Libertinage/échangisme- polyamour/polysexualité
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titane
le jeudi 18 février 2010 à 14h27
Ce que tu appèlerais le polyamour, n'est pour moi que l'amour retrouvé... Cet amour qu'on avait perdu de vue on s'aveuglant volontairement par cet amour romantique exclusif et possessif.
Un amour simple, spontané, libre et gratuit...
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h29
titane
Ce que tu appèlerais le polyamour, n'est pour moi que l'amour retrouvé... Cet amour qu'on avait perdu de vue on s'aveuglant volontairement par cet amour romantique exclusif et possessif.
Un amour simple, spontané, libre et gratuit...
Je repose, ici, reforumulé.
A quel moment cet amour spontané, libre et gratuit était-il présent, dans notre vie ?
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titane
le jeudi 18 février 2010 à 14h35
J'aime et à chaque fois je le fais librement... À chaque instant spontanément, selon l'envie. Et depuis quelques années gratuitement sans attendre de retour particulier...
Etrange ta question
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h39
titane
C'est à toi à te poser la question... C'est ta vie
Ah.
Ben dans ce cas : j'ai jamais trouvé cet amour gratuit, spontané. Peut-être question de chance, de méthode, ou d'aveuglement volontaire.
Mais je ne l'ai pas perdu, puisque je ne l'avais pas.
Pourquoi dis-tu, qu' on va/doit le retrouver ? Ca veut dire qu'on la perdu. Tu as sûrement une idée de comment on perd un truc si énorme.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h42
et sinon, tu ne réponds pas aux arguments, là, tu n'approfondis pas notre recherche.
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titane
le jeudi 18 février 2010 à 14h43
Aveuglement volontaire oui... Servitude volontaire aussi... A toi de voir... Il parait qu'il y a plein de liens sur ce forum... Si tu es en détresse, je ne suis pas la bonne personne....
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h58
J'ai des détresses. Tu penses ne pas pouvoir m'accompagner, très bien. Je peux faire avec.
Mais en soi, ça ne t'empêche pas de continuer le débat sur la place du polyamour dans l'amour, et réciproquement. Je reprend les arguments où tu pourras me répondre sans t'impliquer dans un travail sur moi.
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A : sectarisme du polyamour ?
Titane
Moi j'aime bien réhabiliter le mot amour tout simplement. Cela a le mérite de ramener le débat et les vécus à une base commune. Le polytruc apparaît directement comme sectaire.
Sectaire... Fallait bien que je l'entende au moins une fois.
Il n'y a pas de communauté polyamoureuse, et encore moins de leader à qui le PA profiterait plus qu'aux autres.
Et dire qu'une recherche honnête de possibles - pour paraphraser la définition du mot - est un dogme contraignant... c'est un poil paradoxal.
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B réactualisation du mot amour :
titane
Moi j'aime bien réhabiliter le mot amour tout simplement. Cela a le mérite de ramener le débat et les vécus à une base commune. Le polytruc apparaît directement comme sectaire.
Pour ce qui est de réactualiser des mots, j'ai rien contre, en général.
Mais le mot amour a déjà des sens actuels très nombreux, et certains (celui qui le lie au couple et à l'exlusivité) sont très majoritairement admis, qu'on le veuille ou non. Le revendiquer pour soi, l'utiliser, c'est bien, ça aide. Mais faire cette actualisation, la revendiquer comme assez meilleure pour invalider en passant (polytruc, polymachin, "finalement c'est comme l'amour") un néologisme bien pratique - bref - vouloir que le dico préfère son sens à l'emploi de la langue commune...
Là, en voulant synthétiser derrière un mot bien fourre-tout, tu casse la possibilité de dialogue.
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C : l'amour retrouvé, l'amour perdu ?
titane
Une fois cet amour retrouvé... Le polytruc ne sera même plus une idée mais une pratique....
Je bute sur "retrouvé".
Comme je disais, je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu quelque chose.
Bon, moi, si ça se trouve, je suis en détresse.
Mais de manière générale, penses-tu qu'on a perdu l'amour ? Peux tu préciser cette idée ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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titane
le jeudi 18 février 2010 à 15h05
Il me semble que tu confonds l'amour qui lui est et c'est tout. Et nos façons multiples, parfois sincères, parfois névrotiques.... Etc... D'aimer.
Que tu n'aies pas rencontré de façons d'aimer librement, spontanément et gratuitement est une chose... Cela n'enlève rien et n'apporte rien non plus.
Une résistance?
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(compte clôturé)
le jeudi 18 février 2010 à 15h27
Pas possible de trouver un dialogue si le discours est redondant et ne s'aventure pas sur le terrain de l'interlocuteur. Ose, Titane: je ne vois jusqu'ici que discours à la Jacques Salomé, poétique, distancié, poursuivant un idéal. Ton quotidien n'est sûrement pas plus magnifique que celui du commun des PA, juste parce qu'il est poétisé. Mettre les mains dans la m..., c'est pas mal non plus pour donner des conseils sur la manière de faire avec, du moment - indéniable - qu'elle existe.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 15h32
titane
Il me semble que tu confonds l'amour qui lui est et c'est tout. Et nos façons multiples, parfois sincères, parfois névrotiques.... Etc... D'aimer.
L'amour qui lui est et c'est tout.
On est pas hyper avancé dans la définition, là.
