Comment en finir avec la culpabilité?
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oO0
le dimanche 04 mars 2012 à 01h00
Monogamie et polygamie, c'est un autre débat, mais l'un et l'autre ont le même suffixe. C'est juste histoire de garder une cohérence conceptuelle où ce que tu dis de la polygamie peut tout autant s'appliquer à la monogamie :
Popol
... culturel, bâti autour de la pérennité familiale, la préservation du nom, des biens, d'une structure de société…
Comme il s'agit d'un autre débat, je renvoie à un fil où il a dernièrement eu lieu : Polyamour sur lexagora
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Popol (invité)
le dimanche 04 mars 2012 à 10h50
Et moi je le ramène ici, pour les raisons que j'y évoque. Continuons en parallèle... dak?
:-)
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PolyEric
le dimanche 04 mars 2012 à 21h02
RIP
...Mon impression, ici, c'est qu'il est prêté au personnes "monogames*" la cruauté de jugements moraux qu'ils n'ont le plus souvent pas.....
Si je te comprends bien, nous reprochons aux mono de nous culpabiliser, alors que nous imaginons seulement qu'il nous culpabilisent pour nous rendre la monnaie de notre pièce. En effet, puisque nous les culpabilisons sans ménagement, nous imaginons qu'ils font de même.
Et tu donnes la solution : Le simple fait d'arrêter de les culpabiliser, fait automatiquement retomber en nous, cette impression que nous avons qu'ils cherchent à nous culpabiliser.
C'est bien ça ?
Bien imaginé ! :-)
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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yellow
le dimanche 04 mars 2012 à 21h12
Et cette coquine d'Anouk qui ne nous dit pas la suite... elle semblait bien avoir découvert quelque chose et visiblement ça l'occupe beaucoup... ^^ Suspens!
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oO0
le lundi 05 mars 2012 à 00h51
@Eric 49,
en gros, oui. Cela n'en restera pas moins PAS leur "truc" et cela continuera à se sentir dans nombre de leur propos, mais, oui, cela fait des années que je ne me sens plus oppressé, sinon par petite période de crise.
Une fois le point acquis, que la possibilité d'autres relations ne se concrétise dans le dos de personne, ils sont même souvent plus rassurés qu'avec d'autres. OK, rien ne se fera dans leurs dos. Et à condition de montrer une certaine capacité d'apprécier certaines des qualités de l'exclusivité des relations, ils se mettent parfois à apprécier certaines de la non-exclusivité, même si cela ne reste pas leur "truc".
C'est pour cela que j'insiste sur le consentement qui est devenu la référence morale en la matière. Tant que rien ne va à l'encontre du consentement, généralement, il y a la possibilité d'autres rapports que de culpabilisation mutuelle. Bien évidemment, il y a toujours des pourfendeurs de torts, mais ce serait ce sujet là ou un autre, ce serait du pareille au même. C'est dans leur caractère et cela s'apprécie comme un caractère de roman, de théâtre ou de film. Avec un peu de chance, c'est parfois propice au rire avec un peu de répartie.
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PolyEric
le lundi 05 mars 2012 à 10h29
yellow
Et cette coquine d'Anouk qui ne nous dit pas la suite...
Elle chauffe la salle. Une histoire, une histoire, une histoire, on veut une histoire !!!
Elle attend que le monde change, elle attend que change les temps, elle attend comme un coup de foudre, le reigne des anges innocents, inexorablement, elle attend. Ou alors, elle attend d'avoir finit sa psychanalyse.
On est pas près d'avoir l'histoire.
RIP
en gros oui
RIP, tu essaie de nous endormir ? Tu y parviendrais presque. T'es sûr que tu n'exagère quand-même pas un peu ? C'est vrai qu'il y a des monos qui se contentent du fait qu'il y ait consentement pour ne pas vilipander le polyamour, et d'autres qui se contentent de seulement dire "moi, ça ne m'irait pas", et d'autres encore qui sont toujours contre tout ce qui bouge, mais parmi ceux qui ne disent pas grand chose, il y en a qui préfèrent ne rien dire en face de peur d'être trop désagrable , mais qui ne se gênent pas de créer quelques réputations mémorables. Mais je pense que tu oublies quand-même ceux qui ne sont pas spécialement contre tout ce qui bougent, et qui nous traite de paquet de merde, ou de pute. Je me demande si tu ne les as réellement jamais vu ces gens là, ou si tu les as seulement oubliés par mépris. Ils existent, si, si, ils existent.Enfin, tant mieux pour toi, si tu n'es entouré que de gens biens.
