Je découvre
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wolfram
le jeudi 12 juillet 2012 à 20h27
c'est délicat parce que plusieurs niveaux sont mobilisés :
l'amour est commun aux mammifères et se situe dans le cortex limbique (il correspond à la partie appartenance et sociabilité de la pyramide de Maslow).
la sécurité et les besoins physiologiques correspondent au reptilien, c'est à dire le cerveau de plus bas niveau qui gère les réflexes.
donc, il y a une prédisposition au polyamour ou non ! mais ensuite, par apprentissage (en faisant vivre des situations) on peut créer de l'isopraxie ; c'est à dire, répéter la même pratique qui serait alors le polyamour.
le risque c'est de faire comme pour les enfants battus qui battent leurs enfants ou les violés qui violent... c'est efficace et on crée des réponses réflexes mais même si pour le polyamour cela n'a pas les conséquences des exemples exagérés donnés, il s'agit bien d'une manipulation. les expériences qui ont amené à cela auront été autant de traumatismes.
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ceni
le lundi 06 août 2012 à 19h23
"Le bonheur se travaille, se conquiert, parfois contre soi, parfois avec les autres, parfois malgré eux. L'avantage quand on réfléchit ensemble à ce qui unit ou désunit, c'est que chacun gagne en autonomie et en connaissance de soi. "
Je pense à la notion d'humanité qui est en nous, parfois en sommeil et qui a la possibilité de s'épanouir quand on gagne cette autonomie dont tu parles ici. Non, le bonheur n'est pas acquis. Au nom de quoi le serait-il ? Déjà que la vie l'est tout juste parfois. Donc si on veut le bonheur, on a intérêt à retrousser ses manches et à s'y frotter. Parfois, ça fait mal aux entournures tellement ça bouscule les schémas mentaux prééxistants. La transformation de soi se fait à ce risque-là. C'est vrai que c'est une conquête, sur soi surtout. C'est avec moi-même que je me confronte le plus. Et c'est moi-même que je trouve au final.