Je confonds les deux, ou plutôt, je pense que les deux se confondent.
Décris moi à quoi on remarque l'existence de cet amour qui est.
titane
On n'a rien perdu... T'inquiète....
Le rappel ma semblé nécessaire pour montrer que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de réponses qu'il n'y a pas de questions.
Clementine
Pas possible de trouver un dialogue si le discours est redondant et ne s'aventure pas sur le terrain de l'interlocuteur.
Et désolé d'être lourd, mais c'est pas faute de l'autre interlocuteur, moimoimoi, d'essayer de prendre le discours en compte !
Après, Titane, viens pas dire qu'on évite d'approfondir et qu'on ne cherche pas à réfléchir au sujet...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Romy
le jeudi 18 février 2010 à 15h36
Henri Laborit sur l'amour:
"L’amour déculpabilise, car pour que tous les groupes sociaux survivent, c’est-à-dire maintiennent leurs structures hiérarchiques, les règles de la dominance, il faut que les motivations profondes de tous les actes humains soient ignorés.
Le mot d’amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l’assouvissement de la dominance.
Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos propres désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent.
Ce que l’on appelle « amour » naît du réenforcement de l’action gratifiante autorisée par un autre être situé dans notre espace opérationnel et le mal d’amour résulte du fait que cet être peut refuser d’être notre objet gratifiant ou devenir celui d’un autre, se soustrayant ainsi plus ou moins complètement notre action. Ce refus ou ce partage blesse l’image idéale que l’on se fait de soi, blesse notre narcissisme et initie soit la dépression, soit l’agressivité, soit le dénigrement de l’être aimé.
On naît, on vit et l’on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n’a qu’une seule raison d’être : celle de se conserver. Mais, chose étrange, la mémoire et l’apprentissage font pénétrer les autres dans cette structure, et, au niveau de l’organisation du moi, elle n’était plus qu’eux.
La source profonde de l’angoisse existentielle, occultée par la vie quotidienne et les relations interindividuelles dans une société de production, est cette solitude de notre structure biologique enfermant en elle-même l’ensemble, anonyme le plus souvent, des expériences que nous n’avons pas retenues des autres. Angoisse de ne pas comprendre ce que nous sommes et ce qu’ils sont, prisonniers enchaînés au même monde de l’incohérence et de la mort."
C,est un peu triste, mais je crois qu'il a quand même raison...
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(compte clôturé)
le jeudi 18 février 2010 à 15h37
Siestacorta
Et désolé d'être lourd, mais c'est pas faute de l'autre interlocuteur, moimoimoi, d'essayer de prendre le discours en compte !
Après, Titane, viens pas dire qu'on évite d'approfondir et qu'on ne cherche pas à réfléchir au sujet...
Si l'un des deux tente le coup de s'aventurer sur le terrain en face, c'est bien toi Siesta. Ca me semblait clair.
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(compte clôturé)
le jeudi 18 février 2010 à 15h47
Rosalie
Henri Laborit sur l'amour:
[...]
C,est un peu triste, mais je crois qu'il a quand même raison...
Assez poétisé et distancié aussi, Laborit. Bien qu'il soit réaliste et du coup, moins jouasse que Salomé et Cie.
Par contre, pour dépasser un constat aussi plombant, je crois et je recrois aux mérites du travail quotidien, seul ou pas, pour transcender ça. Ce qui ne peut passer que par une phase où on quitte son écritoire et sa plume, pour aller bosser l'acceptation du fait que son (sa) chéri(e) est différent(e), et que ça ne diminue pas ses sentiments, mais donne une place cohérente au lien quel qu'il soit - qu'il ne prenne pas toute la place, mais ne soit pas en concurrence, en somme. Ni avec d'autres liens, ni avec quoi que ce soit.
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Romy
le jeudi 18 février 2010 à 16h04
Oui...Tu as raison Clémentine. L'expérience se bat contre la biologie. N'est-ce pas comme ça que les humains se sont transformés physiquement? Et psychiquement?
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 16h05
Il a raison sur l'idée que le refus d'amour blesse notre ego.
Mais là où il prend sa distance "ce qu'on appelle "amour" ", c'est tout à fait dans le sujet qu'on développe...
Oui, on a une solitude existentielle et biologique, c'est un peu triste. Un peu, mais comme on peut vivre autre chose, ça va.
Maintenant, face à cette solitude, est-ce qu'il y a une dimension de relations meilleure, valable pour tous et tout le temps, qu'on appellerait avec plus de raisons "amour", qu'il suffirait de trouver ?
Ou est-ce qu'on se fait à l'idée que l'amour n'est pas forcément un mieux, puisqu'il a ses bons et ses mauvais aspects, et que notre épanouissement amoureux ne sera finalement qu'une construction des personnes et circonstances vers lesquelles on aura plus ou moins choisi de s'orienter ?
Je préfère cette seconde option, qui renonce à un pouvoir positif de l'amour et à une voie royale de l'affect, mais qui laisse tous les chemins ouverts, et n'oblige personne à croire que le sentier que je choisis et ma façon de marcher valent mieux qu'une autre.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 16h06
Clementine
Si l'un des deux tente le coup de s'aventurer sur le terrain en face, c'est bien toi Siesta. Ca me semblait clair.
C'est, c'est.
Même si j'y vais pas avec la confiance de l'agneau dans un champs de pâquerettes, j'y vais.