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soirie
le lundi 05 mars 2012 à 13h07
j'ai trouvé, que cette chanson parlait tellement bien de moi www.youtube.com/watch?v=BLtGDFTOLCs
merci pour ce lien
et mon mari est d'accord. Par contre "entre le diable et toi, j'ai choisi le plus confortable" Pourquoi le diable? c'est la tentation?
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lilitu
le lundi 05 mars 2012 à 15h17
RIP
Une fois le point acquis, que la possibilité d'autres relations ne se concrétise dans le dos de personne, ils sont même souvent plus rassurés qu'avec d'autres.
Ben jusqu'à maintenant j'ai pas eu cette chance. J'ai plutôt des expériences de relations avec des monoamoureux qui deviennent vite étouffants. J'ai l'impression que d'une manière plus ou moins consciente, ils sont ultra présents pour éviter que je n'ai l'espace de rencontrer d'autres personnes. Pendant longtemps j'ai été trop gentille, je n'ai pas bien marqué mes limites. Je le faisais systématiquement par la parole mais ça n'était pas respecté. Et ils arrivaient à me faire culpabiliser, céder... du coup on passait ensemble beaucoup de temps qui n'était pas du temps de qualité, j'étais frustrée, je devenais désagréable... ou je restais gentille autant que possible jusqu'à ce que je n'en puisse plus et que je prenne le large brutalement, bien sûr en culpabilisant à mort.
Je crois que comme Eric_49, maintenant j'attends de tomber amoureuse d'un polyamoureux. Je peux envisager des relations avec des mono, mais certainement plus de leur laisser une place importante dans ma vie, encore moins d'habiter avec eux.
J'ai besoin que cette composante polyamoureuse de moi-même soit considérée comme une qualité par mes partenaires, et non plus comme un défaut à supporter, avec toujours ce secret espoir que je m'en débarrasserais un jour.
Je crois que je peux dépasser la culpabilité lorsque c'est ponctuel. Mais pour le quotidien, maintenant je ne peux plus le concevoir en terrain miné. J'aspire à plus de sérénité que ça, je ne veux plus vivre avec un monoamoureux de la même manière que je ne vivrais pas avec un héroïnomane ou un marchand d'armes.
Maintenant pour ce qui est de ce que pense mon entourage de ma manière d'appréhender mes relations... en fait je m'en fiche éperduement... et je crois que ça contribue au fait que je n'ai eu que très peu de réactions négatives. Les gens qui m'entourent ont toujours été bienveillants à mon égard. ça ne veut pas dire forcément qu'ils comprennent, ni même qu'ils approuvent, mais au moins ils restent respectueux.
@ soirie
soirie
Par contre "entre le diable et toi, j'ai choisi le plus confortable" Pourquoi le diable ? c'est la tentation ?
C'est comme ça que je l'ai compris aussi.
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PolyEric
le mardi 06 mars 2012 à 22h35
lilitu
Je crois que comme Eric_49, maintenant j'attends de tomber amoureuse d'un polyamoureux.
J'arrive !!!
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oO0
le jeudi 08 mars 2012 à 13h31
Je m'exprimais en dehors du cadre d'une relation.
lilitu
Ben jusqu'à maintenant j'ai pas eu cette chance. J'ai plutôt des expériences de relations avec des monoamoureux qui deviennent vite étouffants. [...]
J'ai besoin que cette composante polyamoureuse de moi-même soit considérée comme une qualité par mes partenaires, et non plus comme un défaut à supporter, avec toujours ce secret espoir que je m'en débarrasserais un jour.
Maintenant pour ce qui est de ce que pense mon entourage de ma manière d'appréhender mes relations... en fait je m'en fiche éperduement... et je crois que ça contribue au fait que je n'ai eu que très peu de réactions négatives. Les gens qui m'entourent ont toujours été bienveillants à mon égard. ça ne veut pas dire forcément qu'ils comprennent, ni même qu'ils approuvent, mais au moins ils restent respectueux.
Voilà, je parlais plus en fait des réactions de l'entourage, note que j'ai même souvent réussi à cultiver cette bienveillance à l'intérieur d'une relation avec les personnes concernées, mais elles l'exprimaient beaucoup facilement une fois la relation terminée au profit d'une relation simplement amicale. L'une d'entre elle comprend d'ailleurs très bien le besoin que tu exprimes, soit - pour reformuler à ma manière - cette aspiration à ce que la non-exclusivité ne soit pas appréciée comme un défaut, mais comme une qualité. C'est d'ailleurs sur ce point que nous avons mis un terme à notre relation, afin que autant son aspiration à l'exclusivité que la mienne, à la non-exclusivité ne constituent plus des défauts l'un pour l'autre.
