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Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 22h23
*** je me tais ***
je préfère ne pas répondre.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 21h37
Et bien, excuse-moi. Mais qu'est-ce qui te prends de suggérer que j'en appelle au viol?
Je dis au contraire qu'il faut s'éloigner des personnes que l'on désire, si celles-ci sont juste en train de nous faire pendre la langue. Fais attention à ce que tu racontes à propos de ma prétendue apologie du viol, si tu ne veux pas de retour de flamme.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 20h55
Ravi que la sexualité sans partenaire te plaise. Maintenant, tiens six ans.
Hic Rhodus, hic salta.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 20h44
Toi aussi tu es un bourg', Dom, hein?
Six ans de frustration sexuelle te feraient le plus grand bien.
Et on te donnera toutes les amitiés platoniques que tu voudras, surtout avec les hommes/femmes que tu désires.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 19h55
@Nurja
Le problème n'est pas d'avoir plusieurs copains ou plusieurs copines.
Le problème est de profiter d'un pauvre type qui est amoureux de vous, se satisfaire émotionnellement de lui (amitié platonique et toutes ces c...) et le laisser émotionnellement et sexuellement complètement défait.
C'est un peu comme si je couchais avec une femme, je jouissais, puis je m'endormais comme une souche sans me soucier d'elle. Ce serait un abus, ce serait de l'exploitation, ce serait la traiter en prostituée, même si sur le plan émotionnel j'étais le meilleur amant du monde.
Et de même qu'il existe des abus sur le plan sexuel même si la personne est consentante (ignorer complètement le plaisir d'autrui) il existe de véritables abus émotionnels, qui consiste à savoir parfaitement qu'une personne vous désire, et à l'ignorer, à profiter égoïstement de lui alors qu'il n'aura lui aucune satisfaction et qu'au contraire il sera très malheureux.
Et prétendre que l'homme en question à au moins le « privilège » d'avoir l'amitié à défaut de l'amour, c'est du même tonneau qu'un homme qui dirait : « oui, je ne la fais jamais jouir et je ne m'occupe jamais de son plaisir ; mais au moins je couche avec elle alors elle devrait être contente ».
Et effectivement je pense qu'il ne faut pas rester avec de pareils exploiteurs -- et qu'il ne faut pas en être un. Si l'égalité ne peut-être établie, sur le plan sexuel, sur le plan émotionnel alors il ne faut pas rester ensemble, il ne faut pas se laisser "fixer".
Ce que je veux dire c'est que le consentement est non seulement nécessaire pour les relations sexuelles, mais également pour l'absence de relations sexuelles, sinon la relation est malsaine, c'est une relation d'exploiteur, l'un profite de l'autre.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 15h59
La seule chose qui est certaine, c'est qu'il y a des bourg' du sexe qui veulent toujours plus et qu'en plus on leur donne une bénédiction morale. Objectivement, la femme de Pipol couche avec qui elle veut, tandis que Pipol, cela fait plus d'un an qu'il n'a pas de relation sexuelle satisfaisante.
Ce sont bien les bourg' qui parlent toujours de liberté, parce qu'ils peuvent se payer tout ce qu'ils veulent. Par contre, on ne les entendra jamais évoquer l'égalité, sans lequel la liberté n'est rien.
Moi aussi comme Bill Gates, j'ai la « liberté » formelle de me payer un séjour aux Seychelles tous les W-E: personne ne me l'interdit. Par contre, je n'en ai pas la liberté réelle, et pourquoi ? Parce que je ne suis pas dans une situation économique égale avec Bill Gates.
Pipol, il est dans la même situation : il a bien sûr la liberté formelle de coucher avec qui il veut, mais il n'en a pas la liberté réelle. Il est « fixé » dans une relation platonique avec sa femme ; ils ne sont pas du tout dans une relation égalitaire puisque lui la désire et elle non. Sa femme continue cependant de profiter de tous les avantages du mariage. Lui, non puisqu'il vit en permanence avec une personne qu'il désire – sa propre femme ! – mais qu'il n'a pas le droit de toucher. Il n'y a vraiment que les bourg' et les privilégiés du sexe pour trouver cette situation tout à fait normale.
La seule chose qu'on peut conseiller à Pipol est de se « défixer » de sa femme, qui profite de lui manifestement. On ne peut pas vivre avec une personne qu'on désire et qui se refuse systématiquement à nous : c'est un souffrance inutile.
Discussion : Économie sexuelle

