Polyamour.info

sdvig

sdvig

Paris (France)

Participation aux discussions

Discussion : Thérapie de couple pour couple poly : recherche de conseils

Profil

sdvig

le mercredi 26 décembre 2018 à 19h50

Ok, merci Lili !

Voir dans le contexte

Discussion : Thérapie de couple pour couple poly : recherche de conseils

Profil

sdvig

le mardi 25 décembre 2018 à 17h56

Merci Lili.
Il semble, à lecture rapide du site, qu'il s'agit plus de sexothérapie, ce qui ne correspond pas à notre recherche. Mais c'est bon à savoir, pour des personnes qui seraient concernées.

Voir dans le contexte

Discussion : Thérapie de couple pour couple poly : recherche de conseils

Profil

sdvig

le lundi 24 décembre 2018 à 10h46

Bonjour à tou.te.s,
ma compagne principale et moi cherchons un.e thérapeute de couple à Paris, qui soit une personne qui connaisse et reconnaisse le polyamour, à qui ont n'aura pas besoin de "faire un cours".
Les questions qui nous occupent, dont je ne parlerai pas ici, ne sont pas propres au polyamour et ne sont pas liées à des questions traditionnelles liées au polyamour, mais nous préférons voir un.e thérapeute qui (re)connaisse le polyamour.
Merci pour vos conseils de thérapeute de couple à Paris si vous en avez !

Voir dans le contexte

Discussion : Faut-il tout dire à ses enfants et ses amis?

Profil

sdvig

le lundi 19 novembre 2018 à 00h28

Je crois que tout dépend des situations. Dans l'idéal, j'aimerais tant partager avec mes enfants le fait que je suis polyamoureux, pour qu'ils aient un imaginaire plus ouvert de l'amour, du désir, de la vie, que celui qui domine toujours les représentations. Mais dans mon cas cela n'a pas encore été possible. Je vis en couple libre depuis 5 ans 1/2, un choix décidé et partagé d'emblée avec ma compagne, dès notre rencontre. Mes enfants sont d'un couple antérieur, monogame. Je suis séparé de leur mère depuis presque 7 ans. Nous n'habitons pas dans la même ville, distants de 300 km, et je les ai en garde dans leur ville un gros week-end sur deux. Parfois ils viennent pour des périodes de vacances chez moi, où nous partageons la vie commune avec ma compagne, qui n'a pas d'enfant. À la fin de l'été 2017, j'ai voulu leur présenter notre amoureuse commune, à la faveur de sa venue chez nous à Paris (elle vit à Berlin). Ce que nous vivions était tellement heureux depuis deux ans, que je désirais partager cela avec eux. Ma compagne était d'accord, j'en avais parlé à des ami.e.s qui tou.te.s nous/me soutenaient dans ma démarche (nos ami.e.s proches savent tou.te.s et accueillent notre mode de vie sans jugement : nous sommes même pour ainsi dire des curiosités :) ). Mais notre amoureuse est arrivée finalement à Paris une semaine plus tard que prévu, et mes enfants étaient déjà partis... Si ce séjour fut heureux à tout point de vue, jusqu'à assumer avec bonheur de sortir en trouple dans notre quartier et dans des soirées où nous retrouvions des ami.e.s, je fus triste de n'avoir pu dire et partager avec mes enfants cette relation. Mais au bout du compte, les mois passants et notre relation se délitant avec elle jusqu'à devenir amicale, tendrement amicale mais plus amoureuse, nous nous sommes dit avec ma compagne que c'était mieux ainsi. La vie avait fait que cela n'avait plus d'enjeu, ou de pertinence.
Au-delà, il y a aussi pour moi la question de révéler notre vie poly plus vaste et disponible que ce lien amoureux que nous avons eu pendant 3 ans. Ma compagne et moi avons chacun.e d'autres relations, de différents ordres. Nous ne nous disons pas tout entre nous, alors pourquoi dire quoi que ce soit aux enfants ? Et puis maintenant que je suis en conciliation âpre avec la mère de mes enfants, pour une extension de ma garde, je ne peux rien manifester afin de ne pas plomber, voire foutre en l'air ma démarche. J'en ai parlé avec mon avocate, qui m'a confirmé que ce serait mal venu que mon ex apprenne ma vie poly, que cela pourrait clairement jouer contre moi au tribunal. Donc conseillé que je n'en parle pas aux enfants ni que je les y expose. Aujourd'hui j'en suis à attendre la fin de la conciliation et de la procédure judiciaire pour, enfin, pouvoir envisager l'exprimer et le partager avec mes enfants...
Je trépigne, car quand je les vois apprendre à l'école des chansons insupportables et hétéronormées, cucu la praline et machistes, sur l'amour, de Louane et Maître Gims, j'aimerais d'autant plus leur ouvrir l'imaginaire par "administration de la preuve" :)