@ Eric 49
que j'essaie de vous endormir, non, mais endormir le conflit, oui, dans la mesure ou le sommeil constitue une forme d'apaisement. Pour les personnes dont tu parles, assez vindicative, je remarque que ce n'est pas le fait même de la non-exclusivité qui les rends aussi vindicative. Ce serait un autre sujet qu'elles le seraient autant. Ce que je remarque, c'est que les personnes qui sont bien dans leur choix de l'exclusivité ou qui savent en reconnaître les limites n'ont pas ce genre de tendances vindicatives. Quand elles sont bien avec, elles n'ont pas besoin de se protéger par rapport à la non-exclusivité et lorsqu'elles en reconnaissent les limites, elles comprennent l'intérêt de la différence.
Quant aux personnes vindicatives, oui, il y en a et j'en distingue deux types. Soit elles se retranchent - souvent, par pudeur - derrières leurs jugements de valeurs pour cacher un vécu douloureux dont elles estiment que ces valeurs auraient pu les protéger. Soit, il s'agit de va-t'en-guerre contre tout ce qui n'est pas conforme à leurs valeurs morales. Dans un cas comme dans l'autre, si elles vivaient bien les valeurs qu'elles prônent dans leurs jugements, elles ne s'y sentiraient pas en danger face à des valeurs différentes. Comme il est souvent difficile de faire la différence, j'essaie de laisser les personnes à leurs conflits qu'il s'agisse d'un conflit liés à leur vécu ou à leurs valeurs : ce genre de conflit font partie de l'existence et sont déjà suffisamment éprouvant que pour les alimenter avec ma personne.
Pour le reste, je préfère considéré les personnes qui vivent bien leurs valeurs comme étant davantage représentatives de ces valeurs.
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Anouk
le jeudi 08 mars 2012 à 15h15
Bon allez! Je réponds à Yellow, qui me fait rire avec sa curiosité!
Je vous préviens: je suis bourrée de névroses dans lesquelles je me débats courageusement, mais un peu vainement jusqu'à maintenant... Je sens d'ailleurs d'ici que Eric et Popol vont pousser des cris en lisant l'anecdote que je présente comme une "solution".
La dernière fois que j'ai décidé d'avoir une aventure avec un homme, nous avons convenu, avec mon amoureux, qu'il aurait, au même moment, une relation avec une femme. Pourquoi cet accord? Parce que, lorsque quelques mois avant, j'avais fauté avec un bel Argentin, il avait très mal vécu de rester sur la touche, tout seul, gentil papa dupé par l'extravagante. C'est cette impression d'abandon, de solitude qu'il n'a pas digérée.
Nous avons donc mis ce projet à exécution. Projet dont j'étais l'instigatrice, projet que j'ai lancé et soutenu jusqu'au bout... Je devais "vouloir" pour deux, car mon amoureux était trop pris par la souffrance pour se laisser aller au désir d'une autre. Mais il l'a fait. Pour survivre. En fait, ça lui a fait un bien fou.
Le savoir infidèle m'a piquée, mais ça m'a libérée, et ce sentiment a été réciproque. Nous nous sommes retrouvés avec bonheur, contents d'être "à égalité", nous avons pu transformer la jalousie et nous exciter mutuellement avec les souvenirs fantasmatiques que nous avons partagés...
Cependant, je suis bien consciente que nous avons joué avec l'aliénation, plus qu'avec la liberté. C'est un arrangement, que nous n'aurons sans doute pas toujours l'occasion de réitérer.
J'ai sans doute "pris en charge la part de l'autre", comme dit Lilitu, en le poussant à l'infidélité. Mais en même temps, je pense l'avoir forcé à "trouver une autre voie que la victimisation", comme dit Popol.
Tout cela m'a évité l'effroyable sentiment d'être cruelle... Même si je suis tout à fait d'accord avec Eric: dans la mesure où je ne trouve aucun plaisir à faire souffrir l'autre, ce n'est pas de la cruauté. De l'indifférence, alors?... Une indifférence salutaire pour tous, qui préserverait la liberté de chacun...
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Popol (invité)
le jeudi 08 mars 2012 à 18h05
Criii, criii criii :-)
Ca lui a fait du bien ? A toi aussi, mais autrement ? Ca vous a apporté quelque chose de pimenté aux deux ?