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 14h02
aimerplusieurshommes
A Bombay, j'ai vu des gens faire l'amour en pleine rue sous des arbres, sur des sommiers sans matelas, vu que c'est là qu'ils dormaient après le boulot. A Cuba, les jeunes sans le sou baisent sur des bancs publics dans les parcs et visiblement avec bonheur, en Afrique itou (quand j'y habitais, aujourd'hui c'est sûrement moins libre). C'est peut-être en Occident que c'est le plus coincé, d'où la misère sexuelle?
Quant à prétendre que coucher dans la rue serait le signe d'une plus grande richesse sexuelle, je ne sais pas si c'est de l'inconscience ou de la pure provocation. Aucun pays au monde n'autorise la sexualité en public, et si c'est pour risquer de se faire interrompre et embarquer par la police, cela démontre une très grande indigence matérielle et une immense misère sexuelle. Autant raconter que les clochards ont bien de la chance de pouvoir dormir tous les jours à la belle étoile. Les prostituées de rue font aussi ça en public, là où elles peuvent, mais je ne suis pas sûr que ce soit la preuve d'une plus grande liberté sexuelle.
Discussion : Économie sexuelle

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 13h46
aimerplusieurshommes
les gens les plus pauvres pratiquent d'autant plus [les relations sexuelles] que c'est souvent le seul plaisir qu'ils (elles) peuvent s'offrir.
Découvre que plus tu es pauvre (homme) plus tu es rejeté par les femmes. Ce qui est parfaitement intuitif pour quelqu'un de sensé est aussi démontré scientifiquement :
INSEE
Le revenu des hommes sans conjointe est nettement inférieur à celui des hommes en coupleLe revenu des hommes sans conjointe est nettement inférieur à celui des hommes en couple (18 000 euros contre 29 000 euros en 2011). De leur côté, les femmes sans conjoint perçoivent un revenu quasiment égal à celui des femmes en couple (16 400 contre 16 700 euros). Ceci explique que les écarts soient moins prononcés entre les hommes et les femmes sans conjoint qu’entre les hommes et les femmes en couple.
Le revenu moindre des hommes sans conjointe va de pair avec une insertion moins bonne sur le marché du travail par rapport aux hommes en couple. En effet, ils occupent moins souvent un emploi (72 % contre 87 % pour ceux en couple), et a fortiori un emploi stable (83 % des contrats sont à durée indéterminée contre 92 % pour les hommes en couple). De surcroît, ils occupent des emplois moins qualifiés (16 % d’emplois de cadres contre 22 %). Ainsi, les hommes sans conjointe sont quatre fois plus nombreux que les hommes en couple à ne déclarer aucun revenu (13 % contre 3 %).
Le revenu moindre des hommes sans conjointe correspond partiellement à des caractéristiques sociales moins favorables. À âge, catégorie socioprofessionnelle et diplôme égaux, l’écart de revenu entre les hommes en couple et les hommes sans conjointe serait réduit de plus de moitié (5 000 euros d’écart contre 11 000 euros d’écart).
Les situations vis-à-vis de l’emploi sont moins contrastées en ce qui concerne les femmes en couple et les femmes sans conjoint. Certes, les femmes en couple sont plus souvent inactives (19 % contre 16 % pour celles sans conjoint). Mais, d’un autre côté, elles sont moins touchées par le chômage (6 % d’entre elles contre 12 % des femmes sans conjoint). Au final, les femmes en couple occupent plus souvent un emploi (75 % contre 72 %). En revanche, les emplois qu’elles occupent sont plus souvent à temps partiel (31 % des emplois à temps partiel pour les femmes en couple contre 24 % pour les femmes sans conjoint).
