est pas parce que dès le départ tu as dit au gars "on va être poly, y aller léger en attendant que je tombe sur un vrai truc sérieux" que, si tu trouve le mono qu'il faut, ton poly de transitition va pas se sentir abandonné, malgré l'élasticité des sentiments poly.
Si t'as besoin que le gars soit un rebound guy, dis-lui, hein. En tout cas moi je préfèrerais être prévenu !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le jeudi 27 février 2014 à 14h47
C'est un rapport au sens.
Il n'y en a pas ? Bon, très bien, il n'y en a pas, fin de la discussion. Mais pas fin de vie. Donc cette réponse est une impasse, tu ne peux y exercer aucune volonté. Ce qui est contraire au constat que dans la vie, on a des alternatives tout le temps, donc l'impasse n'est pas aussi absolue que le désespoir le laisse croire.
Il y un sens ?
Si on t'en donne un tout bien packagé, c'est a priori du pipo, on est d'accord là-dessus je crois.
Il y a un doute à la con sur le sens, qui gratouille et empêche de vivre ou crever tranquille ?
C'est à dire, des alternatives, et le corps qui veut exulter sans mode d'emploi, et tout ça. C'est dégueulasse, on a dans notre tête la capacité de voir l'infini, et on se bute à l'intérêt de parler à son voisin. Ca fait mal.
Mais même une fois qu'on l'a dit, on a encore besoin de gratouiller.
Donc considérer que t'intéresser à tes choix a sa propre portée concrète, résoudre ce problème de "désirer / vouloir / accepter / refuser" par l'idée que de toute façon il faut se le tapper, autant le faire avec ce que tu as, ça dure plus que quelques secondes.
(bon après ya la physiologie de la dépression et de sa médication, mais c'est une complication, pas une impasse).
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le jeudi 27 février 2014 à 14h20
Apsophos
Et puis je peux y rajouter des règles, par exemple autant que possible faire comprendre aux gens que leur existence me déplait.
Il y a des plaisirs misanthropes.
J'en éprouve certains.
Qu'est-ce que ça te donne à toi, de dire à des gens que tu ne les apprécie pas ? Je veux dire, qu'est-ce que ça te donne de plus que de marquer seulement (sic) de l'indifférence ?
Tu te sens agressé par des "platitudes" : quelle idée de toi affirme-tu en te démarquant ostensiblement ? Pourquoi en prendre la peine ? Ne pas réagir, l'ataraxie (ou la dissociation) ça serait sans doute bon, alors pourquoi ce jeu-là et ce plaisir-là ?
Encore une fois, je pars pas simplement d'un point de vue "la gentillesse c'est la santé", hein. Je vois très bien quels intérêts je peux avoir à être désagréable.
Mais on parle de ta propre durée, de pas "se pendre" (je crois pas que c'était seulement de la provoc').
Et sinon
Apsophos
J'aime jouer signifie que j'y trouve du plaisir.
plus précisément, sur une scène que tu n'as pas choisie, que tu décides d'en prendre. Puisque le monde est "pour de faux", alors on fait semblant. A la fois en comédien et en joueur.
Tu peux décider que tu n'aime pas faire semblant, pour rester plus proche du "Vrai Non-sens du Monde ™". Mais c'est une décision. Et malgré cette décision, que chacun pourrait prendre, chacun est encore là, à vivre plutôt que de ne pas exister.
Alors, si on décide qu'on va pas mettre fin à son existence, et que celle-ci continue suite à cette décision, autant prendre des décisions d'être qui va continuer à décider.
(oui je sais c'est chiant, à lire comme à penser, mais moi ça m'intéresse, na.)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le jeudi 27 février 2014 à 01h39
Apsophos
J'imagine que [les philosophes de l'antiquité] estimaient que leur existence était voulue par une entité supérieure, ce qui suffisait à la justifier. Ce n'est pas mon cas.
D'accord, tout est absurde.
Ne pas vivre étant aussi absurde que vivre, on part du fait que, entité supérieure ou non, t'es là, c'est comme ça.
A partir de là, t'as le choix entre continuer à trouver tout ça absurde et t'en lamenter, ou décider toi-même de l'importance que tu donnes à ce que tu fais. Puisque le "Vrai Authentique Réel Indéniable que je peux toucher avec mon esprit rationnel ™" est absurde, je n'ai plus qu'à jouer. Faire semblant de croire. Jouer à être déprimé, jouer à être gai, jouer à être sociable, jouer à être antisocial à sang tiède.
Si tu t'emmerdes dans une vie absurde, pourquoi souffrir aurait un sens ? Si tu peux avoir autre chose que de la souffrance, pourquoi pas ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Mardi, c'est Poly (mars)

