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Communication

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Profil

ERIC_48

le vendredi 19 février 2010 à 23h04

Dans la phrase "tout est relatif", le relatif devient absolu
La phrase "je t'ai menti" est une vérité absolue
Dans la phrase "rien n'est réel, tout est imaginaire", l'imaginaire devient réel
J'imagine que la vérité est absolue

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(compte clôturé)

le vendredi 19 février 2010 à 23h08

titane
Oui sur quasi tout: des fois ça fait pas plaisir non plus de dire la vérité

comment savoir que c'est une vérité? Et pour qui?

On part du principe que si quelqu'un dit quelque chose, c'est une vérité pour lui.


Une vérité aurait elle quelque chose d'universelle?

On ne peut le savoir qu'en comparant les points de vue


Ne serait-ce pas alors un péché d'orgueil?

Ce n'est pas évident... C'est vrai...

Si on reste avec cette idée qu'une vérité personnelle peut, par hasard, être universelle, et juste ça, on est bons.


Je crois que le bénéfice du doute et se dire d'emblée que l'autre est sans malice et sans intention quelconque serait déjà une simplification de notre mode de communication...

Cela peut se bloquer quelquefois sur le mode "persécution" ou "si tu n'es pas avec moi, tu es donc contre moi" - dans l'Enfant de la PNL, par exemple


Se donner un a priori de base: tout le monde est gentil... Même quand il se met en colère! Contre qui? Des mots? Ses propres interprétations de mots?

Rien de vraiment grave ni personnel... Si?

Encore du boulot pour sortir de l'Enfant et revenir dans l'Adulte...

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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(compte clôturé)

le vendredi 19 février 2010 à 23h10

ERIC_48
Dans la phrase "tout est relatif", le relatif devient absolu

La phrase "je t'ai menti" est une vérité absolue

Dans la phrase "rien n'est réel, tout est imaginaire", l'imaginaire devient réel

J'imagine que la vérité est absolue

Tu veux en venir où, là, je suis perdue.

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titane

le vendredi 19 février 2010 à 23h14

La je dois me coucher... Fait tard ici...

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ERIC_48

le vendredi 19 février 2010 à 23h20

Clem : Il disait juste qu'il n'y avait pas de vérité absolue, et j'essayais de prouver que si, mais c'est un peu bidon, je passais juste en vitesse

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(compte clôturé)

le vendredi 19 février 2010 à 23h28

Bon, tous trop fatigués, on dirait ^^

Dodo!

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Papaverum

le vendredi 19 février 2010 à 23h33

La conversation semblait intéressante jusqu'à ce que je vois ce qui pour moi est un gros mot : PNL !
Le jour ou la socio et la psycho se débarrasseront de ce genre d'attirail, elles auront fait un grand pas.

M'enfin, comme la psycho n'est pas encore sorti de la démarche magique... il y a du boulot !

(Finalement je me demande si je ne vais pas devenir bourdieusien à l'usure moi ! ) :-D

(Rhooo si l'on n'a même plus le droit de plaisanter ! ).

bonne nuit tout le monde !

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 03h35

Je suis d'accord aussi avec le fait que la PNL, c'est lourd, on peut même l'utiliser pour ne pas communiquer du tout, à force d'analyser!

Il y a des outils comme ça qui servent juste en passant à respirer un grand coup, à ruser avec l'impulsivité, juste bons pour comprendre ce qui nous fout en rogne (y'a un truc du genre dans la charte...). Ensuite, faut se dépêcher de les oublier dans le fond de la boîte à youpis.

Et, oui, résolument, le jour où on n'aura plus besoin de tout ça, quel pied. En attendant: béquille bienvenue.

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titane

le samedi 20 février 2010 à 08h32

Clementine
On part du principe que si quelqu'un dit quelque chose, c'est une vérité pour lui.
ou une vérité en voie de "validation" (le sens du partage et du débat)... OK

Clementine
Une vérité aurait elle quelque chose d'universelle? On ne peut le savoir qu'en comparant les points de vue Si on reste avec cette idée qu'une vérité personnelle peut, par hasard, être universelle, et juste ça, on est bons.

on esty d'accord...