Voir dans le contexte

Discussion : Trio - comment gérer les conflits

Profil

sdvig

le vendredi 23 mars 2018 à 12h25

Les conflits dans les relations à 3 amènent d'autres formes de complexité que dans les relations à 2 (décidément, on en parlait dans un autre fil de discussion :) ).
Quand tu es la ou le troisième d'un couple déjà constitué, tu peux être confronté.e aux aléas des problèmes et tensions dans le couple. C'est la situation que tu vis et perçois. C'est la situation que peux vivre notre amoureuse quand ma compagne et moi sommes en tension pour une raison ou une autre. De mon point de vue et par expérience, il faut communiquer le plus sereinement possible, s'excuser auprès de la troisième personne de cette situation, être prévenant tout simplement. Et surtout ne pas embarquer l'autre dans ces tensions qui peuvent toujours surgir au sein d'un couple. Je ne peux que donner ce point de vue, n'ayant jamais été dans la situation du troisième.
Une autre source de complexité peut apparaître, et c'est le cas que je vis aujourd'hui, quand es vécu un sentiment de perte, ou de dégradation du lien amoureux entre l'amoureuse et le couple, et que l'un des membres du couple, se sentant fragilisé par cette dégradation du lien et la perte de confiance conséquente, veut se préserver et ne plus vivre une situation confuse qui l'affecte. Ces jours-ci, nous parlons de cela avec ma compagne, qui est très affectée par la distance, et surtout le manque de clarté de notre amoureuse à son égard et à notre égard. Je suis moins affecté parce que ma personnalité fait que je me préserve très vite sur ce terrain là : dès que j'ai senti que notre amoureuse ne m'adressait plus de signes clairement amoureux, je me suis préservé en me disant que je n'ai pas à subir ces atermoiements, que l'amour, le sentiment amoureux existe aussi pour quelqu'un parce que ce quelqu'un manifeste, dit, agit en amoureux.se. Comme ce n'est plus le cas, je me préserve, n'attends rien et "ne court pas après". Tristesse, mais tranquillité d'esprit. Par contre, ma compagne vit durement cette situation et me dit ne pas vouloir la voir lors de sa prochaine venue à Paris (notre amoureuse vit à 1000 km), parce qu'elle ne veut plus subir, supporter cette tristesse et ce manque de clarté (notre amoureuse dit, écrit que tout va bien, tandis que la réalité du lien et de son attitude contredisent ce tout va bien). Dès lors je suis solidaire de ma compagne. Je ne la verrai pas non plus. Et on verra, de visu, cet été lorsque nous la retrouverons nécessairement parce que nous participons tous à un même festival, où elle en est, comment cela se passe, etc. Pour le moment, nous nous préservons.
Par ailleurs, cette situation de tension entre ma compagne et notre amoureuse a renforcé un élément de discussion que nous avons depuis un peu plus d'un an, avec ma compagne, qui préfère privilégier les moments en "binômes" plutôt qu'à trois. Pour vivre des moments privilégiés. Je l'ai accepté, parce que, aussi, nous avons tous trois des personnalités différentes, et des façons d'être amoureux.ses, amant.e.s, différentes. Et cela permettait de ne plus vivre des tensions potentielles dans les moments à trois, quand les désirs de l'un.e ou de l'autre prenait le pas sur ceux de l'autre. Depuis un an, ce choix de privilégier les moments en binômes nous avait sembler aller dans le bon sens et aider à ce que chacun.e vive bien et joliment ces moments.
Aujourd'hui, c'est compliqué parce que ces derniers mois notre amoureuse fait souffler le chaud et le froid quand avec l'un, quand avec l'une. Avec des propos contradictoires. Ce qui pourrait relever de la manipulation n'en est pas, au sens où notre amoureuse ne nous manipule pas pour détruire, faire mal. C'est juste de la lâcheté, ne pas oser dire, (se) confronter. C'est un classique, qu'honnêtement nous avons tou.te.s connu, pour nous mêmes et pour les autres : ne pas oser se sonder, prendre position, ou ne pas assumer. C'est triste, c'est dommage, mais on en est là.
Désolé Elfi, je me suis quelque peu éloigné du fil de discussion que tu as lancé à partir de ta propre expérience et de tes questions :) Mais on en revient toujours à la même conclusion : le meilleur est toujours de communiquer le plus clairement et franchement, pour ne pas laisser place à la tristesse, voire au ressentiment. Et puis il me semble qu'il faut aussi être attentif à ne pas s'intégrer dans les crises des deux autres (quelque configuration que ce soit), ne pas prendre parti pour l'un.e ou l'autre, et privilégier quand nécessaire de parler, les hypothèses, les questions ouvertes (et surtout pas les prises de position, les interprétations fermées, voire les accusations).
Bonne route et belles vies amoureuses !