Et ce qui est vrai "en moyenne" pour des pays riches comme la France est encore plus vrai pour des pays comme l'Inde ou la Chine, dont le sex-ratio matrimonial est d'autant plus déséquilibré qu'on s'enfonce dans les couches basses de la société : paysan pauvre, prolétaire immigré, etc. C'est l'évidence même qui est niée, et qui pourtant ne soulève aucun doute scientifique.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mercredi 01 avril 2015 à 13h29
bonheur
Ce qui nous ramène au lien de ScottBuckley sur la "demi-sexualité"
Non, ça a plutôt un rapport avec : « moi je baise, toi tu baises pas, mais je continue de t'exploiter affectivement. Éventuellement, je continue à t'exploiter économiquement (pour le salaire) et socialement (pour la famille). Si t'es pas content, va voir les p…, elles sont faites pour ça. Mais ne t'avise pas de toucher à notre mariage, il m'est bien trop profitable. »
Toute similitude avec ces bourgeois du 19ème siècle qui délaissaient leurs femmes et allaient voir des prostituées ou des maîtresses est purement fortuite et ne devrait pas être évoquée. Là encore, les bourg' racontaient à leurs femmes des fables sur les vertus de l'abstinence et la beauté de l'amour platonique.
Mais bizarrement, lorsque c'est une femme qui pratique ce genre d'escroquerie amoureuse et sexuelle, personne n'y trouve rien à redire. N'est-ce pas une situation très confortable pour cette femme, d'avoir un mari assez benêt pour entretenir le ménage, tandis qu'elle fait des galipettes avec son amant et lui refuse sa couche ? Quelle est l'étape supplémentaire ? La polyandrie avec un mari pour le sexe, un mari pour la maison et un mari pour le boulot ? Certaines femmes se comportent en véritable pacha musulman, en « fixant » des hommes avec leur amitié platonique, qu'elles gardent en réserve pour des raisons sentimentales, tout en enchaînant les conquêtes amoureuses à la recherche de l'homme parfait.
Et bien moi je dis que les hommes « platoniques » se font bien b… ! Et quand c'est ta propre femme qui te fait le coup, tu te fais doublement b…, et pas dans le bon sens du terme !
Les femmes qui se comportent en bourgeois sur le marché du sexe, les femmes qui vous exploitent affectivement sans rien vous donner, tout en se donnant du bon temps à côté, on ne doit pas les fréquenter, et les éviter dès qu'on se rend compte de leur personnalité. Ces femmes-là ont tout simplement adopté le comportement misogyne masculin en inversant les rôles, elles méritent d'être boycottées systématiquement.
aimerplusieurshommes
les gens les plus pauvres pratiquent d'autant plus que c'est souvent le seul plaisir qu'ils (elles) peuvent s'offrir.
Je laisse un lien vers le fil « économie sexuelle » pour répondre à cette assertion, puisqu'ici ce n'est pas le sujet.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Tagore
le mardi 31 mars 2015 à 18h52
aimerplusieurshommes
tout le monde traverse des périodes d'abstinence, imposées ou choisies, et on n'en meurt pas, je t'en parle d'expérience.
Et bien retournes-y. De toute évidence tu n'y es pas restée longtemps. Qu'est-ce que tu attends pour quitter tes mecs et vivre sans contact?
Les bourg', on connaît leur chanson.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement

Tagore
le mardi 31 mars 2015 à 18h18
Manger est une envie pour les riches, un besoin pour les pauvres. La misère sexuelle révèle que la sexualité est bien un besoin, sauf peut-être pour ceux qui trouvent une compensation, habituellement très imparfaite, et souvent pathologique (fanatisme religieux, paranoïa...)
Il y a vraiment que les bourg' pour nous dire que puisqu'ils n'ont pas faim, la faim n'est pas vraiment un problème; que les gavées pour nous dire qu'ils voudraient faire une petit régime, que l'abstinence est un bienfait pour l'humanité, enfin, des aristocrates pour nous conseiller, en matière de compensation, de la brioche à la place du pain.
On devrait condamner ces gens-là à quelques années d'abstinence, et s'ils n'ont pas changé d'avis, leur donner quelques années supplémentaires, puisqu'ils trouvent tant de bien à leur situation. On les entendrait chanter une autre chanson.
Quant à toi Pipol, ta situation matrimoniale est une arnaque pure et simple.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Elle m'aime, aime un autre, mais ne me désire plus sexuellement
Discussion : Quel "contrat" pour une transition mono->poly ?

Tagore
le lundi 16 mars 2015 à 11h28
Notes que pour les personnes mariées, le polyamour est une faute civile. Le contrat de mariage interdit explicitement le polyamour, et ouvre droit à un divorce pour faute (avec payement d'indemnités, donc) en cas d'infidélité.
Code Civil
art. 212: Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance.
Je dis ça parce que tu parles de "contrat" dans le titre de ton poste. Le contrat de mariage protège assez solidement l'institution du mariage, c'est donc un contrat très lourd, qui réglemente jusqu'aux relations amoureuses et sexuelles.
Le polyamour dans le mariage est possible, mais il met le polyamoureux complètement à la merci de son conjoint d'un point de vu légal. Le polyamoureux perd pratiquement tous les droits et toutes les garanties que lui offrait le mariage, tout en gardant les mêmes devoirs et les mêmes obligations.
D'ailleurs ce n'est pas vraiment étonnant vu que le mariage vise à fonder une famille, réguler la sexualité et délimiter le champs social dans lequel la sexualité peut-être échangée contre une famille, une certaine stabilité affective ou de l'argent.
Si un seul membre de la communauté maritale est polyamoureux, il se trouverait dans une situation privilégié s'il ne pouvait être réprimé, puisque le divorce ne risquerait pas de le confronter soit à des difficultés économiques soit à des difficultés affectives (soutien de/des autres polyamoureux), contrairement à son conjoint. C'est pourquoi le mariage interdit toutes relations polyamoureuses ou du moins les faits payer très chers en cas de conflit ou de divorce.
Le mariage est une institution socio-éco-affective qui a sa raison d'être dans une société fondée sur la famille et la propriété privée. Il faut tenir compte de sa capacité répressive.
Cela soit dit en passant.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Des bracelets pour le polyamour

Tagore
le samedi 28 février 2015 à 03h48
Paypal permet les achats par carte bancaire, mais je t'ai tout de même envoyé mon IBAN par MP pour le virement international. A ma connaissance, il n'y a pas de frais à l'intérieur de la zone Euro.
Si tu effectues ton payement par virement, indique-moi le nombre de bracelets que tu souhaites et ton adresse postale par MP.
Sinon, c'est Paypal qui te demandera ces informations, et je les recevrai par mail.
Note: les frais de ports ne changent pas pour la Belgique ou tout autre pays européen.
Discussion : Des bracelets pour le polyamour

Tagore
le vendredi 27 février 2015 à 20h43
Un an n'est pas encore écoulé mais je peux vous faire un bilan provisoire de la vente des bracelets.
500 bracelets ont été achetés à l'usine pour 213€, plus un hébergement web à 14€.
98 bracelets ont été vendus, et 16 donnés.
40€ (seulement) ont été reversés à polyamour.info, mais je suis encore dans le rouge à la hauteur de -30€. Néanmoins, l'opération est globalement bénéficiaire puisque 40€ - 30€ = 10€.
Pour résumer, je pensais que ça rapporterai plus d'argent, néanmoins on ne peut pas dire que la situation soit catastrophique. Il est à peu prêt certain que je retournerai dans le vert dans un mois ou deux. Je compte faire un nouveau versement à polyamour.info lorsque je serai dans le vert. Ensuite, tous les bénéfices seront reversés à polyamour.info.
Si vous souhaitez simplement soutenir le site, je vous conseille de directement faire un don à polyamour.info, sans passer par moi. Si vous préférez obtenir en plus un joli bracelet, ou plein de jolis bracelets, rendez-vous sur polybracelets.fr pour montrer à tous le signe de votre appartenance.
T.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Aristocratie et bourgeoisie sexuelles

Tagore
le vendredi 04 juillet 2014 à 11h32
Un ensemble de relations sociales enserrent les relations sexuelles, avant que celles-ci n'aient lieu. Culture, séduction, éducation, mais aussi lieu d'échange, lieu de travail, lieu de vie, tout un environnement socio-matériel qui permet ou ne permet pas à une relation d'arriver à la sexualité.
Or cet environnement socio-matériel a justement pour propriété d'exclure, par mouvement successif, non pas un prolétariat, mais un lumpen-prolétariat, et pas seulement des relations sexuelles qui ne sont qu'un aboutissement, mais aussi de toute relation un peu profonde ou au contraire suffisamment légères pour y parvenir.
Le choix que chacun fait pour élire un objet sexuel et plus généralement toutes ses relations amicales ou superficielles se répercutent et se démultiplient dans toute la structure sociale, ayant pour résultat une concentration de la richesse sociale, affective et sexuelle à un pôle et de la misère à l'autre.
Pour parler économiquement, si chaque agent agit de manière semblable, leur action conjuguée aura un effet global sur la société.
Si je ne pourrais dire exactement comment cette pyramide est construite, je la vois quand même en face de moi, avec une bourgeoisie et une aristocratie qui font la fête tout en haut, et un lumpen-prolétariat qui crève de misère en-dessous; et il faut bien que cette pyramide serve des intérêts objectifs, sinon elle ne serait pas perpétuellement entretenue dans l'ensemble des relations sociales.
Discussion : Aristocratie et bourgeoisie sexuelles