Siestacorta
le mercredi 26 février 2014 à 21h05
Bon alors, spatouça, mais si vous avez des sujets, questions, idées de débats, on est preneurs.
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le mardi 25 février 2014 à 19h45
Considère, considère. Après, pour ce que t'as à perdre d'essayer de voir les choses autrement ?
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le mardi 25 février 2014 à 16h31
Ben ouf, alors. Et je confirme qu'il y a un gros nombre d'expériences intéressantes possibles entre "la vie amoureuse idéale" et "pas de vie du tout".
Pas dit que c'était facile, hein, mais ça mérite assez de donner le bénéfice du doute à la valeur amoureuse.
Content aussi qu'on ait pas pris le trolling de travers.
Et meilleurs vœux pour la suite.
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le mardi 25 février 2014 à 13h40
Oué mais il ya une quantité difficilement mesurable de qualités de relation possibles (ya pas qu'un type de relation), et pendant le temps (potentiellement infini) où on tente de les dénombrer, le nombre d'individu continue à croître.
On s'approche pas un peu plus de l'infini, là ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Comment dire à son "premier partenaire" qu'on veut etre polyamoureux ?

Siestacorta
le mardi 25 février 2014 à 13h35
Laura
Cependant il me dit qu'il ne serait pas pret non plus a vivre une relation poly car cela voudrait dire que la situation resterai en statu-quo alors que lui aimerait m'avoir pour lui seul et pouvoir compter sur moi tous les jours sans se demander si cette semaine je suis avec lui ou avec mon premier...
Quand j'entend raconter ce genre de situations, je suis toujours un peu perplexe. Qu'au final, les amants et maîtresses préfèrent fantasmer sur une vie de couple hypothétique que tolérer le polyamour ou même le pratiquer.
Le couple exclusif est à ce point ancré dans l'imaginaire que même quand on est en train de faire autre chose, on se le raconte comme une étape avant le couple exclusif.
Alors qu'en réalité, pleins de relations apportent déjà tellement dans le fait qu'elle soient d'autres relations plutôt que les relation suivantes.
Je comprend bien la crainte de manquer de contrôle sur la vie en laissant l'autre aller et venir à sa volonté, mais c'est quand même ce qu'il se passe en réalité, poly ou pas... C'est possible quand même, d'aimer ce qu'on a, comme on l'a, pas comme on le voudrait !
Laura
je l'aime et je ne compte pas briser notre couple pour etre plus en accord avec moi meme.
Ca se comprend, c'est un raisonnement raisonnable et sain, mais il vaut la peine d'être contrebalancé par un autre : est-ce que tu irais, si nécessaire, te gâcher le cœur pour être plus en accord avec ton couple ?
Discussion : Comment dire à son "premier partenaire" qu'on veut etre polyamoureux ?