Alors que demande le peuple ? :-D Mais c’est vrai que cet exercice de la parité/égalité, c’est risqué, ça pouvait mal se terminer. Ca dépend sans doute des partenaires en présence… moi je sais que ça me pèterait l’envie de la relation de base.
Comment tu appellerais cette voie, Anouk ? La voie de la répartition des responsabilités, contre celle`du poids des culpabilités ? Ah ouais… j’ai une image de balance à plateaux , là…
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yellow
le jeudi 08 mars 2012 à 19h06
Ahhh ..! Chouette alors.
(mince quand même...j'aurais dû parier quelque chose avec Eric qu'elle reviendrait nous en dire plus ;))
Moi je trouve que ta "solution", Anouk, est bien courageuse et que tu as de la chance (ou un bel esprit de persuasion) pour qu'il ait accepté de jouer le jeu; et puis d'avoir réussi à y trouver un intérêt; ensuite de vous être retrouvés heureux. C'est génial. Comme quoi l'alliance de départ n'était pas mauvaise du tout... ^^ ça, ça doit faire plaisir. ça rejoint un peu RIP: conflit de valeur résolu par l'expérience dans ce cas. Souvent, en conflit avec soi-même, on n'ose plus avancer. Moi je dis bravo... Il me vient même des idées de mon côté, tiens. Mais tu/il l'a trouvée où son 'expérimentine'? Parce que tout l'art est peut-être là, même motivée pour démontrer que ça ouvre l'esprit et les chakras... ç'aurait pu mal finir comme dit Popol!
Bon, je te mets pas la pression Anouk: t'as quelques jours pour répondre (non parce que si on se met à parier va falloir assurer)... :P Bises
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PolyEric
le jeudi 08 mars 2012 à 21h37
Crii, criii, criiiiii :-)
Cependant, j'ai fait une expérience intéressante dont il faut que je vous parle... J'ai peur que mon message ne s'efface, alors je me dépêche de l'écrire.
La dernière fois que j'ai décidé d'avoir une aventure avec une femme (c'était hier soir), nous avons convenu que mon amoureuse aurait quant-à elle, une relation avec un homme auparavant dans l'après midi. Pourquoi cet accord ? Parce que, lorsque quelques mois avant, j'avais fait une escapade, elle avait très mal vécu de rester sur la touche, toute seule, gentille maman dupée par l'extravagant. C'est cette impression d'abandon, de solitude qu'elle n'avait pas digérée.
Nous avons donc mis ce projet à exécution. Projet dont j'étais l'instigateur, projet que j'ai lancé et soutenu jusqu'au bout... Je devais "vouloir" pour deux, car mon amoureuse était trop prise par la souffrance pour se laisser aller au désir d'un autre. Mais elle l'a fait. Pour me faire plaisir (ouai, enfin, bon). En fait, ça lui a fait un bien fou, ce qui n'était pas évident car mine de rien, elle est difficile, il n'y a jamais aucun mec assez bien, mais là, si.
La savoir infidèle m'a fait plaisir, mais ce sentiment n'a pas vraiment été réciproque. Elle a quand même vécu une soirée difficile, même si elle avait déjà consommée sa contre partie. Nous nous sommes retrouvés avec bonheur, contents d'être "à égalité", elle a commencé à transformer sa jalousie en compréhension... de je ne sais pas trop quoi, car ça m'a l'air encore bien confus, même si je dois avoué qu'elle a bien avancée.
Je suis bien conscient que nous avons joué avec l'aliénation, plus qu'avec la liberté. C'est un arrangement, que nous aurons sans doute l'occasion de réitérer. J'ai sans doute "pris en charge la part de l'autre", comme dit Lilitu, en la poussant à l'infidélité. Mais en même temps, je pense l'avoir forcé à trouver une autre voie que la catastrophisation (un mot que je viens d'inventer parce que celui de Popol ne me parait pas tout à fait adapté dans ce cas là).
Tout cela m'a évité les reproches, mais ne m'a pas évité d'être pris pour quelqu'un de jaloux qui lui reprochait quelque chose, elle avait besoin que je la culpabilise, mais je n'ai pas satisfait son besoin. Qu'elle m'excuse si elle me lit...
Je suis tout à fait d'accord avec moi-même. Dans la mesure où je ne trouve aucun plaisir à faire souffrir l'autre, on ne doit pas dire que c'est de la cruauté. De l'indifférence, alors?... Une indifférence salutaire pour tous, qui préserverait la liberté de chacun ? En fait pas du tout. Une différence de comportement qui démontre que je suis un banal polyamoureux de quartier.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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PolyEric
le jeudi 08 mars 2012 à 21h45
yellow
....Souvent, en conflit avec soi-même, on n'ose plus avancer.
