Aspects juridiques
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Drya
le mardi 21 septembre 2010 à 15h07
Bon, quand même, on a encore le droit de vivre ses amours comme on veut, ce qui gêne le plus (pour le moment) c'est surtout le regard extérieur des gens à qui on en parle. La législation, vien aprtès
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Gin
le mercredi 22 septembre 2010 à 18h46
nan, j'suis pas énervée, mais je ne suis pas convaincue de l'utilité du truc...
mais si ça vous chante, faites donc :)
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oO0
le dimanche 26 septembre 2010 à 03h32
Aspects juridiques ?
Personnellement, la loi telle qu'elle est me convient. Elle n'interdit pas d'entretenir plusieurs relations et le fait qu'elle ne condamne plus l'adultère comme avant montre un recul certain sur les relations extra-conjugales et, indirectement, sur les relations plurielles. La loi est un excellent indicateur de l'évolution des moeurs, toujours deux temps en retard, elle n'en demeure pas moins l'indice de moeurs stables.
Or, en ce qui concerne les amours plurielles (polyamour), je ne pense pas qu'il y ait lieu de parler de moeurs stables, d'une identité stable. Par ailleurs, contrairement à l'homosexualité à une certaine époque, le fait d'entretenir plusieurs relations n'expose à aucune sanction judiciaire et n'a jamais été exposé à aucune sanction judiciaire. Par exemple, même lorsque l'adultère était encore sévèrement sanctionné, les couples qui avait un arrangement n'ont - à ma connaissance - jamais été sanctionnés. Les lois sur l'adultère ne pouvaient s'appliquer sur décision d'un tiers en dehors du couple, mais uniquement sur base de la décision d'un des membres du couple. La police ne pouvaient ainsi inculper un homme ou une femme pour adultère, mais bien pour homosexualité. Les arrangements à l'intérieur d'un couple qui constituent probablement l'une des facettes les plus anciennes des amours plurielles ne reposent évidement pas sur une base juridique.
Sinon, légalement, il y a reconnaissance partielle : union libre/concubinage (avec acte devant notaire), cohabitation légale, PACS. Aucun de ces termes juridiques ne stipulent une fidélité exclusive et même en cas de mariage, les couples peuvent s'arranger sur cette clause du contrat marital.
Bref, d'un point de vue historique et juridique, comparés aux gays et lesbiens, l'état s'est nettement moins ingéré dans la vie privée des personnes et je doute que les amours plurielles rencontrent un jour la nécessité de lutter pour leur reconnaissance comme l'homosexualité a du lutter.
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Oui, je ne parle pas de projets de familles entre plusieurs personnes, mais vu que, ne fut-ce que du point de vue des relations, il ne s'agit pas de moeurs qui ont fait preuve de leur stabilité, cela me semble plus que prématuré d'en parler.
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oO0
le dimanche 26 septembre 2010 à 03h37
Quant à l'amitié qui me semble prendre une part prépondérante, commencer à légiférer en matière d'amitié, ...
... ce serait aberration juridique.
Poly-quoi ?
/definition/
Après tout, on peut très bien avoir plusieur-e-s ami-e-s, et les aimer chacun-e à leur juste valeur, le polyamour concrétise la même logique pour les relations amoureuses.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.