Siestacorta
le mardi 25 février 2014 à 01h47
Cendre
Oublie l'idée de ne pas le blesser. Il va avoir mal. Sinon, tu te serais pas posé la question et ce serait déjà dit entre vous.
(+)
Je redonne une comparaison entendue lors d'un café poly.
Les premières rentrées des classes d'un enfant. Le premier jour. Il pleure tout ce qu'il sait. Etre séparé de moman, c'est inconcevable, impossible, il ne survivra pas. Et même les quelques jours après, c'est pas ça. Mais ca se calme. Et puis...cette peine d'être séparé, elle n'est plus. Ca ne s'est pas passé dans un monde sans heurt, mais ça s'est passé. La peine laisse place à tout un tas d'autres trucs, le gamin irait jusqu'à plus vouloir partir et quitter ses nouveaux copains.
Ben il y a de ça dans l'apprentissage de la non-exclusivité. C'est un autre monde social, mais les polyamoureux, qu'ils le vivent bien ou non, peuvent te dire que pour eux ça vaut le coup d'y aller. On aime évidemment pas les moments où ça tire, mais on regrette pas pour autant.
Par contre, un truc, c'est que c'est une remise en cause forte, le point de vue du mono en face qui ne veut pas que ça arrive, il se tient, il se comprend, c'est pas son choix, il s'estime un peu trompé sur la marchandise.
Mais bon, la "marchandise", c'est toi et votre relation, c'est à dire que ce n'est par définition, pas figé, mais humain, mouvant. Est-ce qu'il aime aussi ta façon de "devenir", pas juste une photo de vous deux figée dans le temps.
Il aurait pas tort de ne pas vouloir ce devenir là, il a ses choix et tu devras faire avec (ou non), par contre, il y a une chance qu'il y a des choses en toi qu'il aime et qui soient des qualités qui t'ont conduite à la non-exclusivité, et qu'il en comprenne la cohérence.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le samedi 22 février 2014 à 19h03
Apsophos
les gens m'aimeraient autant comme ça.
Disons : pas moins que pas beaucoup - mais ça dépend à quels gens tu penses.
Sinon, moi je veux bien jouer le rôle de l'agent double, à faire semblant de sauver des monos pour finalement leur faire faire un bon syndrome de Stockholm après quelques années de cavale paranoïaque.
Oh, merde, c'est toute l'histoire du couple romantique...
(c'est vrai que ça faisait un moment que ça trollait plus tellement)
Discussion : Je suis un nazi

Siestacorta
le samedi 22 février 2014 à 16h41
Non mais on le savait, hein, il était pas très fermé ton placard, c'est pas une révélation.
Nous condamnons cette radicalité, mais elle est le signe que le Peuple Français souffre, et que ses élites sentimentales ignorent les problèmes réels causés par l'encouplement des esprits.
Nous sommes un recours contre cette chienlit, et ne faites pas attention à ces remarques maladroites montées en épingle par un système manipulé qui...
(je le fais bien, hein ?)
Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