Tagore
le vendredi 04 juillet 2014 à 00h04
Le cas des assexuels est très spécial, aussi je ne parle pas d'eux.
@Juliejonquille
Je ne parle ni des riches ni des pauvres économiques, je parle de la misère et de l'opulence sexuelle.
Et je vois que les riches sexuels vivent dans l'insouciance et l'égoïsme des nobles, et couchent entre eux. Quand aux pauvres ils sont laids, ils sont méchants, ils sont violents ou ils sont inhibés; ils sont exclus du marché sexuel à cause de leurs défauts et se détestent entre eux. Ils sont soit trop vide de sentiments positifs, soit trop plein de sentiments négatifs, et plus leur frustration est grande, plus leur état affectif s'aggrave.
Les bourgeois les regardent de haut et leur conseillent: "vas-t-en te maquiller fille laide, te coiffer, de laver, homme qui pue! Habilles-toi bien et fais comme les autres! Parles correctement, séduis; sois celui que tu n'es pas car qui voudrait de toi tel que tu es? Je te conseille, mais tu es indécrottable. Je te reconnais avec tes manières de brutes, tes paroles violentes; Tu ne peux faire semblant, tu ne peux cacher ta race, immonde pourceau, truie obèse! Personne ne voudra de toi et tu crèveras de solitude!"
Tel est le discours de la bourgeoisie, mi-cajoleur, mi-culpabilisateur.
"Nous sommes la race des beaux, nous sommes la race des sociaux, nous sommes la race des riches! Crie-t-elle encore sur la devanture des magazines. Tout ce qui nous ressemble mérite d'être apprécié, tout ce qui nous dissemble doit être traîné dans la boue. Et les dissemblables ne doivent jamais se retrouver: ils doivent rester dispersés et nous admirer comme le serf admirait le seigneur, et se mépriser comme le serf méprisait le serf."
Quand à ceux qui n'aiment pas faire de généralité, peut-être qu'ils n'aiment pas voir la misère sexuelle en face, peut-être sont-ils un peu trop repus, un peu trop satisfaits; à moins qu'ils ne soient des assexuels qui prêchent l'assexualité, comme le curé prêchait l'abstinence au paysan à côté du seigneur concupiscent?
Discussion : Aristocratie et bourgeoisie sexuelles

Tagore
le jeudi 03 juillet 2014 à 19h43
En tout cas, ça vous fait cogiter, ce qui n'est pas une mauvaise chose.
ça veut dire que la liberté sexuelle est un mensonge. Seuls les bourg' et les aristo' sont libres sexuellement.
Les relations sexuelles sont une immense pyramide avec les riches (sexuels) au-dessus et les pauvres (sexuels) au-dessous.
La sexualité est une monnaie d'échange, parce que vous pouvez vous acheter une situation plus confortable avec elle. La sexualité est une marchandise, parce que vous pouvez vous l'offrir contre quelque chose (c'est la réciproque de la phrase précédente). La sexualité est un privilège, parce que vous devez disposer d'un certain capital affectif, psychologique, sociologique pour l'obtenir (que d'autres n'ont pas). La sexualité est quelque chose de sélectif par définition, et donc, parmi toutes les exclusions, il y a des exclus ultimes, des rebuts, des déchets, des ordures. La sexualité est évidemment un moyen de production et un rapport social, production d'enfants et élevage.
Faire monter ou descendre quelqu'un dans la pyramide sexuel est un moyen de récompenser et de punir des comportements sociaux et des caractères. C'est un puissant moyen de contrôle social.
La sexualité n'est pas déterminée par des individus libres, mais par la société qui choisit la sexualité, où elle doit avoir lieu, avec quelle sorte de personne, comment, sous quelle conditions, etc. Ce sont tous les éléments de la société qui se font pression les uns sur les autres, stipulent interdits, autorisations et normes, pour maintenir la hiérarchie, la faire fonctionner pour des intérêts privés (et pas seulement sexuels).
À côté des relations sexuelles, on a toute une culture de l'hypocrisie qui vise à décrire faussement et à contrôler l'amour : romantisme, séduction, cérémonies ; alors que derrière tout ça, il n'y a que des privilégiés et des gueux, des riches et des misérables et une prostitution universelle.
Discussion : Aristocratie et bourgeoisie sexuelles