Voir dans le contexte

Discussion : L'amour à 3... trouvée et perdue

Profil

sdvig

le jeudi 22 mars 2018 à 22h20

Oui Elfi le polyamour c'est ajouter de la complexité ou vivre des complexités différentes. Je dois dire que j'aime assez cela, car cela permet d'ouvrir le champ des possibles de soi, et de soi dans nos relations avec d'autres, tou.te.s différent.e.s et porteur.se.s d'autres complexités et d'autres possibles. Je n'ai jamais été aussi tranquille et flexible dans mon être que depuis que je suis en couple libre et relations poly. Avant, c'étaient des complexités 1+1, 1 versus 1, des névroses incompatibles, des noeuds de problèmes, etc. Là, j'ai le sentiment de vivre des situations tellement diverses que j'en deviens plus souple, ouvert, attentif. En fait, j'adore ça :) Ça fait du bien !
Et oui, vivent la communication, l'écoute, l'attention, le respect des singularités de chacun.e !
Plein de bonheur à toi aussi !

Voir dans le contexte

Discussion : L'amour à 3... trouvée et perdue

Profil

sdvig

le jeudi 22 mars 2018 à 22h13

Dans mon expérience, nulle place à la honte. Et pas d'oukase morale sur le mensonge. Pas de place pour la morale. J'ai découvert la jalousie sur le tard, j'espère ne pas être touché par la morale :)
La seule fois où j'ai menti à mes enfants, les circonstances le voulaient. J'ai pris le parti de ne pas embarquer mes enfants dans des questions qui ne les regardent pas et qui pouvaient, à cette époque-là, les embrouiller et les fragiliser, plutôt que d'aller dans le sens de l'adulte (mon amoureuse). A priori, en tant qu'adulte j'estime qu'un.e adulte est plus à même, par expérience et maturité, d'avoir une distance critique et auto-critique, que des enfants. Ce n'est pas faire insulte à leur intelligence, c'est faire attention, être attentif à ceux à qui cela pourrait faire mal, ou du moins mettre dans un état de trouble.
Un an plus tard, j'étais prêt à leur présenter notre amoureuse comme notre amoureuse. J'étais prêt parce que nous vivions une relation à trois heureuse, parce que ma compagne ne craignait plus que ma fille soit plus heureuse avec notre amoureuse qu'avec elle (c'est un élément important, aussi, cette crainte de concurrence potentielle, pour comprendre le ralentissement du "coming out" : ma fille adore les chevaux, notre amoureuse en a deux et vit une vie de bohème campagnarde très attirante :) ), parce que je voulais partager avec mes enfants mon bonheur et leur ouvrir le champ des imaginaires, au-delà des représentations dominantes de l'amour...
Les circonstances ont fait que je n'ai pas eu à le faire : notre amoureuse est arrivée une semaine plus tard que prévu tandis que mes enfants étaient repartis en vacances avec leur mère, et par la suite elle s'est distanciée de nous (la fameuse NRE) et a commencé de modérer ces mots d'amour en mots d'amitié.
Au regard de cela, je suis plutôt content d'avoir menti un an plus tôt.
Par ailleurs, comme je l'écrivais dans un autre message plus haut, je pense que les enfants n'ont pas à savoir tout ce que nous, adultes, parents, vivons. Les miens ont 13 et 10 ans, ils ont bien encore du temps avant d'être des interlocuteurs sur ces sujets. Et comme sur d'autres sujets ou aspects de la vie, ils n'ont pas envie de partager la vie des parents.
Bien à vous tou.te.s