Popol aurait pu dire cette phrase avec laquelle je suis assez d'accord.
yellow
...Mais tu/il l'a trouvée où son 'expérimentine' ? Parce que tout l'art est peut-être là, même motivée pour démontrer que ça ouvre l'esprit et les chakras...
Rien à voir avec la motivation.
Le fait est (c'est une expérience, pas une idéologie), que ça ouvre l'esprit et que ça ouvre aussi les chakras (s'ils existent).
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Plusssdamour
le jeudi 08 mars 2012 à 22h05
Eric_49
Nous avons donc mis ce projet à exécution. Projet dont j'étais l'instigateur, projet que j'ai lancé et soutenu jusqu'au bout... Je devais "vouloir" pour deux, car mon amoureuse était trop prise par la souffrance pour se laisser aller au désir d'un autre. Mais elle l'a fait. Pour me faire plaisir (ouai, enfin, bon). En fait, ça lui a fait un bien fou, ce qui n'était pas évident car mine de rien, elle est difficile, il n'y a jamais aucun mec assez bien, mais là, si.
Dis donc, "mon mec", je ne suis pas d'accord avec toi du tout !!! je ne suis pas difficile ! je voulais quelqu'un de bien, je ne l'ai pas fait pour te faire plaisir, mais pour moi-même, me comprendre et arriver à dépasser mes appréhensions et mes doutes par rapport à toi !!!
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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Plusssdamour
le jeudi 08 mars 2012 à 22h25
Eric_49
La savoir infidèle m'a fait plaisir, mais ce sentiment n'a pas vraiment été réciproque. Elle a quand même vécu une soirée difficile, même si elle avait déjà consommée sa contre partie. Nous nous sommes retrouvés avec bonheur, contents d'être "à égalité", elle a commencé à transformer sa jalousie en compréhension... de je ne sais pas trop quoi, car ça m'a l'air encore bien confus, même si je dois avoué qu'elle a bien avancée
Je suis d'accord avec toi, cela m'a fait avancer !
C'est encore confus, mais les portes s'ouvrent les unes après, les autres, je conçois que c'est long pour toi, nouvelle dans le polyamour,je découvre et analyse !
Même si c'est encore difficile à vivre pour moi !
Avec ta compréhension et ma volonté, je suis sur la bonne voie !
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PolyEric
le jeudi 08 mars 2012 à 22h28
RIP
Dans un cas comme dans l'autre, si elles vivaient bien les valeurs qu'elles prônent dans leurs jugements, elles ne s'y sentiraient pas en danger face à des valeurs différentes.
C'est justement ça le hic.
De nombreux monos ne vivent pas bien leurs valeurs, mais finissent par s'en sortir en se culpabilisant. Une fois cette culpabilité profondément encrée et acceptée comme source de jouissance, elles partent en croisade pour indiquer aux autres, le chemin salvateur qu'elles ont trouvé, celui de la culpabilité.
RIP
Pour le reste, je préfère considéré les personnes qui vivent bien leurs valeurs comme étant davantage représentatives de ces valeurs.
L'erreur est ici (enfin d'après moi).
Tu ne considères que les points de vue, des personnes qui sont cohérentes.
Et tu n'écoutes pas ceux qui ne sont pas cohérents avec eux-même, du moins tu ne considère pas vraiment leur point de vue. Donc forcément, tu trouves que le monde est beau.
Il est vrai que dans une phrase qui commence par "les monos", il y a forcément des erreurs, vu qu'ils ne forment pas un bloc uni.
Je suis donc finalement d'accord avec toi. Parmi les monos qui vivent bien leur truc, il n'y a quasiment personne qui cherche à culpabiliser les polys. Et je suppose que parmi les polys qui vivent bien leur truc, il n'y a quasiment personne qui cherche à culpabiliser les monos.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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p'tite julie (invité)
le vendredi 09 mars 2012 à 12h27
Bonjour à tous
Je réponds à un post d'Eric49, qui disait penser cacher qu'il était en couple, pour trouver une femme ! Et disait qu'elles fuyaient quand elles le savaient.
Penses tu vraiment que ça va t'apporter le bien être de le cacher !!!
Tu feras l'amour 2 ou 3 fois avec elles et quand elles vroudront connaître ton chez toi ! Que vas tu faire, dire a ton amoureuse de opartir faire les magasins avec ta carte bleue !!!
J'aimerais connaître ton opinion, cela me semble utopique.