Sartre et Beauvoir, un petit truc à lire - et à commenter pour ceux qui veulent
#

(compte clôturé)
le mercredi 14 septembre 2011 à 13h44
www.fauteusesdetrouble.fr/2011/04/je-bande-donc-je...
Pas très très libre tout ça finalement. Je me demande comment ça se fait. Pourquoi ont-ils voulu s'enfermer dans l'opposition nécessaire/contingent ? Résidu d'une conception traditionnelle du couple ? Cohérence avec l'éthique existentialiste et l'idée qu'une choix nous engage, même jusqu'à l'absurde ?
Je suis pleine de perplexitude et d'étonnation...
#

PhaonSappho
le samedi 13 septembre 2014 à 10h04
Ca avait l'air passionnant mais hélas le lien est mort...^^
#

ScottBuckley
le mardi 16 septembre 2014 à 16h00
PhaonSappho
Ca avait l'air passionnant mais hélas le lien est mort...^^
euh, non, pour moi il marche ce lien, mais peut-être quelqu'une l'a réparé entre temps ?
#

MagentadeMars
le mardi 16 septembre 2014 à 17h59
Pour moi aussi, ça fonctionne.
Bon, je pense que l'on puisse dire que même les grands philosophes s'obligent d'inventer des argumentations shadokesque pour combattre leurs éducations profondément ancrées...
#

Juliejonquille
le mardi 16 septembre 2014 à 21h14
Ce n'est pas toujours bien accepté de nos jours, alors imaginez à leur époque... :-/
Dire que j'ai lu Beauvoir à 18 ans sans savoir tout cela, ou sans comprendre.
#

artichaut
le mardi 09 avril 2019 à 13h05
Un autre lien sur le même sujet : Sartre et Beauvoir.
Où « amour nécessaire» et « amours contingents» correspondent à nos hiérarchies : relation primaire/prioritaire et secondaires, etc.
Où l'on retrouve la notion de pacte de poly-fidélité (différente pour le coup ce que l'on nomme, à tord ou à raison, « polyfidélité », en référence à l'anglais
Polyfidelity).
Michel-Antoine Burnier
Et voilà qu'un soir, en plein été, dans le décor très symbolique des jardins du Louvre, assis sur un banc, Sartre propose à celle qu'il appelle déjà Le Castor, un pacte, renouvelable tous les deux ans, dont le principe est le suivant : notre amour est un amour nécessaire, mais il convient que nous vivions aussi, à côté, des amours contingents. Les amours contingents sont une façon de connaître le monde, car on connaît bien le monde, quand on est un homme, avec les femmes, et quand on est une femme, avec les hommes. Une condition : ne pas se mentir, ne rien se dissimuler. Sartre propose. Beauvoir accepte.