Tagore
le jeudi 03 juillet 2014 à 18h32
L'aristocratie sexuelle est cette couche de la population qui fait l'amour plus d'une fois par semaine. Ces gens couchent entre eux, ou préférablement, se reconnaissent par leurs manières et par leur beauté ; enfin, ils se marient lorsque leur niveau économique est à peu près semblable, avec un léger avantage au masculin. Les gens qui ne couchent pas ou peu les admirent, et veulent s'élever à cette catégorie sociale. Ils ne se reconnaissent pas entre eux, ils veulent coucher avec les aristocrates. Ce faisant, ils s'aliènent et se mettent à la disposition des privilégiés sans jamais pouvoir réellement se satisfaire. Les pauvres ne souhaitent pas coucher entre eux. Tel est le culte de la beauté et de la séduction, qui ne disent rien de la personnalité et mentent effrontément.
La bourgeoisie sexuelle est celle qui fait le commerce implicite de son sexe. Elle attend patiemment que quelqu'un vienne la séduire, puis regarde celui qui fait ces avances avec ses doigts crochus. Elle tient son sexe comme un propriétaire tient son logement avant l'arrivée d'un locataire : vide ; le plus longtemps possible afin de faire monter les prix. Elle choisie le plus bel amant, le plus intéressant et le plus riche parmi ses prétendants et rejette les autres avec mépris ; tant qu'elle considère que son sexe n'est pas trop chère pour engranger les meilleures bénéfices. Sa voracité n'a d'autres bornes que sa capacité à se contenir sexuellement, le nombre et la qualité de ses amants, et bien sûr la concurrence des autres bourgeois du même type.
Discussion : La ségrégation sexuelle

Tagore
le vendredi 27 juin 2014 à 17h24
Je ne comprends pas d'où te vient cette admiration sans borne pour la violence masculine, comme si c'était un avantage d'aller en prison. 96% d'hommes en prison c'est un chiffre absolument énorme. Quand à dire: "ils l'ont bien mérité", voilà qui dénote un moralisme petit-bourgeois plus qu'une analyse sociologique. Les Noirs vont aussi plus souvent en prison, comme les pauvres, comme les immigrés. "Ils l'ont bien mérité!" Voilà bien un raisonnement qui justifie l'organisation sociale qui discriminent les sexes. Pourquoi ne dis-tu pas alors: "les femmes qui se font violer l'ont bien mérité"?
Voilà les lécheurs de botte de la Justice, prétendue gardienne de l'ordre sociale et de la morale! "Les femmes au foyer et les hommes en prison!" Les femmes au foyer que voilà l'injustice! Les hommes dans la mafia, dans la guerre, dans la prison, c'est la Justice!
Deux poids, deux mesures, n'est-ce pas?
> C'est vrai que de savoir qu'on n'est en sécurité presque nulle part
Si tu te sens en insécurité partout c'est que tu es une peureuse! Les jeunes hommes qui s'enfoncent dans la délinquance ou dans la guerre sont autrement plus en danger que toi! Alimenter ainsi le culte de la violence masculine: "ha! ha!! Les hommes sont violents entre eux, c'est bien fait pour eux, ils sont bien punis! Et les hommes qui vont à la guerre, ils n'ont pas qu'à y aller! Tout ça c'est un truc d'hommes. Nous les femmes, on est bien au-dessus de ça."
Tu n'es pas une féministe, tu es une viriliste. Ta mentalité est plus proche du machisme que du féminisme.
> Il y a une majorité de mecs en prisons, donc le système donne des privilèges injustes aux femmes. Une majorité des prisonniers ont commis un délit, donc le système donne des privilèges injustes aux innocents.
Quant à toi, Siestacorda, tu ferais mieux de pas t'occuper de ce que tu ne connais pas. Les juges sont des putes, et il faudra bien leur faire passer un jour le goût du pain. La criminalité des juges est sans limite. Foutus étatistes, lèche-bottes de l'autorité et du statu quo! Vous avez bien de la chance, bourgeois, de ne pas avoir sombré dans la délinquance ou dans la guerre. Mais ça ne durera pas toujours, et vous découvrirez que votre justice ne vaut pas mieux que le tribunal de la mafia!