Clementine
Je crois que le bénéfice du doute et se dire d'emblée que l'autre est sans malice et sans intention quelconque serait déjà une simplification de notre mode de communication... Cela peut se bloquer quelquefois sur le mode "persécution" ou "si tu n'es pas avec moi, tu es donc contre moi" - dans l'Enfant de la PNL, par exemple Encore du boulot pour sortir de l'Enfant et revenir dans l'Adulte... Message modifié par son auteur il y a 5 heures.

C'est cette dernière idée que je ne comprends pas: le blocage sur le mode "persécution"... vais lire le truc sur la PNL... mais avec ce que vous avez rajouté cela donne moins envie...

aller hop au boulot !

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titane

le samedi 20 février 2010 à 09h17

lecture intéressante...

patterns psychologiques... parfois "bloquant", parfois "libérateurs"... le langage comme communication superficielle (ce qui peut expliquer pas mal d'interprétations et malentendus ici sur ce forum)...

une "discipline" pour changer de réflexes ou les réajuster et ce à différents niveaux de l'environnement au spirituel...

l'amoureux pluriel en herbe ne cherche-t-il pas à se libérer de ses réflexes 'mono' pour mieux vivre son pluriel ? et du coup n'en profiterait-il pas pour faire sauter d'autres verrous ?

Attention de ne pas remplacer un verrou par un autre !

Papaverum, qu'est-ce qui te chagrine tant avec la PNL ? (à part ce jargon qui encombre la bouche !)... sans parler de cette critique en rapport avec la science qui me parait être un faux débat...

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 12h41

titane

l'amoureux pluriel en herbe ne cherche-t-il pas à se libérer de ses réflexes 'mono' pour mieux vivre son pluriel ? et du coup n'en profiterait-il pas pour faire sauter d'autres verrous ?

Voilà, c'est ça mon idée de base pour ouvrir le fil. Ensuite, c'est une liberté de sujets à aborder (on aborde les sujets-tabous: la colère, le suicide, je sais pas... autres idées?), une liberté de ton (et là je me trouve un peu short sur les émoticônes, les nuances qui peuvent apparaître dans un face-à-face n'y sont pas)

Attention de ne pas remplacer un verrou par un autre !

A quoi tu penses?

XXXXXXXXXXX

Autrement... "une vérité en voie de validation, le sens du partage et du débat"... y'a un truc qui me fait sursauter, là, c'est qu'une vérité validée par la plupart n'en devient pas universelle pour autant - je crains le poids du groupe pour déclarer que la majorité décrète la vérité, et que tout discours légèrement différent est minorisé, de fait, voire balayé comme non-pertinent.

De même, ne rebondir que sur certaines parties d'un discours est une liberté indéniable, sinon il faudrait sans arrêt se centrer sur ce que l'interlocuteur raconte. Personne ne peut, je crois, accepter de se faire contraindre ainsi. Ou alors, en équilibrant. Sinon, c'est de la dictature sous prétexte qu'il est suspect d'avoir un esprit qui pense de façon autonome; et comme personne n'a prise sur les vagabondages de son esprit, c'est faire un procès d'intention, ou comme si on reprochait à quelqu'un d'avoir les yeux verts. Ca n'a aucun sens, c'est très proche de la double injonction, ça joue sur le ressort de la culpabilité.

Pour le blocage en mode persécution, je pensais à ce réflexe de pensée qui mène au retrait, à la bouderie, par exemple. Ou à accuser l'interlocuteur d'être méchant, manipulateur, de le désigner à la vindicte publique, d'évoquer des relations difficiles avec autrui pour penser prouver que ce qui se passe est de sa faute, puisque cela se répète. Ce qui prouve tout juste, à la limite, qu'en effet ce sont toujours sur les mêmes difficultés que l'on bute, les mêmes disputes... mais n'a aucun fondement pour désigner la faute et son auteur - par ailleurs, dans un échange, la co-responsabilité est de mise. Si l'un des deux a plutôt tendance à communiquer en insistant, et l'autre en se dérobant, ça ne fait pas du premier le méchant, ni du deuxième un agneau innocent.
On peut proposer une autre grille de lecture: le premier cherche à maintenir un contact qui s'effiloche, le deuxième cherche à retenir l'attention en minaudant.