Voir dans le contexte

Discussion : L'amour à 3... trouvée et perdue

Profil

sdvig

le mercredi 21 mars 2018 à 23h41

Pour ce qui est de dire aux enfants la situation vécue, c'est complexe aussi.
Je me suis senti mal, même avant que mon amoureuse berlinoise n'exprime son trouble et sa tristesse, de ne pas la présenter comme notre amoureuse, mais comme une amie très chère. Sentiment de mensonge. Je n'aime pas ça.
D'un côté, j'aimerais le dire à mes enfants, partager ce que je vis d'heureux. Parce que c'est heureux. Mais aussi parce que j'ai en moi un désir, à la fois sensible et politique, de leur offrir la possibilité d'avoir un imaginaire plus vaste des relations que ce que la culture dominante propose, impose comme représentations hégémoniques de l'amour exclusif hétéronormé. Même s'il y a des évolutions heureuses, nos sociétés demeurent malgré tout dominées par des représentations très conventionnelles et autoritaires de ce que serait le bon, le bien et le beau.
D'un autre côté, les enfants doivent-ils nécessairement savoir ce que les parents vivent ? Je me souviens qu'enfant et adolescent je voulais que mes parents me laissent en paix avec leur vie sexuelle comme je voulais qu'ils me laissent en paix avec la mienne. Question d'intimité, de vie privée, d'autonomie. Aujourd'hui je réfléchis beaucoup à cela. Et me dis qu'après tout il n'y a pas de nécessité de partager ce que je vis, même dit de façon sommaire, sans une once de détail. C'est ma vie. Ils ont la leur.
Bien sûr, dans ce que tu partages ici de ta vie amoureuse avec ce couple avec adolescent, il y a l'élément de proximité et de discrétion un peu triste (gestes, sons). Qui limite, et qui, surtout, implique une forme de mensonge.
Personnellement, j'ai déjà vécu des situations de relations sexuelles avec des amies-amantes dans la proche compagnie de mes enfants et des leurs (nous dans ma chambre ou celle d'une amie amante), eux dormant dans la chambre du copain ou de la copine, ou le salon. Une sorte de pyjama party pour tout le monde:) Cela m'est arrivé 5-6 fois. Jamais mes enfants ne m'ont demandé quoique ce soit. S'ils m'avaient demandé, je n'aurais pas menti. La fille d'une de mes amies amantes a demandé si elle avait eu du sexe avec moi. La mère lui a dit que non. Elle m'en a parlé quelques jours après. Je comprends son mensonge, car elle ne voulait pas que sa fille projette une relation amoureuse de sa mère, pour sa mère (dans une sorte d'équilibre par rapport à son père, qui a une compagne). Or, notre relation n'était pas amoureuse, mais ami-amante.
J'en suis là pour ma part. Et je crois, pour en avoir parlé aussi avec des ami.e.s poly, que c'est une «  solution » : attendre que l'enfant, l'adolescent.e demande. Et ne pas mentir à ce moment-là. Et en parler à ce moment-là tranquillement, sereinement, sans en ajouter. En même temps, selon témoignage d'une poly quand on a échangé à ce sujet il y a quelques jours, quand celle-ci l'a assumé et dit à sa fille, cette dernière s'est sentie trahie parce qu'elle connaissait les gars en questions comme amis de sa mère et qu'elle a jugée celle-ci comme menteuse et traitre. Ce n'est donc pas évident, et c'est en quelque sorte au cas par cas, selon les individus — car les enfants et les adolescents sont aussi des individus, avec des personnalités propres et différentes qu'il faut prendre en compte.
En tout cas, merci Elfi pour ton récit d'expérience, et bonne suite dans les aménagements, les évolutions de votre relation amoureuse à trois !

Voir dans le contexte

Discussion : L'amour à 3... trouvée et perdue

Profil

sdvig

le mercredi 21 mars 2018 à 21h21

C'est une histoire chouette que tu nous contes là :)
De mon côté, je vis avec ma compagne une relation amoureuse avec une amie (car, oui, l'amitié est là aussi, autant que la tendresse, le désir et l'amour) qui vit loin, à 1000 km de nous, et que nous voyons là-bas (Berlin) ou ici (Paris) 3 ou 4 fois l'an, soit à 3, soit à 2 (elle et moi, ou elle et ma compagne), soit avec son compagnon et l'autre amoureuse de celui-ci (mais sans "mélange"). Ce sont à chaque fois des situations et des agencements différents.