Siestacorta
le samedi 22 février 2014 à 14h06
Bienvenue Wazza.
+1 sur le fait que le préservatif et la pureté de l'amour, c'est complètement hors de propos. Les MST ne s'attrapent pas que lorsqu'on est impur.
Cette jeune fille nettement plus jeune, si lui il lui fait confiance, pourquoi pas, c'est con, mais admettons, mais ce qui peut arriver te concerne aussi toi. Et que ton homme ait envie d'être avec elle n'est, en soi, pas un argument de confiance suffisant.
Sinon, le profil du mec libertaire qui t'apprend la vie, qui sait tout bien et qui fait tout bien c'est pas sa faute si autour de lui ça merdoie parfois, j'ai l'impression de le croiser assez régulièrement sur ce forum. C'est fou comme ses copines ont envie de nous parler de leurs difficultés...
Ca veut pas dire que ce héros est un sale con, mais je crois que ça situe souvent les relations dont on entend parler comme ça comme des situations de dépendance, où on est en train d'éprouver les limites du cadre du mec Sauveteur et de la femme A sauver.
Le mec chevaleresque, qui est attiré comme un papillon par toutes les demoiselles en détresse...
C'est pas forcément un manipulateur. Parce que ce genre de mec peut faire vraiment du bien, parce qu'il peut être très sincère dans sa démarche. Mais à force d'agir sur ce mode, il coince ses relations. Face à lui, tu n'as plus de choix libre, soit tu es la victime pleine de gratitude, soit tu es l'ingrate qui refait des mauvais choix (le rendre "otage de ta tristesse"). Dans ce cadre, tu ne peux pas être quelqu'un qui a ses propres besoins, qui peut évoluer depuis le temps de tes doutes et de votre rencontre. Il te définit par tes doutes, tandis que lui se définit comme quelqu'un qui bouge. Ca te gêne pas que les rôles soient distribués ?
Et lui, s'il tombe amoureux que comme ça, du coup tu te remet en position de victime, parce que c'est comme ça que tu lui plais. ..
Lui avec tous ses hauts faits, il n'a jamais eu l'occasion de vivre ses sentiments sans se placer "au-dessus" de demoiselles en détresse, ce n'est pas vécu comme une relation qui a sa beauté propre, elle reste sur la beauté "chevaleresque". C'est rassurant pour lui (il a besoin d'être rassuré alors ?), plus facile pour les autres de s'appuyer pour lui, on regarde pas les dents du cheval, et on se retrouve face à un moment où cette histoire ne suffit plus à remplir vos vies.
Et là, il est excessif. C'est romantique, passionné, yeah, woknwoll, l'essence des choses, mais bon, curieusement, ça fait pas du bien.
Dans ton message, tu l'excuses beaucoup, tu cherches ce que tu fais de mal, tu pressens les difficultés que TOI tu aurais à t'adapter. A aucun moment, tu ne te dis que de sa part, il y a peut être des façons de faire plus délicates de sa part, plus attentionnées envers toi, qui t'aideraient... Tu pars du principe que ce qu'il fait est bien, que si tu le critiquais, ça voudrait dire le rejeter et lui donner l'occasion de s'éloigner de toi ?
Je crois que tant que tu te sens dépendante de lui, tu ne peux pas lui demander les bonnes choses pour avoir confiance en votre relation. C'est un peu paradoxal, dis-moi si ça te parle.
Enfin, si toi tu cherches une autre relation, ce serait "par vengeance" ?
- peut-être et alors ? Tu obtiendrais sûrement autre chose que ça en le faisant, et si tu ne souhaites pas de mal à ton héros, ça sera peut-être aussi du grain à moudre pour réfléchir sur relation et liberté
- dit-il ça parce qu'il te sent pas dans une recherche saine ? Dans ce cas, vu que lui est décomplexé et plein de qualités humaines et spirituelles (brrrrgnnnn - rien oublie ça ressortira peut-être plus tard), au lieu de te dire que c'est une mauvaise démarche, il peut faciliter celle qui serait la bonne, non ?
Bref, tu as sûrement un travail d'émancipation, de prise de confiance à faire, mais, contrairement à ce que tu sembles penser, je crois que lui aussi a énormément du boulot à faire pour que vous puissiez prendre cette "belle route" l'un avec l'autre.
Discussion : Quelqu'un vous aime ! Vous le découvrez : aimez-vous plus facilement ?

Siestacorta
le jeudi 13 février 2014 à 13h52
bouquetfleuri
, cela pourrait signifier que l'on peut aimer sans être aimé, ce que je ne crois pas du tout,
Il n'y a pas QUE des amours heureux, hein ? j'ai aimé sans être aimé, on m'a aimé sans que ce soit réciproque, ou il y a eu des déséquilibres tels que la relation amoureuse au sens romantique était impossible d'avance.
Brefdonccertespuiquenéanmoins, ressentir l'amour (le sentiment) se vit en solo, au départ (et même jusqu'à la fin, dans mes jours les plus pessimistes, j'ai tendance à y voir un effet de miroir illusionniste).
Après, la relation amoureuse (amour aussi, la polysémie crée un sale flou) se vit à deux, est une entité nouvelle, comme un dialogue, et sans doute pas aussi conséquent des sentiments amoureux des personnes concernées qu'on le voudrait.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

Siestacorta
le jeudi 13 février 2014 à 11h24
Grossomerdo, cette lassitude de déclarer c'est : "Je suis comme je suis, que les autres fassent avec, pas besoin de tout dire."
MAIS remettre en question ce que je fais, en fait, c'est leur façon de faire avec !
Si on veut pas que ça tourne en rond, faut quand même parler et créer un compromis...
D'où, l'honnêteté, et être capable de dire, au fur et à mesure.
(HS : GMO, sinon, assez d'acc sur le problème du consensus, à mon avis ça doit se résoudre par remplacer le refus de la notion de pouvoir par une valorisation de celle de contre-pouvoir, plutôt que par un retour à la décision par un responsable central)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.