La réalité se trouve plus probablement entre les deux grilles - on n'est pas d'un bloc...

Autre cas de figure, accuser celui qui a tendance à insister de ne pas laisser de place, alors qu'il le ferait volontiers s'il sentait la ferme intention d'échanger et non pas de réactiver un réflexe de plainte. Par exemple: si je ne peux pas dire ce que je veux, c'est parce que ce sont les autres qui sont méchants de ne pas me donner ma place - quelque chose de l'ordre d'une faim éternelle d'être bichonné. Perso, je crois à la conquête du terrain, pas parce qu'on a un truc génial à dire, mais juste parce qu'on sent que son avis est valable en soi.

Après, c'est peut-être une histoire d'être tellement inaccessible dans son discours (forme ou fond ou les deux) que le locuteur met d'avance en situation d'échec quiconque tente de le comprendre puis abandonne quand la forme, le fond ou les deux sont décidément inabordables. Et par la suite, il est facile de dire de celui qui a ainsi jeté l'éponge qu'il refuse le dialogue. Et de partir bouder, et voilà que la boucle est bouclée, ça recommence.

Pour ma part quand je sens que c'est ce qui est en train de s'installer, je coupe court - oui c'est sec, je le serais moins si on était en face à face: l'écrit a ses limites. Et il faut faire avec.

Kof-kof, je vais boire un verre d'eau.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Profil

titane

le samedi 20 février 2010 à 16h06

je suis désolé... peut pas réagir... fais mon baluchon

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 17h02

A dans 8 jours alors, bon voyage.

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 17h48

Pour remettre au bon endroit:

Y'a un truc rigolo qui s'appelle la technique de l'escarmouche: j'égratigne, puis je file en prétextant "J'ai autre chose à faire". Variante (dos de la main sur le front en prenant un air épuisé) "Tu me prends la tête". Ca va souvent de pair avec l'attitude "bouhouhou". Là, j'insiste, par exemple... mais je peux pas causer toute seule. ^^

Une indisponibilité de 8 jours... je m'incline, que faire d'autre.

Je pensais en fait à d'autres personnes, ma remarque garde donc toute son actualité: on n'était ni dans la confrontation, ni dans l'affrontement, mais dans l'usage d'une stratégie assez particulière, qui reste du domaine de Sun-Tzu.

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 18h21

Siestacorta
huffff...

J'ai de la chance d'avoir une mémoire de merde, ça m'aide à pas être rancunier :-)

J'aimerai bien pouvoir partager ma capacité d'auto-effacement de disque mou, je suis certain que la planète s'en porterait mieux, parfois.

Rancune, je ne sais pas. C'est autre chose: la vigilance devant le fait que nul (pas même l'auteure de ces lignes) n'est exempt de la tentation de se tolérer ce qu'il n'accorde pas forcément à d'autres.

Ce qui n'est pas délibéré, mais fait partie des manœuvres de l'esprit pour se préserver, c'est inconscient.

Quand ça devient conscient, on peut prendre un peu de distance et cesser de faire des procès d'intention: tout-à-coup, ça se détend, un peu.

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 18h39

Tiens, je viens de retrouver un truc pas mal aussi:

"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez, il y a au moins sept possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer, mais essayons quand même".

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Profil

LuLutine

le samedi 20 février 2010 à 18h50

Clementine
"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez, il y a au moins sept possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer, mais essayons quand même".

Je la connaissais, mais (+) :-D

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 21h33

Dans la communication se n'est pas tant le fond qui compte que la forme. :-)

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(compte clôturé)

le samedi 20 février 2010 à 22h03

Ouais, je suis assez d'accord.

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(compte clôturé)

le jeudi 25 février 2010 à 11h08

Clementine
Tiens, je viens de retrouver un truc pas mal aussi : "Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez, il y a au moins sept possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer, mais essayons quand même".

Tu te souviens de l'auteur ? Moi aussi je la connais mais je ne suis plus de qui c'est.

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