Les bons côtés : à chaque fois l'élan est là, pour chacun.e, à chaque fois tendresse, désir, amitié et amour vivent et vibrent intensément.

Les côtés compliqués :
gérer et domestiquer le caractère intrusif de son compagnon quand nous sommes dans un lien intime (câlins, conversations, relations sexuelles) — cela s'est calmé progressivement, de même que l'esprit de concurrence, avec moi, qu'il manifestait —,
calmer ma jalousie — quand le lien amoureux entre ma compagne et elle s'est renforcé (je fus d'abord en relation avec cette amie avant que ma compagne n'intègre cette relation et que celle-ci devienne un trio) et quand ma compagne a voulu avoir des temps propre à elles deux (j'ai découvert alors que je pouvais être jaloux, un sentiment qui m'avait inconnu jusqu'à mes 46 ans !, on apprend à tout âge :) ),
quand j'ai présenté notre amoureuse comme une amie très chère à mes enfants, et qu'elle en a été heurtée et triste (au point de penser rompre notre relation),
quand nous vivons par capillarité les tensions dans son lien avec son compagnon, ou quand l'autre compagne a quitté le trouple qu'ils formaient,
quand ma compagne se sent trahie par le manque de clarté de notre amoureuse à son égard et à notre égard (le lien amoureux est-il toujours là ?, question actuelle).

La liste des complexités est plus longue :), mais c'est normal. Déjà, en duo, il y a des complexités, alors en trio ! Et en trio avec une amoureuse qui vivait en trouple libre, et désormais en couple libre avec une nouvelle amoureuse pour elle (avec la NRE qui vient avec), cela ajoute aux complexités. Mais, comme on dit en Belgique, c'est gai.

Voir dans le contexte

Discussion : Mini-café-poly du 7 septembre 2016 - Paris

Profil

sdvig

le jeudi 08 septembre 2016 à 13h41

Dommage, pourtant inscrit je n'ai pas eu l'information du lieu hier.
À une prochaine

Voir dans le contexte

Discussion : Perversion narcissique et polyamour

Profil

sdvig

le lundi 30 juillet 2012 à 19h56

c'est amusant, je viens de poster dans la discussion sur la compersion un message dans lequel je m'interroge aussi sur la dimension perverse que peuvent recéler certaines situations. Comme afleurdepeau, je ne remets pas cause ou en doute les valeurs du polyamour, seulement je pense que clairement il y a des situations dans lesquelles ces valeurs peuvent être prônées par des individus pervers, de façon même très subtile.

Voir dans le contexte

Discussion : [Lexique] Compersion - définition(s) - le contraire de la jalousie ?

Profil

sdvig

le lundi 30 juillet 2012 à 19h35

une chose ne me semble pas nommée dans cette discussion, c'est la possibilité d'un rapport pervers induisant un rapport de pouvoir et d'emprise sur l'autre : lui exprimer sa compersion, tel un acte généreux et empathique, maintient l'autre dans la dépendance. D'autant plus que le sujet qui fait publicité de sa compersion auprès de son ou sa partenaire ferait preuve de grandeur morale voire de noblesse : qu'il ou elle est beau ou belle d'être ainsi généreux(se) !
C'est quelque chose que je perçois actuellement dans l'attitude d'une connaissance qui me semble être un pervers extrêmement subtile. Il maintient une emprise sur sa partenaire en l'espérant être heureuse avec un autre, en lui disant qu'il est tellement heureux quand elle en aime un autre, en faisant aussi publicité de sa compersion auprès de sa société d'amis. Tout le monde le trouve tellement touchant et beau dans sa splendeur morale, et moi je ne vois que l'emprise perverse sur sa partenaire. Et elle répète comme un missel qu'il serait tellement heureux qu'elle aime un autre. Et j'imagine que si l'autre souhaite l'exclusivité d'une relation avec cette femme, il lui apparaîtra comme peu noble et désenchantant. Et elle retournera vers son maître. Qu'en pensez-vous ?

Voir dans le contexte

Retour au profil